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Comparution du ministre au Comité sénatorial permanent des pêches et des Océans (POFO)
Affaires Parlementaires, MPO Mai 2022

Table des matières

Mot d’ouverture

Discours prononcé fait foi

Bonjour monsieur le president,
C’est un plaisir de me joindre à vous aujourd’hui sur le territoire traditionnel non cédé du peuple algonquin Anishinaabe.

Je vous remercie de m’avoir invitée à comparaître aujourd’hui aux côtés de hauts fonctionnaires de Pêches et Océans Canada et de la Garde côtière canadienne. Je suis très reconnaissante de l’occasion qui m’est offerte de parler de ma vision des océans du Canada.

J’apprécie considérablement le travail accompli par les membres du comité, y compris votre étude sur la mise en œuvre des pêches fondées sur les droits des Autochtones partout au Canada. Votre rapport contribuera à instaurer la confiance, la coopération, et la communication entre mon ministère, les communautés autochtones, et les pêcheurs non autochtones, alors que nous travaillons ensemble pour élaborer une approche de pêche juste et équitable, qui reconnaît les droits issus de traités tout en donnant la priorité à la conservation.

Notre objectif commun est axé sur une pêche pacifique, productive, et prospère, qui respecte les décisions Marshall, et qui veille à ce que les Premières Nations puissent exercer leurs droits issus de traités d’une manière qui reflète la vision et les besoins de leur Nation. Je suis heureuse de voir que cette approche a été adoptée dans les derniers plans de pêche de subsistance convenable, qui ont été autorisés, et dans la pêche qui est actuellement en cours et pratiquée par les communautés des Premières Nations de Pictou Landing et de Potlotek.

Vision pour l’avenir de nos océans

Monsieur le président : En tant que Canadienne d’une région côtière, j’ai une affinité particulière pour nos océans et la vie marine. Je suis bien consciente également de l’énorme importance sociale, culturelle, et économique qu’ils revêtent pour les communautés côtières et autochtones.

Il est fondamental de reconnaître que notre gouvernement a fait d’importants investissements dans la santé et la conservation des océans depuis son entrée en fonction en 2015. Les progrès réalisés depuis constitueront en effet une base solide pour l’économie bleue de notre pays. Le budget de 2022 : Un plan pour faire croître notre économie et rendre la vie plus abordable s’appuie sur ce travail avec des investissements liés au Plan de protection des océans, au Fonds pour les engins fantômes, au Fonds pour la restauration côtière, et à la Commission des pêches des Grands Lacs.

En tant que Ministre, il m’incombe de veiller à ce que nos secteurs diversifiés et vitaux de l’économie bleue puissent continuer de croître, d’innover, et de créer des emplois d’une manière durable sur le plan environnemental. Je crois que la meilleure façon d’y parvenir est de transformer ce que fait mon ministère ainsi que la façon dont nous le faisons. Ce travail est guidé par quatre priorités clés qui nous aideront à donner la priorité à la réussite à long terme plutôt qu’à une solution expéditive à court terme.

  1. Premièrement, nous nous attaquerons à la dégradation de l’habitat et restaurerons ce qui a été perdu, en favorisant la restauration et la protection marine. Cela signifie investir dans des projets et des partenariats visant à restaurer l’habitat aquatique dans les zones côtières et marines, et travailler fort pour conserver 25 % de nos océans d’ici 2025 et 30 % d’ici 2030.
  2. Deuxièmement, nous adopterons une approche à long terme de la protection des espèces, qui consiste à utiliser une « approche de précaution » pour aider à reconstituer les stocks épuisés de poissons. Lorsque les connaissances scientifiques sur une certaine espèce sont incertaines, nous ferons preuve de plus de prudence lorsque nous prendrons des décisions en matière de gestion des pêches. Si nous voulons que la pêche commerciale demeure une industrie économique viable pour les générations futures, nous devons faire le gros du travail aujourd’hui pour protéger et reconstituer les stocks épuisés. Nous devons également redoubler d’efforts pour lutter contre la surpêche et améliorer la gouvernance internationale dans nos propres eaux et en haute mer.
  3. Troisièmement, nous aurons recours à la recherche, à la surveillance et aux observations océaniques, et nous tirerons parti des partenariats internationaux pour nous aider à mieux comprendre l’état de nos océans, leur évolution au fil du temps, et les effets des changements climatiques sur les pêches, les écosystèmes, et les infrastructures côtières. Alors que le Canada s’adapte aux changements climatiques, les sciences océaniques et les observations nous aideront à identifier les vulnérabilités, à créer des outils d’adaptation, à améliorer les prévisions océaniques dans les régions côtières, ainsi qu’à éclairer la prise de décisions en matière de gestion. À l’interne, le Ministère doit adapter ses systèmes, ses processus, et sa prise de décision, afin que nos pêches et nos écosystèmes aquatiques soient plus résilients et capables de s’adapter à un climat en évolution rapide.
  4. Enfin, nous bâtirons une économie bleue durable qui intègre pleinement les objectifs de santé des océans, de richesse océanique, d’inclusion sociale, et de réconciliation avec les peuples autochtones. La Stratégie pour une économie bleue du Canada contribuera à régénérer la vie marine, à restaurer la biodiversité, et à améliorer la santé des océans. En même temps, elle permettra aux secteurs océaniques déjà établis et émergents à adopter de nouvelles technologies et des pratiques novatrices, qui augmenteront leur performance environnementale, et créeront du même coup de nouvelles richesses et des emplois pour les collectivités côtières.

Alors que mon ministère s’efforce de transformer la façon dont nos océans sont gérés, trois choses ne changeront pas : La première est notre engagement continu envers la réconciliation avec les peuples autochtones, la deuxième est notre appui indéfectible à la Garde côtière canadienne, et la troisième est notre ambition de mettre sur pied une main-d’œuvre et une économie bleue plus diversifiées, équitables, et inclusives. Il s’agit là d’objectifs et de valeurs bien plus qu’ambitieux, car ils ont pour vocation de garantir une plus grande prospérité pour les Canadiens des régions côtières et pour notre pays dans son ensemble.

Conclusion

Monsieur le président : Les océans du Canada doivent au-delà de la simple fierté que nous avons pour notre histoire maritime. Ils doivent être le fondement même de l’avenir prometteur de notre pays. Aujourd’hui, nous faisons face à une véritable « vague de changement » nécessaire et transformatrice en ce qui concerne la façon dont le Canada gère ses océans et la vie marine qu’ils abritent. Des politiques publiques solides fondées sur des données scientifiques rigoureuses font partie des moyens dont nous disposons pour améliorer la santé de nos océans et la richesse qu’ils génèrent pour les collectivités côtières. Je vous suis sincèrement reconnaissante pour le rôle que vous jouez en vue d’aider notre gouvernement à faire avancer ce travail.

Merci.

Les mises à jour du ministère

Stratégie de l’économie bleue

L’économie mondiale des océans croît rapidement et est en pleine transformation. Il est maintenant temps pour le Canada de se doter d’une stratégie claire qui permet de saisir cette occasion de croissance d’une manière durable sur le plan de l’environnement, de l’économie et de la société, en la transformant en une véritable économie « bleue ».

Le Canada est bien positionné pour démontrer au reste du monde que la croissance durable du secteur des océans peut se faire de manière responsable, lui qui possède le plus long littoral du monde, un accès direct à trois océans, une science océanique de pointe et un bilan solide en matière de protection et de conservation des océans.

Les intervenants nous ont communiqué à quel point cela est important, et nous les avons écoutés. C’est pourquoi le gouvernement présentera une Stratégie de l’économie bleue pangouvernementale et intégrée pour le Canada.

Maintenant que le Canada réfléchit à la reprise après la pandémie de COVID‑19, il est possible de « reconstruire en mieux », particulièrement dans nos collectivités côtières rurales, en favorisant une plus grande résilience économique, la création d’emplois de grande valeur, ainsi que la conservation et la régénération de notre environnement naturel.

Contexte

Mise en œuvre de la Loi sur les Pêches

Le gouvernement du Canada continue de tenir sa promesse de mettre en œuvre une Loi sur les pêches modernisée qui favorise des pêcheries durables, stables et prospères.

Notre gouvernement a engagé $284 millions sur cinq ans pour soutenir les efforts de modernisation, y compris la protection des poissons et de leur habitat, la prise de décisions fondées sur des données probantes, l’amélioration de l'application de la loi, la transparence et la collaboration.

Cela comprend $50 millions pour le Programme de participation des autochtones sur les habitats, qui soutient la participation des peuples autochtones à l’examen et au suivit des projets ainsi qu’à la surveillance et à l’élaboration de politiques, renforçant ainsi l'engagement de notre gouvernement envers la réconciliation.

Contexte

Les processus scientifiques et l’excellence à Pêches et Océans Canada

Mon ministère est fier d’avoir mis en œuvre une politique sur l’intégrité de la science, laquelle est fondamentale pour prendre de bonnes décisions concernant les pêches et les océans du Canada.

Dans toutes ses activités scientifiques, le Ministère applique des normes d’excellence en science, d’impartialité et de transparence élevées. 

J’ai pleinement confiance en l’intégrité professionnelle des sciences à Pêches et Océans Canada ainsi qu’en la rigueur du processus d’examen par les pairs utilisé pour produire des avis scientifiques.

Contexte

Le Programme de prestation et subvention aux pêcheurs

Le Programme de prestation et subvention aux pêcheurs a fourni des prestations de secours COVID aux pêcheurs indépendants et aux équipages indépendants depuis sa création en 2020.

Le Programme a versé environ 163 millions de dollars en paiements à l’appui du secteur de la pêche, environ 53 millions de dollars via la subvention et 110 millions de dollars via la prestation.

Bien qu’il soit destiné aux travailleurs indépendants et non aux employés, le programme a reçu de nombreuses demandes au cours de sa première phase de la part de personnes dont les données de l’Agence du revenu du Canada indiquaient qu’elles étaient des employés réguliers et donc inadmissibles à l’inclusion au programme.

Le programme prendra fin sous peu, à mesure que les décisions d’appel finales et les paiements seront terminés, y compris les appels liés au statut d’emploi.

Contexte

Programme pour les engins fantômes

Le Canada continue de faire preuve de leadership dans la lutte contre les engins de pêche fantômes dans nos océans, tant au Canada qu'à international.

Les engins de pêche fantômes est estimé à représenter jusqu' à 70 % de tous les macro-plastiques présents dans l’océan et ont un impact direct sur les stocks de poissons exploitables et les écosystèmes marins.

Nous continuons d'investir dans le Fonds pour les engins fantômes, y compris 10 millions de dollars dans le cadre du budget de 2022, qui aide les pêcheurs à acquérir de nouvelles technologies d'engins de pêche afin de réduire les pertes d'engins et qui soutient la réalisation de projets de récupération d'engins fantômes et d'élimination responsable. 

Le Programme de contributions pour soutenir des solutions durables en matière de pêche et la récupération des engins de pêche (Fonds pour les engins fantômes)

Dans le cadre du budget 2022, au titre du programme zéro déchet de plastique, le Fonds pour les engins fantômes a reçu 10 millions de dollars pour les activités de récupération et les essais d’engins de pêche visant à réduire les pertes d’engins pour l’année financière 2022-2023.

Depuis le lancement du Fonds pour les engins fantômes en juillet 2020, 16,7 millions de dollars ont été distribués pour soutenir 49 projets relatifs aux engins fantômes, et ont permis de renforcer les capacités de plus de 36 administrations portuaires.

Tous les projets retenus appartiennent à au moins l’une des quatre catégories admissibles suivantes: récupération d’engins de pêche, l’élimination responsable, l’acquisition et mise à l’essai des technologies d’engins de pêche disponibles, et leadership international.

Résultats du fonds pour les engins fantômes

À ce jour, plus de 1261 tonnes d'engins de pêche perdus ou jetés et plus de 127 kilomètres de cordage ont été récupérés dans les eaux canadiennes depuis le lancement du Fonds pour les engins fantômes en juillet 2020.

Parmi les faits saillants du Fonds pour les engins fantômes, citons l'établissement d'un dépôt de recyclage d'engins de pêche en fin de vie à Ucluelet, en Colombie-Britannique; l'essai de la technologie des bouées intelligentes à plusieurs endroits en Nouvelle-Écosse; et l'organisation de plusieurs ateliers utilisant des engins de pêche en fin de vie au Nigeria, créant ainsi des possibilités économiques pour les communautés côtières.

Les nouvelles innovations dans la technologie des engrenages contribuent à notre économie bleue et sont essentielles à la prévention et à l'atténuation des engins fantômes. Le Programme aide les pêcheurs qui cherchent à acquérir des technologies d’engins prêts à être commercialisés, pour réduire les pertes d’engins.

Contexte

Effets des engins fantômes
Contexte canadien

Diversité et équité

Pêches et Océans Canada a mis en œuvre diverses initiatives pour appuyer l’avancement de l’équité, de la diversité et de l’inclusion en matière d’emploi au cours des dernières années. Néanmoins, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour que notre organisation soit représentative de la population canadienne.

Nous procédons à un examen des systèmes d’emploi afin de cerner et de corriger la sous-représentation au sein de la main-d’œuvre, y compris dans les postes de direction. Il s’agit d’une analyse des systèmes d’emploi, des politiques et des pratiques, des attitudes, des comportements et de la culture d’entreprise de l’organisation.

Les recommandations de ce rapport serviront à alimenter notre Plan d’action pour l’équité en matière d’emploi, la diversité et l’inclusion afin d’orienter les efforts, y compris la distribution des ressources, vers les domaines ayant le plus grand impact sur les employés.

La mise en œuvre des changements permettra de créer une main-d’œuvre représentative de la société canadienne, d’améliorer le sentiment d’appartenance des employés et e faire progresser l’équité dans les services, la collaboration et l’innovation.

Contexte

Lutte contre le racisme systémique

Dans l’ensemble du gouvernement fédéral, nous reconnaissons l’urgence d’éliminer le racisme systémique de nos institutions. Dans mon Ministère, nous prenons des mesures importantes à cet égard et nous continuerons à le faire à l’avenir.

J’admets qu’il reste encore beaucoup à faire pour lutter contre le racisme systémique et je m’engage pleinement à créer un espace de dialogue et à offrir des possibilités d’apprentissage sur les rapports fondés sur des traités, ainsi que sur les préjugés inconscients et le racisme systémique.

Mon Ministère continue de travailler à l’interne, ainsi qu’avec ses organismes et ministères partenaires, afin de promouvoir auprès des fonctionnaires et des Canadiens en général l’ensemble des outils d’apprentissage, pratiques et activités de sensibilisation adaptées à la culture concernant la réconciliation, les droits ancestraux et issus de traités et les rapports fondés sur des traités, de même que d’en accroître la disponibilité.

Le Ministère a rendu la formation de l’École de la fonction publique du Canada largement accessible au personnel, voire obligatoire dans certains cas, afin de s’assurer que tous les employés comprennent mieux l’histoire des Premières Nations, des Inuits et des Métis et reconnaissent les préjugés inconscients.

Nous avons mis en place la Stratégie de réconciliation du MPO et de la Garde côtière canadienne. Ce document d’orientation vise à favoriser une meilleure connaissance de la réconciliation parmi les fonctionnaires, à tenir mon Ministère responsable des résultats et des mesures de réconciliation et à concrétiser une collaboration et un partenariat accrus avec les peuples autochtones.

Nous avons également créé un secrétariat des champions de la réconciliation afin d’assurer un leadership soutenu à l’échelon de la direction pour promouvoir le changement de culture, en mettant l’accent sur la création de réseaux d’employés autochtones, l’acquisition de compétences culturelles et la détermination des lacunes en matière de réconciliation au sein du Ministère.

Contexte

Autochtones

Réconciliation avec les peuples autochtones

Nous savons que les pêches, les océans, l’habitat aquatique et les voies navigables revêtent une importance économique, sociale et culturelle pour les peuples autochtones. Voilà pourquoi Pêches et Océans Canada et la Garde côtière canadienne jouent un rôle clé pour transformer la relation du Canada avec les peuples autochtones.

Je tiens à respecter les engagements de mon mandat, que ce soit par la mise en œuvre de la Loi sur les pêches modernisée, de la Stratégie relative au saumon du Pacifique, de la toute première loi canadienne sur l’aquaculture, du Plan de protection des océans ou de la Stratégie de l’économie bleue du Canada, d’une façon qui renforce les partenariats avec les peuples autochtones.

Grâce à des programmes qui soutiennent le renforcement des capacités, les outils de traité et les accords de réconciliation, nous continuerons à établir des partenariats qui font progresser notre engagement envers la réconciliation.

Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones

Nous devons tous travailler ensemble pour mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies au Canada et donner vie aux principes qu’elle énonce.

En tant qu’étape clé du renouvellement de la relation du gouvernement du Canada avec les peuples autochtones, notre gouvernement s’efforce de mettre en place un cadre durable et orienté vers l’action pour faire progresser la mise en œuvre de la Déclaration à l’échelle fédérale, en collaboration avec les peuples autochtones.

Je continuerai à travailler en étroite collaboration avec mon collègue, le ministre de la Justice, qui dirige le processus de mobilisation des Premières Nations, des Inuits et de la Nation métisse, afin de mieux comprendre leurs priorités et de contribuer à l’élaboration de la première ébauche d’un plan d’action pangouvernemental, notamment en cernant les mesures à prendre pour harmoniser les lois fédérales à la Déclaration.

Contexte

Réconciliation avec les peuples autochtones
Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones

Savoir traditionnel autochtone dans le processus décisionnel

Le savoir autochtone nous aide à mieux comprendre les océans et les voies navigables, en plus de fournir de précieuses données probantes pour soutenir les programmes et les décisions visant à protéger les écosystèmes marins.

À l’échelle du Ministère, le savoir autochtone est pris en considération, que ce soit en tant que complément à la recherche scientifique, qu’élément du plan de gestion d’une zone de protection marine ou qu’orientation dans la prise de décisions relatives à l’habitat ou à la pêche.

Grâce au renouvellement du Plan de protection des océans dans le budget 2022, le financement soutiendra les mesures qui intègrent le savoir autochtone dans la sécurité maritime et la protection des écosystèmes, notamment la participation des Autochtones et les activités de formation en matière de sécurité maritime, ainsi que les efforts de collaboration en matière de collecte de données hydrographiques.

Nous continuerons à travailler avec les peuples autochtones pour établir une compréhension commune de la façon de tenir compte du savoir traditionnel autochtone dans les décisions, tout en reconnaissant la nécessité d’adopter des approches régionales, culturelles et fondées sur les distinctions en ce qui concerne le savoir autochtone.

Contexte

Délivrance d’un quatrième permis de pêche à la mactre de Stimpson

En raison de l’augmentation en 2016 du total autorisé des captures de mactres de Stimpson, Pêches et Océans Canada (MPO) a souhaité délivrer un quatrième permis en application du Plan de gestion intégrée des pêches.

Conformément aux efforts du gouvernement du Canada pour faire progresser la réconciliation avec les Autochtones et à l’objectif du MPO d’accroître la participation des Premières Nations à la pêche commerciale, des plans ont été établis afin de lancer un processus de déclaration d’intérêt concernant le quatrième permis, offert uniquement aux intérêts autochtones.

Après la vente de Clearwater et le renouvellement des trois permis existants pour la mactre de Stimpson au nom de FNC Quota, la coalition de sept Premières Nations mi’kmaq de l’Atlantique a désormais un accès entier à cette pêche.

Puisque l’objectif d’accroître l’accès des Autochtones aux pêches a été atteint par l’intermédiaire de ce marché, le processus de déclaration d’intérêt a été annulé afin de soutenir une pêche prévisible de la mactre de Stimpson pour les employés et les collectivités concernés.

Contexte

Pêche à des fins de subsistance convenable

Au cours des 22 dernières années, Pêches et Océans Canada (MPO) a investi plus de 550 millions de dollars afin de poursuivre la mise en œuvre du droit de pêcher à des fins de subsistance convenable. Ces investissements se sont traduits par des avantages économiques significatifs pour les Premières Nations ayant des droits issus de traités et celles de la région de Gaspé, au Québec. Par exemple, la valeur annuelle au débarquement des nations signataires d’un traité est passée de 3 millions de dollars en 1999 à près de 170 millions de dollars en 2019, ce qui représente environ 6,4 % de la valeur au débarquement totale dans la région.

En plus des mesures de soutien prévues aux programmes, nous utilisons actuellement deux approches afin de poursuivre la mise en œuvre du droit issu de traités, selon les préférences des nations signataires : accords de réconciliation et de reconnaissance des droits à moyen et à long terme; et ententes à court terme fondées sur des plans de pêche à des fins de subsistance convenable dirigés par les collectivités et valides pour une saison de pêche. Jusqu’à présent, trois accords de réconciliation des droits ont été conclus avec quatre Premières Nations signataires de traités et deux ententes sur les plans de pêche à des fins de subsistance convenable ont été conclues avec quatre autres collectivités.

Nous nous engageons à poursuivre les discussions avec les Nations signataires d’un traité afin de poursuivre la mise en œuvre de leur droit de pêcher à des fins de subsistance convenable et d’assurer une pêche qui est durable, sécuritaire et ordonnée pour tous les pêcheurs.

Contexte

Mettre de l’avant des ententes cohérentes, durables et collaboratives sur les pêches avec les pêcheurs autochtones et non autochtones

Au cours des trente dernières années, le MPO soutient la capacité de gestion collaborative des partenaires autochtones. Le Ministère négocie également des ententes avec des groupes autochtones qui reconnaissent leurs droits et le rôle de collaboration qu'ils jouent dans la gestion des pêches.

Par exemple, nous avons récemment signé une Entente de réconciliation sur les ressources halieutiques avec les Coastal First Nations. Le modèle de gouvernance entre le MPO et les nations membres du CFN comprend le développement d’un processus d’engagement avec les intervenants en Colombie-Britannique et des consultations avec d'autres Premières Nations.

Grâce à une collaboration efficace, nous pouvons répondre aux pressions exercées sur les pêches par le changement climatique, tout en répondant aux principales priorités de mon ministère, comme les stratégies de l'économie bleue et du saumon du Pacifique, les objectifs de conservation marine et la réconciliation avec les peuples autochtones.

Contexte

Si on vous demande des exemples de collaboration précis:

Premières Nations Ahousaht (Cinq Nations Nuu-chah-nulth)

Le gouvernement du Canada travaille en collaboration avec les Premières Nations Ahousaht (Cinq Nations Nuu-chah-nulth) pour faire progresser la réconciliation au moyen de la négociation d’un accord de réconciliation pour les ressources halieutiques.

Mon ministère a fait d’importants progrès dans la mise en œuvre de la décision de 2021 de la Cour d’appel de la Colombie‑Britannique. Ces progrès ont été intégrés au plan de gestion des pêches plurispécifiques des Cinq Nations 2022 publié récemment.

Nous nous réjouissons à l’idée de poursuivre notre travail de collaboration avec les Cinq Nations pour la mise en œuvre de la pêche pour vente fondée sur les droits.

Crabe, zone E – Réduction des limites de casiers

En avril 2021, une décision de la Cour d’appel de la Colombie‑Britannique a exigé de Pêches et Océans Canada qu’il réévalue l’allocation de crabe pour les cinq Premières Nations Nuu‑chah‑nulth. Le Ministère a terminé l’évaluation et a proposé d’augmenter l’accès au crabe des Cinq Nations. Le Ministère a consulté les Cinq Nations et la flottille de pêche commerciale du crabe sur la proposition avant de mettre en œuvre une partie de l’augmentation en avril de cette année.

Le Ministère a entamé des travaux en vue d’atténuer l’accès supplémentaire au crabe accordé aux Cinq Nations au moyen d’une approche de renonciation volontaire aux permis de pêche commerciale. Toutefois, cela prendra du temps, et une atténuation complète de l’ensemble du volume du crabe n’est pas encore en place.

Sans la mise en place de mesures complètes d’atténuation, les allocations de casiers pour les détenteurs d’un permis de pêche commerciale devront être réduites pour la saison de pêche 2022 afin de s’assurer que la limite totale de casiers dans la zone de gestion n’est pas dépassée. L’augmentation du nombre total de casiers dans la zone n’est pas une option, car cela augmentera la pression exercée par la pêche sur le stock et nous empêchera d’atteindre nos objectifs de durabilité.

Afin de tenir compte de la capacité de pêche des Cinq Nations et de faciliter une transition harmonieuse qui viendra compléter le processus de renonciation volontaire aux permis, l’augmentation de l’accès au crabe pour les Cinq Nations sera mise en place progressivement sur une période d’un an. Une partie de l’augmentation a été mise en œuvre en avril de cette année, et le reste de l’augmentation sera instaurée pour la saison de pêche 2023‑2024.

Contexte

Premières Nations Ahousaht (Cinq Nations Nuu-chah-nulth)
Crabe, zone E – Réduction des limites de casiers

Augmenter la participation des Premières Nations à la pêche commerciale à la civelle

La priorité du Ministère demeure la mise en œuvre des droits de pêche issus de traités d’une manière qui concorde avec les objectifs en matière de conservation et appuie des pêches sécuritaires, ordonnées et pacifiques.

La pêche commerciale à la civelle est unique en son genre. Sa valeur a connu une croissance exponentielle au cours de la dernière décennie, et il est moins dispendieux d’y accéder qu’à d’autres pêches si on tient compte du coût des engins et des bateaux. Pour ces raisons, la pêche à la civelle  représente une avenue possible afin d’accroître la participation des peuples autochtones aux pêches commerciales en vue aux fins de subsistance convenable.

Par conséquent, pour la saison 2022, j’ai réaffecté 1 200 kilogrammes du total autorisé des captures de manière à favoriser la participation accrue des peuples autochtones à la pêche commerciale à la civelle.

Tandis que les discussions sur l’accès à la pêche à la civelle pour 2022 se poursuivent entre les fonctionnaires de Pêches et Océans Canada et les communautés des Premières Nations, mon ministère mobilisera également les détenteurs de permis afin d’établir une approche à long terme pour 2023.

Contexte

Délivrance d’un quatrième permis de pêche à la mactre de Stimpson

En raison de l’augmentation en 2016 du total autorisé des captures de mactres de Stimpson, Pêches et Océans Canada (MPO) a souhaité délivrer un quatrième permis en application du Plan de gestion intégrée des pêches.

Conformément aux efforts du gouvernement du Canada pour faire progresser la réconciliation avec les Autochtones et à l’objectif du MPO d’accroître la participation des Premières Nations à la pêche commerciale, des plans ont été établis afin de lancer un processus de déclaration d’intérêt concernant le quatrième permis, offert uniquement aux intérêts autochtones.

Après la vente de Clearwater et le renouvellement des trois permis existants pour la mactre de Stimpson au nom de FNC Quota, la coalition de sept Premières Nations mi’kmaq de l’Atlantique a désormais un accès entier à cette pêche.

Puisque l’objectif d’accroître l’accès des Autochtones aux pêches a été atteint par l’intermédiaire de ce marché, le processus de déclaration d’intérêt a été annulé afin de soutenir une pêche prévisible de la mactre de Stimpson pour les employés et les collectivités concernés.

Contexte

Le gouvernement du Nunatsiavut demande l'accès à la pêche à la crevette nordique

Nous nous sommes engagés et travaille à une relation renouvelée entre la Couronne et les Inuits avec les peuples autochtones, fondée sur la reconnaissance des droits, le respect, la coopération et le partenariat.

Le MPO est au courant de la demande du gouvernement Nunatsiavut pour une allocation des crevettes dans la zone d’Évaluation est.

Les décisions relatives à la pêche de la crevette nordique tiennent compte des obligations de tous les accords de revendications territoriales applicables, y compris en ce qui concerne les allocations.

Le Ministère reconnaît que le gouvernement du Nunatsiavut interprète différemment certaines exigences de l’Accord sur les revendications territoriales des Inuits du Labrador et nous demeurons ouvert à la poursuite des discussions pour mieux comprendre ses points de vue.

Contexte

Vente de Clearwater Seafoods Incorporated

Après la vente de Clearwater Seafoods Incorporated, une demande a été soumise au Ministère afin qu’il réémette les permis de pêche et les quotas qui y étaient associés à une coalition formée de sept Premières Nations Mi’kmaq de l’Atlantique.

Comme pour toute demande de réémission visant une pêche dans des eaux ou adjacente à des eaux visées par une entente sur les revendications territoriales, le Ministère a discuté avec les détenteurs d’intérêts du Nord afin de s’assurer que leurs perspectives et les obligations issues des traités applicables sont prises en compte dans la décision.

Après un examen approfondi tenant compte de l’ensemble des facteurs pertinents, ma prédécesseure a approuvé la demande de réémettre les permis détenus par Clearwater et les quotas qui y sont associés à FNC Quota, une entreprise appartenant en totalité à la Coalition des Mi’kmaq de l’Atlantique.

Mon ministère mobilise toujours les groupes autochtones afin d’étudier différents moyens de faciliter l’accès aux pêches en appui à la réconciliation et de renforcer les relations entre les Premières Nations et les pêcheurs non autochtones.

Contexte

Garde côtière canadienne

Préparation aux situations d’urgence

La Garde côtière canadienne est chargée d’assurer la sécurité des marins dans les eaux canadiennes et donc de contribuer à la gestion des urgences.

Le renouvellement du Plan de protection des océans, notamment du Réseau d’intervention maritime côtière de la Garde côtière canadienne, renforcera la capacité du gouvernement à se préparer en cas d’incidents ou de dangers, de les atténuer et d’intervenir.

La Garde côtière canadienne continuera de coordonner ses efforts avec ceux des collectivités côtières et des partenaires autochtones et non autochtones pour améliorer le régime d’intervention en cas d’urgence.

Accroître l’état de préparation et la coordination avec tous les partenaires, y compris les collectivités autochtones, permet d’intervenir plus efficacement pour mieux servir les Canadiens et réduire les répercussions économiques et environnementales des incidents au Canada.

Contexte

Sécurité maritime

La Garde côtière canadienne a la responsabilité d’assurer la sécurité des navigateurs dans les eaux canadiennes.

Les programmes de sécurité maritime de la Garde côtière relèvent de la Loi sur les océans et de la Loi sur la marine marchande du Canada. Il s’agit notamment des aides à la navigation, de la gestion des voies navigables, de l’intervention environnementale, du déglaçage, des services de communications et de trafic maritimes (SCTM), des activités de recherche et sauvetage et du soutien à d’autres ministères, offices et organismes fédéraux en leur fournissant des navires, des aéronefs et divers services. 

Les responsabilités de la Garde côtière en matière de sécurité maritime s’harmonisent aux normes de Transports Canada, le régulateur national du transport maritime. L’organisation est chargée de mettre en œuvre le Règlement sur les zones de services de trafic maritime de Transports Canada dans le cadre de son programme des SCTM, lequel vise à assurer un déplacement sécuritaire, efficace et économique des navires dans les eaux canadiennes.

La Garde côtière canadienne gère le volet maritime du système fédéral de recherche et sauvetage avec l’appui de différents partenaires, notamment le ministère de la Défense nationale, la Garde côtière auxiliaire canadienne et les répondants autochtones. L’organisation offre des services de recherche et sauvetage maritimes 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et répond en moyenne à 6000 demandes d’aide par année.

Contexte

Programmes de navigation maritime
Intervention environnementale
Recherche et sauvetage
Collège de la Garde côtière canadienne

Centre de Sécurité Maritime de la Première Nation des Pacheedahts

La Garde côtière canadienne (GCC) et la Première Nation des Pacheedahts travaillent en collaboration en vue de construire une installation d’intervention maritime polyvalente (Centre de sécurité maritime) à Port Renfrew, sur le territoire de la Première Nation, dans l’Ouest de l’île de Vancouver, en Colombie-Britannique.

Le Centre de sécurité maritime fait partie d’une mesure d’adaptation du Projet d’agrandissement du réseau Trans Mountain. La GCC et la Première Nation des Pacheedahts ont signé un protocole d’entente en juin 2020 qui présente une vision commune pour le Centre de sécurité maritime.

Le Centre de sécurité maritime fournira des services d’intervention environnementale et de recherche et sauvetage en milieu marin, en plus de renforcer la capacité d’intervention dans le détroit Juan de Fuca.

Des discussions axées sur la collaboration sont en cours en vue de créer le Centre de sécurité maritime. Le gouvernement du Canada est résolu à accroître la capacité d’intervention dans la région de Port Renfrew afin d’assurer la sécurité et la protection des navigateurs sur la côte de la Colombie-Britannique.

Contexte

Aquaculture

Loi fédérale sur l’aquaculture

Mon ministère continue de travailler sur l’élaboration de la toute première Loi sur l’aquaculture du Canada conformément à ma lettre de mandat du premier ministre.

Je suis déterminé à assurer le développement durable du secteur de l'aquaculture au Canada, régi par un régime de réglementation solide et moderne qui respecte les compétences existantes et les différences régionales.

Si on insiste :

Nous continuerons de collaborer avec les provinces, les groupes autochtones et d'autres partenaires sur l'élaboration d'une Loi sur l'aquaculture et nous tiendrons les Canadiens au courant de nos progrès.

Contexte

Réémission de permis pour poissons marins

Le 30 juin 2022, les permis délivrés en vertu du Règlement du Pacifique sur l’aquaculture pour produire du poisson marin en Colombie-Britannique (C.-B.) expireront.

Le Ministère a terminé le processus visant à mobiliser la province de la C.-B., les Premières Nations, l’industrie et les groupes environnementaux afin d’éclairer les mises à jour des conditions de licence et de la réémission des permis. J’annoncerai les décisions concernant la réémission de ces permis ainsi que les conditions associées à ceux-ci avant l'expiration des permis le 30 juin.

Je suis consciente que ces décisions ont des incidences sur les entreprises, les travailleurs et les communautés de la région. Les décisions seront prises avec un esprit ouvert et dans le but de concilier soigneusement de multiples considérations.

Nous continuerons à collaborer avec nos partenaires provinciaux, territoriaux et autochtones à plusieurs initiatives appuyant une gestion durable de l’aquaculture en Colombie-Britannique afin de protéger le saumon sauvage et les emplois dans les communautés côtières.

Contexte

Plan de transition de l’élevage en parcs en filet sur la côte de la Colombie-Britannique

La protection du saumon sauvage du Pacifique est une priorité pour notre gouvernement, tout comme le sont les emplois dans les régions côtières et la durabilité du secteur de l’aquaculture. Avec ces éléments en tête, nous préparerons un plan responsable afin de cesser la salmoniculture en parcs à filets ouverts dans les eaux côtières de la Colombie-Britannique d’ici 2025.

L’ancien secrétaire parlementaire, M. Terry Beech, a tenu des engagements au début de 2021 et son rapport a été publié en juillet 2021. Cela constituera le fondement d’un plan de transition responsable, sur lequel mon ministère travaille.

Le budget de 2021 prévoyait 20 millions de dollars en appui à une mobilisation élargie au sujet du plan de transition et celle-ci aura lieu prochainement.

 Pêches et Océans Canada continuera à collaborer avec la Colombie‑Britannique, les Premières Nations et les intervenants afin d’établir un plan sain responsable sur le plan environnemental, économique et social.

Contexte

Science

Espèces aquatiques envahissantes

Le gouvernement comprend que les espèces aquatiques envahissantes représentent une menace sérieuse pour les écosystèmes dulcicoles et marins du Canada, et que la prévention des effets négatifs sur notre biodiversité, notre économie et notre société est une priorité. 

La gestion des espèces aquatiques envahissantes est une responsabilité que nous partageons avec les gouvernements provinciaux et territoriaux. Nous sommes déterminés à coordonner nos efforts avec ces derniers et avec nos homologues américains pour soutenir les activités de prévention, de détection précoce, d’intervention et de contrôle afin de protéger nos ressources communes.

Nos efforts de collaboration ont permis d’empêcher l’établissement de la carpe asiatique au Canada, de contrôler la lamproie marine dans les Grands Lacs, et de stopper l’importation illégale d’espèces interdites, notamment la moule zébrée. Nous travaillons à renforcer les mesures prises aux frontières internationales.

Contexte

Espèces aquatiques envahissantes
Moules zébrées et quaggas
Lac et Rivière Miramichi
Crabe vert
Poissons rouge
Ascidie jaune

Table ronde du partenariat scientifique sur le homard

La Table ronde du partenariat scientifique sur le homard réunit des scientifiques de Pêches et Océans Canada, des partenaires autochtones, des représentants du secteur de la pêche commerciale et d’autres grands chercheurs afin d’établir un cheminement commun pour la connaissance scientifique du homard.

La Table ronde fera fond sur les connaissances et les partenariats actuels en plus de créer des occasions de collaborer et d’approfondir notre connaissance scientifique du homard.

Les membres détermineront les questions clés en matière de recherche scientifique sur le homard, cibleront de nouveaux domaines de travail et discuteront des moyens de collaborer.

Contexte

Gestion de la chasse au phoque de l'Atlantique

Le gouvernement du Canada s'est engagé à appuyer une chasse au phoque durable, sans cruauté et bien réglementée qui soutient les collectivités autochtones, rurales et côtières du Canada.

Le MPO veille à ce que les meilleures données scientifiques disponibles soient prises en compte dans les décisions de gestion, dans le but de maintenir un écosystème aquatique sain et productif.

Les prélèvements ont été faibles au cours des dernières années en raison de la faible demande du marché. Le Ministère continue d'appuyer les efforts visant à maintenir les marchés existants pour les produits du phoque canadiens et à soutenir le développement de nouveaux marchés potentiels.

Si on vous presse sur le total autorisé des captures de phoques actuel pour le Canada atlantique

Aucun total autorisé des captures (TAC) n'est actuellement attribué pour la chasse au phoque dans l'Atlantique. Ces pêcheries sont étroitement surveillées pour s'assurer que les débarquements respectent les avis scientifiques les plus récents. Si la situation devait changer, des mesures de gestion supplémentaires seraient envisagées.

En cas de pression sur la prédation par les phoques

Nos scientifiques continuent de faire des recherches sur les impacts potentiels des phoques sur les stocks de poissons ainsi que sur les facteurs écosystémiques qui peuvent influencer leur niveau d'abondance.

Le maintien d'écosystèmes aquatiques sains et productifs est une priorité pour ce gouvernement et nous nous appuyons sur les meilleures données scientifiques disponibles pour prendre des décisions de gestion.

Contexte

Objectifs de Conservation Marine

Notre gouvernement reconnaît le rôle important que jouent nos océans dans la résolution de la crise mondiale de la biodiversité et l’atténuation des effets du changement climatique.

C’est pourquoi nous avons dépassé notre objectif de conservation marine de 10 pour cent établi en 2019 et que nous sommes fiers de protéger maintenant près de 14 pour cent des océans du Canada.

L’été dernier, le gouvernement a annoncé un investissement historique dans la conservation marine en fournissant près d’un milliard de dollars de financement sur cinq ans pour atteindre notre nouvel objectif ambitieux de conserver 25 pour cent des océans du Canada d’ici 2025.

Nous continuerons de collaborer avec les provinces et les territoires, les collectivités autochtones et les Canadiens pour porter la protection marine à 25 pour cent d’ici 2025 et 30 pour cent d’ici 2030.

Contexte

Saumon du Pacifique

Dans le budget de 2021, le gouvernement a annoncé un financement de 647,1 millions de dollars sur cinq ans, plus 98,9 millions de dollars en amortissement pour l’Initiative de la Stratégie relative au saumon du Pacifique qui des approches relatives à l’habitat, aux écloseries et à la pêche afin d’assurer la conservation et le rétablissement du saumon du Pacifique.

L’Initiative de la Stratégie relative au saumon du Pacifique repose sur quatre principaux piliers : la conservation et l’intendance, la mise en valeur des salmonidés, la transformation de la pêche, et l’intégration et la collaboration.

L’année 2021‑2022 était la première année de l’Initiative et elle a surtout porté sur l’obtention des autorisations financières et de programme et la mobilisation auprès des peuples autochtones, des partenaires et des intervenants en ce qui concerne le début de la conception du programme, la mise en œuvre et les mécanismes de consultation continue.

La mise en œuvre initiale de l’Initiative sur la Stratégie relative au saumon du Pacifique est maintenant en cours, et le Ministère poursuit son travail pour garantir que les activités et les investissements nouveaux et continus dans les programmes touchant le saumon du Pacifique s’harmonisent adéquatement pour atteindre les principaux résultats, y compris la lutte contre les déclins sans précédent du saumon du Pacifique en mettant en place des approches et des plans en matière de conservation permettant de prioriser les populations de saumons du Pacifique afin d’appuyer le rétablissement de l’espèce.

Mobilisation et collaboration

La mise en œuvre initiale de l’Initiative sur la Stratégie relative au saumon du Pacifique nécessite la mobilisation relative à de nombreuses initiatives clés auprès des Premières Nations, des intervenants et de nos autres partenaires. L’Initiative fournit un nouveau cadre permettant d’orienter les travaux du Ministère sur le saumon du Pacifique dès maintenant et pour les années à venir.

Pêches et Océans Canada souhaite collaborer avec les Premières Nations de la Colombie-Britannique et du Yukon dans une approche stratégique et ciblée visant à lutter contre les problèmes touchant le saumon du Pacifique, tout en portant sur les domaines d’intérêt prioritaires communs.

Une mobilisation renouvelée permettra d’appuyer la mise en œuvre de l’Initiative et de déterminer les endroits et les manières de collaborer de la meilleure façon possible avec d’autres secteurs de la Colombie-Britannique et du Yukon afin de lutter contre le déclin du saumon du Pacifique.

Contexte

Conférence des Nations Unies sur les océans

La deuxième Conférence des Nations Unies sur les océans, coprésidée par le Portugal et le Kenya, aura lieu à Lisbonne, au Portugal, du 27 juin au 1er juillet 2022.

La Conférence des Nations Unies sur les océans est une occasion pour le Canada de faire la démonstration de son leadership relativement aux questions qui touchent les océans et d’appuyer les travaux du programme international pour les océans.

Le Canada participera à la Conférence des Nations Unies sur les océans et travaillera avec des partenaires aux perspectives semblables afin de mobiliser les efforts en vue d’atteindre l’Objectif de développement durable no 14 : Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable.

La conservation et l’utilisation durable des océans, des mers et des ressources marines concordent avec les valeurs canadiennes, et un océan sain profitera à tous les Canadiens.

Contexte

Saumon Atlantique Sauvage

Les populations de saumon atlantique continuent de décliner malgré des mesures de gestion progressives. C'est pourquoi notre gouvernement s'est engagé à faire de nouveaux investissements et à travailler avec les Autochtones, les provinces et les intervenants pour rétablir et reconstituer les populations de saumon atlantique sauvage et leurs habitats.

À cette fin, nous travaillerons avec toutes les parties intéressées à l'élaboration d'une nouvelle stratégie de conservation qui fera progresser les objectifs énoncés dans la Politique pour la conservation du saumon atlantique sauvage et soutiendra son objectif général.

Le rapport d'étape sur le plan de mise en œuvre 2019-2021 sera rendu public ce printemps. Entre-temps, nous continuons les activités de mobilisations avec les organisations autochtones et les groupes d'intervenants sur la façon d'obtenir un meilleur résultat pour le saumon atlantique à l'avenir. Ces commentaires serviront à éclairer l'élaboration de la Stratégie de conservation du saumon atlantique sauvage, qui permettra d'adopter une approche coordonnée de la conservation.

Contexte

Autres

Accès à la pêche récréative en Colombie-Britannique

Le gouvernement reconnaît les défis auxquels font face tous les participants à la pêche au saumon du Pacifique, y compris les pêcheurs sportifs, tandis que nous prenons des mesures pour protéger les stocks de saumon en péril de la Colombie-Britannique, entre autres les stocks de saumon chinook du fleuve Fraser, du sud de la Colombie-Britannique et de la rivière Skeena.

La conservation est notre grande priorité et exige que nous ayons recours à une approche de précaution pour gérer ces stocks compte. Après la conservation, la pêche des Premières Nations à des fins alimentaires, sociales et rituelles et la pêche locale prévue par traité sont la priorité.

Le Ministère accepte la pêche récréative dans les zones où il est possible d’éviter les répercussions de la pêche sur les espèces et les stocks préoccupants. Les limites de la pêche récréative seront déterminées en fonction des niveaux d’abondance et conformément aux objectifs de conservation.

Nous savons que le secteur de la pêche récréative, y compris les membres du Conseil consultatif sur la pêche sportive, est très préoccupé par les répercussions sociales, économiques et culturelles de la fermeture de la pêche récréative au saumon en Colombie-Britannique. Nous encourageons les pêcheurs sportifs à profiter des possibilités de pêche durable qui existent pour diverses autres espèces lorsque les possibilités de pêche au saumon sont limitées.

Examen de la Politique de répartition du saumon du Pacifique

Depuis 2018, Pêches et Océans Canada (MPO) travaille avec les Premières Nations, le secteur de la pêche récréative et le secteur de la pêche commerciale pour établir la portée d’un mandat provisoire pour l’examen de la Politique de répartition du saumon du Pacifique de 1999, et élaborer un tel mandat. Cette politique énonce les principes de répartition du saumon en Colombie-Britannique entre les pêcheurs commerciaux et récréatifs des Premières Nations.

Il est important que nous examinions et mettions à jour cette politique, compte tenu des nombreux changements qui ont eu lieu depuis 1999, y compris le déclin des populations de saumon, les changements apportés à la gestion des pêches et les récentes décisions des tribunaux concernant la pêche commerciale fondée sur les droits.

Nous reconnaissons que toutes les parties auront des points de vue sur le saumon en tant que ressource commune, et qu’il sera important de tenir compte des responsabilités constitutionnelles du gouvernement fédéral en ce qui concerne la reconnaissance et le respect des droits des Autochtones et de ses responsabilités légales en matière de conservation, de protection et de gestion du saumon. 

Nous sommes déterminés à continuer de travailler avec les Premières Nations et les intervenants, y compris les secteurs de la pêche récréative et commerciale, pour examiner et mettre à jour la politique.

Marquage de masse (MM) et pêche sélective des poissons marqués

Conformément au pilier de transformation de la pêche de la Stratégie relative au saumon du Pacifique, le MPO travaillera avec les Premières Nations et les intervenants dans le but de moderniser la façon dont est gérée la pêche au saumon.

La Stratégie appuiera l’élaboration d’outils tels que le marquage de masse et la pêche sélective des poissons marqués, qui contribuent à la conservation des stocks préoccupants tout en favorisant des occasions de pêche durable.

Le personnel du Ministère élabore actuellement un document de travail sur la mise en œuvre du marquage de masse et de la pêche sélective des poissons marqués qui servira à orienter les consultations.

Le MPO explorera également les possibilités d’améliorer le cadre de réglementation et de délivrance de permis utilisé pour gérer la pêche récréative en Colombie-Britannique, notamment en apportant des améliorations à la surveillance des prises et à la production de rapports, et d’autres consultations sont prévues en 2022 pour obtenir des commentaires sur les avantages et les défis de ces mesures.

Contexte

Secteur récréatif et examen de la Politique de répartition du saumon du Pacifique
Marquage de masse et pêches sélectives

Maquereau de l’Atlantique

J'ai récemment dû prendre la difficile décision de fermer la pêche commerciale et la pêche à l’appât du maquereau de l’Atlantique au Canada atlantique et au Québec.

Je reconnais l'importance de la pêche au maquereau de l'Atlantique. La conservation est ma priorité absolue pour promouvoir la durabilité de ces stocks pour les générations futures.

Le maquereau de l’Atlantique est une importante source de nourriture pour de nombreuses espèces et joue un rôle essentiel dans notre écosystème. Le département s'est engagé à reconstituer ces stocks qui sont dans la zone critique.

Pêches et Océans Canada a bon espoir que le stock de maquereau de l’Atlantique pourra se reconstituer et s'est engagé à appuyer l'ouverture future de la pêche commerciale du maquereau de l'Atlantique. Les prochaines étapes seront envisagées après l'évaluation du stock de maquereau de l’Atlantique en 2023.

Pour vous rappeler, les renseignements fournis sont assujettie à la divulgation publique. Veuillez ne pas inclure l’information qui est classifié et/ou sous réserve de documents confidentiels du Cabinet.

Contexte

Permis de pêche du homard de catégorie B

La catégorisation des permis de pêche dans la pêche du homard a été introduite en 1976.

Les permis de catégorie B, qui permettent la pêche à des niveaux modestes, sont utilisés à titre de mesure d’adaptation pour les pêcheurs qui ont des antécédents dans cette pêche.

Les permis de catégorie B ne peuvent être réassignés et ils expirent au moment du décès ou du départ à la retraite du détenteur du permis.

L’objectif premier pour cette pêche est de maintenir la  pêche du homard à un niveau modéré.

Décision de la Cour fédérale

Pêches et Océans Canada est au fait de la décision de la Cour fédérale dans l’affaire Publicover c. Canada. Étant donné que cette affaire fait l’objet d’un réexamen de la part du Ministère, je ne peux commenter pour le moment.

Contexte

Permis de pêche du homard de catégorie B
Publicover
Intérêt accru de la part des successions et des détenteurs de permis

Propriété étrangère

Mon ministère est conscient des préoccupations exprimées précédemment par les parlementaires et certains intervenants au sujet du degré de propriété étrangère des entreprises de pêche canadiennes et de la concentration de l'accès aux pêches.

Sur la côte Est, la réglementation exige que tous les permis de pêche côtière soient détenus et exploités par des Canadiens ou des entreprises appartenant entièrement à des Canadiens. Nous avons également une politique de longue date qui exige que tous les autres détenteurs de permis de l'Atlantique soient détenus à au moins 51 % par des Canadiens.

Nous venons de terminer un exercice de collecte d'information qui permettra de déterminer qui bénéficie de l'accès à la pêche commerciale. Ces renseignements serviront à établir une compréhension de base de l'étendue du contrôle étranger et de la concentration de l'accès aux pêches commerciales du Canada.

Avant d'envisager ou d'introduire tout changement de politique, il faudra examiner attentivement les répercussions possibles sur les détenteurs actuels de permis dans toutes les pêches commerciales, ainsi que les obligations commerciales internationales du Canada.

Contexte

Commission des pêcheries des Grands Lacs

Les Grands Lacs sont importants pour l’environnement, l’économie, la santé et le mieux‑être au Canada et aux États-Unis. Notre gouvernement est déterminé à préserver nos ressources vivant en eau douce et à protéger les Grands Lacs contre les espèces envahissantes.

Les efforts que déploie la Commission sont essentiels au contrôle de la lamproie marine, à la réalisation de recherches scientifiques ainsi qu’au maintien de la collaboration entre les organismes canadiens et américains afin de garantir une gestion efficace des Grands Lacs et des activités de pêche qui y ont lieu. 

Le Canada collabore étroitement avec les États‑Unis depuis plus de 60 ans pour soutenir directement les travaux de la CPGL qui visent à préserver nos ressources vivant en eau douce en protégeant les Grands Lacs contre les répercussions de la lamproie marine, une espèce envahissante.

Dans le cadre du budget de 2022, le Ministère a réussi à obtenir un financement par reconduction supplémentaire de 44,9 millions de dollars sur cinq ans ainsi qu’un financement de neuf millions de dollars par la suite en vue d’aider la CPGL à continuer à contribuer à la santé des Grands Lacs à long terme.

Ce financement aidera à renforcer les activités canadiennes de lutte contre la lamproie marine et à soutenir le programme de recherche de la CPGL et la coordination des efforts de gestion des pêches dans les Grands Lacs déployés par le Canada et les États-Unis.

Si l’on insiste sur un possible changement de gouvernance

Je sais que le personnel de la Commission et de son secrétariat souhaite que la gouvernance de celle-ci passe des mains de Pêches et Océans Canada à Affaires mondiales Canada et qu’une motion a été déposée à cet effet au cours de la dernière session de la Chambre.

Il s’agit d’une question beaucoup plus complexe qu’elle n’y paraît à première vue. Nous continuons d’évaluer les répercussions d’un possible transfert de responsabilité et communiquons régulièrement avec le secrétariat de la CPGL à cet effet.

Nous veillerons à ce que l’analyse menée par les fonctionnaires ne compromette ou ne perturbe pas les travaux de la Commission ni la mise en œuvre continue des mesures essentielles de lutte contre la lamproie marine du MPO.

Notre objectif est de faire en sorte que la Commission soit dans la meilleure position possible pour remplir son mandat et qu’elle reçoive le soutien nécessaire de notre gouvernement à cette fin.

Contexte

Pêche illicite, non réglementée et non déclarée

Notre gouvernement reconnaît que la pêche illicite, non déclarée et non réglementée – ou pêche INN – est dévastatrice pour les écosystèmes et les économies du monde entier.

En tant que membre du Groupe de haut niveau pour une économie océanique durable, le premier ministre a approuvé les mesures prioritaires visant à lutter contre cette activité nuisible.

Le Canada est un chef de file au sein des organes internationaux multipartites ayant pour mandat de gérer les pêches en haute mer et contribue activement à des efforts stratégiques robustes visant à réduire la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

En 2019, nous avons engagé près de 12 millions de dollars pour développer de nouvelles technologies de surveillance, comme notre projet de pointe de détection des navires clandestins, ainsi que pour soutenir les pays en développement en situation de vulnérabilité.

Le Canada participe aux opérations multipartites visant à lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et à protéger les stocks de poissons migrateurs de l’Atlantique et du Pacifique, y compris en déployant des aéronefs et du personnel d’inspection dans les eaux internationales.

Le régime de délivrance de permis national du Canada et ses mesures de gestion assurent que la pêche et le commerce des ressources halieutiques récoltées au pays de manière responsable respectent les normes internationales tandis que l’Accord sur les mesures de l’État du port permet de confirmer que les produits issus de la pêche vendus sur le marché canadien proviennent de sources légitimes.

Contexte

Le transfert Beluga de Marineland à Mystic Aquarium aux États-Unis

En mai 2021, cinq bélugas ont été exportés de Marineland vers Mystic Aquarium. Les permis de transfert furent délivrés par mon prédécesseur sur la base de recherches scientifiques. L'évaluation des demandes de permis par mon ministère a porté sur la valeur et la validité de la recherche proposée ainsi que sur le bien-être des animaux et les facteurs liés à l'éthique.

J'ai été attristé d'apprendre la mort de Havok et Havana à la suite du transfert. Je sais également que le gouvernement américain mène une enquête sur la mort de ces baleines. Il s'agit d'une situation que mon ministère continue de surveiller.

Si on insiste sur l'ouverture d'une enquête sur le transfert de Marineland.

En vertu de la Loi sur les pêches, la responsabilité d'autoriser l'importation et l'exportation de cétacés vivants me revient en tant que ministre des Pêches, des océans et de la Garde côtière canadienne. Cependant, au Canada, les parcs aquatiques, les zoos, les soins aux animaux et la propriété privée des animaux sont de compétence provinciale.

Les résultats de toute enquête sur le transfert à Mystic Aquarium, ainsi que de nombreuses autres préoccupations conformément aux dispositions applicables de la Loi sur les pêches et de la politique connexe, seront pris en compte dans toute décision de délivrer ou de refuser de délivrer de futurs permis d'exportation.

Contexte

Législation canadienne visant à mettre fin à la captivité des cétacés
Politique de délivrance de permis pour l'exportation des cétacés du MPO
Le transfert de cinq bélugas de Marineland à Mystic Aquarium
Permis d'exportation de la CITES
Permis d'exportation en vertu de la Loi sur les pêches
Morts récentes parmi les bélugas transférés de Marineland
Couverture médiatique récente
Enquête des États-Unis (É.-U.) et autorité juridictionnelle au Canada
Projet de sanctuaire pour les baleines

Allocation de quotas

En tant que ministre des Pêches et océans, mon ministère gère plus de 200 types de pêches réparties sur trois côtes et est amené à prendre des décisions de gestion complexes, notamment en ce qui concerne l'allocation de quotas.

Je reconnais que ces décisions ont des répercussions socio-économiques pour de nombreux Canadiens, ainsi que des impacts environnementaux pour l'avenir des pêches du Canada.

Les décisions d'allocation de quotas que je prends en vertu de la Loi sur les pêches sont fondées sur la science, guidées par des politiques et soigneusement éclairées par des considérations socio-économiques, ainsi que par les droits des Autochtones et des traités, des accords internationaux et des consultations avec les intervenants. 

En tant que gouvernement qui s'est engagé à prendre des décisions fondées sur la science, nous nous efforçons d'offrir des possibilités de pêche durables aux Canadiens, maintenant et pour les années à venir.

Contexte

Mandat
Prise de décision en matière de gestion des pêches
Principaux facteurs permettant d'éclairer le pouvoir discrétionnaire du ministre en matière d'allocation de quotas
Dispositions relatives aux stocks de poissons
Droits de pêche autochtones et liés à des traités
Gestion des pêches internationales

Participation de la Russie dans les forums internationaux sur les pêches et les océans

L’attaque du régime Poutine contre l’Ukraine est une guerre contre la liberté, la démocratie et le droit des Ukrainiens de choisir leur propre avenir. Comme nous l’avons dit clairement depuis le début, le Canada continuera de demander des comptes à la Russie dans le cadre de l’ordre international fondé sur des règles.

Nous collaborons étroitement avec nos partenaires de l’OTAN et du G7, ainsi qu’avec d’autres pays aux vues similaires, en ce qui concerne notre approche à l’égard de la Russie au sein de la communauté internationale.

Cela inclut les organisations internationales des pêches et des océans chargées de réglementer les droits et les responsabilités de leurs membres qui pêchent dans les eaux internationales, comme l’Organisation des pêches de l’Atlantique Nord‑Ouest (OPANO).

La Russie ne pêche pas — et ne pêchera pas — dans les eaux canadiennes.

La Russie et la présidence de l’Organisation des pêches de l’Atlantique Nord-Ouest (OPANO)

En septembre dernier, la Russie a été nommée à la présidence de l’OPANO et de sa Commission, mais en mars, elle s’en est retirée.

Si l’interlocuteur insiste à propos du retrait de la Russie de l’OPANO

Le Canada n’est que l’une des parties à l’OPANO et des autres organisations internationales dont il est membre. Nous dialoguons avec les autres parties sur la manière d’aborder la situation.

Nous devons être conscients de ce qui relève de la compétence de l’OPANO et de ce qui n’est pas de son ressort. Une partie expulsée de l’OPANO ne serait plus assujettie aux quotas, aux règlements et aux mesures d’application de l’OPANO. La partie en question continuerait probablement à pêcher dans ces eaux internationales — selon ses propres règles.

Nous agirons avec nos alliés afin de sanctionner la Russie pour son agression d’une manière qui aura l’effet souhaité.

Contexte

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