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Comité permanent de la Chambre des communes sur Pêches et Océans (FOPO)
Comparution de la ministre sur le Budget principal des dépenses 2023-2024

Comparution :
Le 27 mars 2023
Heure : 12 h 00 – 13 h 00 HNE

Table des matières

Mot d’ouverture

Bonjour Monsieur le Président. Je suis heureuse d’être ici aujourd’hui sur le territoire traditionnel non cédé du peuple algonquin Anishnaabeg.

Je suis heureuse d’être accompagnée par :

Monsieur le Président, je comparais aujourd’hui devant le Comité afin de présenter le Budget principal des dépenses de 2023-2024 au nom de Pêches et Océans Canada et de la Garde côtière canadienne.

À la fin de ma présentation, je serai ravie de répondre à vos questions.

Monsieur le Président, pour l’exercice 2023-2024, je sollicite au total 4,1 milliards de dollars, afin de couvrir les dépenses prévues. Le montant demandé représente une augmentation de 124,5 millions de dollars par rapport au Budget principal de 2022-2023.

Cette augmentation des dépenses s’explique par les changements apportés aux exigences en matière de financement pour plusieurs initiatives ministérielles nouvelles ou en cours.

Ces initiatives clés comprennent :

Il importe de noter que 433,4 millions de dollars de diminution d’autres dépenses ont permis de compenser cette augmentation.

Cela comprend un certain nombre de changements prévus dans le profil de financement – ou un financement déjà approuvé - liés aux programmes autochtones, à la modernisation de la Loi sur les pêches, à plusieurs Fonds des pêches, et à la protection de la nature, des parcs et des espaces sauvages du Canada. Ces changements s’ajoutent au retrait graduel du financement temporaire alloué au Programme des ports pour petits bateaux dans le budget de 2021.

Monsieur le Président, il est important d’aborder l’une des diminutions prévues dans notre Budget principal des dépenses, à savoir le changement au profil de financement de 86,8 millions de dollars approuvé antérieurement pour les programmes autochtones.

Bien que ce changement semble important, il s’explique principalement par un reprofilage prévu du financement d’une année à l’autre, et ne reflète pas un changement dans l’engagement de ce gouvernement en faveur de la réconciliation. La différence concerne plutôt les dépenses prévues pour les traités modernes ainsi que d’autres ententes constructives en matière de reconnaissance des droits et de réconciliation.

Ce type de dépenses varie d’une année à l’autre en fonction de l’état d’avancement des négociations et d’autres facteurs. Dans le cas présent, une majeure partie des dépenses prévues pour 2021-2022 a été reportée à 2022-2023, ce qui se traduit par un niveau relativement élevé de dépenses prévues pour 2022-2023 et une diminution apparente en 2023-2024.

Monsieur le Président, l’ouragan Fiona a dévasté les ports pour petits bateaux du Canada atlantique et de l’est du Québec. Après le passage de la tempête, j’ai rejoint le président de l’administration portuaire de Covehead et pêcheur de homard Allan Coady, à l’Île-du-Prince-Édouard, et j’ai pu constater, de mes propres yeux l’ampleur choquante des dégâts, qui étaient considérables dans ce port.

Je suis ravie que notre gouvernement fasse sa part pour soutenir la reconstruction en cours après le passage de l’ouragan Fiona, en finançant la réparation des infrastructures essentielles, la récupération des engins de pêche perdus, et en aidant à compenser les coûts des évaluations techniques, en vue de garantir que les infrastructures et les ports futurs puissent résister à la réalité actuelle des effets extrêmes des changements climatiques, et aux violentes tempêtes qui accompagneront malheureusement cette réalité.

Monsieur le Président, il ne fait aucun doute que les océans et les ressources marines du Canada sont plus sollicités que jamais. C’est pourquoi, en 2016, notre gouvernement a annoncé le Plan de protection des océans, et c’est également la raison pour laquelle le Budget de 2022 a réservé un investissement historique de 1,1 milliard de dollars sur neuf ans, et plus de 70 millions de dollars en financement continu pour renouveler le Plan et tirer parti de ses réussites.

Le Plan de protection des océans améliore la sécurité maritime et l’intervention environnementale sur toutes les côtes, grâce à des initiatives telles que le Programme de formation maritime, qui aide les groupes sous-représentés à accéder à la formation maritime. Nous avons conjointement lancé la Garde côtière auxiliaire des nations côtières, à laquelle participent actuellement huit Premières Nations. Le Plan de protection des océans nous a donné la possibilité d’établir des partenariats avec les communautés autochtones. Tous ces investissements importants contribuent à la sécurité des eaux et à la protection de l’environnement.

Enfin, Monsieur le Président, vous remarquerez que les dépenses relatives à la flotte de la Garde côtière canadienne constituent l’élément le plus important du Budget principal des dépenses de mon ministère.

Ce financement de 314 millions de dollars correspond à une combinaison de fonds nouveaux et de fonds reportés, qui permettent de fournir de nouveaux navires à la Garde côtière canadienne, tout en lui permettant d’effectuer les travaux nécessaires pour maintenir les navires existants en état de fonctionnement. Il ne s’agit pas seulement de fournir à la Garde côtière l’équipement nécessaire, mais la construction de ces navires contribue également à créer de bons emplois ici au Canada.

La pandémie de COVID-19 a contribué à des retards et à des augmentations de coûts dans certains cas. Par conséquent, certains projets n’avancent pas aussi vite que prévu, et la Garde côtière canadienne a reporté des fonds pour mieux s’aligner sur les réalités des calendriers de construction des chantiers navals.

Monsieur le Président, le financement que je demande dans le cadre du Budget principal des dépenses permettra à mon ministère de remplir son mandat au nom de tous les Canadiens.

Merci

Information du ministère – Budget principal des dépenses 2023-2024

Budget principal des dépenses 2023-2024 – Présentation

Survol en soutien au Budget principal des dépenses 2023-2024
Pêches et Océans Canada
Dirigeant principal des finances
mars 2023

Introduction

Budget principal des dépenses 2023-2024

Budget principal des dépenses 2023-2024
Budget principal des dépenses 2023-2024 (en millions de dollars) Budget principal des dépenses 2022-2023 Budget principal des dépenses 2022-2023 à ce jour Budget principal des dépenses 2023-2024 Augmentation / Diminution
Fonctionnement Crédit 1 1 945,6 2 138,4 2 011,0 65,4
Salaire 1 141,5 1 184,5 1 171,9 30,4
Fonctionnement 844,1 993,9 879,1 35,0
RVN (40,0) (40,0) (40,0) 0,0
Capital Crédit 5 1 241,3 1 247,2 1 381,6 140,3
Salaire en Capital 57,2 57,6 53,4 (3,7)
Capital 1 184,2 1 189,6 1 328,2 144,0
Subventions et contributions Crédit 10 620,1 967,4 532,4 (87,7)
Subventions 8,5 21,7 11,1 2,6
Contributions 611,6 945,7 521,3 (90,3)
Postes législatifs 179,9 191,4 186,3  6,5
Contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés 179,8 191,3 186,2 6,5
Ministère des Pêches et des Océans – Traitement et allocation pour automobile 0,1 0,1 0,1 0,0
Total du budget des dépenses 3 986,9 4 544,4 4 111,4 124,5
Note de table

Nota: Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.

Les Budgets principaux des dépenses sont approuvés au niveau du crédit.

L’information pour le Budget principal 2022-2023 par affectation / Budget principal à ce jour et les niveaux de référence de 2023-2024 sont présentés seulement à titre d’information.

Des changements importants entre le Budget principal des dépenses 2022-2023 et 2023-2024

Le Budget principal des dépenses de 2023-2024 pour Pêches et Océans totalise 4 111,4 millions de dollars, ce qui représente 124,5 millions de dollars plus que le Budget principal des dépenses 2022-2023 (3 986,9 millions de dollars).

Des changements importants entre le Budget principal des dépenses 2022-2023 et 2023-2024
Les augmentations clés dans le budget principal des dépenses 2023-2024 (557,9 millions de dollars)
Changement prévu au profil de financement des projets de la flotte de la Garde côtière canadienne – 314,0 millions de dollars
Nouveau financement pour soutenir les efforts de rétablissement et la résilience après l’ouragan Fiona – 89,8 millions de dollars
Changement prévu pour le Plan de protection des océans – 73,1 millions de dollars
Changement prevue pour l’aire marine nationale de conservation dans l’Extrême-Arctique – 16,9 millions de dollars
Nouveau financement pour mettre en oeuvre la Loi sur l’évaluation d’impact – 16,2 millions de dollars
Changement prévu au profil de financement lié aux objectifs de conservation – 15,9 millions de dollars
Autres initiatives divers – 32,0 millions de dollars
Les diminutions clés dans le budget principal des dépenses 2023-2024 (433,4 millions de dollars)
L’arrivé à échéance des fonds pour le Programme des ports pour petits bateaux (budget fédéral de 2021) – 149,5 millions de dollars
Changement prévu au profil de financement pour des programmes Autochtones – 86,8 millions de dollars
Changement prévu au profil de financement pour moderniser la Loi sur les pêches – 75,5 millions de dollars
Changement prévu au profil de financement pour Fonds des pêches – 37,7 millions de dollars
Changement prévu au profil de financement pour protéger la nature, les parcs et les espaces sauvages du Canada – 37,0 millions de dollars
Changement prévu au profil de financement pour conserver les terres et les eaux douces du Canada, à protéger les espèces, à faire progresser la réconciliation avec les peuples autochtones et à accroître lʼaccès à la nature – 15,8 millions de dollars
Autres initiatives divers – 31,1 millions de dollars
Note de table

Nota : Tous les augmentations/diminutions exclus les coûts pour accommodations et Services partagée Canada.

Prochaines étapes

Annexe – Postes devant être inclus dans les annexes proposées au projet de loi

Annexe A – Budget principal des dépenses 2023-2024 par responsabilité essentielle
Annexe A: Budget principal des dépenses 2023-2024 par responsabilité essentielle (en millions de dollars)
Responsabilité essentielle Montant (millions)
Opérations Maritimes et Intervention 1 740,9
Pêches 1 096,5
Écosystèmes Aquatiques 374,2
Navigation Maritime 315,2
Services internes
Biens immobiliers 275,6
Gestion et surveillance 75,9
Gestion financière 62,9
Technologie de l’information 63,2
Gestion des ressouces humaines 42,3
Services juridiques 19,7
Communications 19,2
Gestion de l’information 14,2
Acquisitions et matériel 11,7
Total des services internes 584,6
Total general des responsabilités essentielles 4 111,4
Annexe B – Budget principal des dépenses 2023-2024 par article courant de dépense
Annexe B – Budget principal des dépenses 2023-2024 par article courant de dépense (en millions de dollars)
Autorisations budgétaires Montant (millions)
Personnel 1 411,7
Transports et communications 97,3
Information 4,2
Services professionnels et spéciaux 747,6
Location 51,3
Achat de services de réparation et d’entretien 200,0
Services publics, fournitures et approvisionnements 144,7
Acquisition de terrains de bâtiments et d’ouvrages 303,0
Acquisitions de machines et de matériels 621,1
Total paiements de transfers 532,4
Autre subventions et paiements 38,1
Total des autorisations budgétaires brutes 4 151,4
Revenus nets affectés aux dépenses (40,0)
Total des autorisations budgétaires nettes 4 111,4

Le détail des articles courants, excluant les montants en personnel et paiements de transfert, est calculé selon les dépenses historiques.

Le personnel comprend le Crédit 1 (1 171,9 millions de dollars), le Crédit 5 salaire en capital (53,4 millions de dollars) et postes législatives (186,3 millions de dollars pour contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés et traitement et allocation pour automobile du ministre.

Annexe C: Budget principal des dépenses 2023-2024 programme de paiements de transfert
Annexe C: Budget principal des dépenses 2023-2024 programme de paiements de transfert (en millions de dollars)
Subventions Montant (millions)
Subventions à l’appui des espèces et l’habitat aquatiques 4,1
Subventions à l’appui de la gestion durable des pêches du Canada 2,0
Subventions à lʼappui du programme de mise en valeur du saumon 1,6
Subventions à l’appui du programme intégré de la Garde côtière canadienne 1,5
Subventions à l’appui de la programmation d’aliénation des actifs 1,0
Subventions en appui aux accords de réconciliation avec les Autochtones 0,7
Subventions à l’appui des organismes qui participent à la recherche, à la mise en valeur, à la gestion et à la promotion des activités liées aux pêches et océans 0,3
Total des subventions 11,1
Contributions
Contributions à l’appui des espèces et l’habitat aquatiques 121,8
Contributions à l’appui du cadre de gestion intégrée pour les programmes de contributions Autochtones 121,3
Contributions à l’appui du cadre de gestion intégrée pour les programmes du secteur des produits de la pêche 100,9
Contributions en appui aux accords de réconciliation avec les Autochtones 53,3
Contributions à l’appui de la gestion durable des pêches du Canada 44,8
Contributions à l’appui du programme intégré de la Garde côtière canadienne 37,0
Contributions à l’appui de la recherche scientifique sur les écosystèmes et les océans 31,1
Contributions à l’appui du programme de mise en valeur du saumon 6,6
Contributions à l’appui du Programme de contributions globales des ports pour petits bateaux 2,4
Contribution à l’appui de la Fondation du saumon du Pacifique 1,6
Contribution au Sous-comité du saumon de la Commission de gestion du poisson et de la faune du Yukon 0,3
Contributions à l’appui des organismes qui participent à la recherche, à la mise en valeur, à la gestion et à la promotion des activités liées aux pêches et océans 0,2
Contribution à l’appui de la Fondation environnementale du T. Buck Suzuki 0,0
Total des contributions 521,3
Total des paiements de transfert 532,4
Note de table

Nota: Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.

Annexe D: Budget principal des dépenses 2023-2024 - Financement Base-A (permanent) vs Base-B (temporaire)
Annexe D: Budget principal des dépenses 2023-2024 - Financement Base-A (permanent) vs Base-B (temporaire)
Crédit (en millions de dollars) Base-A Base-B Total
Fonctionnement Crédit 1 1 711.9 299.1 2 011.0
Salaire 1 065.6 106.3 1 171.9
Fonctionnement 686.4 192.7 879.1
RVN (40.0) 0.0 (40.0)
Capital Crédit 5 1 046.1 335.5 1 381.6
Salaire en Capital 47.7 5.8 53.4
Capital 998.5 329.7 1 328.2
Subventions et contributions Crédit 10 304.8 227.6 532.4
Subventions 6.9 4.3 11.1
Contributions 298.0 223.3 521.3
Postes législatifs 169.3 17.0 186.3
Contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés 169.2 17.0 186.2
Ministère des Pêches et des Océans – Traitement et allocation pour automobile 0.1 0.0 0.1
Total niveaux de référence 3 232.2 879.1 4 111.4
Note de table

Nota: Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué.

Budget principal des dépenses 2023-2024 - Epreuves publiées

Approvisionnement provisoires 2023-2024 (non inclus sur le site Web Canada.ca)

Exigences en matière de crédits provisoires
Ministère des Pêches et des Océans
Articles approuvés et en cours (dollars) (articles de triage inclus)

Approvisionnement provisoires 2023-2024 (non inclus sur le site Web Canada.ca)
No du crédit Libellé de crédit et explications pour les douzièmes supplémentaires Total du Budget principal des dépenses Montant alloué
1
  • Dépenses de fonctionnement
  • Participation du Canada aux dépenses des commissions internationales des pêches
  • Autorisation de fournir gratuitement des locaux aux commissions internationales des pêches
  • Autorisation de faire des avances recouvrables équivalentes aux montants de la quote-part de ces commissions dans les programmes à frais partagés
  • Autorisation de faire des avances recouvrables pour des services de transport et d’arrimage et d’autres services de la marine marchande fournis à des particuliers, à des organismes indépendants et à d’autres gouvernements en lien avec l’exercice de sa compétence en matière de navigation, y compris les aides à la navigation et à la navigation maritime
  • Autorisation, au titre du paragraphe 29.1(2) de la Loi sur la gestion des finances publiques, d’affecter, au cours de l’exercice, à la compensation des dépenses engagées au cours de cet exercice, les recettes perçues au cours de celui-ci qui proviennent de ce qui suit :
    1. les activités de la Garde côtière canadienne;
    2. la prestation de services de soutien internes en vertu de l’article 29.2 de cette loi.
  • Versement, à chacun des membres du Conseil privé du Roi pour le Canada qui occupe une charge de ministre sans portefeuille ou qui occupe une charge de ministre d’État sans être à la tête d’un département d’État, d’un traitement n’excédant pas celui versé, au titre de la Loi sur les traitements, aux ministres d’État qui sont à la tête d’un département dʼÉtat, payable annuellement ou au prorata pour toute période de moins d’un an et arrondi à la centaine de dollars inférieure en application de lʼarticle 67 de la Loi sur le Parlement du Canada

Aucun douzième supplémentaire n’est requis en plus des trois douzièmes habituels

2 010 994 201 502 748 551
5
  • Dépenses en capital
  • Autorisation de faire des paiements aux provinces, aux municipalités et à des autorités locales ou privées à titre de contributions à des travaux de construction entrepris par ces administrations ou autorités
  • Autorisation d’acheter des bateaux de pêche commerciale et d’en disposer

Aucun douzième supplémentaire n’est requis en plus des trois douzièmes habituels

1 381 611 297 345 402 825
10
  • Subventions inscrites à tout budget des dépenses pour l’exercice
  • Contributions

Aucun douzième supplémentaire n’est requis en plus des trois douzièmes habituels

532 401 762 133 100 441

Budget principal des dépenses 2023-2024

Contexte

Le Budget principal des dépenses présente les ressources requises par ministère/agence pour la prochaine année financière en soutien de la prestation des programmes auxquels ils sont responsables.

Dû à la chronologie des évènements, il est souvent impossible d’inclure les montants liés aux annonces du Budget fédéral. Le financement lié aux annonces du prochain Budget sera donc accédé plus tard dans l’année financière, par l’entremise des Budgets supplémentaires des dépenses.

Ce Budget principal des dépenses a été déposé le 14 février, avec les crédits provisoires recevant la Sanction royale avant le début de l’exercice financier. La balance des autorisations votées sera obtenue lorsque la totalité des crédits sera octroyé en juin.

Notes de breffage - Augmentations clés

Plan de renouvellement de la flotte – Nouveau financement

Si l’on insiste sur le nouveau financement

Contexte

Le renouvellement de la flotte de la Garde côtière canadienne est en cours. Des plans de remplacement financés sont actuellement en place pour la flotte de grands navires, dont les navires suivants :

Les travaux de construction sont en cours sur le NHSO, après la coupe de l’acier en mars 2021. Des travaux contractuels auxiliaires sont en cours sur le projet de navires polyvalents au chantier naval de Vancouver (Vancouver Shipyards – VSY) après l’attribution du contrat en août 2020. En outre, les travaux de préconstruction progressent sur le brise-glace polaire à VSY, à la suite de l’attribution des contrats de génie construction (GC) et d’articles à long délai de livraison en décembre 2022. Les travaux relatifs aux BGP et à l’autre brise-glace polaire devraient commencer après l’ajout du Chantier Davie à la Stratégie nationale de construction navale (SNCN), ce qui devrait se faire au printemps 2023. Le coût détaillé de ces projets sera publié une fois que les négociations et l’attribution des contrats d’ingénierie et de construction auront eu lieu auprès du chantier naval.

Au cours des dernières années, les médias ont beaucoup parlé de l’augmentation des coûts et des retards constants dans l’acquisition de la flotte de grands navires de la Garde côtière canadienne. La Garde côtière a travaillé en étroite collaboration avec les chantiers navals et les intervenants internes pour gérer et résoudre les problèmes en cours.

La Garde côtière renouvelle également sa flotte de petits navires. À ce jour, dans le cadre de la SNCN, 16 petits navires lui ont été livrés. Il s’agit notamment de 14 canots de sauvetage et de deux navires de surveillance et de sondage des chenaux.

Six autres embarcations de R et S seront construites par deux chantiers navals : trois au chantier naval Forillon, à Gaspé (Québec) et trois au chantier Hike Metal Products, à Wheatley (Ontario). La conception du contrat pour un nouveau navire de recherche sur les pêches côtières a récemment été mise au point et une demande de proposition est en cours pour sélectionner un chantier naval en vue de la construction. Nous prévoyons une annonce plus tard cet été.

La Garde côtière a achevé le renouvellement de sa flotte d’hélicoptères à la suite de la livraison de seize nouveaux hélicoptères légers et de sept nouveaux hélicoptères moyens. Elle a acquis le seizième hélicoptère léger en septembre 2021.

La Garde côtière a mis en place des mesures provisoires et investi dans des travaux de prolongation de la durée de vie des navires afin d’assurer une prestation continue des services essentiels jusqu’à ce que les nouveaux navires soient livrés. Cela comprend :

Annonces

Le 22 mai 2019, le premier ministre a annoncé le renouvellement de la flotte de la Garde côtière canadienne, qui comprendra jusqu’à 18 nouveaux grands navires construits dans des chantiers navals du Canada, qui aideront la Garde côtière à maintenir la prestation de ses services essentiels et qui permettront la création de bons emplois de classe moyenne au pays.

Le 2 août 2019, le gouvernement du Canada a annoncé que six nouveaux BGP seront construits pour la Garde côtière canadienne. Le gouvernement a également annoncé son intention d’élargir la SNCN en y ajoutant le troisième chantier naval canadien pour la construction des BGP.

Le 6 mai 2021, le Canada a annoncé l’acquisition de deux brise-glaces polaires pour la Garde côtière canadienne. L’un sera construit à Vancouver Shipyards (le brise-glace de catégorie polaire avait été retiré de l’AC de VSY et remplacé par les 16 navires polyvalents) et l’autre devrait être construit au Chantier Davie, une fois qu’il sera qualifié pour devenir le troisième chantier naval dans le cadre de la SNCN.

Ouragan Fiona: Le Programme des ports pour petits bateaux et le Fonds pour les engins fantômes

Contexte

Le 24 septembre, l’ouragan Fiona a frappé le Canada atlantique et l’est du Québec, touchant divers types d’infrastructures, y compris les ports pour petits bateaux (PPB) appartenant au MPO, et produisant d’importants débris liés aux engins de pêche, non seulement des activités de pêche et d’aquaculture qui étaient actives pendant la tempête, mais aussi à la suite de lourds dommages aux installations de stockage portuaires, avec des engins et des structures emportés dans l’océan.

Le 17 octobre, les ministres Murray et Petitpas Taylor ont annoncé que 100 millions de dollars du nouveau Fonds de rétablissement après l’ouragan Fiona serviront à réparer l’infrastructure des PPB et à récupérer les engins de pêche et d’aquaculture perdus. Plus précisément, 70 millions de dollars ont été alloués pour soutenir les efforts de rétablissement des PPB endommagés par l’ouragan Fiona. 30 millions de dollars supplémentaires ont été alloués pour soutenir la récupération et l’élimination responsable des engins de pêche perdus par le biais du Fonds pour les engins fantômes.

Le programme PPB a travaillé avec diligence pour déterminer les impacts de Fiona sur l’infrastructure du programme. Des activités de nettoyage ont eu lieu et, pour la plupart, les réparations initiales ont été effectuées. Le personnel du MPO travaille maintenant avec les administrations portuaires et d’autres pour planifier et exécuter les réparations nécessaires à plus long terme dans les ports touchés.

En ce qui concerne les engins fantômes, 1,5 million de dollars ont déjà été alloués pour soutenir 11 partenaires dans le cadre des efforts de nettoyage et de récupération d’urgence des zones les plus durement touchées, actuellement en cours. D’autres projets devraient être annoncés dans les prochaines semaines.

L’Agence de promotion économique du Canada atlantique a annoncé le 20 janvier 2023 qu’elle fournira jusqu’à 40 millions de dollars par l’intermédiaire du Fonds de rétablissement après l’ouragan Fiona au secteur des mollusques du Canada atlantique pour aider les exploitants de mollusques et les organismes sans but lucratif qui leur fournissent des services ayant des besoins immédiats. comme les réparations des dommages causés par les tempêtes, le remplacement de l’équipement, le nettoyage, la perte de produits, ainsi que les projets à plus long terme d’adaptation aux conditions météorologiques extrêmes. Ce financement s’ajoute à d’autres mesures fédérales pour couvrir les coûts non couverts par l’assurance privée et d’autres programmes fédéraux et provinciaux, tels que les Accords d’aide financière en cas de catastrophe.

Le programme de protection des océans

Contexte

Le trafic maritime continue d’augmenter pour soutenir la croissance économique du Canada, et le gouvernement prend des mesures supplémentaires pour renforcer la sécurité maritime, protéger les écosystèmes marins et créer des partenariats plus solides avec les communautés autochtones et côtières.

Le renouvellement du Plan de protection des océans (PPO) a été annoncé par le premier ministre le 19 juillet 2022.

Le budget de 2022 a annoncé 2 milliards de dollars supplémentaires pour protéger les côtes et les voies navigables du Canada pendant notre reprise économique et au-delà. Ce nouveau financement s’ajoute au 1,5 milliard de dollars initialement annoncé en 2016 et porte à 3,5 milliards de dollars le total investi en appui au plan. L’OPP est le plus important investissement jamais fait pour protéger les côtes et les voies navigables du Canada, tout en faisant croître notre économie.

Le plan renouvelé et élargi contribuera à faire de nouveaux progrès pour :

La mise en œuvre du PPO est un effort pangouvernemental, avec des responsabilités partagées entre Transports Canada, Pêches et Océans Canada (MPO), la Garde côtière canadienne (GCC), Environnement et Changement climatique Canada, Ressources naturelles Canada et Santé Canada.

Dans le cadre de la première phase du PPO (2017-22), le MPO et la GCC ont réalisé les réalisations suivantes :

Depuis le lancement de l’OPP en 2016, la pandémie de COVID-19 et les changements climatiques ont eu un impact sur notre économie, notre environnement marin et la résilience de notre chaîne d’approvisionnement.

À mesure que les risques associés au trafic maritime et aux impacts sur les écosystèmes marins évoluent, il est nécessaire de renforcer et d’étendre davantage la mise en œuvre du PPO dans tout le pays pour s’assurer que le système de sécurité maritime et de protection de l’environnement du Canada est capable de résister aux perturbations et de s’adapter aux changements dans le secteur.

Le Budget principal des dépenses 2023-2024 comprend un nouveau financement de 134,1 millions de dollars pour le renouvellement de l’OPP pour le MPO et la GCC, avec un montant supplémentaire de 12,96 millions de dollars pour le régime d’avantages sociaux des employés, pour un total de 146,9 millions de dollars.

Conservation marine dans l’Extrême-Arctique - Tallurutiup Imanga National Marine et Tuvaijuittuq Marine

Si pressé sur l’état de la construction du port pour petits bateaux

Contexte

Les eaux de Tallurutiup Imanga regorgent de nutriments et abritent une grande variété d’espèces marines. On pense que c’est l’une des régions les plus productives de l’Arctique et les Inuits dépendent de cette région depuis des millénaires. Tuvaijuittuq, qui signifie « la glace ne fond jamais » en inuktitut, est une zone d’importance écologique qui contient une banquise ancienne et épaisse de plusieurs années. L’importance de la zone devrait devenir plus critique à mesure que le changement climatique réduit la quantité de glace de mer en été dans l’Arctique.

En 2016, moins de 1 % des zones marines et côtières du Canada étaient conservées. En août 2019, le Canada a dépassé l’objectif de 2020 de protéger 10 % de la zone côtière et marine du Canada, à la suite de la désignation de la zone de protection marine (ZPM) de Tuvaijuittuq dans le bassin de l’Extrême-Arctique et de la désignation opérationnelle de l’aire marine nationale de conservation de Tallurutiup Imanga ( TINMCA). Ces deux zones importantes (représentant environ 7,4 % de la couverture océanique) ont joué un rôle déterminant dans l’atteinte du niveau actuel de conservation marine de 13,81 % au Canada. La ZPM de Tuvaijuittuq a été désignée en tant que ZPM par arrêté ministériel en 2019, ce qui offre une protection provisoire pouvant aller jusqu’à cinq ans. Il est prévu de renouveler l’arrêté ministériel pour une nouvelle période de cinq ans, permettant une meilleure prise en compte de la désignation à long terme en tant qu’aire protégée et de conservation autochtone.

Le 1er août 2019, la Qikiqtani Inuit Association (QIA) et le gouvernement du Canada (GC), sous la direction de l’Agence Parcs Canada, ont conclu une entente sur les répercussions et les avantages pour les Inuits (ERAI) pour la TINMCA et la ZPM de Tuvaijuittuq. Une ERAI est requise en vertu de l’Accord du Nunavut avant d’établir un parc fédéral ou territorial ou une aire de conservation dans la région du Nunavut. Il a été signé par QIA et le GC (c.-à-d. Parcs Canada, Pêches et Océans Canada [MPO] et Transports Canada). Dans le cadre de l’ERAI et des ententes connexes, MPO a la responsabilité principale dans trois domaines clés : le développement des ports pour petits bateaux (PPC); exploration halieutique; et, dans la gouvernance et la gestion des aires de conservation.

Le conseil d’administration d’Aulattiqatigiit, un conseil de gestion et un comité des opérations conjoints entre les Inuits et le gouvernement du Canada, a été créé par les signataires de l’ERAI, où les signataires doivent travailler ensemble pour parvenir à des décisions consensuelles afin de guider la gestion de la TINMCA et de la ZPM de Tuvaijuittuq. Le MPO est membre du conseil d’administration et du comité des opérations. Le MPO est également représenté au sein de l’équipe de planification chargée d’élaborer des plans de gestion provisoires et à long terme liés aux activités se déroulant dans les limites de la TINMCA. Les membres officiels de l’équipe de planification comprennent des représentants de la QIA, du gouvernement du Nunavut et de Parcs Canada. Le MPO et Transports Canada contribuent au processus de planification.

Dans le cadre de l’IIBA, le MPO est également chargé d’explorer le potentiel de pêche dans et autour des cinq communautés associées à la TINMCA. Dans le cadre de ce travail, le MPO a coordonné un atelier communautaire sur la participation aux pêches côtières, la semaine du 27 février, qui a fourni des occasions de partage d’information et une compréhension des intérêts, des possibilités et des besoins liés au développement potentiel des pêches côtières. Lié aux négociations de l’EIBA, le MPO a également conclu un protocole d’entente avec la QIA qui engageait le Ministère à construire des ports pour petits bateaux dans les collectivités de Clyde River et d’Arctic Bay selon les niveaux de financement approuvés. Transports Canada est responsable du financement de la construction de deux autres ports à Grise Fiord et Resolute Bay.

Le GC et la QIA ont travaillé en partenariat pour faire progresser la conservation marine dans la région de Qikiqtani dans l’Arctique canadien. Après le succès de TINMCA et de la ZPM de Tuvaijuittuq, la QIA et le GC, dirigés par le MPO, ont commencé à travailler pour faire progresser la conservation marine des zones marines de Sarvarjuaq et de Qikiqtait. La conservation de ces deux zones contribuera environ 2 % à l’objectif de conservation marine de 25 % d’ici 2025. Une négociation financière du GC en matière d’ERAI au nom du GC et dirigée par le MPO. Une approche pangouvernementale est adoptée qui implique la Garde côtière canadienne, Transports Canada, Environnement et Changement climatique Canada, Parcs Canada, le ministère de la Justice et Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada.

Mise en œuvre de la Loi sur l’évaluation d’impact

Contexte

L’Agence d’évaluation d’impact du Canada et 12 ministères et organismes partenaires, dont le MPO, ont reçu 1,28 million de dollars sur six ans, à compter de 2022-2023, pour poursuivre la mise en œuvre de la Loi sur l’évaluation d’impact et terminer les évaluations commencées en vertu de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (2012).

Au cours des six prochaines années, le MPO recevra 91,9 millions de dollars en nouveau financement à compter de 2022-2023, et 2,4 millions de dollars par la suite permettront au Ministère de remplir ses obligations en vertu de la Loi sur l’évaluation d’impact. Plus concrètement, il s’assurera que les implications environnementales, sanitaires, sociales et économiques des grands projets de développement sont rigoureusement évaluées et qu’elles répondent aux normes et aux attentes des Canadiens en matière de développement responsable.

Le financement soutiendra la dotation en personnel de l’équivalent de 98 employés du programme sur six ans pour soutenir quatre domaines de programme différents (écosystèmes et sciences océaniques, protection du poisson et de son habitat, gestion des pêches et intervention environnementale (Garde côtière canadienne)), avec 77 % des postes dans les régions.

Cibles de conservation

Contexte

Engagement du Canada face aux objectifs de conservation marine

Le Canada protège actuellement 14,66 % de son territoire océanique et prend des mesures pour atteindre ses objectifs de conservation ambitieux, à savoir 25 % des océans du Canada d’ici 2025, et 30 % d’ici 2030, en intensifiant la collaboration avec ses partenaires et en réalisant des investissements financiers historiques.

Cette disposition comprend 14 zones de protection marine (ZPM) établies par Pêches et Océans Canada (MPO) en vertu de la Loi sur les océans et 60 refuges marins.

Afin d’atteindre l’objectif de conservation marine de 25 % d’ici 2025, un plan en cinq points a été établi. Il comprend :

Sites et politiques nouvellement annoncés

Le Canada a fait un certain nombre d’annonces lors du cinquième Congrès international sur les aires marines protégées (IMPAC5) qui s’est tenu à Vancouver en février 2023. Il a annoncé notamment la voie du Canada vers 2025, la publication du plan d’action du réseau de AMP de la biorégion du plateau Nord, un nouveau refuge marin à Gwaxdlala/Nalaxdlala – également connu sous le nom de baie de Lull et de Hoeya Sound, et la prépublication du règlement sur la ZPM Tang.ɢwan – ḥačxwiqak – Tsiest dans la Gazette du Canada, partie I, pour une période de commentaires publics de 30 jours.

Afin d’accroître l’efficacité des nouvelles aires de conservation, le Canada a explicité la norme de protection des AMP de 2019, qui renforce la protection de toutes les AMP fédérales établies depuis avril 2019, et interdit :

Environ 5,67 % du territoire marin conservé au Canada est protégé par d’autres mesures de conservation efficaces par zone. En décembre 2022, le MPO a publié ses directives sur les autres mesures marines de conservation efficaces par zone pour refléter les directives de la Convention sur la diversité biologique (CDB) des Nations Unies et mettre en œuvre la norme canadienne de protection desdites mesures de 2019.

Les objectifs de Montréal-Kunming et la Convention sur la diversité biologique des Nations Unies

En décembre 2022, lors de la 15e réunion de la Conférence des Parties (COP15) à la Convention sur la biodiversité biologique tenue à Montréal, le Canada et 195 nations membres ont convenu d’un cadre historique pour sauvegarder la nature ainsi que stopper et inverser la perte de biodiversité. Ce cadre s’harmonise avec les principaux objectifs du Canada, à savoir protéger 30 % des terres et des eaux d’ici 2030, respecter les droits des peuples autochtones et s’attaquer aux principaux facteurs de perte de biodiversité, comme la pollution et la surexploitation de la nature.

À l’appui de l’objectif mondial de conservation du milieu marin, qui consiste à protéger 30 % du milieu marin d’ici 2030, le Canada a annoncé, lors de la conférence d’IMPAC5, l’octroi de 69,5 millions de dollars pour soutenir quatre projets de solutions fondées sur la nature dans les pays en développement. Trois des quatre projets soutiennent l’adaptation au changement climatique (par exemple, un projet de paysages marins régénérateurs au Kenya, en Tanzanie, au Mozambique, aux Comores et à Madagascar). Quant au quatrième, il consiste à suivre l’effet des solutions fondées sur la nature pour l’adaptation au changement climatique, qui soutient les partenaires du programme canadien de financement climatique positif pour la nature dans plusieurs pays en développement.

Financement de projets à perpétuité

En décembre 2022, le premier ministre a annoncé l’octroi de 800 millions de dollars sur sept ans, à partir de 2023-2024, pour soutenir jusqu’à quatre initiatives de conservation dirigées par des Autochtones. Cette disposition permettra de progresser vers les objectifs ambitieux du Canada de conserver 25 % des terres et des eaux d’ici 2025, et 30 % de chacune d’entre elles d’ici 2030.

L’investissement soutiendra la création de zones protégées grâce à un modèle de financement innovant – Projets à perpétuité – qui repose sur le partenariat. Il réunit des organisations autochtones, des gouvernements et la communauté philanthropique afin de définir des objectifs communs pour protéger la nature et, à terme, freiner la perte de biodiversité. Il se concentre sur quatre zones clés : les Territoires du Nord-Ouest, la biorégion du plateau Nord en Colombie-Britannique, la région de Qikiqtani au Nunavut et la région de la baie d’Hudson et du sud-ouest de la baie James en Ontario.

Notes de breffage – Diminutions clés

Le financement du Programme des ports pour petits bateaux

Contexte

En février 2023, le programme des Ports pour petits bateaux (PPB) était responsable de 973 ports.

Les ports pour petits bateaux apportent un soutien essentiel à l’industrie de la pêche commerciale. Le programme des PPB permet de garder ouverts et en bon état les ports essentiels à l’industrie de la pêche.

Dans le budget 2021, le gouvernement a annoncé qu’il fournirait 300 millions de dollars sur deux ans pour réparer, renouveler et remplacer les ports pour petits bateaux.

L’ouragan Fiona a eu des répercussions sur 142 des 184 ports pour petits bateaux qui se trouvaient sur son passage. Depuis le passage de Fiona, le premier ministre a annoncé le 4 octobre 2022 la création du Fonds de rétablissement de l’ouragan Fiona, doté de 300 millions de dollars.

Le 17 octobre 2022, les ministres du MPO et de l’APECA ont annoncé que pour soutenir les efforts de rétablissement immédiats, 100 millions de dollars du fonds avaient été mis de côté pour réparer l’infrastructure essentielle des ports et pour récupérer les engins de pêche perdus. De cette somme, 70 millions de dollars ont été affectés au programme des ports pour petits bateaux.

Pour les PPB, le changement climatique s’est traduit par une réduction de la formation de glace de rive et une augmentation de l’érosion côtière et des inondations. Les principaux impacts pour le réseau des PPB concernent l’infrastructure portuaire et la sédimentation dans les ports.

Pour le programme, cela se traduit par un besoin accru d’effectuer des réparations dans les ports en temps opportun et par des pressions accrues en matière de dragage.

Le Programme des PPB a déjà commencé à adapter ses normes de conception à cette réalité, ainsi qu’à améliorer son programme de dragage régional.

Le budget annuel régulier du Programme des PPB est stable à environ 90 millions de dollars (incluant les salaires et les frais administratifs) depuis 2007-2008. Depuis 2008-2009, le gouvernement du Canada a accordé au Programme des PPB un financement temporaire de plus de 1,3 milliard de dollars.

Programmes autochtones

Contexte

Les dépenses consacrées à la mise en œuvre des traités et autres ententes de réconciliation constructives varient d’une année à l’autre, en fonction de l’état d’avancement des négociations, du moment des paiements uniques et d’autres facteurs. Le Ministère s’est engagé à mettre en place ces ententes dans le cadre de consultations et de négociations et, de ce fait, la conclusion des ententes peut prendre du temps.

Les dépenses prévues pour la mise en œuvre des traités et autres ententes de réconciliation constructive sont généralement incluses dans le Budget principal des dépenses une fois que les mandats de négociation et les autorisations financières ont été obtenus, au cours de la première année où le financement devrait être nécessaire. Ceci est important pour s’assurer que le financement est disponible lorsqu’il est nécessaire. Le financement est ensuite redistribué sur les années suivantes si les négociations prennent plus de temps pour aboutir.

Cette pratique consistant à inclure des montants dans les dépenses prévues la première année où ils pourraient être nécessaires, puis à les redistribuer d’une année à l’autre, s’est traduite par des diminutions apparentes des dépenses prévues ces dernières années, à mesure que les fonds sont dépensés et que le reste est redistribué l’année suivante.

Par exemple, en 2020-2021, 598 millions de dollars de financement liés aux ententes de réconciliation ont été redistribués en 2021-2022. En 2021-2022, 103 millions de dollars ont été redistribués en 2022-2023 à temps pour être reflétés dans le Budget principal des dépenses de 2022-2023 et des fonds supplémentaires ont été redistribués en 2022-2023 à la fin de l’exercice. En 2022-2023, seuls des fonds limités ont été redistribués en 2023-2024 à ce jour, mais on s’attend à une redistribution en 2023-2024 à la fin de l’exercice. Des montants supplémentaires seront inclus dans les dépenses prévues pour les années à venir, au fur et à mesure de l’approbation des mandats de négociation et des autorisations.

En 2021-2022, le MPO a conclu plusieurs ententes de réconciliation importantes, notamment avec les Premières Nations de la côte (les Premières Nations Haïda, Gitzaala, Metlakatla, Gitga’at, Kitasoo/Xai’xais, Heiltsuk, Nuxalk et Wuikinuxv) et avec la Première Nation Listiguj (les données financières sur les ententes individuelles sont confidentielles). D’autres ententes de financement pour la réconciliation nouvellement conclues visaient des montants plus faibles liés à la mise en œuvre de l’entente. En 2022-2023, les négociations ont progressé à un certain nombre de tables et plusieurs d’entre elles sont sur le point d’aboutir.

Mise en œuvre de la Loi sur les Pêches modernisée

Si on insiste sur le financement 

Contexte

La lettre de mandat du ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne a été publiée le 16 décembre 2021. Elle comprenait un engagement à travailler pour soutenir des pêches durables, stables et prospères grâce à la mise en œuvre continue de la Loi sur les pêches modernisée, qui rétablit les protections perdues et reconstitue les populations de poissons et intègre des mesures de protection modernes afin que les poissons et leurs habitats soient protégés pour les générations futures et que les pêches du Canada puissent continuer à faire croître l’économie et à soutenir les collectivités côtières.

Pour soutenir la mise en œuvre de la Loi sur les pêches modernisée, d’importantes activités de mobilisation se poursuivent pour la troisième année avec les peuples autochtones, les partenaires, les intervenants et le public sur l’élaboration de politiques, de cadres, d’instruments et d’orientations. Ceux-ci inclus:

D’autres rondes de mobilisation futures seront entreprises sur la mise en œuvre des dispositions de protection du poisson et de l’habitat du poisson de la Loi sur les pêches, y compris : l’approche du Ministère en matière de mobilisation et des codes de pratique additionnels visant à éviter les impacts sur le poisson et l’habitat du poisson.

En 2018, le gouvernement a alloué 284,2 millions de dollars sur cinq ans (2018-19 à 2022-23) pour mettre en œuvre les modifications à la Loi sur les pêches. Une partie de cette allocation a compris un nouveau programme de subventions et de contributions de 50 millions de dollars pour la période de 2018-19 à 2022-23 qui assure une participation accrue des peuples autochtones à la conservation et à la protection du poisson et de son habitat. Le Programme de participation des Autochtones à l’habitat appuie la participation des Autochtones aux consultations sur les décisions d’autorisation de projet en vertu de la Loi sur les pêches, la participation à l’élaboration d’initiatives politiques et réglementaires, ainsi que les projets de collaboration et le renforcement des capacités des collectivités.

Comme ce financement de 284,2 millions de dollars prend fin, les besoins de financement sont en cours d’évaluation afin de continuer à fournir ce travail vital, qui est un engagements relevant du mandat. Dans l’attente d’une décision sur ce renouvellement de financement, nous souhaitons maintenir l’élan du Programme de participation des Autochtones à l’habitat.[Les renseignements ont été retranchés, conformément à la Loi sur l'accès à l'information.]

Fonds des pêches : Québec

Contexte

Le Fonds des pêches du Québec vise à soutenir le secteur des pêches et de l’aquaculture, à stimuler l’innovation et à soutenir le développement et la croissance durable de l’industrie. Les deux paliers de gouvernement se sont engagés à verser 40 millions de dollars, dont 27 millions de dollars de Pêches et Océans Canada. À ce jour, plus de 130 projets ont été ou sont en voie d’être approuvés dans le cadre de ce programme, pour un total de 20,8 millions de dollars.

Ce report de fonds est nécessaire pour se conformer aux dispositions de l’Entente bilatérale de mise en œuvre du Fonds des pêches du Québec, notamment suite aux nombreux retards causés par la pandémie et le ralentissement de la chaîne d’approvisionnement. Il prolongera également le programme de deux ans (2024-25 et 2025-26) pour soutenir le développement d’une industrie de la pêche et de l’aquaculture saine et durable afin de répondre à la demande croissante de produits de la mer de haute qualité provenant de sources durables.

Le reprofilage des fonds est également nécessaire pour que les bénéficiaires puissent être remboursés des coûts du projet encourus après le 31 mars 2024. Sans le reprofilage des fonds, et étant donné qu’il faut en moyenne 12 à 18 mois pour mettre en œuvre et rembourser les dépenses éligibles, le FQF serait doivent cesser d’approuver de nouveaux projets d’ici la fin de 2022-2023. Le report des fonds et la prolongation du programme permettraient ainsi d’approuver les projets jusqu’au 31 mars 2024, pour une mise en œuvre et une conclusion d’ici le 31 mars 2026. Ce délai est nécessaire pour laisser suffisamment de temps aux bénéficiaires pour mener à bien leurs projets et être remboursés, notamment en le cas de projets pluriannuels.

À noter que contrairement au FPQ, le Fonds des pêches de l’Atlantique disposera de deux années supplémentaires pour financer des projets dans son industrie. Le report de fonds permettra d’engager le reliquat des fonds accordés par les gouvernements du Québec et du Canada, donnant ainsi à l’industrie québécoise les mêmes opportunités qu’à l’industrie atlantique pour soutenir le développement durable du secteur des pêches et de l’aquaculture.

Fonds des pêches : Atlantique

Si l’on insiste

Contexte

Le Fonds des pêches de l’Atlantique (FPA) est un fonds de plus de 400 millions de dollars sur sept ans (2017-2018 à 2023-24) dont les coûts sont partagés avec des partenaires provinciaux, 70/30 (fédéral/provincial) pendant la durée du programme. Le volet atlantique du FPA a été lancé le 31 août 2017, et son pilier national de commercialisation, le Fonds canadien de promotion du poisson et des fruits de mer (FCSOF), a été lancé le 5 décembre 2018. À ce jour, 70 % du total des subventions fédérales/provinciales disponibles le budget de contribution de 379,8 millions de dollars (dont 265,86 millions de dollars fédéraux) de la composante Atlantique du FPA a été engagé pour plus de 1 015 projets approuvés. À l’heure actuelle, 122 demandes internes demandent un financement de plus de 75,1 millions de dollars et de nouvelles demandes sont reçues quotidiennement. [Les renseignements ont été retranchés, conformément à la Loi sur l'accès à l'information.]

[Les renseignements ont été retranchés, conformément à la Loi sur l'accès à l'information.]

Le FPA se concentre sur le soutien de l’innovation dans le secteur du poisson et des fruits de mer dans tout le Canada atlantique en investissant dans des projets qui aident le secteur à mieux répondre à la demande croissante de produits de poisson et de fruits de mer de haute qualité d’origine durable et légale. Son objectif ultime est qu’« une croissance économique durable sera réalisée dans le secteur du poisson et des fruits de mer » grâce à des investissements novateurs dans le cadre de ses trois piliers stratégiques de l’Atlantique : infrastructure, innovation et partenariats scientifiques. Les candidats admissibles comprennent les groupes autochtones, les entreprises commerciales (y compris les pêcheurs, les aquaculteurs et les transformateurs de fruits de mer), les universités et les universitaires, les associations industrielles et autres organismes sans but lucratif, ainsi que d’autres organisations telles que les établissements de recherche et les sociétés d’État provinciales. Les autres critères d’admissibilité comprennent la résidence dans une province participante; être actif ou soutenir des activités liées aux industries de la récolte, de la transformation ou de l’aquaculture du poisson et des fruits de mer ; et être en mesure de démontrer que le maximum d’avantages économiques reviendra à la région de l’Atlantique. Tous les projets proposés sont également évalués pour déterminer s’ils déclencheront une obligation de consulter ou une évaluation d’impact (anciennement connue sous le nom d’évaluation environnementale) pour s’assurer que toutes les exigences réglementaires sont respectées.

À ce jour, la majorité des approbations (90 % du total des projets et 73,6 % des dollars d’investissement) relèvent du pilier Infrastructure. Les investissements dans l’adoption et l’adaptation de la technologie dans le cadre du pilier Infrastructure ont été essentiels pour promouvoir les avantages de l’innovation et de l’automatisation dans le secteur du poisson et des fruits de mer. Le secteur a traditionnellement hésité à investir dans l’innovation car il était perçu comme trop risqué financièrement, mais le FPA, grâce à ces investissements, a commencé à changer cette perspective en réduisant les obstacles à l’innovation et en permettant aux bénéficiaires de réaliser les avantages de l’innovation.

Protéger la nature, les parcs et les espaces sauvages du Canada

Contexte

Environnement et Changement climatique Canada, l’Agence Parcs Canada et Pêches et Océans Canada (MPO) sont les ministères compétents responsables de la mise en œuvre de la Loi sur les espèces en péril (LEP).

La conservation des espèces en péril en vertu de la LEP repose sur un cycle de : (1) évaluation indépendante; (2) des protections juridiques pour les espèces les plus à risque grâce à des interdictions automatiques déclenchées lors de l’inscription en vertu de la LEP; (3) la planification du rétablissement ou la planification de la gestion ; (4) la mise en œuvre des mesures de rétablissement ; (5) suivi ; et (6) évaluation.

La mise en œuvre globale est éclairée par plusieurs principes, tels que : l’importance de la biodiversité ; recherche scientifique, sociale et économique; intendance, engagement et coopération; et consultation des groupes autochtones et des intervenants.

Depuis la mise en œuvre de la LEP en 2003, le MPO a reçu un financement de base voté limité, complété par un financement de base temporaire temporisé - principalement par le biais de diverses initiatives temporisées comme l’initiative Protéger la nature, les parcs et les espaces sauvages du Canada - pour protéger et rétablir les espèces à risques et promouvoir l’intendance.

En 2018, le MPO et ses partenaires fédéraux ont reçu un financement pour permettre un niveau de base de programmes de base afin de répondre aux exigences de la LEP au-delà de la phase d’inscription. Ce financement, fourni dans le cadre de l’initiative « L’héritage naturel du Canada : Protéger notre nature », était un investissement de base essentiel qui a aidé à faire face aux pressions non financées de longue date et a permis la transition vers des approches multi-espèces et écosystémiques dans le but de faire progresser le développement international et objectifs nationaux en matière de biodiversité.

Le financement du Patrimoine naturel du Canada a été approuvé pour cinq ans et prendra fin en mars 2023. En 2021, le MPO et ses partenaires ont reçu un financement supplémentaire dans le cadre de l’initiative « Patrimoine naturel amélioré » pour soutenir de nouveaux éléments de programmation afin de combler les lacunes en matière de cartographie, de gestion de l’information et d’engagement.

Financement pour conserver les terres et l’eau douce du Canada, protéger les espèces, faire progresser la réconciliation avec les Autochtones et accroître l’accès à la nature

Contexte

Les actions visant à soutenir le rétablissement et la protection des espèces aquatiques en péril dans les océans et les eaux douces soutiennent directement la biodiversité et, par conséquent, la santé des écosystèmes océaniques et aquatiques.

L’initiative Patrimoine naturel pour le Canada, annoncée dans le budget de 2018, établit une feuille de route pour protéger la biodiversité du Canada par la protection des terres et des eaux et la conservation des espèces en péril. Cet investissement a fourni environ 155 millions de dollars de financement nouveau et renouvelé nécessaire à Pêches et Océans Canada (MPO) pour mettre en œuvre ses obligations légales en vertu de la Loi sur les espèces en péril. Ce financement comprenait également 55 millions de dollars sur cinq ans pour soutenir le Fonds de la nature du Canada pour les espèces aquatiques en péril (CNFASAR). Ce financement prend fin en mars 2023.

S’appuyant sur cet élan, le budget de 2021 a annoncé un patrimoine naturel amélioré, fournissant au MPO un financement de 173 millions de dollars sur cinq ans. Cela comprenait 29,5 millions de dollars supplémentaires pour le CNFASAR. Ce financement prend fin en mars 2026.

Le CNFASAR vise à soutenir le rétablissement et la protection des espèces aquatiques en péril en permettant des approches multi-espèces, basées sur le lieu et basées sur les menaces pour le rétablissement et la protection. Ce financement de contribution soutient plus de 80 projets d’intendance pluriannuels qui adoptent des approches multi-espèces pour faire face aux menaces pesant sur les espèces aquatiques en péril dans le milieu marin et pour soutenir les mesures de rétablissement multi-espèces dans les zones d’eau douce du Canada. La prise en compte des connaissances autochtones et le soutien au renforcement des capacités autochtones liées à ces approches sont des composantes de ce fonds.

L’enveloppe de financement de 2021 soutient également l’élaboration d’une nouvelle approche pour la conservation des espèces aquatiques en péril du Canada. Ce « Cadre pour la conservation des espèces aquatiques en péril » servira de guide politique pour l’application d’approches multi-espèces, telles que des approches fondées sur le lieu et les menaces, pour conserver et rétablir la biodiversité aquatique du Canada d’un océan à l’autre. .

Notes de breffage – Nouveau financement

Fonds pour les engins fantômes

Contexte

Les « engins fantômes » – engins de pêche abandonnés, perdus ou rejetés – constituent l’une des formes les plus mortelles de débris plastiques marins et ont des effets très néfastes sur les animaux marins comme les baleines et les tortues, sur l’environnement côtier et marin, de même que sur les stocks mondiaux de poissons. Les engins fantômes peuvent être causés par le mauvais temps, les accrochages sous la surface, la coupure involontaire des lignes par le trafic maritime, les interactions entre les engins, les pratiques de pêche négligentes et la pêche illégale. La météo représente la principale cause des engins fantômes, tant sur les plans national et international. Depuis 2020, 68 % des rapports d’engins perdus au Canada mentionnent la météo comme cause de la perte.

En 2019, le gouvernement a annoncé le Fonds pour les engins fantômes, un programme de contribution de 8,3 millions de dollars destiné à aider les groupes autochtones, les pêcheurs, l’industrie de l’aquaculture, les organisations non gouvernementales et les communautés à prendre des mesures concrètes pour lutter contre les engins fantômes. Ces actions, qui s’inscrivent dans quatre piliers d’activité, fournissent un soutien pour la récupération des engins fantômes, l’élimination responsable, le soutien aux pêcheurs pour l’acquisition de nouvelles technologies d’engins afin de prévenir la perte d’engins, et le leadership international. Fort du succès de la première année du Fonds pour les engins fantômes, le programme a reçu 8,4 millions de dollars supplémentaires du budget de 2021.

En 2022, grâce à un financement destiné à faire progresser une économie circulaire pour les plastiques au Canada, le Programme pour les engins fantômes a été renouvelé pour cinq ans (années financières 2022-2023 à 2026-2027) avec pour objectif global de prévenir et de réduire la pollution marine due aux engins fantômes. Plus précisément, le Programme pour les engins fantômes vise à créer une stratégie nationale canadienne sur les engins fantômes qui traite de la prévention, de l’atténuation et de l’intervention à long terme en matière d’engins fantômes. La stratégie exposera et décrira la mise en œuvre des mesures et des programmes à long terme du Canada.

Pour y parvenir, le Programme pour les engins fantômes a reçu un financement de 25 millions de dollars qui, avec la création de la Stratégie nationale sur les engins fantômes, servira à moderniser les opérations de pêche et le régime réglementaire du Canada. Le MPO renforcera le Programme pour les engins fantômes par l’amélioration de la collecte de données, des systèmes de déclaration des engins perdus et récupérés, un examen de la réglementation et la promotion d’engins durables et de pratiques exemplaires. Les sept engagements énoncés dans le renouvellement du Programme sur les engins fantômes sont les suivants :

Le budget de 2022 prévoit également une année supplémentaire de soutien au Fonds pour les engins fantômes, avec 10 millions de dollars alloués aux projets de l’année financière 2022-2023. S’appuyant sur le travail et les capacités créés par les projets réalisés au cours des années 2020-2022, le Fonds pour les engins fantômes a soutenu 42 projets, soit 38 nationaux et 4 internationaux. Les projets de récupération pour 2022-2023 ont représenté plus de 345 tonnes d’engins fantômes récupérés, soit 8 887 unités d’engins et 170 km de corde.

En réponse à l’ouragan Fiona, le 17 octobre 2022, les ministres Murray et Petitpas Taylor l’attribution d’un montant de 100 million au MPO pour appuyer les travaux immédiats et urgents entrepris pour la récupération des engins de pêche perdus et la réparation des ports pour petits bateaux endommagés par l’ouragan Fiona. Des 100 millions de dollars, un financement de 1,5 million a été alloué au Fonds pour les engins fantômes pour entreprendre immédiatement les activités essentielles d’enlèvement des engins des zones les plus durement touchées en 2022-2023 dans le cadre de 11 projets du Fonds pour les engins fantômes. Le 2 novembre, le ministère a annoncé que jusqu’à 28,4 millions de dollars seront disponibles spécifiquement pour les activités de nettoyage des engins de pêche liés à l’ouragan Fiona en 2023-2024 par le biais d’un nouvel appel à propositions du Fonds pour les engins fantômes, qui a pris fin le 6 janvier 2023. Le financement sera disponible pour les projets axés sur les zones directement touchées par l’ouragan Fiona et les candidats devaient démontrer clairement comment leur projet bénéficiera à cette zone géographique. Les candidats ont été informés des résultats de leur demande au début du mois de mars.

Transition vers les enclos en filet ouverts– Partenaires et intervenants autochtones

Si l’on insiste sur les progrès du plan de transition 

Contexte

Le 29 juillet 2022, Pêches et Océans Canada a publié un cadre de discussion qui décrit une vision proposée pour la transition de la salmoniculture en enclos en filet en Colombie-Britannique. Le cadre proposé aidera à orienter l’engagement avec le gouvernement de la Colombie-Britannique, les Premières Nations, l’industrie, les gouvernements locaux, les intervenants et les Britanno-Colombiens.

L’engagement sur le cadre de discussion se poursuivra jusqu’au début de 2023. Un rapport « ce que nous avons entendu » sur la deuxième phase de l’engagement sera diffusé en février 2023 pour informer et guider la poursuite de l’engagement jusqu’au printemps 2023.

Les commentaires et les commentaires reçus au cours de cet engagement seront déterminants dans l’élaboration du plan de transition final, qui devrait être achevé au printemps 2023.

Un financement de 20 millions de dollars a été obtenu dans le cadre du budget 2021 pour soutenir l’engagement et l’élaboration du plan de transition a été publiée dans le budget supplémentaire des dépenses B de 2022.

Un élément clé du financement recherché est de soutenir le renforcement des capacités et l’engagement avec les partenaires autochtones en Colombie-Britannique, ainsi que les ressources pour soutenir les activités d’engagement et de recherche qui aideront à éclairer les commentaires pendant le processus d’engagement.

Initiative des Nations Haïda – Faire avancer la réconciliation

Contexte

Le 13 août 2021, le Canada, la Nation Haïda et la Colombie-Britannique ont signé « Changing Tide », une entente non contraignante qui comprend les engagements standard de l’entente-cadre et établit un processus progressif par lequel les parties peuvent négocier des ententes de réconciliation sur les sujets prioritaires cernés par la Nation Haïda.

L’entente « Changing Tide » contient également plusieurs éléments qui font progresser la réconciliation, notamment :

La présentation de résultats préliminaires par le Canada et la Colombie-Britannique est une condition essentielle à la participation de la Nation Haïda aux négociations sur le processus de réconciliation et constitue une priorité de l’entente-cadre. Les résultats préliminaires viendront appuyer les activités préalables à la mise en œuvre des futurs accords de gouvernance de la Nation Haïda, elles seront utilisées pour répondre aux priorités communautaires définies par la Nation Haïda et elles répondront aux intérêts de la Nation Haïda en matière de pêche.

La Commission des pêcheries des Grands Lacs

Contexte

La Commission des pêcheries des Grands Lacs (CPGL) a été créée par la Convention sur les pêcheries des Grands Lacs de 1954 entre le Canada et les États-Unis d’Amérique, dans le but de protéger et de soutenir la pêcherie des Grands Lacs.

Conformément à la Convention de 1954, la CPGL est financée à la fois par les gouvernements fédéraux du Canada et des États-Unis, le Canada contribuant à hauteur de 31 % aux travaux transfrontaliers de lutte contre la lamproie marine et à 50 % des opérations globales de la Commission, les États-Unis finançant le reste.

Dans le cadre du budget de 2022, le gouvernement a investi un financement supplémentaire de 44,9 millions de dollars sur cinq ans et de 9 millions de dollars par la suite dans les travaux de la Commission. Cela garantira que le Canada est en mesure de respecter sa part de financement en vertu du traité bilatéral avec les États-Unis - portant la contribution du Canada à plus de 19 millions de dollars en 2022 et pour aller de l’avant. Ce financement aidera à augmenter les activités canadiennes de lutte contre la lamproie marine (principalement le Programme de lutte contre la lamproie marine du MPO) et à soutenir la recherche scientifique et la coordination de la gestion binationale des pêches dans les Grands Lacs par la CPGL.

Au cours des dernières années, le secrétariat du CPGL, y compris son secrétaire exécutif, a exercé des pressions sur les principales parties prenantes aux États-Unis et au Canada, y compris les députés et les sénateurs et représentants américains, avec leur demande de leadership fédéral et la responsabilité de la Commission de être transféré du MPO au GAC. Ces décisions sont la prérogative du Premier ministre.

Le 20 octobre 2022, deux nouveaux commissaires, nommés par le gouvernement de l’Ontario, ont été approuvés par le gouverneur en conseil pour représenter le Canada au CPGL.

Le financement annoncé dans le budget de 2022 a été obtenu par le biais du processus du Budget supplémentaire des dépenses C. Le premier versement de nouveaux fonds (~ 9,5 millions de dollars) a été effectué à la Commission en février 2023.

La réunion intérimaire 2022 du CPGL, initialement prévue pour le 30 novembre, a été reportée.

Le secrétariat de la CFGL dispose maintenant de l’information nécessaire pour établir le budget de l’année à venir et travaille activement avec les commissaires canadiens et américains pour planifier la réunion intérimaire.

Les discussions avec le Secrétariat se poursuivent concernant les transferts de 2023 (qui proviennent de notre exercice 23-24) afin de déterminer le financement requis pour le Programme de lutte contre la lamproie marine et de réaliser d’autres aspects importants du mandat de la CPGL.

Il est à noter que le Comité permanent des pêches et des océans de la Chambre des communes a adopté une motion le 9 mars 2023 comme suit :

Que, compte tenu de l’inexactitude factuelle fournie par M. Richard Goodyear, dirigeant principal des finances et sous-ministre adjoint de Pêches et Océans Canada, lors de son témoignage devant le comité le 2 décembre 2022, et soulevée dans une correspondance au comité datée du 14 décembre 2022, de M. Gregory McClinchey, directeur des politiques et des affaires législatives de la Commission des pêcheries des Grands Lacs, et compte tenu du tort causé aux relations du Canada avec les États-Unis par le manque continu de responsabilité financière du Canada envers la Commission des pêcheries des Grands Lacs et les nombreuses initiatives bilatérales qui serait compromis par l’expiration de la Convention sur les pêcheries des Grands Lacs, le comité fait rapport à la Chambre sur cette inexactitude et rappelle M. Goodyear au comité pour rectifier son témoignage.

Par conséquent, le comité a invité M. Richard Goodyear à comparaître le lundi 27 mars lors de son étude du Supps C et du Budget principal des dépenses. Le Ministère est heureux d’avoir l’occasion de fournir aux membres du comité une mise à jour de ses progrès dans ce dossier.

Projet d’agrandissement de Trans Mountain – Recommandations de la Régie de l’énergie du Canada

Contexte

Le projet d’expansion de Trans Mountain (TMX) élargirait le réseau pipelinier existant de Trans Mountain entre Edmonton, en Alberta, et Burnaby, en Colombie-Britannique. Il comprend environ 987 km de nouveau pipeline et la réactivation de 193 km de pipeline existant. Le projet comprend une expansion du terminal maritime de Westridge pour accueillir 29 pétroliers supplémentaires par mois (34 au total).

Dans le budget de 2022, Ressources naturelles Canada a reçu 27,9 millions de dollars sur deux ans pour soutenir le TMX et les comités consultatifs et de surveillance autochtones de la canalisation 3 (CIAM). Pêches et Océans Canada (MPO) a reçu 17 millions de dollars sur trois ans pour remplir les engagements inscrits dans l’approbation de TMX en 2019.

Le financement du MPO et de la Garde côtière canadienne (GCC) comprend : 4,43 millions de dollars au MPO et 2,88 millions de dollars à la GCC sur trois ans pour soutenir les fonctions de capacité et d’administration, y compris le rôle de réglementation du MPO et la coordination pangouvernementale (2022-23 à 2024-25); de continuer à fournir des mesures d’adaptation pour une année supplémentaire jusqu’à l’exercice 2024-2025, 3 millions de dollars pour l’Initiative de la mer des Salish, 2,32 millions de dollars pour le Fonds de restauration de l’habitat aquatique et 0,17 million de dollars pour l’Initiative sur les effets cumulatifs terrestres ; 1,1 million de dollars en financement pour soutenir la participation du MPO-GCC au TMX CIAM pendant deux années supplémentaires jusqu’à l’exercice 2023-2024 ; et un financement de 3,14 millions de dollars pour soutenir un an (financement provisoire) au cours de l’exercice 2022-2023 pour le Bureau des mammifères marins des Services de trafic et de communication maritimes de la GCC.

Trans Mountain Corporation indique que le projet deviendra opérationnel au troisième trimestre de 2023 et que des permis supplémentaires pourraient être requis avant le remplissage de la conduite et l’exploitation.

Le MPO a des responsabilités réglementaires en vertu de la Loi sur les pêches et de la Loi sur les espèces en péril pour la protection du poisson et de son habitat, y compris les mammifères marins. En collaboration avec le promoteur et la Régie de l’énergie du Canada (CER), le MPO fournit des services d’examen réglementaire pour les franchissements de cours d’eau par pipeline.

Le MPO a délivré une autorisation en vertu de la Loi sur les pêches pour l’agrandissement du terminal maritime de Westridge le 12 septembre 2019. En janvier 2020, puis de nouveau en novembre 2022, le MPO a délivré une autorisation modifiée en vertu de la Loi sur les pêches.

[Les renseignements ont été retranchés, conformément à la Loi sur l'accès à l'information.] le gouvernement s’est engagé à mettre en œuvre une série de mesures d’accommodement pour les Autochtones et de réponses aux recommandations de la CER.

Le MPO gère trois mesures d’adaptation : l’Initiative de la mer des Salish, le Fonds de restauration de l’habitat aquatique et l’Initiative sur les effets cumulatifs terrestres (cogérée avec Environnement et Changement climatique Canada et Ressources naturelles Canada). Ces programmes sont actuellement financés jusqu’en mars 2025. La GCC gère l’initiative de co-développement de la réponse communautaire.

Dans son examen du projet, la CER a constaté qu’il y aurait des effets négatifs importants sur l’épaulard résident du sud (SRKW), l’utilisation culturelle autochtone associée au SRKW et les émissions directes de gaz à effet de serre liées à l’augmentation du transport maritime.

La CER a fait 16 recommandations [Les renseignements ont été retranchés, conformément à la Loi sur l'accès à l'information.] pour éviter, atténuer ou atténuer les effets du transport maritime lié au projet.

Recommandation 5, demander un programme de compensation pour compenser le bruit sous-marin supplémentaire et le risque de collision créés par les navires liés au projet. Le CER a constaté que l’approche de compensation pourrait amener la conclusion d’effets négatifs importants sur SRKW à une conclusion non significative si et quand les effets de la navigation liés au projet ont été effectivement réduits à zéro net dans chaque section de la route de navigation.

Le CIAM a été créé en 2017, lorsque le projet a été approuvé pour la première fois, pour fournir des conseils aux régulateurs fédéraux et surveiller la construction et l’exploitation du projet. Le comité consultatif comprend 13 membres autochtones provenant des 129 communautés touchées par le projet (Caucus autochtone) et six représentants fédéraux.

Espèces aquatiques envahissantes

Contexte

Les espèces aquatiques envahissantes (EAE) sont des organismes non indigènes qui constituent une menace sérieuse et croissante pour les écosystèmes d’eau douce et marins, l’économie et la société du Canada. La prévention de l’introduction, de l’établissement et de la propagation des EAE, y compris les activités de détection précoce et d’intervention, est la stratégie la plus efficace et la plus rentable pour limiter leurs dommages.

Le Règlement sur les espèces aquatiques envahissantes est entré en vigueur en 2015 en vertu de la Loi sur les pêches pour fournir des outils d’action fédérale et des partenariats avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, établissant des attentes importantes concernant la capacité collective du Canada à gérer les EAE. Six espèces sont soumises à des interdictions d’importation en vertu du Règlement sur les espèces aquatiques envahissantes : les moules zébrées et quagga et les quatre espèces de carpes asiatiques.

Le budget de 2017 prévoyait un financement de 43,8 millions de dollars sur cinq ans et de 10,8 millions de dollars par la suite (c.-à-d. un financement permanent des services votés) pour la gestion nationale des EAE afin : d’établir un programme de base national sur les EAE (PCB EAE); élargir et rendre permanent le Programme sur la carpe asiatique du Ministère ; et, élargir le Programme de contrôle de la lamproie marine et augmenter l’engagement du Canada envers la Commission des pêcheries des Grands Lacs de 8,1 millions de dollars à 10,6 millions de dollars.

Le commissaire à l’environnement et au développement durable a mené une vérification des efforts de Pêches et Océans Canada (MPO) en matière de SIA et a publié ses conclusions le 2 avril 2019. Le rapport fait état d’efforts insuffisants de la part du MPO et de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) pour faire respecter la Règlement sur les espèces aquatiques envahissantes à la frontière internationale et prévenir l’introduction ou la propagation des EAE (p. ex. moules zébrées, tuniciers, crabe vert européen). En réponse, le MPO, l’ASFC et d’autres partenaires ont élaboré de nouveaux protocoles, outils et procédures pour améliorer l’application du Règlement sur les espèces aquatiques envahissantes aux frontières internationales, entre autres initiatives entreprises dans le cadre du plan d’action de gestion du MPO lié à la vérification.

Le nouveau financement (c.-à-d. le financement de base) annoncé dans l’Énoncé économique de l’automne (2022) donnera au MPO la souplesse nécessaire pour faire face aux urgences à court terme et pour la surveillance et la prévention à long terme, et renforcera les relations avec les provinces et les territoires, les peuples autochtones et parties prenantes clés en abordant les priorités de manière collaborative.

Notes de breffage – Transferts

Le projet interministériel de commandement, de contrôle et de communications maritimes intégrés (C3IMI)

Si on insiste sur le but du projet

Contexte

Le document du gouvernement du Canada intitulé " Protéger une société ouverte : la politique canadienne de sécurité nationale " (2004) exigeait l’amélioration partage de l’information entre les ministères fédéraux dans le domaine de la sécurité maritime intérieure. Les navires de différents ministères ne pouvaient pas échanger de façon sécuritaire des renseignements sur la connaissance de la situation maritime dans un environnement automatisé et en temps quasi réel pour établir une compréhension commune de la situation maritime intérieure. Pour remédier cette situation, le projet de commandement, de contrôle et de communications maritimes intégrés interministériels (C3IMI) a été conçu.

Le projet a d’abord été identifié comme un besoin, sur la base des événements qui ont suivi le 11 septembre aux États-Unis, [Les renseignements ont été retranchés, conformément à la Loi sur l'accès à l'information.] et le besoin a été soumis à un appel d’offres public. Le contrat final a été signé avec Thales en 2011. La mise en œuvre a rapidement commencé et la capacité opérationnelle complète et la migration du projet au programme ont été finalisées en 2021.

L’objectif d’C3IMI était de créer un outil d’échange d’information interorganismes déployable afin d’améliorer la connaissance de la situation, la prise de décision éclairée et de faciliter une action coordonnée entre les navires de la GCC et du MDN en mer. Le projet C3IMI fournira un système de distribution de l’information qui appuie la planification et l’exécution des opérations maritimes en fournissant des aides à la coordination et à la prise de décision et une connaissance de la situation maritime nationale.

En vertu d’accords antérieurs, le MDN a été désigné comme le principal ministère responsable de la mise en œuvre du projet C3IMI. Le MDN a reçu des fonds pour l’ensemble des immobilisations, du personnel, du fonctionnement et de l’entretien du projet, y compris les coûts des satellites, par l’entremise de la réserve pour éventualités en matière de sécurité, afin d’entreprendre le projet C3IMI, et il est responsable de la gestion de ces fonds au nom des deux ministères collaborateurs. Ce financement est destiné à couvrir l’utilisation de systèmes adaptés, ainsi que de systèmes déployables, sur 12 navires de la classe KINGSTON, 44 navires de la GCC en mer, sept stations terrestres et sept consoles d’opérateur portables.

Les fonds alloués à la GCC devaient couvrir l’installation, l’exploitation et l’entretien du système C3IMI à bord de 44 de ses navires de mer, des trois centres d’opérations régionales (COR) de St. John’s (T.-N.-L.), de Montréal (Québec) et de Victoria (Colombie-Britannique). Les trois centres d’opérations de la sécurité maritime (COSM) à Halifax (N.-É.), Niagara-on-the-Lake (Ont.) et Victoria (C.-B.). Enfin, le Centre de commandement national (CCN) de la GCC à Ottawa.

Lorsque le projet C3IMI a été établi, le MDN a reçu un budget annuel de 8,6 millions de dollars et a été désigné comme le ministère responsable des phases de mise en œuvre et de soutien en service et de son cycle de vie. Il a reçu des fonds pour gérer la trésorerie au profit du MDN et de la GCC. D’un commun accord et avec l’approbation des chefs de projet respectifs, le MDN transférerait une partie des fonds à la GCC à un taux de 45,4 % pour le MDN et de 54,6 % pour la GCC. Depuis 2022, lors de l’entrée dans la phase opérationnelle complète et de la migration subséquente du projet au programme, la part de l’allocation budgétaire est maintenant fournie directement à la GCC, à un taux accru de 78,9 % contre 21,1 % pour le MDN, ce qui porte la somme globale de 4,697 millions de dollars par année pendant 5 ans à la GCC.

C3IMI a été utilisé pendant le sommet du G7 en 2018 pour fournir une connaissance distribuée de la situation et des outils de communication multi-nœuds à la GCC ainsi qu’aux multiples organismes d’application de la loi, y compris ceux situés à la cellule maritime du Centre de commandement unifié de la BFC Val Cartier.

Commission canadienne de positionnement, de navigation et de synchronisation (divers ministères au ministère de l’Industrie)

Contexte

Le Conseil du positionnement, de la navigation et de la synchronisation (CPNS) du Canada est un conseil intergouvernemental au niveau du directeur général pour la coordination des activités civiles fédérales de positionnement, de navigation et de synchronisation (PNS) et la liaison internationale, car aucun ministère ou organisme du gouvernement du Canada n’a un ensemble mandat pour les activités du PNS ou l’élaboration de politiques.

Le ministère de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique Canada (ISDE) héberge le Bureau canadien du PNS, qui est le bureau de soutien qui exécute les activités quotidiennes nécessaires pour atteindre les objectifs et les priorités du CPNS.

En plus du MPO/GCC, les ministères et organismes gouvernementaux parrains suivants contribuent chacun 80 000 $ en 2023-2024 à l’appui du CPNS :

Grâce aux systèmes mondiaux de navigation par satellite (SMSS), comme le système de positionnement global (GPS) des États-Unis, les Canadiens en sont venus à compter sur les technologies et les services PNS pour prendre en charge un ensemble diversifié de systèmes et d’applications. À l’avenir, les technologies PNS innovantes fusionneront probablement un certain nombre de capteurs et de sources de PNS pour fournir, par exemple, une navigation fiable et sûre dans des applications autonomes, une visualisation et une analyse basées sur la localisation pour les applications grand public, la veille économique et les interventions d’urgence, la géolocalisation pour la logistique. et des technologies de suivi ou de synchronisation des actifs pour fournir une synchronisation du réseau ou un temps traçable pour l’enregistrement des événements et l’investigation numérique.

Dans le même temps, les systèmes et les utilisateurs SMSS et PNS continuent de faire face à un large éventail de menaces, y compris l’augmentation des activités malveillantes telles que le brouillage et l’usurpation GNSS. Les acteurs de la menace deviennent de plus en plus sophistiqués à mesure qu’ils accèdent à des technologies avancées visant à perturber le GPS et d’autres signaux SMSS. Les nations investissent dans les infrastructures, les stratégies et les technologies à la fois pour exploiter les opportunités économiques de la chaîne d’approvisionnement et pour atténuer l’impact des perturbations durables du SMSS.

À mesure que la dépendance du Canada à l’égard du SMSS pour l’information PNS s’est accrue, les menaces affectant l’utilisation du SMSS ont également augmenté. La CPNS a été créée pour faire face à ces menaces pour le gouvernement du Canada. De plus, la CPNS est l’organe central pour l’échange d’informations avec les gouvernements et organisations étrangers sur les questions civiles du PNS.

Transformation de la gestion financière (de divers ministères au SCT)

Contexte

En 2012, une décision politique a été prise concernant les normes sur la planification des ressources d’entreprise, où SAP est devenu le système de choix pour la gestion des finances et du matériel pour l’ensemble du gouvernement.

Depuis lors, le Programme de fonction de contrôleur numérique (PCD) a régi et transformé la gestion financière au gouvernement du Canada (GC) en facilitant la transition graduelle vers SAP.

La version actuelle de SAP cessera d’ici la fin de 2030, créant une occasion de positionner le gouvernement du Canada vers une migration complète vers le nouveau SAP S/4 HANA, ce qui générera des gains d’efficacité pour les contribuables canadiens.

Pêches et Océans Canada (MPO) a déjà contribué de manière significative à l’élaboration du PCD grâce à sa mise en œuvre du SAP S/4HANA et continuera de bénéficier de sa participation au processus de gouvernance commune du GC, tout en conservant son influence pour l’établissement des priorités et la développement de nouvelles fonctionnalités GoC

Les principaux avantages pour le MPO sont les suivants :

Fonds pour un gouvernement vert

Contexte

Le Fonds pour un gouvernement vert, [Les renseignements ont été retranchés, conformément à la Loi sur l'accès à l'information.] a été créé dans le cadre de la réponse du gouvernement du Canada aux changements climatiques. Cette initiative fournit un financement de projet aux ministères et organismes fédéraux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans leurs opérations, et promeut et partage des approches novatrices pour réduire les GES.

Les ministères et organismes qui génèrent des émissions de GES supérieures à 1 kilotonne par an à cause des voyages en avion sont tenus de contribuer annuellement au Fonds pour un gouvernement vert. Une moyenne triennale des émissions de chaque département est calculée et convertie en montant de contribution. Ces montants sont établis par le Centre pour un gouvernement vert (CGG) du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT), qui administre le Fonds.

Les montants de contribution sont fixés à 65 $/tonne d’émissions pour l’exercice 23-24, à 80 $/tonne d’émissions pour l’exercice 24-25 et à 95 $/tonne pour l’exercice 2025-26.

Sur la base de ces montants de contribution, Pêches et Océans Canada (MPO) a versé 373 710 $ au GGF au cours de l’exercice 2022-2023 à un taux de 50 $/tonne. À l’avenir, le MPO est tenu de contribuer les montants suivants au GGF : 485 823 $ au cours de l’exercice 2023-2024, 597 936 $ au cours de l’exercice 2024-2025 et 421 033 $ au cours de l’exercice 2025-2026.

Les fonds sont transférés au SCT dans le cadre de la mise à jour annuelle du niveau de référence. Les ministères doivent s’assurer que la feuille de travail de rajustement technique du Ministère comprend une ligne pour le « Fonds d’écologisation du gouvernement » et transfère ce montant au SCT.

Les ministères qui contribuent au Fonds pour un gouvernement vert sont admissibles au financement de projets et peuvent soumettre des propositions lorsqu’un appel de propositions est lancé. Au cours de trois cycles de financement, le Fonds pour un gouvernement vert a accordé environ 31,9 millions de dollars à 45 projets dans 12 ministères.

À ce jour, le MPO a obtenu avec succès un financement pour quatre projets totalisant 4 392 955 $, notamment :

Sites de communications distants Future Energy Solutions :

  1. Financement : 2 870 000 $
    • Description : Ce projet éclairera la transition de la Garde côtière canadienne des générateurs diesel actuellement utilisés pour alimenter un réseau de plus de 40 sites de radiocommunications éloignés sur la côte ouest dans le cadre d’un projet pilote. L’objectif est de réduire considérablement les émissions globales de GES associées à l’exploitation et au transport du carburant vers ces installations essentielles.
    • Analyse de la flotte des navires de la Garde côtière canadienne pour les carburants à zéro émission (terminée en 2023).
  2. Financement : 246 955 $
    • Description : Mener une étude pour comprendre l’impact de la combinaison de différents mélanges de carburants à faible émission de carbone (biodiesel et diesel renouvelable) avec du diesel fossile, et analyser comment les performances du moteur, les aspects de conception et les équipements pertinents à bord peuvent être affectés.
    • Bedford Institute of Oceanography Seawater Heating (terminé en 2022).
  3. Financement : 680 000 $
    • Description : Installer un système de pompe à chaleur géothermique alimenté à l’eau de mer à l’Institut océanographique de Bedford à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse, afin de réduire la consommation de gaz naturel et les émissions de GES.
    • Mise à niveau du bâtiment à carbone net zéro : bureau satellite et entrepôt de St. Lewis Fish Management (terminé en 2022).
  4. Financement : 596 000 $
    • Description : Installer un système photovoltaïque à panneaux solaires et un système de chauffage géothermique pour augmenter l’efficacité énergétique de l’installation.

Notes de breffages – Reports

Stratégie relative au saumon du Pacifique

Contexte

L’Initiative de la Stratégie relative au saumon du Pacifique (ISSP) a été lancée par la ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne en juin 2021, dans le but d’enrayer le déclin marqué des stocks de saumons du Pacifique et de les ramener à un niveau durable pour les générations futures de Canadiennes et de Canadiens.

L’ISSP est un investissement transformateur de plus de 740 millions de dollars qui vise à conserver et à restaurer les stocks de saumons sauvages du Pacifique et leurs écosystèmes grâce à une série de mesures immédiates et à long terme. Les activités visant à faire avancer ce projet sont regroupées autour de quatre piliers : la conservation et l’intendance, la mise en valeur du saumon, la transformation de la pêche et l’intégration et la collaboration.

La première année (2021-2022) de l’ISSP était axée sur la collaboration avec les peuples autochtones, les partenaires et les parties prenantes concernant la conception et la mise en œuvre précoce du programme.

Les initiatives prévues pour la deuxième année (2022-2023) sont en cours et se concentrent sur le rétablissement des stocks de saumons, notamment la priorisation des stocks qui nécessitent un soutien urgent. Vous trouverez ci-dessous un résumé des initiatives de l’ISSP réalisée à ce jour, par pilier.

Conservation et intendance

Mise en valeur du saumon

Transformation de la pêche

Intégration et collaboration

L’Énoncé économique de l’automne 2018 a également réitéré l’engagement du gouvernement à l’égard de la durabilité des saumons sauvages du Pacifique, et comprenait deux grandes annonces. 1) Le soutien à l’évaluation des stocks et aux efforts de rétablissement des stocks prioritaires de saumons du Pacifique, y compris 107,4 millions de dollars sur cinq ans dès 2019-2020, et 17,6 millions de dollars annuellement par la suite, pour appuyer la mise en place d’une évaluation des stocks et de nouvelles dispositions sur le rétablissement dans la Loi sur les pêches renouvelée pour les stocks de poisson prioritaires au Canada, y compris les stocks prioritaires de saumons du Pacifique. 2) Un montant de 105 millions de dollars sur six ans dès 2018-2019 pour créer le Fonds de restauration et d’innovation pour le saumon de la Colombie-Britannique (FRISCB), qui comprend une contribution du Fonds de dotation pour le saumon du Pacifique de 5 millions de dollars en 2018-2019. 

Programme pour la participation autochtone sur les habitats

Contexte

Le Programme de participation des Autochtones sur les habitats est un programme de subventions et de contributions, annoncé en juin 2019, qui fournit jusqu’à 50 millions de dollars sur cinq ans (2018-2023). Le Programme de participation des Autochtones sur les habitats appuie la participation accrue des peuples  autochtones à la conservation et à la protection du poisson et de son habitat. Le financement a été fourni au moyen d’un financement de base pour soutenir la mise en œuvre de la Loi sur les pêches modifiée et la modernisation du Programme de protection du poisson et de son habitat, y compris l’amélioration de la réconciliation avec les peuples autochtones.

Le financement du Programme de participation des Autochtones sur les habitats  soutient quatre domaines :

Plus de 300 demandes de financement sous forme de contribution ont été reçues entre 2019-2020 (138) et 2020-2021 (163), totalisant des demandes de plus de 60 millions de dollars sur quatre ans. Le plus grand nombre de demandes provenait des régions du Pacifique et de l’Ontario et des Prairies, reflétant le plus grand nombre de groupes autochtones dans ces régions. Plus précisément, plus de 40 % des demandes reçues provenaient d’organisations autochtones de l’Ontario et de la région des Prairies, où le financement du renforcement des capacités était spécifiquement ciblé. En février 2023, plus de 170 accords de contribution ont été approuvés, d’une valeur de plus de 28 millions de dollars, ainsi que plus de 132 subventions, d’une valeur de plus de 2 millions de dollars.

Plusieurs défis ont affecté la mise en œuvre du Programme de participation des Autochtones sur les habitats, notamment un retard dans le lancement initial de la composante de contribution en juin 2019, ainsi que des retards liés à la COVID-19 qui ont affecté les demandes en 2020 et les activités de projet en cours. [Les renseignements ont été retranchés, conformément à la Loi sur l'accès à l'information.]

Malgré cela, les fonds du Programme de participation des Autochtones sur les habitats n’ont pas été entièrement utilisés, ce qui a entraîné le report du financement chaque année. Plus récemment, près de 9 millions de dollars ont été reportés pour assurer la continuité des projets du PPSI en 2023-2024, en prévision d’une décision de renouvellement du financement pour soutenir la mise en œuvre continue de la Loi sur les pêches modernisée.

Le financement du PPS en 2023-2024 servira à soutenir les priorités clés, y compris la participation des Autochtones à la consultation (obligation de consulter), les initiatives d’engagement sur les nouvelles politiques liées à la protection du poisson et de son habitat, et le financement des capacités des organisations autochtones avec lesquelles le MPO travaille en étroite collaboration.

Le Programme de participation des Autochtones sur les habitats était une composante de la récente évaluation horizontale de l’initiative horizontale sur les processus d’évaluation d’impact et de réglementation. L’évaluation a souligné l’importance du financement des capacités et la nécessité d’améliorer les exigences en matière de prestation et de rationalisation. Les peuples autochtones ont noté que la poursuite et l’augmentation de ce type de financement sont essentielles pour soutenir la participation et le renforcement des capacités au sein des communautés.

À la suite des commentaires reçus dans le cadre de l’évaluation et des commentaires pendant la mise en œuvre continue du Programme de participation des Autochtones sur les habitats, les changements prévus au programme dans les années à venir pourraient inclure :

Agrandissement de Trans Mountain – Mesure d’hébergement (AE)

Contexte

Le gouvernement du Canada a élaboré huit mesures d’adaptation pour répondre aux préoccupations des groupes autochtones susceptibles d’être touchés par le projet d’agrandissement de Trans Mountain (TMX). Parmi ces huit, Pêches et Océans Canada (MPO) est responsable du Fonds de restauration de l’habitat aquatique (FRHA), de l’Initiative de la mer des Salish (IMS) et de l’Initiative sur les effets cumulatifs terrestres (IECT).

FRHA - Par l’intermédiaire du FRHA, le MPO collabore avec des groupes autochtones pour élaborer une initiative qui fournira un financement pour la capacité communautaire et les activités de restauration de l’habitat aquatique dirigées par des Autochtones dans les écosystèmes d’eau douce et marins. Un total de 75 millions de dollars est disponible entre 2019 et 2024. 10 millions de dollars étaient disponibles immédiatement, en partie pour soutenir le développement collaboratif du FRHA. À partir de 2021, 65 millions de dollars ont été mis à disposition pour les activités de restauration de l’habitat aquatique jusqu’en 2024.

IMS – Le IMS aide les groupes autochtones éligibles à surveiller les impacts cumulatifs des activités humaines sur les écosystèmes marins locaux. Dans le cadre de cette initiative, le MPO élabore conjointement des processus avec les groupes autochtones admissibles afin d’assurer un financement à long terme pour soutenir le renforcement des capacités, la surveillance, la recherche, l’infrastructure des systèmes et l’acquisition, l’intégration et le partage des connaissances afin d’éclairer la gestion adaptative. Jusqu’en mars 2024, le MPO continuera d’élaborer en collaboration des processus pour les activités d’intendance avec les groupes autochtones admissibles afin d’identifier et de mettre en œuvre des projets qui pourraient aborder les composantes valorisées de l’écosystème et les préoccupations liées à la mer des Salish, ainsi que d’élaborer en collaboration une structure pour les 50 millions de dollars. un fonds indépendant à long terme pour soutenir les activités d’intendance à long terme.

IECT - Construit grâce à une collaboration directe avec des groupes autochtones, le IECT fournira un financement pour la capacité communautaire et les études sur les effets cumulatifs dirigées par les Autochtones dans les environnements d’eau douce et terrestres. Un total de 65,5 millions de dollars est disponible pour les groupes autochtones entre 2019 et 2024. De ce total, jusqu’à 23,5 millions de dollars en financement de capacité sont actuellement disponibles, en partie pour soutenir le développement collaboratif du IECT. L’initiative est dirigée par Environnement et Changement climatique Canada et Ressources naturelles Canada, avec le soutien du MPO. Cela fait partie de l’engagement du gouvernement du Canada à protéger les écosystèmes aquatiques.

Pour permettre la participation continue des communautés autochtones aux initiatives du TMX, un financement de 75,1 millions de dollars pour le FRHA, le SSI et le IECT a été reporté. Ce financement appuiera le renforcement des capacités et la mise en œuvre de projets pour ces programmes d’hébergement des Autochtones. Le montant total se répartit entre les initiatives suivantes comme suit :

Projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain (GCC)

Si l’on insiste sur le centre de sécurité maritime :

Contexte

Portail de communication pour la réponse intégrée aux incidents

L’initiative Portail de communication pour la réponse intégrée aux incidents (CPIIR) vise à établir un outil de communication national pour améliorer le partage d’informations et renforcer la collaboration pour les urgences et les exercices sur l’eau. Cet outil Web mettra l’accent sur l’amélioration de la communication et du partenariat entre la Garde côtière canadienne (GCC) et les communautés autochtones et côtières afin d’améliorer la connaissance de la situation et l’intervention en cas d’incident maritime.

La GCC travaille en étroite collaboration avec les communautés autochtones le long de l’expansion de Trans Mountain (TMX) pour identifier les exigences d’un tel système. Le projet CPIIR contribuera à la mesure d’adaptation de TMX Co-Developing Community Response et responsabilisera nos partenaires autochtones dans la planification de l’intervention en augmentant leur implication dans tous les aspects de la préparation et de l’intervention en cas d’incidents environnementaux marins.

Le projet CPIIR cherche à mettre en œuvre une ou plusieurs solutions techniques pour moderniser la gestion des incidents au sein de la GCC et faire passer l’organisation à un système numérique de gestion des incidents, tout en améliorant la collaboration entre les partenaires d’intervention lors d’urgences, d’événements et d’exercices sur l’eau.

Installation polyvalente d’intervention en mer – Centre de la sécurité maritime

Le Centre de sécurité maritime (CSM) de Port Renfrew a commencé comme une station de recherche et sauvetage (SAR) de la GCC à Port Renfrew, en Colombie-Britannique, approuvée dans le cadre du Plan de protection des océans de 2016.

Au cours des consultations du TMX, la Première Nation Pacheedaht (PFN) a identifié plusieurs façons dont le projet aurait un impact négatif sur ses droits, y compris le risque de pollution marine.

Une mesure d’adaptation dans le cadre du réexamen du projet TMX en 2019 a élargi la portée du centre de sécurité maritime (CSM) pour inclure des services d’intervention environnementale (ER) afin de répondre aux préoccupations de PFN concernant les déversements d’hydrocarbures.

[Les renseignements ont été retranchés, conformément à la Loi sur l'accès à l'information.]

Les besoins opérationnels de la GCC pour le SMC comprennent quatre membres du personnel SAR, quatre membres du personnel des urgences, ainsi que de l’équipement pour soutenir la prestation des services SAR et ER.

La PFN a été très claire sur le fait qu’en plus de l’hébergement du TMX, le CSM doit permettre les opportunités de développement économique dont la nation a tant besoin pour faire avancer la réconciliation (par exemple, le tourisme, l’emploi, les revenus de location). Le CSM, de l’avis de PFN, doit également permettre à PFN de reprendre le contrôle et de protéger les grottes funéraires sacrées ayant une importance historique et culturelle pour la Nation.

Les discussions avec PFN pour faire avancer le projet se sont concentrées sur la structuration d’une transaction immobilière dans laquelle PFN achèterait une parcelle de terrain appartenant à des intérêts privés et la Couronne s’engagerait à un bail à long terme. La Couronne concevrait, financerait, construirait et exploiterait une installation immobilière sur cette propriété louée.

Une réunion de travail entre la GCC et la PFN a eu lieu au début de février 2023 pour discuter plus en détail de l’acquisition de terrains et examiner les options de location. C’était le dernier de plus d’une douzaine d’engagements face à face. Une décision de la PFN concernant les conditions de location de la propriété par la Couronne est attendue dans les prochaines semaines.

Une fois que PFN aura communiqué sa décision et confirmé ses plans d’acquisition de terrain, la GCC confirmera les besoins de financement en ce qui concerne les conditions de location et le coût de construction de l’installation sur le terrain qui sera acheté. Les priorités de la GCC comprennent le respect du budget et la garantie de la capacité opérationnelle, tandis que les priorités de la PFN comprennent la possession de terrains, l’élaboration d’un bail à long terme pour la GCC et la création d’opportunités économiques.

La GCC reste déterminée à co-développer le CSM à Port Renfrew et continue de travailler en étroite collaboration avec PFN pour identifier une option immobilière satisfaisante pour toutes les parties.

Avancement de la réconciliation

Contexte

Les dépenses consacrées à la mise en œuvre des traités et autres accords de réconciliation constructifs varient d’une année à l’autre, selon le stade des négociations, le calendrier des paiements uniques et d’autres influences. Le Ministère s’est engagé à mettre en place ces arrangements par le biais de consultations et de négociations et, par conséquent, la conclusion d’accords peut prendre du temps.

Les dépenses prévues pour la mise en œuvre des traités et d’autres ententes de réconciliation constructives sont généralement incluses dans le Budget principal des dépenses une fois que les mandats de négociation et les autorisations financières ont été obtenus, au cours de la première année où le financement devrait être nécessaire. Ceci est important pour s’assurer que le financement est disponible en cas de besoin. Le financement est ensuite reporté sur les années futures si les négociations prennent plus de temps pour bien faire les choses.

Cette pratique inclue des montants dans les dépenses prévues la première année où elles pourraient être nécessaires, puis à les reporter d’une année à l’autre, a entraîné des diminutions apparentes des dépenses prévues au cours des dernières années à mesure que les fonds sont dépensés et que le reste est reporté à l’année suivante.

Par exemple, en 2020-2021, un financement de 598 millions de dollars lié aux accords de réconciliation a été reporté en 2021-2022. En 2021-2022, 103 millions de dollars ont été reportés en 2022-2023 à temps pour être reflétés dans le Budget principal des dépenses 2022-2023, des fonds supplémentaires étant reportés en 2022-2023 à la fin de l’exercice. En 2022-2023, seuls des fonds limités ont été reportés en 2023-24 à ce jour, mais on s’attend à ce qu’il y ait un report en 2023-24 à la fin de l’année. Des montants supplémentaires seront inclus dans les dépenses prévues des années futures à mesure que les mandats de négociation et les autorisations seront approuvés.

En 2021-2022, Pêches et Océans Canada a conclu plusieurs accords de réconciliation importants, notamment avec les Premières Nations côtières (comprenant les Premières Nations Haida, Gitzaala, Metlakatla, Gitga’at, Kitasoo/Xai’xais, Heiltsuk, Nuxalk et Wuikinuxv) et Listiguj Première nation (les données financières des ententes individuelles sont confidentielles). D’autres nouveaux accords de financement de rapprochement concernaient des montants moins importants liés à la mise en œuvre des accords. En 2022-2023, les négociations ont progressé à un certain nombre de tables, dont plusieurs sont presque terminées.

Programme de prolongement de vie des navires de 2020

Contexte

En mai 2019, le premier ministre a annoncé plus de 2 milliards de dollars pour un programme complet sur deux décennies visant à mener des travaux de prolongation de la durée de vie des navires (VLE) sur environ 76 navires afin de prolonger la durée de vie opérationnelle de la flotte de la Garde côtière canadienne en prévision de l’acquisition de nouveaux navires. dans le cadre du plan de renouvellement de la flotte.

[Les renseignements ont été retranchés, conformément à la Loi sur l'accès à l'information.]

VLE contribue à prolonger la durée de vie d’un navire. Les travaux comprennent la reconstruction et l’amélioration de parties importantes de l’extérieur et de l’intérieur d’un navire. Les navires soumis à VLE sont hors service pendant une période prolongée pouvant aller jusqu’à deux ans afin qu’ils puissent rester dans un état sûr et fiable pour un service continu.

Programme d’acquisition de petits bateaux (PAPB)

Contexte

Le PAPB est responsable de l’acquisition de petits bateaux, associés à des moteurs hors-bord et des remorques, pour toute la GCC et le MPO à l’aide d’un budget annuel antérieur de 4,5 M$. Auparavant, le PAPB a reçu des investissements non renouvelables, par contre, malgré ceux-ci, plus de la moitié de la flotte actuelle des petits bateaux dépasse nettement la durée de vie utile attendue de 12 années. Environ 80 % de la flotte est âgée de plus de neuf ans et 60 % dépassent les 12 ans. Dans le cadre de l’activité annuelle de planification du cycle de vie, le PAPB effectue la priorisation et le processus de planification d’achat, fournit un soutien technique et réalise l’acquisition d’actifs nécessaires pour la réalisation des programmes de la GCC et du MPO à l’échelle nationale. Le budget de 2021 a fourni du nouveau financement pour garantir que le département possède les ressources et les navires requis pour continuer la prestation de son vaste mandat et pour maintenir son programme. Cet investissement comblera l’écart dans le financement annuel existant et permettra le remplacement en temps opportun des actifs vieillissants qui ont dépassé leur cycle de vie prévu.

Le renouvellement de la flotte vieillissante des petits bateaux du MPO va diminuer de manière significative les risques de défaillance alors que les navires deviennent moins sécuritaires et moins sûrs. De plus, cette mesure va réduire les coûts pour l’entretien et diminuer les temps d’arrêt qui ont tous une incidence sur les programmes de la GCC et du MPO. Les programmes du MPO qui s’appuient sur les petits bateaux comprennent notamment : la flotte opérationnelle de la GCC, les programmes de Recherche et sauvetage, Aides à la navigation et Intervention environnementale, et les activités d’Océans et sciences du MPO comme le Service hydrographique du Canada, Prévisions opérationnelles, Conservation et protection, Gestion de l’habitat et le Programme d’aquaculture durable du Canada. De plus, les petits bateaux sont requis pour la prestation d’autres activités du gouvernement fédéral comme les patrouilles de sécurité pour le programme de l’équipe d’application de la sécurité maritime, et sont largement utilisés à des fins de formation et en tant que bateaux de travail polyvalents. Les petits bateaux acquis par l’entremise du programme PAPB comprennent notamment : les canots pneumatiques à coque rigide (RHIB), les bateaux de travail, scientifiques, de patrouille et les embarcations rapides de sauvetage (ERS).

[Les renseignements ont été retranchés, conformément à la Loi sur l'accès à l'information.] En raison de la soumission et de l’approbation tardives, l’accroissement du projet progressait lentement. Puisque l’augmentation dans le financement pour ce projet a été importante, et que l’échéancier pour débuter l’approvisionnement pour cet exercice financier a été limité, l’équipe de projet a élaboré un calendrier d’approvisionnement. Ce calendrier prend en considération les exigences pour le soutien du SPAC, les échéanciers d’approvisionnement et les contraintes de la chaîne d’approvisionnement. À l’aide de ces éléments, un report est demandé pour reporter les fonds dans la période de 2023-24 (11,7 millions de dollars) et 2024-25 (11,7 millions de dollars). Ces montants comprennent le remboursement d’un prêt pour la gestion du carburant et les Navires préoccupants. En raison de l’augmentation des exigences, la communication avec les fournisseurs et fabricants de petits bateaux à l’échelle du Canada a débuté pour que chaque problème dans la chaîne d’approvisionnement soit identifié et inclus dans la matrice de risques de l’équipe de projet.

Questions et Réponses

Rapport du Comité – Pêches sur la côte Ouest

Comment Pêches et Océans Canada (MPO) réagit-il au rapport du Comité intitulé Les pêches sur la côte Ouest : partager les risques et les retombées, qui a été déposé il y a plus de trois ans?
  • La réponse du gouvernement du Canada au rapport intitulé Les pêches sur la côte Ouest : partager les risques et les retombées, expose la position du MPO et l’approche envisagée. La réponse reconnaît ce qui suit :
    • Le ministre est habilité à prendre en compte les facteurs sociaux, économiques et culturels dans la prise de décisions.
    • Les politiques et programmes futurs ne devraient pas avoir d’incidence négative sur les objectifs de conservation et pourraient envisager des moyens de soutenir la viabilité des entreprises de pêche.
    • Les besoins, les droits et les capacités des pêcheurs autochtones et de leurs communautés doivent être respectés.
  • Le MPO élabore actuellement un plan de mobilisation avant de proposer ou de modifier les politiques de délivrance de permis.
Qu’a fait le Ministère pour mettre en œuvre les recommandations du rapport du Comité?
  • Le Ministère a pris des mesures immédiates concernant certaines recommandations et élabore actuellement un plan de mobilisation afin de s’assurer qu’un large éventail de points de vue sur la pêche soit pris en compte pour le reste des recommandations.
  • Le MPO a mené des discussions préliminaires avec des associations de l’industrie, le Conseil des pêches des Premières Nations et certains conseils consultatifs des pêches.
  • Le MPO a également lancé un Sondage sur la propriété effective afin d’obtenir une compréhension de base du niveau actuel de la propriété étrangère et de la concentration de l’accès à certaines pêches commerciales. Les résultats devraient être disponibles au printemps.
  • Le MPO a réalisé une analyse comparative des politiques de délivrance de permis dans l’Atlantique et le Pacifique, et le rapport est disponible sur le site Web du MPO.
  • Le MPO a réalisé une enquête sur les coûts et les revenus des pêcheurs en novembre 2022 et analyse actuellement les résultats. Il prévoit d’examiner les données et d’en discuter avec les représentants de l’industrie au cours de l’été 2023.
  • Une enquête est également menée sur les prix annuels que les pêcheurs reçoivent pour leurs prises débarquées. Ces travaux devraient également être achevés d’ici l’automne 2023.
  • Un atlas marin accessible au public a été lancé en février. Il contient des données sur l’utilisation écologique et humaine dans le Pacifique et le Canada atlantique.
  • Une analyse a également été réalisée sur les politiques, les pratiques et les conditions pour l’établissement de conseils consultatifs sur la pêche commerciale. Un nouveau guide des pratiques exemplaires est en cours d’élaboration et sera disponible pour la consultation des parties prenantes au printemps.

Déversements de conteneurs maritimes – Réponse du gouvernement

Comment la Garde côtière canadienne va-t-elle répondre au rapport du Comité sur les déversements de conteneurs de cargaison maritimes?
  • La Garde côtière canadienne (GCC) a collaboré avec Transports Canada (TC) et d’autres ministères partenaires pour apporter une réponse globale au rapport sur les déversements de conteneurs de cargaison maritimes. Cette réponse a été déposée le 1er février 2023.
  • S’appuyant sur les travaux entrepris dans le cadre de la première phase du Plan de protection des océans (PPO), la GCC continuera de protéger l’environnement du Canada en explorant et en mettant en œuvre des outils et des programmes qui améliorent un système coordonné de lutte contre la pollution et en créant un réseau d’intervenants d’urgence formés provenant de plusieurs ordres de gouvernement, des peuples autochtones et des collectivités côtières pour renforcer les interventions d’urgence en mer, afin de répondre aux problèmes de transport maritime modernes d’aujourd’hui.

Renouvellement de la flotte et retards dans les projets (interruption du financement)

Combien de navires et d’hélicoptères la Garde côtière prévoit-elle acquérir?
  • La Garde côtière mène des travaux depuis 2005 pour acquérir une flotte qui comprendra 31 grands navires, 95 petits navires et 26 hélicoptères.
À combien se chiffre le financement qui a été offert jusqu’à maintenant?
  • À ce jour, plus de 35 milliards de dollars ont été engagés pour faire progresser le renouvellement de la flotte de la Garde côtière et soutenir les opérations jusqu’à l’arrivée des nouveaux navires.
Qu’est-ce qui a été livré jusqu’à présent?
  • À ce jour, la Garde côtière a pris livraison de ce qui suit :
    • 3 grands navires;
    • 19 petits navires pour le plan de renouvellement de la flotte;
    • 23 hélicoptères;
    • 4 brise-glaces provisoires.
Pourquoi met-on autant de temps à obtenir les nouveaux navires?
  • Lorsque la Stratégie nationale de construction navale (SNCN) a été lancée en 2010, les chantiers navals canadiens n’avaient jamais construit de navires de cette taille et de cette complexité.
  • Les chantiers navals ont dû augmenter leur capacité pour répondre au rythme des livraisons dont le Canada avait besoin. Les mesures suivantes ont été nécessaires :
    • Des grands projets pluriannuels de modernisation et d’infrastructures;
    • Des niveaux d’embauche sans précédent, afin de trouver le nombre d’ouvriers qualifiés nécessaires à la construction des navires.
  • Bien que cette période préparatoire ait pris plus de temps que prévu, la SNCN commence à prendre son rythme de croisière :
    • Vancouver Shipyards a livré les trois navires hauturiers de sciences halieutiques à la Garde côtière;
    • Irving Shipbuilding a livré les trois premiers navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique à la Marine royale canadienne (MRC);
    • Les petits chantiers navals du Canada ont été occupés à construire et à livrer les petits navires de la Garde côtière.
  • Bien que les progrès réalisés dans le cadre de la SNCN aient connu des difficultés, notamment en raison des répercussions de la pandémie de COVID-19, d’importants progrès ont été réalisés et nous avons parcouru beaucoup de chemin.
Que fait le Canada pour améliorer les délais de livraison des navires?
  • Les services partenaires de la SNCN travaillent activement à l’amélioration des délais de livraison, en prenant notamment les mesures suivantes :
    • Travailler avec les chantiers navals pour améliorer leur capacité et leur productivité;
    • Travailler avec les chantiers navals pour élaborer des calendriers plus précis;
    • Embaucher des experts pour faire le suivi du rendement des chantiers navals et en rendre compte;
    • Utiliser des mesures contractuelles pour encourager le rendement des chantiers navals.
  • Le Canada et les chantiers navals ont maintenant plus d’une décennie d’expérience à leur actif. Nous sommes convaincus que toutes ces mesures se traduiront par des améliorations positives.
Quel est l’état d’avancement du troisième chantier naval de la Stratégie nationale de construction navale?
  • Après quelques retards initiaux dans la finalisation du processus de qualification, l’accord-cadre visant à officialiser le Chantier Davie en tant que troisième chantier naval de la SNCN devrait être signé au printemps 2023.
  • La Garde côtière estime cette étape importante encourageante et est prête à travailler sur nos projets de brise-glaces.
Pourquoi les coûts ne cessent-ils d’augmenter?
  • Au fur et à mesure que les projets avancent et que les chantiers navals de la SNCN acquièrent de l’expérience, un certain nombre d’éléments clés du calcul des coûts se précisent avec le temps. Par exemple :
    • Les estimations pour les principales pièces d’équipement sont remplacées par les montants réels payés sur les factures;
    • Les estimations du nombre d’heures de travail nécessaires à la construction d’un navire sont peaufinées de manière plus précise au fur et à mesure que le travail s’effectue en temps réel.
  • Il est également nécessaire de tenir compte des facteurs économiques actuels qui n’auraient pas pu être prévus au moment de l’établissement des coûts initiaux, tels que l’incidence de la pandémie sur la main-d’œuvre et les chaînes d’approvisionnement mondiales, ainsi que l’inflation élevée. Les estimations initiales des coûts ont été établies dans un climat économique fondamentalement différent de celui que nous connaissons aujourd’hui.
Que fait le Canada pour limiter les coûts?
  • Nous mettons constamment nos partenaires des chantiers navals au défi de trouver des gains d’efficacité et d’augmenter la productivité.
  • Certains projets semblent prendre plus de temps que prévu parce que les négociateurs travaillent en coulisses pour s’assurer que les contrats contiennent des incitations à maintenir les coûts à un niveau bas et à créer de la valeur pour les Canadiens.
  • Bien que cela ait été parfois difficile, nous avons accompli beaucoup de choses au cours des dix dernières années et nous bénéficions aujourd’hui de l’expérience acquise.
Pourquoi la Garde côtière n’a-t-elle pas débloqué de fonds alors qu’un financement est toujours nécessaire?
  • Une grande partie des échéanciers de projet ont été prolongés, ce qui a entraîné une interruption du financement au cours de l’exercice 2021-2022. Cependant, tous les fonds ont été reportés aux années suivantes, de sorte que les projets n’ont perdu aucun financement.
  • Les éléments qui ont contribué le plus  à ce retard sont les calendriers des :
    • navires de patrouilles extracôtiers et de l’Arctique
    • brise-glaces légers et moyens
    • Programmes de prolongation de la durée de vie utile des navires
    • navires hauturiers de science océanographique
  • La pandémie de COVID-19 a largement contribué aux retards au calendrier enregistrés en 2021-2022, qui ont conduit à l’interruption du financement destiné aux projets. La poursuite des essais, la distanciation physique et la fermeture des chantiers navals ont contribué à la baisse globale de la production, ce qui a entraîné des retards liés aux plans de dépenses préétablis. Les autres facteurs étaient notamment les problèmes liés aux contrats avec les fournisseurs, les problèmes concernant la chaîne d’approvisionnement et les conditions générales du marché du travail.
  • Nous continuons à collaborer avec les chantiers navals et l’équipe responsable du calendrier de Services publics et Approvisionnement Canada afin d’améliorer le suivi et la surveillance des calendriers, et nous faisons des progrès.

Coûts des carburants marins et d’aviation

Quelle quantité de carburant la flotte du Ministère consomme-t-elle chaque année?
  • Au cours d’une année normale, la flotte maritime (y compris les remorqueurs d’urgence) consomme 59 millions de litres et la flotte aéronautique (hélicoptères), jusqu’à 1,9 million de litres de carburant.
Comment achète-t-on/entrepose-t-on le carburant?
  • On achète la grande partie des carburants marins et d’aviation au moyen d’offres à commande, sauf dans les régions éloignées et rurales. Dans ces endroits, le carburant est acheté auprès d’un fournisseur local.
  • Les navires/hélicoptères achètent du carburant selon le plan opérationnel annuel de la flotte, mais tout au long de l’année, les achats sont ajustés en fonction du calendrier et de la cadence des opérations.
  • Il y a plus de 80 lieux de ravitaillement en carburant marin au pays. Les prix dans chaque lieu sont mis à jour chaque semaine au moyen des balises de référence pour l’industrie. Environ 60 % des stations de recherche et sauvetage sont dotées de réservoirs de stockage de carburant, mais leur utilisation est limitée aux embarcations de sauvetage et aux petits navires. En fonction de la classe, les grands navires ont une capacité allant entre 100 000 et 2 000 000 de litres. Le MPO ne possède aucune installation de stockage de carburant d’envergure.
  • La Direction des services des aéronefs de TC, dont le mandat est d’exploiter et d’entretenir les hélicoptères au nom de la Garde côtière, puis de recouvrer les coûts au moyen de protocoles d’entente, achète le carburant de la flotte d’hélicoptères pour les six bases au Canada et pour les opérations et les activités relatives aux navires.
Quelles sont les répercussions ou les stratégies d’atténuation qui ont été établies avant la présentation de la demande de financement?
  • La GCC a exploré plusieurs stratégies d’atténuation dans le but d’exploiter la flotte dans les limites du budget de fonctionnement alloué relatif au carburant, mais elles entraînaient toutes soit d’importantes réductions dans les programmes comme le déglaçage, soit une réaffectation des fonds accordés à d’autres priorités ministérielles.
  • Lorsqu’on explore l’évolutivité potentielle, il n’est habituellement pas possible sur le plan opérationnel d’adopter une approche généralisée (p. ex. une réduction du carburant de 50 % dans toutes les activités), compte tenu des demandes en carburant de chaque navire. Par exemple, les opérations faisant appel aux brise-glaces lourds sont les plus énergivores en matière de carburant, ce qui englobe les activités de recherche et sauvetage. Ces navires ont besoin du poids d’un réservoir de carburant presque plein pour pouvoir briser efficacement les glaces le long des routes maritimes essentielles à l’économie. Puisque le carburant permet non seulement de propulser ces navires, mais fournit aussi le poids nécessaire pour briser efficacement la glace, le réservoir de ces brise-glaces ne peut pas être rempli à moitié.
  • De plus, bon nombre de ces navires sont affectés à des tâches multiples, c’est-à-dire que si un navire devient hors service en raison d’un manque de financement pour le carburant, cela a d’importantes répercussions sur divers programmes au sein du Ministère. Limiter les opérations n’a pas que des effets sur la Garde côtière, cela diminue sa capacité en ce qui concerne les objectifs de conservation marine (OCM) et les zones de protection marines (ZPM), le respect des promesses à l’égard de l’Organisation des pêches de l’Atlantique Nord-Ouest (OPANO) et le suivi des pêches commerciales et récréatives courantes.
Que fait le Ministère pour atténuer ces pressions?
  • Il y a fort à parier que la hausse des coûts se poursuivra au-delà de l’année financière en cours. À l’échelle du gouvernement du Canada, le seul autre ministère comparable touché lui aussi par la montée des coûts du carburant serait la Défense nationale et sa flotte de la Marine royale canadienne. La Défense nationale bénéficie d’une certaine protection contre l’augmentation du prix du carburant grâce au facteur de progression intégré, ce qui n’est pas le cas du MPO, qui pourrait envisager un tel mécanisme si la hausse des coûts du carburant persiste au cours des prochaines années.

Projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain et Fonds de restauration de l’habitat aquatique

Pourquoi a-t-il fallu plus de temps et de fonds pour soutenir les initiatives du projet d’agrandissement du réseau de Trans Mountain (TMX)?
  • Le MPO-GCC a eu besoin de plus de temps pour mettre en œuvre les initiatives du projet TMX. Certaines initiatives ont pris fin au cours de l’exercice 2021-2022, et des difficultés imprévues ont retardé ou limité leur mise en œuvre, comme la pandémie de COVID-19 et les phénomènes météorologiques extrêmes en Colombie-Britannique.
  • Ces événements ont entraîné des difficultés uniques qui ont obligé les groupes autochtones à redéfinir les priorités en matière de ressources afin d’assurer la sécurité et le bien-être de leurs communautés.
  • Simultanément, la construction du projet TMX a été retardée et il faudra attendre à la fin de l’année 2023 avant que le pipeline soit construit.
Le renouvellement du financement du Fonds de restauration de l’habitat aquatique (FRHA) modifie-t-il le montant du financement disponible pour les communautés autochtones dans le cadre des mesures d’adaptation?
  • Le renouvellement du financement ne modifie pas le montant des fonds mis à la disposition des communautés autochtones dans le cadre des mesures et initiatives d’adaptation relatives au projet TMX.
  • Le financement renouvelé appuie l’administration des initiatives par le Ministère, ce qui permettra aux communautés autochtones d’accéder au financement et de mettre en œuvre des projets pour une année supplémentaire jusqu’à l’exercice 2024-2025.
Comment le FRHA a-t-il été collaborativement mis sur pied?
  • Les communautés ont été invitées à participer à un processus de mobilisation qui comprenait des groupes de travail, des réunions et d’autres méthodes pour éclairer l’élaboration de la gouvernance, de la structure et du modèle d’exécution du programme.
  • Le MPO et les communautés autochtones intéressées ont défini ensemble les activités prioritaires de restauration des habitats marins et d’eau douce.
  • Le MPO et les communautés autochtones intéressées ont entrepris un exercice de planification conjoint pour déterminer les montants de financement.
Le renouvellement du financement annonce-t-il de nouveaux retards dans la construction du projet TMX?
  • Non, le renouvellement du financement donne au Ministère plus de temps pour continuer à mettre en œuvre les initiatives du projet TMX, y compris les mesures d’adaptation du projet, les réponses aux recommandations et les fonctions de capacité et de coordination du gouvernement.

Financement de la lutte contre les espèces aquatiques envahissantes (EAE)

Que fait Pêches et Océans Canada pour lutter contre les espèces aquatiques envahissantes  aux frontières internationales, et comment le nouveau financement appuiera-t-il les efforts déployés?
  • Le MPO travaille en étroite collaboration avec l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) pour améliorer l’application du Règlement sur les espèces aquatiques envahissantes (Règlement sur les EAE) aux frontières internationales, en insistant sur l’élimination de l’entrée d’espèces interdites au Canada.
  • En mars 2021, le MPO a mené des activités d’intervention d’urgence en partenariat avec l’ASFC et les gouvernements provinciaux et territoriaux pour mettre fin à l’importation et à la distribution de produits d’aquarium infestés de moules envahissantes dans tout le Canada. Le MPO continue à travailler avec l’ASFC pour empêcher l’importation illégale de tels produits au Canada.
  • Au cours de l’été et de l’automne 2022, le MPO a lancé le projet pilote de protection des embarcations lors du transport par voie terrestre. Au point d’entrée d’Emerson, au Manitoba, le personnel du MPO et de l’ASFC a élaboré et mis à l’essai les procédures et les outils nécessaires à l’application du Règlement sur les EAE et d’autres outils législatifs pour améliorer la biosécurité aux frontières internationales en ce qui concerne les embarcations contaminées.
  • L’Énoncé économique de l’automne de 2022 a établi que 36,6 millions de dollars sur cinq ans, à partir de l’année financière 2022-2023, seraient versés au MPO afin d’élargir le Programme sur les espèces aquatiques envahissantes.
  • Le nouveau financement permettra au MPO de mieux mettre en œuvre et appliquer le Règlement sur les EAE afin d’empêcher les EAE d’entrer et de se propager au Canada, en particulier aux frontières internationales, par exemple en augmentant le nombre d’agents des pêches spécialisés dans les EAE responsables de la collaboration entre le MPO et l’ASFC, en établissant un laboratoire d’ADN environnemental (ADNe) accrédité pour détecter efficacement les EAE dans les produits commerciaux végétaux et animaux, et pour effectuer des analyses afin de hiérarchiser efficacement les points d’entrée, les voies navigables et les voies d’accès préoccupantes du point de vue de l’introduction d’EAE.
Comment le nouveau financement permettra-t-il de créer de nouveaux partenariats pour faciliter les mesures préventives sur le terrain pour lutter contre les espèces aquatiques envahissantes?
  • Le nouveau financement améliorera les relations avec les provinces et les territoires, les peuples autochtones et les principaux intervenants en fournissant un financement qui aidera les partenaires à répondre à leurs priorités relatives aux EAE tout en atteignant les objectifs nationaux généraux.

Décisions récentes relatives à la gestion des pêches

Comment les dispositions relatives aux stocks de poissons protègent-elles les espèces considérées comme menacées?
  • Les dispositions relatives aux stocks de poissons de la Loi sur les pêches modifiée sont entrées en vigueur à la suite de modifications apportées au Règlement de pêche (dispositions générales), le 4 avril 2022.
  • En vertu de ces modifications, le MPO est légalement tenu de mettre en œuvre des mesures visant à maintenir tous les principaux stocks de poissons visés au niveau nécessaire pour promouvoir la durabilité du stock ou au-dessus de ce niveau, et d’élaborer des plans de rétablissement pour les principaux stocks qui sont tombés à un niveau inférieur ou égal à leur point de référence limite.
  • Le point de référence limite marque le seuil entre la zone de prudence et la zone critique d’une pêche dans le cadre de l’approche de précaution du Ministère.
  • Le premier lot comprend actuellement 30 grands stocks de poissons, dont 13 nécessitent des plans de rétablissement.
  • Le MPO est actuellement en train de créer un deuxième lot de grands stocks et a entrepris une consultation publique à l’automne 2022.
Pourquoi le Ministère a-t-il décidé de fermer la pêche commerciale et la pêche d’appâts de maquereau le 30 mars 2022?
  • Le stock de maquereau se trouve dans la zone critique et, par conséquent, j’ai pris la décision difficile de fermer la pêche commerciale et la pêche d’appâts du maquereau. Cette mesure a été prise dans l’objectif de rétablir cet important stock d’espèce fourragère, qui joue un rôle clé dans l’écosystème.
  • Je reconnais l’importance de la pêche du maquereau et j’ai bon espoir que ce stock pourra se rétablir et être disponible pour les générations futures.
  • Une nouvelle évaluation du stock a eu lieu du 20 au 23 février 2023. Cette évaluation permettra d’orienter nos prochaines étapes.
  • J’ai récemment reçu une lettre du président du Comité permanent des pêches et des océans de la Chambre des communes, et je voudrais remercier le Comité pour le résumé complet des discussions du Comité et pour ses recommandations réfléchies. Le Ministère prépare actuellement une réponse à la lettre du président.
Pourquoi le Ministère a-t-il décidé de fermer la pêche commerciale et la pêche d’appâts de hareng du printemps du sud du golfe le 30 mars 2022?
  • Le stock de hareng du printemps du Golfe se trouve dans la zone critique depuis 2002. Depuis lors, un certain nombre de mesures de gestion ont été appliquées pour arrêter le déclin du stock.
  • La fermeture des pêches réduit la pression sur ce stock, ce qui lui donne les meilleures chances de rétablissement. En tant que stock d’espèce fourragère, sa santé est d’une importance capitale pour la santé globale de l’écosystème.
  • La prochaine évaluation scientifique de ce stock aura lieu en 2024. Des mesures de gestion mises à jour seront envisagées à la suite de l’évaluation.
En avril 2022, pourquoi le Ministère a-t-il réduit le total autorisé des captures (TAC) de crevettes de l’estuaire et du golfe pour les années 2022 et 2023?
  • Les conditions environnementales et écosystémiques actuelles de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent sont défavorables pour la crevette.
  • Tout en reconnaissant les difficultés économiques auxquelles les exploitants sont confrontés, une approche prudente était nécessaire pour atténuer les menaces potentielles pour la conservation.
  • En tenant compte des facteurs socioéconomiques, la réduction a été mise en œuvre progressivement sur deux ans.
Au printemps 2022, pourquoi avez-vous décidé de ne pas mettre en œuvre l’évaluation de la stratégie de gestion pour le hareng du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse et de la baie de Fundy, tout en réduisant le total autorisé des captures annuel de 33 %?
  • J’ai établi un total autorisé des captures pour 2022 qui représente une réduction de 33 % par rapport à 2021. Cette mesure a été prise pour protéger ce stock de poisson vulnérable tout en allouant suffisamment de temps pour évaluer une stratégie de pêche à plus long terme.
  • J’évaluerai ensuite les résultats de cette évaluation et prendrai une décision concernant cette pêche ce printemps.
Que fait le Ministère, à part la fermeture des pêches, pour aider les stocks de saumon du Pacifique?
  • Lorsque nous examinons les différents stocks en déclin, nous ne nous intéressons pas seulement aux niveaux de pêche, mais aussi à la conservation et à la restauration de l’habitat, ainsi qu’à la mise en valeur.
  • Au moyen de l’Initiative de la Stratégie relative au saumon du Pacifique, nous améliorons nos connaissances scientifiques et notre compréhension des écosystèmes du saumon et nous investissons dans des travaux avec des partenaires sur la planification intégrée et l’élaboration de plans de rétablissement pour les principaux stocks préoccupants.
  • Nous renouvelons également le Fonds de restauration et d’innovation pour le saumon de la Colombie-Britannique (FRISCB), qui double notre investissement pour soutenir les groupes ou les demandeurs ayant des idées pour lutter contre le déclin du saumon.
  • Récemment, j’ai annoncé que je ne renouvellerai pas les permis d’aquaculture dans les îles Discovery.
Pourquoi avez-vous choisi de fermer la pêche dirigée de la plie rouge et de la limande à queue jaune dans la division 4T de l’OPANO?
  • Les stocks de plie rouge et de limande à queue jaune se trouvent dans la zone critique, selon le cadre de l’approche de précaution, depuis 2004 et 2009 respectivement, et les évaluations scientifiques les plus récentes n’ont montré aucun signe de rétablissement.
  • Dans la pêche dirigée de la limande à queue jaune, des quantités importantes de prises accessoires de plie rouge ont été signalées. Une approche combinée est donc nécessaire pour assurer le rétablissement de ces stocks.
  • Cette fermeture basée sur la conservation reconnaît l’importance de ces pêches pour les collectivités côtières.
Pourquoi avez-vous choisi d’approuver certaines pêches pour le hareng du Pacifique alors que d’autres ne seront pas autorisées?
  • Au-delà des besoins humains directs, le hareng du Pacifique remplit un rôle vital dans l’écosystème; sa conservation pour le bénéfice à long terme des générations futures sera toujours mon objectif premier.
  • Les décisions d’ouvrir la pêche au hareng du Pacifique sont fondées sur les meilleures données scientifiques disponibles et tiennent compte des droits des communautés des Premières Nations.
  • Je reconnais l’importance du hareng du Pacifique pour les peuples autochtones et je prendrai les mesures à ma disposition pour que les communautés autochtones puissent exercer leurs droits de pêche.
Pourquoi le Ministère a-t-il décidé de réduire le total autorisé des captures du flétan du Groenland des zones 0A/0B pour la saison 2023-2024?
  • Afin d’équilibrer la santé du stock et les besoins économiques des Autochtones et de l’industrie, le Canada a réduit de 9,25 % le total autorisé des captures de flétan du Groenland de la sous-zone 0 pour la saison de pêche de 2023.
  • Cette décision a été prise en tenant compte de l’avis du conseil scientifique de l’OPANO, qui a recommandé que les captures du stock dans les sous-zones 0 et 1 de l’OPANO ne dépassent pas 29 640 tonnes en 2023 et 2024.
Y aura-t-il une pêche commerciale du sébaste de l’unité 1 pour 2023-2024?
  • Je n’ai pas encore pris de décision concernant un régime d’accès et d’allocation approprié pour le sébaste de l’unité 1 dans le cadre de la pêche commerciale en cours.
  • Compte tenu de cette situation et des travaux supplémentaires nécessaires pour rendre la pêche commerciale opérationnelle, il n’y aura pas de pêche commerciale du sébaste de l’unité 1 en 2023-2024.
À quel moment des décisions seront-elles prises concernant la pêche au crabe des neiges au Canada atlantique et au Québec?
  • La pêche au crabe des neiges dans le Canada atlantique et au Québec commence dès la fin du mois de mars, en fonction de l’état des glaces. En raison d’une couverture de glace moins importante en 2023, la saison commencera probablement aux dates les plus précoces possibles, pour autant que les problèmes de sécurité soient résolus.
  • Les consultations sur ces pêches sont maintenant terminées et certaines décisions relatives aux totaux admissibles de captures ont été annoncées, y compris des augmentations dans certaines zones telles que la zone de pêche du crabe 12 dans le sud du Golfe.
  • Comme pour toutes nos décisions en matière de pêche, les totaux autorisés de captures sont fondés sur les meilleures données scientifiques disponibles et sur l’application des règles de décision en matière de capture, en consultation avec les groupes autochtones, l’industrie, les transformateurs et d’autres parties prenantes.
Pour la pêche au crabe des neiges de Terre-Neuve et au Labrador, le Ministère reconsidérera-t-il son cadre d’approche de précaution qui réduit considérablement les possibilités pour les pêcheurs côtiers de la division 3L?
  • Le cadre de l’approche de précaution représente une pratique exemplaire en matière de gestion de la pêche, contribuant à garantir une exploitation durable tout en offrant aux pêcheurs une prévisibilité dans la prise de décisions.
  • L’approche de précaution pour le crabe des neiges de Terre-Neuve-et-Labrador est le fruit d’une consultation et d’une collaboration approfondies avec les pêcheurs.
  • Nous savons que certains pêcheurs sont mécontents des résultats de la mise en œuvre du cadre de l’approche de précaution. Ces points de vue sont importants pour le Ministère et nous restons déterminés à travailler avec les pêcheurs sur la mise en œuvre de l’approche de précaution.
Comment le Ministère attribuera-t-il les civelles aux pêcheurs des Maritimes en 2023?
  • À titre de mesure provisoire, le Ministère a réattribué cette année environ 14 % du quota 2021 des titulaires de permis de pêche de la civelle (à l’exclusion de la Première nation We’koqma’q) afin d’accroître la participation des Autochtones à la pêche sans augmenter l’effort global.
  • La même approche a été adoptée pour la saison 2022 et a permis au Ministère de conclure des accords provisoires avec neuf Premières Nations de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick, ce qui a permis à des pêcheurs désignés de ces communautés de pêcher la civelle à des fins commerciales.
  • Cette année, le Ministère a de nouveau conclu des ententes provisoires avec les mêmes Premières Nations, ainsi qu’avec une autre communauté, celle de Glooscap. Dans ces nouvelles ententes, les quotas alloués aux deux groupes de Premières Nations augmentent, sans accroître l’effort global de pêche, car la totalité de l’allocation mise de côté en 2022 pour accroître la participation des Autochtones à la pêche commerciale à la civelle n’a pas été utilisée.
  • Pour la saison 2023, la Première Nation du district de Kespukwitk a reçu un quota de 450 kg (contre 400 kg en 2022) et la Nation Wolastoqey du Nouveau-Brunswick a reçu un quota de 750 kg (contre 200 kg en 2022).
  • Le MPO surveillera étroitement la pêche afin de soutenir les pêcheurs autorisés, de décourager et de perturber la pêche non autorisée et de veiller à ce que la quantité de civelles récoltées reste dans les limites du TAC.

Initiative de la Stratégie relative au saumon du Pacifique

Quelles sont les réalisations de l’Initiative depuis son lancement il y a deux ans?
  • L’année financière 2022-2023 est la deuxième année de l’Initiative, avec de nombreuses sous-initiatives maintenant mises en œuvre, axées sur les efforts immédiats de rétablissement des stocks de saumon et les mesures transformatrices à long terme pour soutenir les stocks de saumon du Pacifique.
  • La plupart des activités de l’Initiative concernent les stocks de saumon du Pacifique en Colombie-Britannique et au Yukon. Toutefois, des efforts ciblés sont déployés pour le Yukon, notamment le financement de projets menés par les Premières Nations du Yukon et le sous-comité conjoint pour le saumon du Yukon.
Quel est le montant total dépensé à ce jour en 2022-2023?
  • Les dépenses depuis le début de l’année pour 2022-2023 s’élèvent à 32,6 millions de dollars, dont 24,6 millions de dollars pour les dépenses opérationnelles, 3 millions de dollars pour les dépenses en capital et 5 millions de dollars pour les subventions et les contributions (S et C).
  • Un montant de 33 millions de dollars pour les grands projets d’investissement est reporté de 2022-2023 à des années ultérieures afin de respecter les calendriers actualisés des projets de construction d’écloseries de saumon du Pacifique et de modernisation des infrastructures d’écloserie existantes.
  • [Les renseignements ont été retranchés, conformément à la Loi sur l'accès à l'information.]

Fermeture de la pêche au maquereau et inclusion dans le stock transfrontalier

Compte tenu de l’évaluation récente (février 2023), quel est le statut du maquereau et quelles sont les prochaines étapes pour répondre aux préoccupations de l’industrie?
  • Le maquereau se trouve dans la zone critique ou à proximité depuis plus d’une décennie – et l’évaluation du stock canadien de 2023 a révélé que le stock de maquereau avait encore diminué dans la zone critique depuis la dernière évaluation de 2021, la biomasse du stock reproducteur (BSR) ayant atteint les valeurs les plus basses jamais observées.
  • Un groupe de travail scientifique sur le maquereau a été créé en 2020 et compte des participants de l’industrie de chaque région. Le groupe de travail a permis de dégager des possibilités d’échantillonnage supplémentaires ou des sources de données susceptibles de contribuer à une meilleure compréhension de la dynamique des stocks de maquereaux. Ce groupe continue de participer à la planification scientifique.
La ministre a-t-elle l’intention de maintenir la fermeture de la pêche commerciale et de la pêche à l’appât du maquereau établie en 2022?
  • L’évaluation la plus récente du stock a eu lieu du 20 au 23 février 2023. Cette évaluation permettra d’orienter nos prochaines étapes.
  • L’évaluation précédente indiquait que le stock de maquereau se trouvait dans la zone critique et j’ai pris la décision difficile de fermer la pêche commerciale et la pêche à l’appât du maquereau. Cette mesure a été prise pour reconstituer ce stock d’espèce fourragère, qui joue un rôle clé dans l’écosystème et constitue une pêche importante pour les pêcheurs du Canada atlantique et du Québec.
Quelle a été l’incidence économique de la fermeture de la pêche commerciale et de la pêche à l’appât du maquereau?
  • Nous savons que si le maquereau représente une pêche importante, la dépendance économique à l’égard du stock est relativement faible. Toutefois, en l’absence de maquereau frais, les pêcheurs ont été contraints d’acheter des appâts et les prix de ces derniers ont également été relativement élevés en 2022.
  • En mettant en œuvre la fermeture de cette pêche, je comprends l’incidence économique de cette décision et je ne l’ai pas prise à la légère.
  • On constate que le maquereau se situe dans la zone critique depuis une décennie. Malgré d’importantes réductions du TAC et d’autres mesures destinées à favoriser la croissance au cours de cette période, le maquereau n’a pas réagi et des mesures sévères ont été nécessaires pour reconstituer le stock.
Le Ministère indemnisera-t-il les pêcheurs touchés par la fermeture?
  • Mon ministère n’offrira pas de compensation pour la fermeture de ces pêches. Nous continuerons à travailler avec les parties prenantes et les partenaires autochtones pour assurer le rétablissement de ces stocks et la reprise des activités.
Quelles garanties le Ministère offre-t-il pour que les pêcheurs ne perdent pas leur permis à la réouverture de la pêche?
  • Les permis commerciaux de pêche au maquereau délivrés précédemment continueront d’être enregistrés et de faire l’objet d’un suivi dans les systèmes de délivrance des permis du MPO, sans renouvellement annuel ni paiement de droits, tant que la pêche restera fermée pour des raisons de conservation.
  • L’accès à la pêche dans l’avenir dépendra de la durée de la fermeture et de la santé du stock lorsque la fermeture sera levée. À ce moment-là, toute nouvelle décision de gestion sera communiquée.
  • Les permis de pêche sont un privilège qui donne un accès exclusif à des ressources publiques précieuses. Comme le prévoit le paragraphe 16(2) du Règlement de pêche (dispositions générales), la délivrance d’un document quelconque à une personne n’implique ou ne confère aucun droit ou privilège futur. Tous les permis sont délivrés à la discrétion du ministre.
Quelles sont les répercussions du fait que le maquereau soit un « stock transfrontalier »?
  • Un stock transfrontalier se déplace entre les eaux de pêche de deux pays ou plus, ce qui signifie que ces pays doivent coopérer pour maintenir leur pêche à des niveaux durables.
  • En ce qui concerne le maquereau, le Canada et les États-Unis coopèrent de manière informelle afin de coordonner la gestion du maquereau de chaque pays.
Que fait le Ministère pour lutter contre la pêche au maquereau pratiquée par les États-Unis?
  • Bien que la pêche commerciale du maquereau reste ouverte aux États-Unis, ce pays a considérablement réduit ses captures commerciales autorisées en 2022 et a encore réduit sa limite pour 2023.
  • Le Canada et les États-Unis bénéficient d’une bonne collaboration entre les scientifiques et les gestionnaires de la pêche en ce qui concerne le maquereau.
  • En novembre, j’ai rencontré M. Richard Spinrad, sous-secrétaire au commerce pour les océans et l’atmosphère, et je lui ai fait part de l’importance d’assurer une harmonisation plus étroite avec les approches de gestion de ce stock. J’ai également fait part de nos préoccupations concernant les captures perdues au Canada au profit de l’industrie commerciale américaine.
  • Nous poursuivrons nos efforts de collaboration avec les États-Unis en matière de gestion du maquereau et étudierons d’autres moyens de renforcer notre approche.
Votre ministère va-t-il donner suite aux discussions de novembre 2022 du Comité permanent des pêches et des océans de la Chambre des communes et aux recommandations qui en découlent?
  • J’ai récemment reçu une lettre du président du Comité permanent des pêches et des océans de la Chambre des communes, et je voudrais remercier le Comité pour le résumé complet des discussions du Comité et pour ses recommandations réfléchies.
  • Le Ministère prépare actuellement une réponse à la lettre du président.

Fermeture de la pêche à la limande à queue jaune et à la plie rouge dans le golfe du Saint-Laurent

Pourquoi le Ministère a-t-il décidé de fermer la seule pêche à l’appât qui subsiste aux Îles-de-la-Madeleine? Que va faire le Ministère pour garantir l’approvisionnement en appâts frais dont les pêcheurs de homard ont besoin?
  • Les stocks de plie rouge et de limande à queue jaune se trouvent dans la zone critique depuis plus de 15 ans et ne montrent aucun signe de rétablissement.
  • Le rétablissement de ces stocks, qui se trouvent dans la zone critique de l’approche de précaution depuis plus d’une décennie, est une priorité pour le Ministère.
  • Des mesures urgentes doivent être prises à court terme pour donner à ces stocks une chance de se rétablir et pour garantir la durabilité et la prospérité à long terme de ces pêches.
Que compte faire le Ministère pour indemniser les pêcheurs touchés par la fermeture de ces pêches?
  • Le MPO reconnaît l’importance de ces pêches pour les collectivités côtières et a fait de la conservation de ces stocks une priorité.
  • Je suis consciente que de nombreux pêcheurs dépendent de ces pêches et que leurs moyens de subsistance seront touchés par ces décisions difficiles.
  • Un groupe de travail fédéral-provincial, coprésidé par le MPO, travaille actuellement avec les gouvernements provinciaux et recueille des renseignements auprès du secteur dans l’ensemble du Canada atlantique, afin d’examiner les questions liées aux appâts et aux appâts de substitution.

Examen de l’approche de précaution et des réductions de quotas pour les pêcheurs de crevettes du golfe du Saint-Laurent

Les pêcheurs de crevettes sont confrontés à une augmentation des coûts d’exploitation et à des réductions de quotas. Que va faire le Ministère pour s’assurer que les pêcheurs puissent continuer à exploiter leurs entreprises de manière rentable?
  • Je suis très préoccupée par l’état des stocks de crevettes dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent.
  • Pour tenir compte du contexte environnemental défavorable qui existe actuellement, le Ministère a entamé, en consultation avec l’industrie, une révision de l’approche de précaution mise en œuvre en 2012 pour la gestion de ces stocks.
  • Cet examen devrait être achevé avant le début de la saison 2024 afin d’établir des stratégies d’exploitation durables et prévisibles pour la ressource, qui permettront d’éviter les résultats indésirables.
  • Le Ministère évalue actuellement si des mesures administratives peuvent être mises en place pour donner plus de souplesse aux pêcheurs et promouvoir la viabilité économique des entreprises de pêche.
Le Ministère envisage-t-il d’accorder aux pêcheurs de crevettes un accès privilégié à la pêche au sébaste pour compenser leurs pertes?
  • Je comprends la situation difficile dans laquelle se trouvent les pêcheurs de crevettes.
  • Je suis consciente que la réouverture de la pêche commerciale au sébaste a suscité un grand intérêt, en particulier parmi les crevettiers.
  • J’examine actuellement toutes les recommandations afin de prendre une décision concernant l’accès à la pêche au sébaste et les allocations.
  • Le Ministère travaillera avec les représentants de l’industrie et les groupes autochtones pour convenir, au besoin, d’une répartition équitable des allocations et pour déterminer les mesures de gestion.
  • Aucune date n’a été fixée pour la réouverture de la pêche commerciale au sébaste.

Aquaculture : Plan de transition pour les parcs à filet ouvert en Colombie-Britannique

De quelle façon le plan de transition est-il élaboré?
  • En juillet 2022, j’ai publié un cadre de discussion qui présente une proposition de vision pour la transition de l’aquaculture en parcs à filets ouverts en Colombie-Britannique.
  • Le cadre est utilisé pour orienter les activités de consultation auprès des partenaires et les parties prenantes. Les activités ont commencé en juillet 2022 et se poursuivront jusqu’à la publication du plan.
  • Le plan de transition final s’appuiera sur les informations reçues au cours de la phase de consultation.
Quel est le travail accompli par le Ministère jusqu’à présent?
  • Nous progressons de manière satisfaisante.
  • Mon cadre de discussion fournit une vision et des objectifs pour le plan, et mon ministère et moi-même avons rencontré des centaines de Premières Nations et de parties prenantes pour discuter du contenu du cadre.
  • Les premier et deuxième cycles de consultation ont été menés à bien et d’autres activités de consultation et de mobilisation approfondies se poursuivront au printemps.
Le plan de transition prévoit-il un soutien aux travailleurs et aux communautés concernés?
  • Le gouvernement du Canada reconnaît que le secteur de l’aquaculture est un employeur clé dans de nombreuses collectivités côtières et éloignées.
  • Au fur et à mesure que le plan de transition est élaboré et que ses répercussions apparaissent clairement, le MPO collabore avec d’autres ministères fédéraux afin d’étudier les possibilités d’aide à la transition et d’investissement dans de nouveaux modèles d’aquaculture.

Aquaculture : Décision relative aux îles Discovery

Quelle a été la décision et à quel moment a-t-elle été prise?
  • Le 17 février 2023, j’ai annoncé ma décision de ne pas renouveler 15 permis d’aquaculture dans la région des îles Discovery, en Colombie-Britannique.
Qu’est-ce qui a motivé cette décision et quel a été le processus de consultation?
  • Depuis juin 2022, je mène des consultations approfondies avec les détenteurs de permis et les Premières Nations de la région des îles Discovery et au-delà de ce secteur pour éclairer cette décision.
  • Le saumon du Pacifique revêt une grande importance culturelle, sociale et écologique pour les Premières Nations et les habitants de la Colombie-Britannique.
  • Compte tenu des menaces sans précédent qui pèsent sur le saumon sauvage du Pacifique, nous devons prendre des mesures pour le conserver et le protéger.
Y aura-t-il un soutien économique?
  • Je reconnais que cette décision touche l’économie locale.
  • Le gouvernement du Canada propose une série de mesures de soutien aux travailleurs et aux communautés. Il existe déjà un partenariat solide avec la Colombie-Britannique, notamment dans le cadre des accords Canada-Colombie-Britannique sur le développement de la main-d’œuvre et du marché du travail.
  • En outre, le budget de 2021 a créé un nouvel organisme de développement régional pour la Colombie-Britannique afin de soutenir le développement économique et d’aider les entreprises à créer de bons emplois.
Comment allez-vous concilier ces décisions liées à la délivrance des permis avec l’engagement que vous avez pris dans le cadre de votre mandat d’abandonner la salmoniculture en enclos de filet en Colombie-Britannique?
  • De nombreuses Premières Nations et de nombreux habitants de la Colombie-Britannique attendent de moi que je prenne des mesures rapides et décisives dans les îles Discovery pour protéger le saumon sauvage.
  • Ma décision liée à la délivrance des permis est fondée sur ce que j’ai entendu lors des consultations.
  • Je reste déterminée à travailler avec les Premières Nations, l’industrie et les autres parties prenantes pour mettre en œuvre un plan de transition qui assure l’avenir d’une aquaculture durable sur le plan de l’environnement et qui réduit au minimum ou élimine les interactions avec le saumon sauvage.

Pou de mer – Réponse des Sciences du Secrétariat canadien des avis scientifiques

Pourquoi n’a-t-on pas fait appel à davantage d’experts en poux de mer pour préparer la dernière réponse des Sciences du Secrétariat canadien des avis scientifiques concernant les poux de mer?
  • Le Secrétariat canadien des avis scientifiques (SCAS) coordonne un processus en plusieurs étapes visant à fournir des conseils sur les répercussions du pou de mer sur les populations de saumon sauvage.
  • La première étape a été un processus de réponse des Sciences du SCAS qui a eu lieu en juin 2022. Cette réunion a rassemblé des membres du personnel du MPO spécialisés dans la gestion du pou de mer et de l’aquaculture, ainsi qu’un expert international en matière de pou de mer.
  • Ce type de réunion est un moyen efficace pour les experts de produire des avis scientifiques lorsque le champ d’application du travail est restreint, qu’il s’appuie sur des informations existantes ou qu’il est nécessaire d’obtenir des avis scientifiques dans un court laps de temps.
  • Une réunion nationale complète d’examen par les pairs du SCAS est prévue pour 2024 et consistera en une analyse complète incluant des participants supplémentaires et de multiples experts externes.
Si les processus de réponse scientifique sont censés fournir des avis scientifiques dans un laps de temps relativement court, pourquoi a-t-il fallu tant de temps pour publier le document?
  • Les avis scientifiques générés par le processus de réponse scientifique du SCAS sont compilés dans des rapports qui sont ensuite publiés sur le site Web du MPO.
  • Avant d’être publiés, les rapports passent par une série d’étapes pour s’assurer que le contenu correspond aux discussions de l’examen par les pairs et tout avis consensuel connexe. Les documents doivent également être formatés, traduits et préparés aux fins de publication.
En quoi l’échantillonnage autodéclaré de l’industrie constitue-t-il une source de données fiable pour la surveillance des poux de mer?
  • Les fermes aquacoles de la Colombie-Britannique sont tenues de signaler au MPO le nombre de poux de mer présents dans l’exploitation, conformément aux conditions de leur permis d’aquaculture. Elles sont également tenues de signaler les dépassements de seuils et les traitements. Toutes les données sont fréquemment examinées par les fonctionnaires du Ministère, notamment par une équipe de biologistes et de vétérinaires. En outre, le MPO effectue des contrôles de routine et aléatoires sur place pour s’assurer que les chiffres déclarés sont exacts.

Exportations de crabes des neiges canadiens vers le Japon

Que fait le gouvernement pour promouvoir les exportations canadiennes de crabes des neiges vers le Japon?
  • Je suis consciente des problèmes qui touchent le commerce du crabe des neiges au Canada, y compris notre commerce avec le Japon.
  • Je reconnais que même si le commerce du crabe des neiges avec le Japon peut fluctuer au fil du temps, nous ne devons pas perdre de vue que la valeur du commerce du crabe des neiges avec le reste du monde a presque triplé au cours des dix dernières années, avec des exportations de 1,4 milliard de dollars en 2022.
  • Quoi qu’il en soit, le Japon est un marché important pour le crabe des neiges canadien, puisqu’il est le troisième importateur après les États-Unis et la Chine. Mon Ministère examine cette question avec Affaires mondiales Canada.
  • Outre l’ambassadeur du Canada au Japon qui a soulevé cette question avec ses homologues japonais, des hauts fonctionnaires de mon ministère ont également rencontré le chef adjoint de l’ambassade du Japon en février et ont soulevé cette question.
  • Nous continuerons à suivre le dossier avec le Japon afin de mieux comprendre la question et de promouvoir un meilleur accès au marché japonais pour le crabe des neiges canadien.
Que fait le gouvernement pour aider l’industrie du crabe des neiges dans le Canada atlantique, qui risque de perdre 100 millions de dollars de crabes des neiges invendus de la saison dernière?
  • Nous comprenons la situation dans laquelle se trouve l’industrie du crabe des neiges. Le MPO continue de travailler avec les Affaires mondiales et Agriculture et Agroalimentaire Canada pour explorer d’autres marchés pour le crabe des neiges canadien, en plus de soutenir l’accès au marché et les initiatives de marketing liées au Japon.
  • Dans le cadre de la Stratégie du Canada pour l’Indo-Pacifique, nous avons investi 31,8 millions de dollars dans la création du Bureau d’Agriculture et Agroalimentaire dans l’Indo-Pacifique (BAAIP) afin d’accroître et de diversifier les exportations agricoles et agroalimentaires du Canada, y compris le poisson et les fruits de mer, en faisant du Canada un fournisseur privilégié de la région et en renforçant les échanges commerciaux des deux côtés du Pacifique.

Ouragan Fiona – Programme des ports pour petits bateaux et Fonds pour les engins fantômes

Qu’a fait le Ministère pour remédier aux effets de l’ouragan Fiona sur les ports pour petits bateaux touchés?
  • Immédiatement après la tempête, le personnel du MPO a collaboré avec les administrations portuaires et les communautés où se trouvent les ports touchés pour évaluer les dommages et effectuer les premières réparations.
  • Le 4 octobre 2022, le premier ministre a annoncé la création d’un Fonds de rétablissement de l’ouragan Fiona d’une valeur de 300 millions de dollars.
  • Le 17 octobre, j’ai annoncé que 100 millions de dollars du fonds avaient été mis de côté pour réparer les infrastructures essentielles dans les ports et pour récupérer les engins de pêche perdus, afin de soutenir les efforts de rétablissement immédiats.
  • Le personnel effectue également la planification et la préparation  des réparations qui devront être effectuées à plus long terme dans les ports touchés, au besoin. Il s’agit notamment de travailler avec les autorités portuaires pour déterminer l’étendue et le budget des travaux. Le Ministère a déterminé que seuls quelques-uns des ports pour petits bateaux concernés ne seront pas opérationnels lorsque la pêche reprendra au printemps, et que tous les pêcheurs concernés seront accueillis.
Quels ont été les effets de l’ouragan Fiona sur les pêches canadiennes, en particulier en ce qui concerne la perte d’engins de pêche?
  • L’ouragan Fiona a produit d’importants débris d’engins de pêche et d’aquaculture.
  • Plusieurs pêches étaient actives pendant cette période et les pêcheurs ont signalé d’importantes pertes d’engins fixes qui n’ont pas pu être retirés avant la tempête.
  • Au total, 1 782 engins, 100 pieds de filets et 95 691 pieds de cordages perdus ont été signalés entre le 23 septembre 2022 et le 31 janvier 2023.
  • Le Ministère a financé 11 projets qui ont permis de récupérer près de 130 tonnes d’engins fantômes dans les zones touchées. D’autres efforts similaires sont prévus pour les mois à venir.

Ouragan Fiona – Répercussions sur les biens immobiliers

Quel a été l’incidence de Fiona sur l’infrastructure de Pêches et Océans Canada et de la Garde côtière canadienne?
  • À la suite de l’ouragan Fiona, le coût des réparations et du nettoyage des sites de biens immobiliers dont le Ministère a la garde s’est élevé à environ 650 000 dollars (en hausse par rapport au montant initial estimé de 370 000 dollars en raison d’une augmentation modérée des coûts dans toutes les régions touchées). La majorité des dommages ont été réparés, et les travaux au Collège de la GCC sont en cours.

Ports pour petits bateaux – Dessaisissement

Les ressources du budget supplémentaire des dépenses (C) ont été réaffectées au dessaisissement des ports pour petits bateaux. Qu’est-ce que cela signifie?
  • Les ressources sont réaffectées pour soutenir le dessaisissement de deux ports appartenant actuellement au Programme des ports pour petits bateaux du Ministère.
  • Les ports situés à Mattawa (Ontario) et à Cold Lake (Alberta) seront cédés à la ville de Mattawa et à la ville de Cold Lake.
  • L’un des principaux objectifs du Programme des ports pour petits bateaux est de céder les ports considérés comme non essentiels à l’industrie de la pêche commerciale. Depuis 1995, le Programme a cédé plus de 1 100 ports non essentiels.
  • Le dessaisissement de ces ports non essentiels offre des possibilités économiques aux communautés, tout en retirant les infrastructures non essentielles du portefeuille du Ministère et en réduisant ainsi sa responsabilité.
À quoi serviront ces fonds?
  • Les fonds sont destinés à la réparation et à l’entretien des ports, afin qu’ils restent sûrs et accessibles aux utilisateurs après leur cession.

Les cadres du ministère des Pêches et des Océans : Niveau de compétence en langue seconde

Quels sont les profils linguistiques des postes de direction au sein de Pêches et Océans Canada?
  • Pêches et Océans Canada compte au total 372 postes de direction, dont 280* sont actuellement pourvus. Parmi ces postes pourvus, 219 (78 %) sont bilingues et 61 (22 %) sont unilingues.

*Il y a 287 employés de la direction, mais 280 postes sont pourvus.

Combien de cadres correspondent au profil linguistique de leur poste?
  • Tous les cadres sont tenus de satisfaire au profil linguistique de leur poste lors de leur nomination et de le conserver par la suite.

Emploi des Autochtones

Combien d’Autochtones sont employés par le Ministère, en particulier dans la région de l’Arctique, et quel est leur niveau d’ancienneté?
  • Vingt-cinq pour cent des employés de la GCC et quatorze pour cent des employés du MPO dans la région de l’Arctique se sont identifiés comme étant Autochtones.
  • À l’échelle du Ministère, 16 des 287* employés de niveau exécutif (près de 6 %) se sont identifiés comme étant Autochtones.
  • La participation des Inuits, des Premières Nations et des Métis à la population active est essentielle aux efforts de réconciliation et d’accroissement de la diversité du Canada.
  • Elle est essentielle dans le cadre des efforts globaux du Canada en faveur de la réconciliation et pour accroître la diversité dans la fonction publique, ce qui garantira que des programmes de qualité sont mis en œuvre par un personnel représentatif des peuples et des communautés qu’il sert.

*Il y a 287 employés de la direction, mais 280 postes sont pourvus.

Sociétés d’experts-conseils

Pourquoi le Ministère passe-t-il des contrats avec des entreprises pour qu’elles fournissent des services de consultation?
  • Le MPO fait appel à des sociétés d’experts-conseils à différentes fins, notamment lorsqu’il ne dispose pas de l’expertise ou des ressources immédiates pour effectuer le travail.
  • Le MPO respecte les pratiques et les normes du gouvernement du Canada en matière de passation de marchés et évalue continuellement les contrats afin de garantir un bon rapport qualité-prix.

Efforts de récupération d’un objet non identifié à haute altitude dans le lac Huron

Quelles ont été les relations avec nos homologues américains dans le cadre des efforts de récupération des débris de l’objet volant non identifié abattu par les Américains?
  • Les États-Unis ont dirigé les efforts de récupération par l’intermédiaire du Federal Bureau of Investigation (FBI).
  • La région du Centre de la GCC a soutenu les efforts de récupération du gouvernement du Canada en mettant à disposition un navire, le NGCC Griffon, deux hélicoptères et un drone.
  • Le centre de commandement binational a attribué des zones de recherche à la GCC et à la Garde côtière des États-Unis dans leurs propres eaux territoriales.
  • Les principaux organismes participant à l’équipe de commandement binationale sont la Gendarmerie royale du Canada (GRC), la GCC, la Garde côtière des États-Unis et le FBI.
Combien le gouvernement du Canada a-t-il dépensé pour entreprendre cet effort de récupération?
  • Entre le début de cette activité, le 13 février, et la suspension des recherches, le 15 février, les coûts totaux dépensés par la Garde côtière canadienne pour les recherches se sont élevés à 176 000 $
  • Ces coûts sont principalement attribués aux efforts de recherche du NGCC Griffon et des deux hélicoptères.
  • Si l’on insiste, aucun coût n’a été associé à l’utilisation du drone.
Quelles sont les activités prévues dans le mandat que la Garde côtière n’a pas été en mesure de mener à bien en raison de la réorientation de ses ressources vers cette activité de récupération des débris?
  • Le NGCC Griffon est actuellement déployé dans les Grands Lacs pour fournir des services de déglaçage.
  • En raison d’une saison avec peu de glace, la réaffectation du NGCC Griffon n’a pas touché le programme de déglaçage du Canada; il en va de même pour les deux hélicoptères, qui ont été réorientés de leur mission de surveillance des glaces vers cette activité.

Commission des pêcheries des Grands Lacs (CPGL)

De quelle manière le nouveau financement obtenu dans le cadre du budget de 2022 sera-t-il utilisé?
  • Le budget de 2022 fournit au Ministère 44,9 millions de dollars sur cinq ans, à partir de 2022-2023, et 9 millions de dollars par la suite afin de soutenir directement la Commission dans sa contribution à la santé et à la gestion des pêches des Grands Lacs et d’en assurer le succès continu.
  • Ce financement accru porte la contribution annuelle du Canada à la Commission à plus de 19 millions de dollars et garantit que le Canada respecte ses obligations internationales découlant de traités à l’égard de la Commission.
  • Ce financement contribuera à prendre les mesures suivantes
    • Poursuivre les activités de lutte contre la lamproie marine au Canada, y compris l’achat de traitements lampricides;
    • Moderniser et remettre en état les infrastructures essentielles, principalement liées à la lutte contre la lamproie marine;
    • Soutenir le programme de recherche en sciences halieutiques de la CPGL et sa coordination des efforts de gestion des pêches binationales dans l’ensemble des Grands Lacs.
Que fait le Ministère pour garantir un engagement efficace avec la Commission?
  • Les responsables ministériels au plus haut niveau collaborent activement avec le secrétariat du CPGL pour s’assurer qu’il y a une compréhension mutuelle des plans et des priorités, en mettant l’accent sur le renouvellement et l’amélioration de la relation.
  • Le Ministère travaille en étroite collaboration avec le personnel de la Commission afin de renforcer les contributions canadiennes à l’éradication de la lamproie marine dans les Grands Lacs et de veiller à ce que la CPGL dispose de la sécurité financière nécessaire pour planifier et remplir son important mandat.
  • Le secrétariat du CPGL dispose désormais des informations nécessaires pour établir le budget de l’année à venir et travaille activement avec les commissaires canadiens et américains pour fixer la date de la réunion préliminaire.

Financement pour la mise en œuvre de la Loi sur l’évaluation d’impact

Pourquoi le Ministère n’a-t-il pas cherché à obtenir des ressources supplémentaires plus tôt (c’est-à-dire dans le budget de 2018) pour soutenir ses rôles et responsabilités nouveaux et renforcés en vertu de la Loi sur l’évaluation d’impact?
  • Le MPO a cherché à obtenir un financement limité pour faire progresser la planification spatiale marine en 2018, mais pour le reste, le Ministère a décidé d’attendre avant de chercher des ressources supplémentaires que le niveau d’effort requis pour s’acquitter de ces responsabilités nouvelles et élargies soit mieux compris. Grâce à l’expérience acquise depuis 2018, le MPO était bien mieux placé pour prévoir les conséquences de la mise en œuvre de la Loi sur l’évaluation d’impact à l’égard du Ministère.
Pourquoi le Ministère a-t-il besoin d’un financement maintenant, alors qu’il n’en avait pas besoin auparavant?
  • Afin de respecter les échéances et les responsabilités élargies prévues par la Loi sur l’évaluation d’impact, le MPO a réaffecté des ressources et reporté certaines activités afin de donner la priorité à ses contributions aux études d’impact et aux évaluations régionales. Parmi les points qui ont été reportés ou retardés figurent l’élaboration de documents d’orientation internes, la formation et les visites sur place.
  • Bien que le MPO ait été en mesure de remplir ses obligations en matière d’avis d’experts pour étayer les évaluations d’impact et les évaluations régionales, la poursuite de la réaffectation des ressources n’est pas viable à long terme.
Quels résultats le Ministère obtiendra-t-il avec ces ressources?
  • Les ressources allouées au MPO alimenteront huit résultats ministériels précis. Ces résultats sont directement liés à l’expertise fournie par divers secteurs du MPO pour les évaluations d’impact, par exemple :
    • Fourniture d’avis d’experts et d’avis scientifiques en temps utile pour soutenir les processus d’évaluation d’impact et d’évaluation régionale;
    • Participation du MPO au processus de consultation de l’État sur l’évaluation des répercussions, comme il a été demandé.

Le patrimoine naturel du Canada : la protection de la nature, des parcs et de la faune du Canada

Quelles sont les principales réalisations du Ministère dans le cadre de l’initiative « Patrimoine naturel du Canada : la protection de notre nature »?
  • L’initiative « Patrimoine naturel du Canada » de 2018 a constitué un investissement de base essentiel qui a permis de faire face à des pressions non financées de longue date et de passer à des approches plurispécifiques et écosystémiques dans le but de faire progresser les objectifs nationaux et internationaux du Canada en matière de biodiversité.
  • Par exemple, au cours des quatre dernières années, le MPO a augmenté le nombre de décrets visant l’habitat essentiel, qui est passé de 13 espèces en 2018 à 56 espèces en février 2023, et, en collaboration avec les parties prenantes et les partenaires, il a renforcé la mise en œuvre de mesures visant à atteindre les objectifs de rétablissement pour 52 projets plurispécifiques partout au Canada.
Quelle est la différence entre l’initiative « Patrimoine naturel du Canada » et l’initiative « Patrimoine naturel amélioré »?
  • L’initiative « Patrimoine naturel » de 2018 a constitué un investissement de base essentiel qui a permis de faire face à des pressions non financées de longue date et de passer à des approches plurispécifiques et écosystémiques dans le but de faire progresser les objectifs nationaux et internationaux du Canada en matière de biodiversité.
  • En 2021, le MPO et ses partenaires ont reçu des fonds supplémentaires dans le cadre de l’initiative « Patrimoine naturel amélioré » pour compléter l’initiative « Patrimoine naturel » en investissant dans de nouveaux éléments de programmation afin de combler les lacunes en matière de cartographie, de gestion de l’information et de mobilisation.

Système interministériel de commandement, de contrôle et de communication maritimes intégrés (IMIC3) (du ministère de la Défense nationale [MDN] au MPO)

Qu’est-ce que le système interministériel de commandement, de contrôle et de communication maritimes intégrés?
  • L’IMIC3 est un système de collecte et de distribution de l’information qui appuiera la planification et l’exécution d’activités maritimes en fournissant des aides à la coordination et à la prise de décisions et en établissant la connaissance de la situation maritime nationale.

Fonds des pêches du Québec

De quelle manière le Fonds des pêches du Québec appuie-t-il les entreprises du secteur des pêches du Québec qui sont touchées par des moratoires et des fermetures de pêches?
  • Le programme appuie l’élaboration et l’essai d’engins de pêche conçus pour réduire l’enchevêtrement des baleines noires de l’Atlantique Nord. Ces engins de pêche contribuent à rendre les pêches de crabes des neiges et de homards plus durables et l’industrie plus résistante face aux nouvelles normes et réglementations.
  • Le programme appuie des projets novateurs qui réduisent la pression sur les ressources halieutiques limitées et en optimisent l’utilisation.
  • Le programme appuie des projets visant à développer de nouvelles pêches.

Énergie marine renouvelable

Que fait la ministre pour s’assurer que les projets d’énergie marémotrice sont appuyés dans la région de la baie de Fundy?
  • Le MPO reconnaît le potentiel des projets d’énergie marémotrice dans la baie de Fundy pour fournir de l’énergie propre et créer des possibilités économiques.
  • Dans la région des Maritimes, le MPO a délivré six autorisations en vertu de la Loi sur les pêches et des permis en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) pour des projets d’énergie marémotrice au cours des cinq dernières années. Cependant, tous les projets d’énergies marines renouvelables (EMR) ne peuvent pas être soutenus dans tous les environnements.
  • Le passage Minas et le bassin Minas font partie d’une zone d’importance écologique et biologique, caractérisée par les marées les plus hautes du monde. Actuellement, 85 espèces de poissons, de nombreuses espèces de mammifères marins et d’invertébrés marins sont connues pour fréquenter cette zone. Le passage Minas constitue un corridor migratoire majeur pour un grand nombre de ces espèces, y compris de nombreuses espèces d’importance économique et culturelle.
  • Le MPO fournit des conseils d’experts et des informations sur divers projets de recherche financés par des organisations telles que Net Zero Atlantic et Fundy Ocean Research Center for Energy (FORCE).
  • Les fonctionnaires du MPO ont également participé à de nombreux ateliers, webinaires et réunions avec des groupes de l’industrie tels que Marine Renewables Canada afin de clarifier le rôle réglementaire du MPO et de fournir une rétroaction sur la conception de l’étude.
  • À l’interne, le MPO a mis en place un groupe de travail sur les marées dans les cours d’eau qui est coordonné en fonction des besoins lors de l’examen des projets et qui sert de lieu où les projets de recherche sur les marées peuvent recevoir les conseils d’experts du MPO.
  • Le Ministère continuera d’envisager de délivrer des autorisations pour des projets de démonstration d’énergie marémotrice dans des zones à faible risque de la baie de Fundy, ainsi que pour des dispositifs d’énergie marémotrice à faible risque dans le passage Minas.
Comment le Ministère communique-t-il aux promoteurs les exigences réglementaires en vertu de la Loi sur les pêches et de la Loi sur les espèces en péril?
  • Le MPO est responsable de la protection des poissons, de leur habitat et des espèces aquatiques en péril en vertu de la Loi sur les pêches et de la Loi sur les espèces en péril.
  • Le Ministère examine au cas par cas les demandes des promoteurs de projets d’énergie marémotrice afin de garantir la conservation et la protection des poissons, de leur habitat et des espèces aquatiques en péril.
  • Le MPO a communiqué une voie réglementaire claire, assortie de calendriers prévisionnels, afin de soutenir une approche par étapes pour les projets d’énergie marémotrice susceptibles d’avoir une incidence sur la vie marine, y compris sur les espèces en péril.
  • Le MPO participe à des comités à guichet unique, assiste à des réunions avec des projets potentiels avant que les responsables ne présentent leur demande, communique les informations requises dans le cadre d’ateliers, de réunions et de séminaires.
  • Le MPO communique les exigences réglementaires aux promoteurs le plus tôt possible dans la phase de planification de leur projet. En ce qui concerne le passage Minas, le MPO a informé tous les promoteurs de projets d’énergie marémotrice des exigences réglementaires et des questions et préoccupations précises concernant le passage Minas des années avant que les demandes ne soient soumises.
Que fait la ministre pour assurer la coordination et l’harmonisation au sein du gouvernement fédéral, avec les provinces/territoires et avec les populations autochtones?
  • Pour développer le secteur des énergies marines renouvelables, il faut adopter une approche collaborative qui s’appuie sur les connaissances et l’expertise des spécialistes, des groupes autochtones et des parties prenantes qui connaissent bien l’écologie et la biologie des environnements marins productifs du Canada.
  • Le Programme de protection du poisson et de son habitat de la région des Maritimes du MPO travaille avec la province de la Nouvelle-Écosse et le secteur de l’énergie marémotrice sur des projets d’énergie marine renouvelable et continue d’appuyer une approche progressive du développement de l’énergie marémotrice afin de maintenir un équilibre entre la démonstration de la technologie et la surveillance et la recherche des effets.
  • Une approche progressive permet aux promoteurs de démontrer leur capacité à surveiller les répercussions potentielles et à vérifier que les dispositifs ne présentent pas de risque pour les poissons avant de déployer plusieurs dispositifs ou plateformes.
  • La décision de délivrer ou non une autorisation en vertu de la Loi sur les pêches est guidée par les meilleures informations scientifiques disponibles et les objectifs du Ministère; les décisions sont prises en consultation avec les partenaires autochtones. Le principe de précaution est appliqué en cas d’incertitude.
  • Cette approche vise à garantir que les écosystèmes aquatiques du Canada restent sains pour les générations futures, tout en développant une industrie des énergies marines renouvelables performante.
  • Mon ministère a coordonné un groupe de travail composé de hauts fonctionnaires pour les projets non désignés afin de discuter des diverses exigences réglementaires fédérales et de la manière dont le financement peut être mieux harmonisé. Les courants de marée ont été utilisés comme étude de cas dans ce groupe.
  • Le Ministère collabore également avec Ressources naturelles Canada et les provinces pour soutenir le développement futur de l’énergie éolienne en mer. La planification spatiale marine sera utilisée pour appuyer la coordination intergouvernementale dans le développement de ce secteur émergent.

Notes de périodes de questions

Garde côtière Canadienne
Rapport du FOPO : Déversement de conteneurs de cargaison maritimes

Enjeu

La réponse de la Garde côtière canadienne au Comité permanent des pêches et des océans, Rapport sur les déversements de conteneurs de fret maritime.

Réponse

Si on insiste

Contexte

Zim Kingston

Le 21 octobre 2021, le navire marchand ZIM KINGSTON a signalé avoir perdu 40 conteneurs après avoir fait face à des conditions météorologiques adverses et de grandes houles à environ 38 milles marins à l’ouest de l’entrée du détroit de Juan de Fuca, au large de l’île de Vancouver, en Colombie-Britannique. Plus tard, le navire a signalé avoir en fait perdu 109 conteneurs, dont deux qui contenaient des produits chimiques dangereux pouvant s’enflammer au contact de l’eau.

Le 23 octobre 2021, des cargaisons endommagées qui étaient encore à bord du navire ont pris feu. Seize (16) membres de l’équipage ont été évacués par la Garde côtière canadienne, et cinq membres de l’équipage sont restés à bord pour lutter contre l’incendie. Le propriétaire du navire a contracté deux remorqueurs commerciaux pour lutter contre l’incendie. Puisque l’on savait que deux autres conteneurs contenant des produits chimiques dangereux pouvant s’enflammer demeuraient dans la cargaison endommagée, des mesures de suppression des feux et de refroidissement ont été mises en œuvre pour réduire le risque de feu ou d’ explosion. L’équipage du GCCC Atlantic Raven a été chargé de soutenir la suppression des feux et le remorquage possible.

Les 109 conteneurs ont passé par-dessus bord dans le secteur du cap Flattery. Ils ont flotté vers le nord, et quatre d’entre eux ont échoué à quatre endroits différents à la pointe nord-ouest de l’île de Vancouver. 

Les conteneurs perdus en mer contenaient en grande partie des marchandises diverses (jouets, jeux, équipement sportif, meubles, équipement électriques, articles ménagers généraux, chaussures, équipement optique/de photographie et pièces de véhicules).

On savait que deux des conteneurs ayant passé par-dessus bord contenaient des substances dangereuses, mais non polluantes pour les environnements marins.

Bien que la Garde côtière canadienne ait géré l’ensemble de l’intervention à la suite de l’incident, y compris le nettoyage des débris de cargaison, le propriétaire du navire a joué un rôle proactif tout au long de l’intervention et a embauché un entrepreneur en récupération pour trouver et retirer les conteneurs échoués. Ils ont aussi embauché des entreprises privées, des organismes à but non lucratif et des Premières Nations, qui ont contribué aux activités de nettoyage des plages. 

Le propriétaire du navire a réalisé des relevés sonar pour trouver les conteneurs qui ont coulé à l’aire de mouillage de Constance Bank, et dans le secteur du cap Flattery. Aucun conteneur n’a été trouvé à Constance Bank, et la recherche d’objets de la taille d’un conteneur au cap Flattery n’a pas produit de résultats concluants. La Garde côtière continue de travailler avec les représentants du navire pour intervenir lorsqu’on signale la présence de débris possible du Zim Kingston.

Rapport du Comité permanent des pêches et des océans : Déversement de conteneurs de cargaison maritimes

Du 29 mars 2022 au 16 juin 2022, le Comité a mené six entrevues portant sur les déversements de conteneurs de cargaison maritimes avec des fonctionnaires, l’industrie, des communautés autochtones et des organismes à but non lucratif. 

À la suite de ces entrevues, le Comité a formulé vingt-neuf (29) recommandations à l’intention du gouvernement du Canada, du ministère des Pêches et Océans et de Transport Canada. Bien qu’ils ne soient pas mentionnés dans les recommandations, Environnement et Changement climatique Canada, Services publics et Approvisionnement Canada et l’Agence des services frontaliers du Canada devront faire suite à un certain nombre des recommandations. 

La portée complète des recommandations comprend l’établissement d’une capacité de surveillance et de nettoyage des débris marins, l’investissement dans la recherche et la surveillance pour comprendre les effets du polystyrène et d’autres matières plastiques, l’établissement d’une capacité d’intervention en cas de déversements de conteneurs de cargaison maritimes, l’élargissement des règlements relatifs aux porte-conteneurs, l’élaboration de règlements dans les manifestes des navires, la création d’un plan d’intervention en cas de déversement de substances dangereuses et toxiques, l’établissement d’une capacité de lutte contre les incendies en mer, l’élargissement de la capacité de remorquage d’urgence, l’étude de mécanismes de financement possibles autres que le mécanisme du pollueur-payeur, le soutien de l’interdiction de l’utilisation de mousse de polystyrène dans les forums internationaux et la collaboration avec les communautés autochtones pour veiller à ce qu’elles soient des partenaires actifs dans les efforts de nettoyage de déversements de conteneurs de cargaison.

Les 29 recommandations incluent 5 sur les impacts environnementaux ; 15 sur la réponse aux incidents ; 8 sur la collaboration entre juridictions ; et 1 sur la responsabilité des pollueurs et la responsabilité financière.

La majorité des recommandations s’adressaient à Pêches et Océans Canada et à Transports Canada. La participation d’Environnement et Changement climatique Canada, de l’Agence des services frontaliers du Canada (manifestes) et d’Innovation, Sciences et Développement économique (cellulaire et large bande pour les collectivités côtières) à un certain nombre de recommandations a également été requise.

Le budget de 2022 a annoncé l’intention de proposer des modifications à la Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada afin de permettre la gestion proactive des urgences maritimes et de couvrir davantage de types de pollution. Les modifications à la Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada 2001 répondraient à un certain nombre de recommandations du Comité permanent. Le renouvellement du Plan de protection des océans, lancé en 2022, comprend également un nouveau financement pour améliorer la préparation et l’intervention en matière de substances nocives et dangereuses et d’améliorer la coordination globale pour tous les déversements en mer.

Le gouvernement du Canada a soumis ses réponses aux 29 recommandations au Comité permanent des pêches et des océans le 1 février 2023.

La réponse du gouvernement est affichée su le site web de la Chambre des Communes au lien suivant :

Rapport du Comité permanent des pêches et des océans sur les sciences au ministère des Pêches et des Océans

Enjeu

Le gouvernement mettra-t-il pleinement en œuvre les recommandations détaillées dans le rapport du Comité permanent des pêches et des océans sur les sciences au ministère des Pêches et des Océans?

Réponse

Contexte

Le 6 mars 2023 [date à confirmer], le Comité permanent des pêches et des océans de la Chambre des communes a déposé son rapport sur les sciences au ministère des Pêches et des Océans.

Le personnel du Ministère examine le rapport et prépare une réponse du gouvernement aux recommandations du rapport.

Le rapport fait suite à 14 réunions du Comité entre le 26 avril 2022 et le 13 février 2023.

Le comité a entendu 57 témoins, dont des fonctionnaires du Ministère, du Bureau du conseiller scientifique en chef, des représentants d’organisations autochtones, des universitaires et des scientifiques des pêches, des représentants d’organisations des pêches et de l’aquaculture et d’organisations de conservation et d’autres témoins.

Des fonctionnaires du MPO ont été invités à comparaître devant le Comité à deux reprises, le 26 avril 2022 (la première réunion de l’étude) et le 7 octobre 2022.

Les processus scientifiques et l’excellence à Pêches et Océans Canada

Enjeu

Comment les données scientifiques du MPO sont-elles prises en compte dans les décisions de gestion de pêche?

Réponse

Si on insiste sur les données non publiées

Contexte

Comme Pêches et Océans Canada (MPO) est un ministère axé sur la science, l’intégrité scientifique est un aspect essentiel de nos travaux et de ceux de nos employés. Cette intégrité est indispensable au processus décisionnel, du moment de la planification et de l’exécution de la recherche jusqu’à la formulation de conseils, à la prise en considération des conseils dans le cadre des processus décisionnels ministériels.

La Politique sur l’intégrité scientifique reconnaît l’importance d’activités scientifiques de haute qualité, exemptes de toute ingérence politique et commerciale et libres de l’influence des clients, ainsi que l’importance de telles activités dans les processus décisionnels du Ministère. Cette politique s’applique à tous ceux qui planifient des recherches scientifiques et produisent, soutiennent ou utilisent des données scientifiques pour prendre des décisions éclairées.

Le Secrétariat canadien des avis scientifiques (SCAS) coordonne la production d’avis scientifiques examinés par des pairs à l’intention du MPO. Les avis scientifiques sont préparés à l’échelle nationale et par l’intermédiaire des bureaux régionaux du MPO.

Le SCAS offre un processus systématique pour fournir des avis scientifiques aux décideurs du Ministère. Les avis peuvent porter sur l’état d’un écosystème, les répercussions d’une activité humaine, l’efficacité d’une stratégie d’atténuation ou de nombreux autres domaines relevant du mandat du MPO.

Reconstitution des stocks de poisons

Enjeu

Que fait le Canada pour rétablir ses principaux stocks de poissons exploités qui sont épuisés?

Réponse

Si on insiste

Contexte

État des plans de rétablissement et des stocks de la zone critique

Le ministère des Pêches et Océans Canada (MPO) effectue chaque année un relevé de 192 stocks clés exploités dans le cadre de son enquête sur la durabilité des pêches.

À l’heure actuelle, 22 de ces 192 stocks se trouvent dans la zone critique, ce qui signifie que ces stocks sont en deçà de leur point de référence limite (PRL), c’est-à-dire le point où le stock subit un préjudice grave. Les stocks dans la zone critique sont considérés comme épuisés.

En vertu de la politique de 2009 sur l’approche de précaution du MPO, les stocks de la zone critique doivent faire l’objet de plans de rétablissement.

Le MPO veille à ce qu’il y ait des plans de rétablissement complets pour tous les stocks prioritaires, conformément au plan de travail du Cadre pour la pêche durable que le MPO publie chaque année sur son site Web.

Le MPO a terminé les plans de rétablissement de six des 22 stocks, et 11 autres plans sont en cours d’élaboration. Un des stocks de la zone critique (crevette nordique, zone de pêche de la crevette 7) est géré par l’Organisation des pêches de l’Atlantique du Nord-Ouest (OPANO) et fait l’objet d’un moratoire ; le MPO n’élaborera donc pas de plan de rétablissement.

Dispositions relatives aux stocks de poissons

Les modifications apportées à la Loi sur les pêches en 2019 comprennent les dispositions sur les stocks de poissons qui exigent que le ministre des MPO et de la Garde côtière canadienne mette en œuvre des mesures de gestion pour maintenir les principaux stocks énumérés dans les règlements à des niveaux nécessaires pour favoriser la durabilité et pour élaborer et mettre en œuvre des plans de rétablissement des principaux stocks de poissons épuisés.

Ces dispositions sont entrées en vigueur le 4 avril 2022, date à laquelle ont été finalisé les amendements au Règlement de pêche (dispositions générales) (RPDG) qui prescrivant le premier lot de grands stocks de poissons à être soumis à ces dispositions.

L’annexe IX du RPDG établit le premier lot de 30 stocks majeurs à être soumis aux dispositions sur les stocks de poissons, dont 14 stocks se trouvent dans la zone critique et nécessiteront des plans de rétablissement. Ces stocks ont été choisis parmi les 180 principaux stocks exploités figurant dans l’Etude sur la durabilité des pêches du MPO en 2020, à l’exception de deux stocks de saumon du Pacifique (Saumon quinnat – Okanagan et Saumon coho – Fraser intérieur) qui ne figuraient pas dans l’étude au moment de la prescription.

Le RPDG le contenu obligatoire (par exemple, l’état et les tendances du stock, les causes probables du déclin du stock, les objectifs mesurables pour le rétablissement du stock) des plans de rétablissement ainsi que les délais nécessaires à l’élaboration de plans de rétablissement pour les stocks soumis aux dispositions relatives aux stocks de poissons.

Le MPO travaille actuellement sur un lot de 62 grands stocks de poissons proposés qui seront prescrits en vertu des dispositions relatives aux stocks de poissons. De ce nombre, 3 stocks se trouvent dans la zone critique et nécessiteraient des plans de rétablissement et 10 n’ont pas encore de points de référence limites. Le MPO s’efforce d’établir ces points de référence avant que les stocks soient prescrits. Une fois qu’ils seront établis, le MPO pourra alors déterminer s’ils nécessitent des plans de rétablissement.

Investissements pour les plans de rétablissement

Pour soutenir l’élaboration de plans de rétablissement, le gouvernement du Canada a investi 940 000 $ sur quatre ans, à compter de 2017-18. Ce financement a été accordé en réponse au rapport de 2016 intitulé " Soutenir les principaux stocks de poissons du Canada - Pêches et Océans Canada ", rédigé par le commissaire à l’environnement et au développement durable.

Le gouvernement du Canada a également investi 107,4 millions de dollars supplémentaires sur cinq ans, à partir de 2019, et 17,6 millions de dollars en continu pour soutenir la mise en œuvre des dispositions relatives aux stocks de poissons de la Loi sur les pêches modifiée. Une grande partie de ces ressources sont utilisées pour accroître la capacité scientifique d’évaluation des stocks de poissons du Canada, y compris l’élaboration de points de référence (comme le point de référence limite) pour déterminer l’état des stocks et éclairer l’élaboration de plans de rétablissement.

L’audit des pêches 2022 d’Oceana

Le 22 novembre 2022, Oceana Canada a publié sa sixième audit annuel des pêches évaluant la santé des stocks de poissons et la gestion des pêches. L’audit recommandait au MPO de prescrire tous les stocks restants de la zone critique et de la zone de prudence en vertu des dispositions relatives aux stocks de poissons et de terminer les plans de rétablissement en temps opportun. Tel que décrit ci-dessus, le MPO est en voie d’achever les plans de reconstitution des stocks de poissons visés par les dispositions relative aux stocks de poissons et travaille à la prescription de 62 autres stocks.

Prises de décision en matière de pêcheries

Enjeu

Comment les mesures de gestion des pêches sont-elles déterminées, y compris le total autorisé des captures?

Réponse

Si on insiste sur les réductions des niveaux de récolte, en particulier ceux liés à des évaluations

Contexte

Le gouvernement du Canada a compétence fédérale sur les pêches côtières et intérieures, et la Loi sur les pêches confère au ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne le pouvoir de prendre des décisions concernant les pêches. Le ministre a le pouvoir de déterminer la quantité pêchée, qui peut pêcher, quand et comment les stocks peuvent être exploités.

Le Ministère a également des responsabilités internationales en matière de pêche, plus de 20 % des stocks de poissons du Canada étant gérés en collaboration avec des homologues internationaux.

Les décisions sur la gestion des pêches ont toute une gamme d’incidences sur les collectivités côtières et sur l’ensemble des Canadiens. En voici quelques exemples :

Les décisions doivent respecter les principes clés suivants : 1.Conservation, 2. Ententes juridiquement contraignantes, 3. Droits ancestraux et issus de traités, 4. Gestion ordonnée.

Le processus décisionnel est guidé par :

Le Cadre pour la pêche durable (CPD) est le fondement d’une approche écosystémique des pêches qui vise à prendre en compte leurs effets sur toutes les composantes de l’environnement aquatique. Le CPD évolue avec l’élaboration de nouvelles lois et politiques et la mise au point de nouveaux outils. Le CPD se compose de diverses politiques et de plusieurs outils : Cadre de l’approche de précaution (y compris l’élaboration des plans de rétablissement), politiques précises (p. ex., zones benthiques sensibles; nouvelles pêches d’espèces fourragères; prises accessoires), enquête sur les pêches durables et plans de gestion intégrée des pêches (PGIP).

L’approche de précaution en œuvre implique de prendre des décisions prudentes pour éviter de causer des dommages sérieux à la ressource en l’absence d’information scientifique ou lorsque l’information scientifique est incertaine, peu fiable ou insuffisante. Cette approche est largement acceptée en tant qu’élément essentiel d’une gestion durable des pêches. L’application de l’approche de précaution aux décisions concernant la gestion des pêches comprend l’établissement d’une stratégie de pêche qui :

Les décisions de gestion des pêches et les stratégies de récolte sont conçues pour promouvoir et maintenir les stocks dans la zone saine. Dans la zone de prudence, les décisions et les stratégies favorisent un rétablissement du stock afin que celui-ci revienne dans la zone saine. Dans la zone critique, les mesures de gestion doivent favoriser la croissance du stock et les prélèvements sont maintenus au plus bas niveau possible.

Programme de prestation et subvention aux pêcheurs

Enjeu

Que fait le ministère des pêches et océans pour aider le secteur de la pêche pendant la COVID- 19?

Réponse

Si on insiste concernant le rappel des trop-payés

Contexte

Le Programme de prestation et subvention aux pêcheurs (PPSP) fait partie de la stratégie d’intervention du gouvernement du Canada en matière de COVID. Depuis son Iancement en 2020, iI a fourni un soutien pour Ies dépenses d’entreprise non reportabIes et un soutien de revenu aux pêcheurs indépendants et aux équipages indépendants.

Le PPSP s’est déroulé en deux phases :

Le versement de la prestation couvre jusqu’à 75 % des pertes de revenus au-delà d’un seuil de 25 % pour l’année fiscale 2020 par rapport à 2018 ou 2019. La prestation maximale est de 10 164 $.

Au cours de la première phase, les demandeurs ont attesté de leur revenu, de l’estimation de leurs pertes et de leur situation professionnelle. Le Programme a émis des paiements au cours de la phase 1 sur la base des informations attestées par les demandeurs.

Avant le lancement de la phase deux, le Programme a reçu les données de l’Agence du revenu du Canada (ARC) et a pu comparer les informations attestées avec les informations relatives aux déclarations de revenus que les demandeurs avaient fournies à l’ARC. Le Programme s’est reporté aux renseignements fournis par l’ARC.

Au cours de ce processus de validation, il a été constaté dans certains cas que les informations attestées ne correspondaient pas aux informations que les demandeurs avaient précédemment fournies à l’ARC, ce qui signifie que, dans certains cas, des personnes avaient reçu des fonds PPSP auxquels elles n’étaient pas admissibles.

Par exemple, des personnes qui ont attesté être des travailleurs indépendants, mais qui avaient fourni des renseignements à l’ARC indiquant qu’ils étaient des employés, ont reçu des lettres de paiement en trop concernant leur paiement de phase 1, puisque les employés salariés n’étaient pas admissibles au programme.

Parfois, il s’est avéré que les pertes de revenus des demandeurs, telles que reflétées dans les données de l’ARC, n’atteignaient pas le seuil minimum de pertes requis pour bénéficier de la prestation. D’autres fois, les pertes de revenus individuelles reflétées dans les données de l’ARC étaient simplement inférieures aux prévisions de l’attestation du demandeur.

Dans tous les cas, il existait un droit d’appel des conclusions relatives aux paiements excédentaires.

En février 2022, le Programme a renoncé aux frais d’intérêt sur les montants des paiements excédentaires dus jusqu’au 1er janvier 2023. Le Programme a prolongé la période de renonciation de trois mois supplémentaires. La période révisée de renonciation aux intérêts prendra fin le 31 mars 2023.

À la fin du mois de janvier, le Programme a lancé une campagne de rappel auprès des bénéficiaires des fonds du Programme qui ont des obligations de remboursement.

Dans le cadre de cet effort, le MPO a envoyé des courriels, des lettres et des relevés de compte de rappel aux particuliers. En février, Service Canada a commencé à faire des appels téléphoniques de rappel aux personnes ayant des paiements en trop à rembourser. Les personnes sont encouragées à effectuer le remboursement avant le 31 mars afin d’éviter les frais d’intérêt.

Ce travail de suivi visant à faire des efforts raisonnables pour recouvrer les trop-perçus du Programme est une exigence de la Directive sur les fonds publics et des comptes débiteurs.

Environ 6 600 personnes ont un certain niveau de trop-perçu à payer. Le montant total des trop-perçus dus est d’environ 33,6 millions de dollars.

Décision Portant sur la plie rouge et la limande à queue jaune de l’OPANO 4T

Enjeu

Pourquoi le Ministère a-t-il décidé de fermer la pêche à la plie rouge et à queue jaune?

Réponse

Si on insiste sur le plan de rétablissement

Si on insiste sur les compensations

Contexte

La limande à queue jaune et la plie rouge pêchée dans la division 4T de l’OPANO sont principalement utilisée comme appât dans la pêche au homard, assurant ainsi une source d’appât frais pour l’industrie de la pêche au homard qui opère aux Îles-de-la-Madeleine.

La plie rouge et la limande à queue jaune sont demeurée dans la zone critique du cadre de l’approche de précaution depuis 2004 et 2009 respectivement ; leur biomasse reproductrice respective se situait à 24 % et 39 % de son point de référence limite en 2020. Aucun signe de rétablissement n’a été observé dans le cadre des évaluations scientifiques les plus récentes.

Bien que la pêche commerciale ne représente qu’une faible proportion de la mortalité totale sur ces stocks, il est important de limiter et de maintenir les prélèvements par pêche au niveau le plus bas possible, car il s’agit de l’un des seuls facteurs contrôlables pour assurer la conservation de l’espèce.

Pêches et Océans Canada (MPO) reconnaît l’importance de ces pêches pour les communautés côtières et fait donc de la conservation de ces stocks une priorité, d’où sa décision de réduire considérablement le TAC de plie rouge de 300 t à 150 t en 2022 et de 225 à 150 tonnes pour la limande à queue jaune en 2021.

Un plan de rétablissement pour la plie rouge, conforme aux nouvelles dispositions relatives aux stocks de poissons (DRSP) de la Loi sur les pêches, est sur le point d’être finalisé et sera livré ce printemps (2023).

La limande à queue jaune a récemment fait l’objet d’une proposition d’inscription au " Lot 2 " des DRSP de la Loi sur les pêches. Ces dispositions, entrées en vigueur le 4 avril 2022, exigent que le MPO, conformément à l’article 6.2 (1), élabore et mette en œuvre un plan de rétablissement dans les 24 mois lorsqu’un stock est passé sous son point de référence limite (c.-à-d. la zone critique) afin de promouvoir la croissance de ce stock.

Le MPO prévoit élaborer et mettre en œuvre un plan de rétablissement du stock de limande à queue jaune.

Les pêcheurs touchés (8) ont proposé un certain nombre d’options pour compenser la perte de ce quota, y compris l’accès à d’autres possibilités de pêche dans la zone. Le Ministère étudie leur demande.

Saumon du Pacifique

Enjeu

Pourquoi n’en faisons-nous pas plus pour rétablir le saumon du Pacifique?

Réponse

Si l’on insiste sur l’Initiative de la stratégie pour le saumon du Pacifique

Si l’on insiste sur l’inondation

Si l’on insiste sur les îles Discovery

Contexte

Le Budget 2021 a prévu un investissement de transformation, à partir de 2021-2022, pour Pêches et Océans Canada (MPO), afin de stabiliser et de conserver les populations de saumon sauvage du Pacifique dans le cadre de l’Initiative de la stratégie relative au saumon du Pacifique (ISSP).

L’ISSP a été lancée par la ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne en juin 2021, dans le but d’enrayer le déclin marqué et continu des principales populations de saumon du Pacifique sur la côte ouest du Canada et de les ramener à un niveau durable pour les générations futures de Canadiens. L’initiative à long terme est sans précédent tant par sa valeur que par sa portée, et le travail exigera les efforts non seulement du Ministère, mais aussi de tous ceux dont la vie et les intérêts sont touchés par l’état du saumon du Pacifique.

Cet investissement vise à mettre en œuvre des initiatives au cours des cinq prochaines années (de 2021-2022 à 2025-2026), organisées selon quatre piliers, soit Conservation et l’intendance (travaux liés à l’habitat et à son rétablissement), Mise en valeur des salmonidés (travaux liés aux écloseries), Transformation de la pêche (travaux liés à la récolte) et Intégration et coordination (intégration interne et externe de la planification et de la collaboration avec d’autres).

Au titre du pilier Conservation et intendance, les travaux récents en cours comprennent le rétablissement après les inondations en Colombie-Britannique et le renouvellement du Fonds de restauration et d’innovation pour le saumon de la Colombie-Britannique, l’inspection en haute mer dans le Pacifique pour la pêche illégale, non déclarée et non réglementée, et la planification du rétablissement du saumon du Pacifique.

Au titre du pilier Mise en valeur des salmonidés, le Ministère a misé sur l’élaboration d’un nouveau cadre stratégique pour la mise en valeur des salmonidés et la mobilisation à l’égard de celui-ci, qui orientera son travail sur les investissements dans les écloseries afin de soutenir les priorités de conservation.

Les activités liées au pilier Transformation de la récolte comprennent les récentes fermetures à plus long terme des pêches commerciales fondées sur la conservation, les préparatifs du Programme de retrait des permis de pêche commerciale du saumon du Pacifique et la mobilisation à l’égard du marquage de masse et des pêches sélectives par marquage.

Enfin, les travaux réalisés dans le cadre du pilier Intégration et collaboration visent à faire progresser l’intégration et la collaboration avec les peuples autochtones, les groupes de pêcheurs, les groupes environnementaux et d’autres acteurs pour soutenir la conservation du saumon du Pacifique. Il s’agissait entre autres de créer un secrétariat de l’ISSP et de mobiliser de façon continue les Premières Nations, ainsi que la Colombie-Britannique, le Yukon et d’autres intervenants, sur les approches concernant les processus de collaboration à venir.

L’Énoncé économique de l’automne 2018 a réitéré l’engagement du gouvernement envers la durabilité du saumon sauvage du Pacifique, en soutenant l’effort d’évaluation et de rétablissement des stocks par le biais d’une Loi sur les pêches renouvelée pour les stocks de poissons prioritaires, et en annonçant le lancement de la première itération du Fonds de restauration et d’innovation pour le saumon de la Colombie-Britannique (FRISCB).

Le FRISCB conjoint fédéral-provincial a été officiellement lancé le 15 mars 2019, au moyen d’un investissement initial de 142,85 millions de dollars sur cinq ans : 100 millions de dollars du Canada et 42,85 millions de dollars de la Colombie-Britannique. La deuxième phase du FRISCB a été annoncée en août 2022, avec un financement supplémentaire de 100 millions de dollars dans le cadre de l’ISSP. Ainsi, le financement total du FRISCB se chiffre à 285 millions de dollars (dont 85 millions de dollars de la Colombie-Britannique), et la date de fin du programme est reportée au 31 mars 2026.

Dans le contexte de l’engagement du gouvernement à protéger le saumon sauvage du Pacifique, le ministre a annoncé, le 17 février 2023, que les permis d’élevage de saumon de l’Atlantique dans les îles Discovery ne seraient pas renouvelés dans le cadre d’une approche de précaution renforcée.

Prédation du saumon par les pinnipèdes dans la région du Pacifique

Enjeu

Que fait le Ministère au sujet de la prédation du saumon du pacifique par les pinnipèdes?

Réponse

Si on insiste

Contexte

La remontée des populations de pinnipèdes à des niveaux historiques a coïncidé avec le récent déclin des populations de saumon, ce qui a amené plusieurs groupes des Premières Nations à demander des mesures de gestion pour faire face au grand nombre de pinnipèdes et à leurs effets perçus sur les populations de saumon.

L’attention portée à cette question s’est considérablement accrue ces dernières années chez ces groupes. Des appels ont été lancés en faveur d’une augmentation des récoltes, de l’abattage sélectif ou de la stérilisation afin de réduire la taille des populations de pinnipèdes. La question divise; les groupes environnementaux et les groupes de défense des droits des animaux se sont également opposés avec force aux prélèvements de pinnipèdes.

De nombreux groupes de pêcheurs commerciaux et récréatifs et de nombreux groupes autochtones de la région du Pacifique s’inquiètent de l’impact des pinnipèdes, en particulier des otaries de Steller et de Californie et des phoques communs, sur les stocks de poissons ayant une valeur économique et une importance culturelle.

Il existe un degré élevé d’incertitude scientifique concernant l’ampleur de la prédation des pinnipèdes sur les stocks de saumon sauvage, y compris la truite arc-en-ciel. Bien que les phoques et les otaries mangent du saumon, celui-ci ne représente qu’une faible proportion de leur régime alimentaire. Les phoques et les otaries mangent également des prédateurs du saumon et du hareng, comme le merlu.

Les phoques et les lions de mer constituent une importante source de nourriture pour les épaulards de passage, également connus sous le nom d’épaulards de Biggs, dont le nombre a augmenté ces dernières années dans les eaux côtières de la côte de la Colombie-Britannique (C.-B.). Cette population d’épaulards est inscrite sur la liste des espèces menacées de la Loi sur les espèces en péril (LEP) depuis 2003.

Au Canada, l’otarie de Steller est inscrite sur la liste des espèces préoccupantes de la LEP en raison de sa sensibilité aux perturbations humaines lorsqu’elle se trouve sur la terre ferme et de sa vulnérabilité aux événements catastrophiques (comme les déversements d’hydrocarbures importants) en raison de ses colonies de reproduction très concentrées.

Approche de gestion

L’approche adoptée par le gouvernement du Canada pour gérer les pinnipèdes (c.-à-d. les phoques et les lions de mer) sur la côte Ouest est axée sur une chasse autochtone durable et sans cruauté à des fins alimentaires, sociales et cérémonielles, ainsi que sur la poursuite de la recherche scientifique en cours afin d’approfondir les connaissances de Pêches et Océans Canada (MPO) sur l’interaction entre le saumon et les pinnipèdes. Le MPO n’entreprend aucune autre gestion active des pinnipèdes dans la région du Pacifique.

Le MPO n’envisage pas d’abattage sélectif à l’heure actuelle et les pêches commerciales ne sont pas un outil pour gérer les niveaux de population.

Il y a toujours une grande variation parmi les experts techniques sur l’interprétation des résultats scientifiques, l’efficacité potentielle des mesures d’atténuation (comme les prélèvements létaux) et le niveau de risque acceptable associé aux mesures possibles.

Intérêts de la pêche commerciale des pinnipèdes

Il n’existe actuellement aucune pêche commerciale de pinnipèdes sur la côte ouest. Toute proposition de pêche commerciale de pinnipèdes est évaluée en vertu de la Politique sur les nouvelles pêches (PNP). Au cours des trois dernières années, le MPO a reçu trois propositions de pêche commerciale des pinnipèdes dans le but de réduire les niveaux de population de pinnipèdes. Toutes les propositions ont été évaluées en vertu de la PNP et demeurent non approuvées.

Comme il s’agit d’un processus dirigé par le promoteur, des renseignements supplémentaires sont nécessaires pour envisager une évaluation plus poussée en fonction de la PNP et pour répondre aux commentaires fournis par le MPO. L’objectif de ces propositions doit être axé sur les avantages commerciaux et ne doit pas être lié à la conservation du saumon. Aucune des propositions n’a été soumise par une Première Nation.

Sciences

Le MPO travaille à l’évaluation du régime alimentaire des phoques et des otaries dans la région du Pacifique. L’estimation de la quantité de proies consommées par les phoques nécessite un certain nombre de types de données différentes qui sont difficiles à obtenir étant donné que les mammifères marins sont des prédateurs plongeurs de grande envergure et qu’ils sont répartis dans des endroits éloignés.

Le secteur des Sciences du MPO mène des recherches sur la dynamique des populations et les régimes alimentaires des pinnipèdes afin de mieux comprendre l’interaction pinnipède-saumon. Ces travaux comprennent la mise à jour des évaluations (y compris les tendances et la situation actuelle) des populations de phoques communs du Pacifique, d’otaries de Steller et d’otaries de Californie hivernantes, d’après les données de relevés aériens. Le secteur des Sciences du MPO analyse également les données recueillies à partir d’échantillons d’excréments afin de mieux comprendre la composition du régime alimentaire de ces trois espèces. La recherche indique qu’il existe un grand degré d’incertitude quant au rôle des pinnipèdes dans les tendances de l’abondance du saumon.

Le projet de loi d’initiative parlementaire C-251, Loi concernant l’élaboration d’un cadre fédéral pour la conservation des stocks de poissons et la gestion des pinnipèdes, a été déposé à la Chambre des communes le 9 février 2022. À la suite d’un vote tenu le 15 juin, le projet de loi a été rejeté et ne sera pas soumis au CPPO de la Chambre des communes ; par conséquent, le projet de loi ne sera pas examiné plus avant.

Le gouvernement du Canada s’est opposé au projet de loi C-251 pour plusieurs raisons, notamment parce que le projet de loi n’a pas de fondement scientifique pour justifier les mesures proposées et leur efficacité; le projet de loi fait double emploi avec les pouvoirs existants en vertu de la Loi sur les pêches et du Règlement sur les mammifères marins; finalement, le projet de loi aurait menacé l’accès de l’industrie canadienne du poisson et des fruits de mer aux principaux marchés d’exportation.

Le commerce du poisson et des fruits de mer avec les principaux partenaires, notamment les États-Unis, doit s’appuyer sur des décisions en matière de gestion basées sur les meilleures données scientifiques disponibles, les pratiques reconnues à l’échelle internationale et les dispositions visant à assurer l’utilisation et la conservation durables des espèces marines. 

S’il avait été adopté, le projet de loi C-251 aurait violé les obligations juridiques internationales des dispositions concernant l’importation de la Marine Mammal Protection Act des États-Unis, de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique, et de l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste.

Prédation exercée par les phoques

Enjeu

Est-ce que la prédation des phoques a des impacts sur les stocks de poissons commerciales canadiennes et que fait le gouvernement pour résoudre la situation?

Réponse

Si l’on insiste sur les impacts spécifiques aux espèces

En cas de questions sur les résultats du Sommet sur les phoques

Contexte

Actuellement, le Ministère gère les récoltes commerciales de phoques gris, phoques à capuchon, et de phoques du Groenland dans la région de l’Atlantique. Il n’y a présentement pas de pêche au phoques ou lions de mer dans la région du Pacifique.

Sur les côtes est et ouest canadiennes, l’industrie de la pêche s’inquiète des conséquences potentielles de la prédation exercée par les phoques et les lions de mer sur les stocks de poissons à valeur commerciale. Des projets de recherche du MPO sont actuellement en cours dans les régions des Maritimes, au Québec, à Terre-Neuve et du Pacifique pour examiner le régime alimentaire des principales espèces de phoques et/ou d’otaries. Le Ministère investi également dans un nouveau programme de recherche sur la côte ouest et travaille avec des partenaires sur les impacts potentiels des phoques et des lions de mer sur les populations de poissons.

Les données scientifiques obtenues jusqu’à maintenant indiquent que les phoques gris ont un impact sur le rétablissement de la morue et d’autres poissons de fond dans le sud du golfe du Saint-Laurent. Toutefois, les données scientifiques indiquent que les phoques du Groenland n’ont pas d’impact sur les stocks de poissons commerciaux au large de Terre-Neuve. L’impact des phoques ou lions de mer sur les stocks de poissons d’importance commerciale sur la côte ouest n’a pas été évalué et n’est pas connu.

Le Ministère utilise les meilleures données scientifiques à sa disposition afin de prendre des décisions appropriées sur la gestion des phoques. 

Aquaculture - Plan de transition pour les parcs à filets ouverts en Colombie-Britannique

Enjeu

Comment le gouvernement a-t-il l’intention de faire la transition de la pisciculture marine en Colombie-Britannique?

Réponse

Si on insiste sur le travail accompli a ce jour en vue du plan de transition:

Contexte

Le 22 juin 2022, la ministre a annoncé les prochaines étapes d’un plan pour la transition de la salmoniculture en enclos à filets ouverts en Colombie-Britannique.

Le gouvernement du Canada a déjà entrepris une mobilisation en 2020 et en 2021 et a recueilli des points de vue sur la transition du secteur de la salmoniculture en Colombie-Britannique.

En 29 juillet 2022, Pêches et Océans Canada (MPO) a publié un cadre de discussion qui décrit une vision proposée pour le pan de transition d’un parc aquacole a filets ouverts en Colombie-Britannique. Le cadre aidera à orienter la mobilisation avec le gouvernement de la Colombie-Britannique, des Premières Nations, de l’industrie, des administrations locales, des intervenants et des Britanno-Colombiens.

La mobilisation sur le cadre de discussion se poursuivra jusqu’au début de 2023. Un rapport sur "ce que nous avons entendu" sur la deuxième phase de de la mobilisation, qui comprenait un engagement intensif et le développement des éléments du plan, sera distribué en février 2023 pour informer et guider l’engagement continu jusqu’au printemps 2023.

Les commentaires reçus au cours de cette mobilisation joueront un rôle déterminant dans l’élaboration du plan de transition final, prévu être achevé au printemps 2023.

Aquaculture - Décision sur les permis de l’Aquaculture -  des îles Discovery

Enjeu

Pourquoi avez-vous pris la décision de fermer 15 fermes salmonicoles dans la région des îles Discovery, en Colombie-Britannique?

Réponse

Si on insiste sur la justification de la décision:

Si on le presse sur la question de l’impact économique de la décision :

Si l’on  presse sur la demande de contrôle juridictionnel:

Contexte

Le novembre 2009, le Canada a créé la Commission d’enquête sur le déclin des populations de saumon rouge du fleuve Fraser, chargée d’enquêter sur le déclin de ces stocks et de formuler des recommandations (Cohen commission.

Le rapport final de la Commission Cohen a été publié en octobre 2012. On n’y fait mention d’aucun facteur unique entraînant la diminution des stocks de saumon rouge. Le rapport contient 75 recommandations, portant en majorité sur la gestion des pêches du saumon du Pacifique, les sciences halieutiques, la protection de l’habitat du saumon et la mise en œuvre de la Politique concernant le saumon sauvage, et a pris des mesures pour donner suite à chacune de ces recommandations.

En réponse à la recommandation 19 de la Commission Cohen, le MPO a examiné le risque pour le saumon rouge du fleuve Fraser en raison des maladies qui touchent les fermes de saumon de l’Atlantique. Les évaluations scientifiques des risques visaient les fermes situées dans la région des îles Discovery.

Les neuf évaluations scientifiques des risques par les pairs ont permis de conclure que le transfert de ces agents pathogènes représente, tout au plus, un risque minimal pour le saumon rouge du Fraser en migration dans la région.

Les évaluations scientifiques ont publiés en novembre 2019, ce qui correspond à la date d’échéance des permis annuels pour la région des îles Discovery.

Le 17 décembre 2020, l’ancienne ministre Bernadette Jordan a annoncé son intention d’éliminer progressivement les permis de salmoniculture existants dans les îles Discovery d’ici le 30 juin 2022.

En janvier 2021, Mowi, Cermaq et Grieg Seafood ont chacun déposé une demande de révision judiciaire de la décision auprès de la Cour fédérale.

Le 22 avril 2022, la Cour fédérale a rendu sa décision sur les demandes de contrôle judiciaire, estimant que la décision stratégique de décembre 2020 était une décision d’octroi de permis et l’annulant parce qu’elle ne respectait pas les exigences d’équité procédurale.

La décision de la Cour fédérale signifiait que des décisions individualisées devaient être prises quant au renouvellement des permis de salmoniculture dans les îles Discovery, qui devaient tous expirer le 30 juin 2022.

Le 22 juin 2022, ministre Murray a annoncé les prochaines étapes de l’élaboration d’un plan de transition de la salmoniculture en enclos à filets ouverts dans les régions côtières de la Colombie-Britannique. Au même moment, le ministre a pris la décision d’approuver la réémission pour deux ans des permis de pêche aux poissons marins dans toute la Colombie-Britannique, à l’exception des îles Discovery. À la suite de la décision de la Cour fédérale, le ministre a ordonné au ministère de ne pas réémettre de permis pour 15 installations d’élevage de saumon de l’Atlantique dans les îles Discovery, et d’émettre des permis de six mois pour deux installations d’élevage de saumon quinnat restantes.

Des consultations ont ensuite été menées auprès de cinq titulaires de permis et de sept Premières nations de la région afin de prendre une décision sur la réémission ou la non-réémission des 17 permis, décision que le ministre avait l’intention de prendre en janvier 2023.

En janvier 2023, le ministre a accordé un renouvellement de permis d’un mois à une petite installation de saumon quinnat dont le permis aurait expiré autrement, avec des poissons présents dans l’eau. En février 2023, l’installation de chinook a obtenu un renouvellement de permis de six mois. Une autre installation n’avait plus besoin de permis, car elle était en cours de déclassement.

Le 17 février 2023, la ministre a annoncé sa décision de ne pas renouveler les permis pour quinze sites d’élevage de saumon atlantique en enclos ouvert dans les îles Discovery.

Le 20 mars 2023, Mowi, Cermaq, Grieg, ainsi que les Premières nations We Wai Kai et Wei Wei Kum, ont déposé une demande de contrôle judiciaire de la décision. Grieg Seafood a également déposé une deuxième requête distincte.

Pou du poisson et l’aquaculture

Enjeu

Que fait le gouvernement pour empêcher la prolifération du pou du poisson ?

Réponse

Si on insiste sur le processus de réponse des Sciences sur le pou du poisson

Si on insiste sur le pou du poisson sur la côte est

Contexte

Le pou du poisson est un parasite naturel qui vit dans les eaux côtières canadiennes. Généralement, celui-ci ne cause pas de tort au poisson adulte, mais il peut nuire aux petits saumons juvéniles lorsqu’ils émergent des réseaux hydrographiques alors qu’ils sont relativement petits et ne disposent pas encore de toutes leurs écailles pour les protéger.

Le poisson d’élevage est exempt de pou du poisson lorsqu’il entre dans l’océan, mais il peut contracter le parasite dans le milieu marin. En l’absence d’une gestion efficace, les poux deviendront abondants et les jeunes saumons sauvages risquent d’être exposés à des niveaux de poux plus élevés que les niveaux naturels durant leur migration printanière.

Au cours des deux dernières décennies, les scientifiques du Pêches et Océans Canada (MPO) ont travaillé à renforcer la compréhension et la connaissance du pou du poisson, de ses relations avec le milieu marin et le poisson, ainsi qu’une meilleure compréhension des traitements et méthodes utilisés pour en réduire l’abondance chez des poissons d’élevage, dans le but d’orienter les améliorations apportées aux mesures de gestion.

L’une des méthodes utilisées pour lutter contre le pou du poisson est le médicament approuvé par Santé Canada, SLICE. En raison des preuves  qui démontrent une résistance localisée à ce médicament, il y a une pression pour le déploiement des méthodes alternatives pour gérer le pou du poisson, incluant les traitements mécanique et thermique, et l’application d’eau douce et d’autres méthodes non-chimiques.

Le Ministère explore des options pour favoriser l’innovation, notamment en ce qui concerne le traitement non chimiques pour gérer le pou du poisson.

En Colombie-Britannique, le Ministère exige des mesures de gestion, de traitement et d’atténuation du pou du poisson dans les fermes lorsque les niveaux de poux sont élevés. Ces mesures se sont avérées très efficaces. La plupart des années, plus de 90 pour cent des sites sont en dessous des seuils réglementaires pour le pou du poisson pendant la période de migration (du 1er mars au 30 juin). Les preuves de dommages aux populations de saumons sauvages causés par les fermes de saumon entraîneraient la révision immédiate dans le but d’assurer la conservation des stocks de saumon sauvage.

Sur la côte est, où les provinces sont les principaux organismes de réglementation, le MPO n’a pas facilement accès à l’information sur les pratiques de gestion du pou du poisson, car la surveillance du pou du poisson est mandatée par les provinces. Chaque province réglemente l’industrie différemment et se fie aux entreprises individuelles pour soumettre des plans de gestion qui ne sont pas rendus publics.

En janvier 2023, les scientifiques du MPO ont publié un nouvel avis scientifique sur le lien entre le pou du poisson provenant des élevages de saumon de l’Atlantique et les infestations de pou du poisson sur les jeunes saumons sauvages du Pacifique en Colombie-Britannique,

La Réponse des Sciences a révélé une association statistiquement non significative entre l’infestation de pou du poisson dans les élevages de saumon de l’Atlantique et les niveaux de pou du poisson dans les populations de jeunes saumons sauvages du Pacifique en Colombie-Britannique.

L’étude a utilisé des données provenant de plusieurs installations d’élevage du saumon de l’Atlantique, déclarées au MPO par l’industrie et soumises à la vérification du MPO, ainsi que le compte de poux du poisson sur des poissons sauvages, collectées et rendues publique par une société tierce pour l’industrie, échantillonnés à des distances spécifiques des installations d’élevage voisines dans les quatre zones d’étude.

Les analyses effectuées dans le cadre de l’étude comportent divers degrés d’incertitude et ont été limitées par le fait qu’elles ne tenaient pas compte de certains facteurs, tels que l’influence des processus hydrodynamiques à proximité des installations d’élevage de saumons et les sources alternatives de poux du poisson, qui pourraient potentiellement influencer le compte de poux du poisson.

Les scientifiques du MPO ont l’intention de continuer à évaluer les risques associés au pou du poisson d’élevage, ce qui mènera à éclairer l’approche du MPO en matière de gestion du pou du poisson sur le saumon d’élevage en Colombie-Britannique.

Baleine noire de l’Atlantique Nord

Enjeu

Que fait le gouvernement pour aider à protéger les baleines noires ?

Réponse

Si l’on insiste sur les impacts économiques sur les pêcheurs

Si vous appuyez sur cas récents d’empêtrement aux États-Unis :

Si l’on presse sur l’inscription sur la liste rouge de 2022 du homard et du crabe des neiges canadiens par le programme Seafood Watch du Monterey Bay Aquarium

Contexte

En janvier 2023, deux baleines noires de l’Atlantique Nord ont été démêlées avec succès par des experts en intervention auprès des mammifères marins aux États-Unis.

Aucune mortalité liée à la baleine noire de l’Atlantique Nord n’a été signalée et 4 nouveaux empêtrements (première observation et équipement présent) dans les eaux canadiennes en 2022.

La réunion annuelle du Comité consultatif de la BNAR a eu lieu le 22 novembre 2022, suivie d’une réunion ciblée avec les groupes autochtones le 25 novembre 2022.

Statistiques de fermeture à partir de 2022, au 15 novembre 2022 :

En date du 15 novembre 2022, 1 173 baleines noires ont été détectées dans les eaux canadiennes en 2022. De ces détections, 136 individus ont été identifiés.

Le 25 octobre 2022, le North Atlantic Right Whale Consortium a publié la plus récente estimation de la population de 340 baleines, ce qui indique un ralentissement du déclin.

Un relevé aérien du MPO a permis d’apercevoir une baleine noire empêtrée le 24 août 2022 dans le golfe du Saint-Laurent lors d’une recherche de la baleine noire juvénile empêtrée (baleineau de #3720). Il n’est pas clair si la baleine était toujours empêtrée à la fin de l’observation, car l’engin n’était pas visible.

Le 20 août, le relevé aérien du MPO a permis d’apercevoir une baleine noire juvénile empêtrée (baleineau de #3720) dans le golfe du Saint-Laurent. La baleine nageait librement avec des bouées et une ligne en remorque.

Le 23 juillet 2022, une baleine noire de l’Atlantique Nord Snow Cone précédemment empêtrée a été vue dans le golfe du Saint-Laurent. La baleine a été observée pour la première fois empêtrée en mars 2021, dans la baie de Cape Cod, MA, États-Unis.

Le 30 juin 2022, Le MPO a aperçu une baIeine noire de I’AtIantique Nord empêtrée dans Ie sud du golfe du Saint-Laurent entre I’îIe Miscou, au Nouveau-Brunswick, et les Îles-de-la-Madeleine, au Québec. La baleine a été identifiée comme EG 1403 (« Méridien »), un mâle de 38 ans. Il a été vu pour la dernière fois au large des côtes au large du Massachusetts, aux États-Unis, le 11 février 2022. Aucun engin n’a été récupéré, donc Ie type et I’origine de I’engin sont inconnus.

Le 19 mai 2022, un empêtrement de baIeines noires enchevêtrées dans I’AtIantique Nord a été signalé. La baleine a été identifiée comme EG 3823 (« Sundog »), une femelle de 14 ans aperçue à I’est de Gaspé, au Québec. Comme aucun engin n’a été récupéré sur cette baIeine, Ie type ou I’origine de I’engin ne peut pas être déterminé.

Le 23 juillet 2022, la baleine noire de l’Atlantique Nord Snow Cone, précédemment empêtrée, a été aperçu dans le golfe du Saint-Laurent. La baleine avait été observée empêtrée pour la première fois en mars 2021, dans la baie de Cape Cod, MA, aux États-Unis.

La première baIeine noire de I’AtIantique Nord de 2022 a été détectée Ie 3 mai. La baIeine noire a été aperçue par des avions de surveillance dans le golfe du Saint-Laurent, au nord des Îles-de-la- Madeleine. La détection a déclenché une fermeture de pêche de 15 jours dans la zone de pêche au crabe 12.

En février 2022, le ministre a annoncé les mesures de gestion des pêches de la BNAN pour 2022. Les mesures du MPO restent inchangées par rapport à 2021. Les mesures pour 2022 entreront en vigueur dans le golfe du Saint-Laurent dès l’ouverture de la pêche au crabe dans le golfe cette année (dès le 1er avril).

En 2022, nous avons continué à présenter les mesures d’adaptation pour aider à prévenir l’empêtrement des engins de pêche, telles que :

Le Ministère travaille avec ses partenaires et l’industrie au Canada atlantique et au Québec pour trouver des solutions en matière d’engins de pêche afin de prévenir les blessures aux baleines noires, y compris la mise en œuvre d’exigences relatives à la modification des engins de pêche à faible résistance à la rupture dans les pêches aux engins fixes non surveillées et soutenir une utilisation plus répandue du matériel à la demande. Le Ministère finalise l’approche pour 2024 et au-delà, afin de s’assurer que les exigences de modification des engins sont mises en œuvre d’une manière qui tient compte des conditions propres à la pêche, et qui est sûre, efficace et adaptable aux nouvelles informations à mesure qu’elles deviennent disponibles.

En 2021, le Ministère a lancé le Fonds d’adoption des équipements pour la protection des baleines, un programme de contribution doté de 20 millions de dollars sur deux ans visant à soutenir l’achat, l’adoption, l’essai et la fabrication d’engins de pêche plus sécuritaires pour les baleines, y compris les modifications à faible résistance à la rupture et les systèmes sans corde/corde à la demande. Ce programme soutient 34 projets au Québec et au Canada atlantique. Depuis 2018, le MPO a investi plus de 5,7 millions de dollars pour améliorer encore le Programme d’intervention auprès des mammifères marins, qui intervient auprès des mammifères marins en détresse, notamment pour le désempêtrement des BNAN. Ce financement fait partie de l’initiative Baleines de 167,4 millions de dollars du budget 2018.

La BNAN a été inscrit à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (LEP) comme espèce en voie de disparition en 2005. On prévoit que l’espèce pourrait s’éteindre dans 30 ans si le taux de moralité n’est pas considérablement réduit. La population est en déclin avec environ 340 individus, dont moins de 80 femelles fertiles.

Renouvellement de la flotte

Enjeu

Combien coûte le renouvellement de la flotte de la Garde côtière et à quel moment la flotte sera-t-elle opérationnelle ?

Réponse

Si on insiste

Contexte

Le renouvellement de la flotte de la Garde côtière canadienne est en cours. Des plans de remplacement financés sont actuellement en place pour la grande flotte de navires, y compris les suivants :

Des travaux de construction sont en cours sur le NHSO après la coupe d’acier qui a eu lieu en mars 2021. Les travaux contractuels auxiliaires sont en cours sur le projet de navires polyvalents à Vancouver Shipyards (VSY) après l’attribution du contrat en août 2020. En outre, les travaux préalables à la construction progressent sur le brise-glace polaire à VSY, à la suite de l’attribution des contrats d’ingénierie de construction et des articles à long délai de livraison en décembre 2022.

Les travaux relatifs aux brise-glace destinés aux programmes et à l’autre brise-glace polaire devraient commencer après l’ajout du Chantier Davie à la Stratégie nationale de construction navale (SNCN), ce qui est prévu pour le printemps 2023. Les coûts détaillés de ces projets seront publiés une fois que les négociations et l’attribution des contrats d’ingénierie et de construction auront eu lieu avec le chantier naval.

Au cours des dernières années, l’attention des médias s’est portée sur l’augmentation des coûts et les retards constants dans l’acquisition de la flotte de grands navires de la Garde côtière. La Garde côtière a travaillé en étroite collaboration avec les chantiers navals et les intervenants internes afin de gérer et de résoudre les problèmes en cours.

La Garde côtière renouvelle également sa flotte de petits navires. Dix-neuf nouveaux petits navires ont déjà été livrés dans le cadre de la SNCN, y compris deux nouveaux navires de levé et de sondage de chenal et quatorze nouvelles embarcations de recherche et sauvetage qui ont été ajoutées à la flotte au cours des dernières années. Trois autres embarcations de recherche et sauvetage seront construites au chantier Hike Metal Products, à Wheatley, en Ontario, et trois au chantier naval Forillon, à Gaspé, au Québec. Les travaux de conception sont également en cours sur un nouveau navire semi-hauturier de recherche halieutique.

La Garde côtière a également terminé le renouvellement de sa flotte d’hélicoptères avec la livraison de 16 nouveaux hélicoptères de transport léger et de 7 nouveaux hélicoptères de transport moyen.

La Garde côtière a mis en place des mesures provisoires et a investi dans des travaux de prolongation de la durée de vie des navires afin d’assurer une prestation continue des services essentiels et de réduire l’incidence sur nos programmes jusqu’à ce que les nouveaux navires soient livrés. Cela comprend les mesures suivantes : Un programme complet de prolongation de la durée de vie des navires afin de maintenir la capacité opérationnelle de la flotte jusqu’à ce que les nouveaux navires soient construits.

L’acquisition de trois brise-glace provisoires, dont le premier, le NGCC Captain Molly Kool, est entré en service en décembre 2018. Le deuxième, le NGCC Jean Goodwill, s’est joint à la flotte de la Garde côtière à la fin de 2020. Le troisième navire, le NGCC Vincent Massey, a été livré en octobre 2022.

On a fait l’acquisition d’un brise-glace léger. Le contrat visant l’acquisition de ce brise-glace a été attribué à Atlantic Towing Ltd. le 22 septembre 2021. Le brise-glace est arrivé au Canada en janvier 2022 et un marché concurrentiel devrait être attribué au printemps 2023 pour les travaux de conversion.

Annonces

Projets majeurs

Enjeu

De quelle manière est-ce que Pêches et Océans Canada s’enquiert de son rôle d’évaluation d’impact environnemental dans le développement de projets.

Réponse

Si on insiste Projet Mary River (Baffinland)

Si on insiste Terminal 2 de Roberts Bank

Contexte

Rôle et autorité généraux du MPO

Le Programme de protection du poisson et de son habitat applique les dispositions de la Loi sur les pêches relatives à la protection du poisson et de son habitat, et certaines dispositions pertinentes de la Loi sur les espèces en péril dans le cadre de projets de développement réalisés à l’intérieur et à proximité de l’habitat du poisson, et ils favorisent la conformité à ces dispositions.

Le ministre peut délivrer une autorisation en vertu des alinéas 34.4(2)b) et/ou 35(2)b) à la suite d’un examen spécifique au site des ouvrages, entreprises ou activités qui représentent, respectivement, un risque de mort du poisson ou de détérioration, destruction ou perturbation de son habitat.. L’autorisation, le cas échéant peuvent comporter des conditions liées à la mise en place de mesures compensatoires, à la surveillance ainsi qu’à la transmission de rapports.

Le programme est aussi chargé de respecter le devoir de consulter et, le cas échéant, de prendre les mesures d’adaptation requises face aux incidences potentielles sur les droits ancestraux et issus de traités qu’auraient les autorisations ou permis émis en vertu de la Loi sur les pêches ou de la Loi sur les espèces en péril.

Le Ministère assume certaines des responsabilités législatives relatives aux régimes fédéraux d’évaluation environnementale incluant la Loi sur l’évaluation d’impact et certains régimes territoriaux et certains régimes établis en vertu des ententes sur les revendications territoriales.

En tant qu’autorité fédérale pour les évaluations d’impact, Pêches et Océans Canada (MPO) fournit des informations ou des connaissances spécialisées en rapport avec son mandat. En vertu des régimes des territoires et des accords sur les revendications territoriales, le MPO peut également être un décideur pour un projet.

Le projet Mary River (Baffinland)

Le projet Mary River Iron Ore est une mine de minerai de fer approuvée exploitée par Baffinland Iron Mines Corporation (le promoteur). Le projet a fait l’objet de plusieurs processus d’évaluation environnementale à mesure que les plans d’aménagement du site ont évolué.

Une récente proposition d’expansion du projet a été rejetée par le gouvernement en novembre 2022. Le promoteur a depuis demandé une capacité permanente d’expédier à 6 millions de tonnes par an (mtpa), qu’il appelle la proposition d’opérations de maintien.

Le 9 février 2023, le promoteur a également annoncé qu’il s’apprêtait à développer la voie ferrée sud et le port à Steensby Inlet. Cette proposition a reçu une approbation d’évaluation environnementale en décembre 2012, mais n’a jamais été construite. Des approbations réglementaires supplémentaires, y compris en vertu de la Loi sur les pêches, seront requises avant la construction.

Un atelier conjoint entre le groupe de travail du comité scientifique de la Commission des mammifères marins de l’Atlantique Nord sur l’état des populations de narvals et de bélugas dans l’Atlantique Nord et le groupe de travail scientifique de la Commission mixte Canada-Groenland sur la conservation et la gestion des narvals et des bélugas a eu lieu en décembre 2022. Le MPO était représenté à la réunion par le secteur des sciences du MPO. Le rapport produit à la fin de l’atelier suggère que l’augmentation du trafic maritime, dont la majorité est attribuable au projet de Mary River, est de loin la cause la plus probable de l’important déplacement de population de narvals qui a été observé et que le modèle prédit qu’il n’y aura presque plus de narval dans le détroit d’Eclipse en 2023.

Le projet du Terminal 2 à Roberts Bank

Le projet inclut la construction et l’exploitation d’un nouveau terminal à conteneurs avec trois postes de mouillage à Roberts Bank, dans le district de Delta, à environ 35 km au sud de Vancouver.

Le projet a fait l’objet d’un long processus d’évaluation environnementale par une commission d’examen indépendante. Le projet devrait avoir un certain nombre d’effets environnementaux négatifs importants sur des question relevant du mandat du MPO, notamment sur les épaulards résidents du Sud, le saumon quinnat juvénile, le crabe dormeur, l’eulakane, l’enclos orange et les poissons fourrages.

Le projet devrait également avoir des effets négatifs importants sur les droits et l’utilisation actuelle des terres et des ressources par certaines Première nations. En vertu de l’échéancier législatif actuel, une décision d’évaluation environnementale du projet est requise au plus tard le 23 avril 2023. Si le projet est autorisé à aller de l’avant, le MPO serait alors tenu d’envisager de délivrer une autorisation en vertu de la Loi sur les pêches. Cette autorisation, si elle est délivrée, devra simultanément satisfaire aux exigences de la Loi sur les espèces en péril.

Les engins fantômes

Enjeu

Pourquoi le Canada ne fait-il pas plus pour lutter contre les engins fantômes?

Réponse

Si on insiste sur les raisons pour lesquelles un projet n’a pas été financé

Si on insiste sur les mesures visant à récupérer les engins perdus en mer suite à l’ouragan Fiona

Contexte

Effets des engins fantômes

Le terme « engin fantôme » désigne tout engin de pêche abandonné, perdu ou rejeté (p. Ex., les filets, la ligne, la corde, les pièges, les casiers et les flotteurs). Les termes « engin de pêche abandonné, perdu ou rejeté » (EPAPR) et « engin de pêche abandonné ou perdu » (EPAP) sont également utilisés. Les engins de pêche abandonnés, perdus ou rejetés sont une forme de pollution marine qui peut être mortelle pour les poissons, les mammifères marins et d’autres formes de vie marine, présentent un risque pour la navigation et peuvent se décomposer en d’autres formes de pollution comme les microplastiques.

L’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime que les engins fantômes représentent environ 10 % des débris marins en volume. Le problème des engins fantômes, ainsi que d’autres formes de déchets marins, fait l’objet d’une attention internationale croissante. Par exemple, la FAO reconnaît que les engins fantômes constituent un problème mondial majeur depuis les années 1980. Le code de conduite pour une pêche responsable de la FAO de 1995 et les directives techniques connexes comprennent des conseils sur la réduction du nombre d’engins fantômes et la responsabilité de récupérer les engins perdus.

Les engins de pêche fantômes peuvent provoquer des dommages à grande échelle aux écosystèmes marins par la perturbation des habitats; ils peuvent également causer des dommages directs au bien-être et à la conservation des animaux marins par empêtrement ou ingestion.

Contexte canadien

Le code de conduite canadien sur les pratiques de pêche responsable comprend une attente (ligne directrice 2.8) selon laquelle les pêcheurs doivent s’efforcer de récupérer les engins de pêche perdus et de signaler tout engin perdu. Le ministère collabore avec des groupes de conservation et des partenaires pour sauver la vie marine empêtrée dans les débris marins et avec l’industrie de la pêche pour récupérer les engins de façon ponctuelle. Le Fonds pour les engins fantômes est un programme destiné ayant pour but de s’attaquer au problème des engins fantômes au niveau national et international.

Le régime actuel de réglementation et de délivrance de permis est normatif en ce qui concerne les types, les quantités et les modes d’identification des engins de pêche qu’un pêcheur peut avoir à bord de son bateau et qui sont autorisés pour pêcher. De plus, l’autorisation des endroits où un pêcheur peut pêcher est très prescriptive. Bien que ces mesures aient été adoptées pour assurer le respect des quotas et des allocations, elles nuisent à la capacité d’un pêcheur à récupérer les engins qu’il n’est pas autorisé à utiliser ou qui se trouvent dans des zones où il n’est pas autorisé à pêcher. Une évaluation de la législation du MPO est en cours afin de s’assurer que tous les obstacles potentiels à l’élimination et à la réduction des engins fantômes à l’échelle nationale sont cernés et éliminés.

Le canada a exercé des pressions pour renforcer les mesures relatives aux pêches gérées à l’échelle internationale. Un soutien est exprimé à cet égard, mais il est également reconnu que pour les petits états insulaires en développement et d’autres états en développement, les mesures doivent également s’accompagner d’une augmentation des capacités nationales, tant politiques, sociales qu’opérationnelles (p. Ex., centres de réception, rapports, etc.).

De nouvelles exigences seront en place en 2023 pour les engins à faible résistance à la rupture qui seront utilisés dans certaines pêcheries du Canada atlantique et du Québec. Ces engins sont conçus pour fonctionner de manière sûre et efficace dans des conditions de pêche normales, et la mise en œuvre de ces modifications d’engins par mauvais temps et dans des conditions de mer extrêmes pourrait entraîner la perte d’engins. Les membres de l’industrie ont fait part de leurs préoccupations quant au coût des engins perdus, ainsi qu’aux risques de prises accessoires associés aux engins fantômes supplémentaires.

La déclaration obligatoire des engins perdus est une exigence de toutes les conditions de permis de pêche commerciale au Canada depuis 2020. Tous les incidents d’engins perdus à la suite des nouvelles exigences en matière d’engins seront enregistrés par le Ministère. Bien que le programme d’engins fantômes du MPO ne soit pas financé ou conçu pour gérer les conséquences des modifications apportées aux engins à faible résistance à la rupture, il est en mesure de contribuer aux efforts de récupération lorsque le besoin se fait sentir en raison de la mise en œuvre d’engins à faible résistance à la rupture.

Le Programme de contributions pour soutenir des solutions durables en matière de pêche et la récupération des engins de pêche (Fonds pour les engins fantômes)

Dans le cadre du budget 2022, au titre du programme zéro déchet de plastique, le Fonds pour les engins fantômes a reçu 10 millions de dollars pour les activités de récupération et les essais d’engins de pêche visant à réduire les pertes d’engins pour l’année financière 2022-2023.

Un appel de propositions a été lancé le 4 mai 2022 pour cette ronde de financement et s’est terminé le 6 juin 2022. Des accords de contribution ont été négociés avec les 42 candidats retenus, et les projets sont actuellement en cours.

Toutes les demandes de financement ont été évaluées en fonction des critères d’admissibilité fournis sur le site Web du Fonds pour les engins fantômes, à l’aide d’une grille d’évaluation qui a permis aux examinateurs de classer par ordre de priorité les projets dont les demandes répondent le mieux aux piliers d’action prioritaires. Les projets ont été sélectionnés en fonction de leur classement à l’aide de la grille d’évaluation, ainsi qu’en s’assurant de la répartition nationale des efforts. Les critères les mieux notés étaient la participation des pêcheurs, la participation des autochtones, le niveau d’expérience et le retrait des engins fantômes au cours de la première année.

Tous les projets retenus appartiennent à au moins l’une des quatre catégories admissibles suivantes: récupération d’engins de pêche, l’élimination responsable, l’acquisition et mise à l’essai des technologies d’engins de pêche disponibles, et leadership international.

Réponse à l’ouragan Fiona

L’ouragan Fiona a touché les infrastructures et les collectivités du Canada atlantique et de l’Est du Québec, y compris les ports de pêche appartenant au MPO et gérés par le Programme des ports pour petits bateaux (PPB), et a laissé dans son sillage énormément de débris d’engins de pêche provenant des activités de pêche et d’aquaculture qui étaient en cours pendant la tempête et des dommages importants aux installations d’entreposage portuaires.

Le Fonds de rétablissement de l’ouragan Fiona de 300 M$, qui sera administré par l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA), a été annoncé le 4 octobre 2022 afin de financer les pertes non couvertes par d’autres mesures gouvernementales et du secteur privé, 30 M$ étant attribués pour l’enlèvement et la récupération des engins fantômes.

En 2022-2023, un financement supplémentaire de 1,5 M$ a été alloué au Fonds pour les engins fantômes pour entreprendre immédiatement les activités essentielles d’enlèvement des engins cet automne dans le cadre des 11 projets du Fonds pour les engins fantômes.

Un appel de propositions visant à appuyer les efforts pour la récupération des engins fantômes est ouvert, le MPO attribuant jusqu’à 28,4 M$ de financement, a pris fin le 6 janvier. Les propositions sont en cours d’évaluation et les résultats seront communiqués d’ici la fin du mois de février.

Efforts des ports pour petits bateaux pour lutter contre le changement climatique

Enjeu

Que fait le gouvernement pour s’assurer que les ports pour petits bateaux demeurent opérationnels et sécuritaires pour les pêcheurs face aux changements climatiques ?

Réponse

Si on insiste

Si on insiste sur le statut des projets au Nunavut

Contexte

En février 2023, le programme des Ports pour petits bateaux (PPB) était responsable de 973 ports :

Les ports pour petits bateaux apportent un soutien essentiel à l’industrie de la pêche commerciale. Le programme des PPB permet de garder ouverts et en bon état les ports essentiels à l’industrie de la pêche.

Dans le budget 2021, le gouvernement a annoncé qu’il fournirait 300 millions de dollars sur deux ans pour réparer, renouveler et remplacer les ports pour petits bateaux.

L’ouragan Fiona a eu des répercussions sur 142 des 184 ports pour petits bateaux qui se trouvaient sur son passage. Depuis le passage de Fiona, le premier ministre a annoncé le 4 octobre 2022 la création du Fonds de rétablissement de l’ouragan Fiona, doté de 300 millions de dollars.

Le 17 octobre 2022, les ministres du MPO et de l’APECA ont annoncé que pour soutenir les efforts de rétablissement immédiats, 100 millions de dollars du fonds avaient été mis de côté pour réparer l’infrastructure essentielle des ports et pour récupérer les engins de pêche perdus.

Environ 90 % de la récolte canadienne de poisson est débarquée dans les ports exploités par le programme des PPB.

Pour les PPB, le changement climatique s’est traduit par une réduction de la formation de glace de rive et une augmentation de l’érosion côtière et des inondations. Les principaux impacts sur le réseau des PPB concernent l’infrastructure portuaire et la sédimentation dans les ports.

Pour le programme, cela se traduit par un besoin accru de réparer les ports en temps opportun et par des pressions accrues en matière de dragage.

Le Programme des PPB a déjà commencé à adapter ses normes de conception à cette réalité, ainsi qu’à améliorer son programme de dragage régional.

Le Programme des PPB est exécuté en collaboration avec les administrations portuaires, les organismes locaux sans but lucratif qui représentent les intérêts des pêcheurs commerciaux locaux et la collectivité en général.

Chaque année, plus de 5 000 bénévoles participent au programme.

Le budget annuel régulier du Programme des PPB est stable à environ 90 millions de dollars (incluant les salaires et les coûts administratifs) depuis 2007-2008. Depuis 2008-2009, le gouvernement du Canada a fourni au Programme des PPB plus de 1,3 milliard de dollars en financement temporaire.

Impacts de l’Ouragan Fiona

Enjeu

Quelle est la réponse du MPO aux pertes d’engins de pêche et aux dommages portuaires causés par l’ouragan Fiona ?

Réponse

Si on insiste

Si on insiste sur les travaux aux ports pour petits bateaux

Contexte

Le 24 septembre, l’ouragan Fiona a frappé le Canada atlantique et l’est du Québec, touchant divers types d’infrastructures, y compris les Ports pour petits bateaux appartenant au MPO. La tempête aussi produit d’importants débris d’engins de pêche, non seulement en raison des activités de pêche et d’aquaculture qui étaient en cours, mais aussi en raison des dommages importants subis par les installations d’entreposage des ports, les engins et les structures ayant été emportés dans l’océan.

Le 17 octobre, les ministres Murray et Petitpas Taylor ont annoncé que 100 millions de dollars du nouveau Fonds de rétablissement de l’ouragan Fiona seront utilisés pour réparer les infrastructures des ports pour petits bateaux et pour récupérer les engins de pêche et d’aquaculture perdus. Plus précisément, 70 millions de dollars serviront à bonifier le Programme des ports pour petits bateaux afin de soutenir les efforts de réparation des ports endommagés par l’ouragan Fiona. Un autre montant de 30 millions de dollars a été alloué pour soutenir la récupération et l’élimination responsable des engins de pêche perdus par le biais du Fonds pour les engins fantômes.

Le programme des Ports pour petits bateaux a travaillé avec acharnement pour déterminer les impacts de Fiona sur l’infrastructure du programme. Des activités de nettoyage ont eu lieu et, pour la plupart, les réparations initiales ont été effectuées. Le personnel du MPO travaille maintenant avec les administrations portuaires et d’autres intervenants pour planifier et exécuter les réparations à long terme nécessaires dans les ports touchés. 

En ce qui concerne les engins fantômes, 1,5 million de dollars ont déjà été alloués pour soutenir 11 partenaires dans le cadre des efforts de nettoyage d’urgence et de récupération des zones les plus touchées, actuellement en cours. D’autres projets devraient être annoncés dans les semaines à venir.

Pêches autochtones pour une subsistance convenable au Canada atlantique

Enjeu

Que fait le gouvernement pour veiller à ce que les peuples autochtones puissent exercer leur droit de pêcher sur la côte est du Canada?

Réponse

Si on insiste sur l’acquisition d’accès

Contexte

En 1999, la Cour suprême du Canada a officiellement reconnu le droit des peuples autochtones du Canada atlantique de chasser et de pêcher en tant que moyen de subsistance convenable. Ce droit issu de traités touche 35 communautés autochtones (les Premières Nations Mi’kmaq et Wolastoqiyik du Nouveau-Brunswick, de l’Île-du-Prince Édouard, de la Nouvelle-Écosse, et de la région de Gaspé au Québec) ainsi que la Nation Peskotomuhkati à Skutik au Nouveau-Brunswick.

Au cours des 23 dernières années, le ministère des Pêches et des Océans (MPO) a fourni plus de 630 millions de dollars en permis de pêche, navires, engins et formation afin d’accroître et de diversifier la participation aux pêches commerciales et de poursuivre la mise en œuvre du droit de pêcher à des fins de subsistance convenable aux 35 Premières Nations Mi’kmaq et Wolastoqey détentrices de droits et à la Nation des Peskotomuhkati à Skutik (un total de 35 nations signataires).

Depuis 2000, ces investissements se sont traduits par des avantages économiques importants qui continuent d’augmenter d’année en année. Les revenus cumulés (valeur au débarquement et diversification) des entreprises de pêche commerciale des nations signataires dépassent maintenant les 2 milliards de dollars.

Le MPO a négocié des accords sur la réconciliation des droits (ARD) avec les nations signataires de traités, en vue de prendre en compte et de reconnaître leurs droits historiques issus de traités (confirmés par les décisions Marshall) et d’assurer une pêche stable et prévisible au profit de tous les Canadiens. 

Lancé en 2017, le processus des ARD établissait un mandat pour la négociation d’accords améliorés de gestion collaborative des pêches, de gouvernance et d’accès accru à la pêche, tout en reconnaissant le droit de pêcher à des fins de subsistance convenable sans toutefois le définir.

À ce jour, on a conclu trois ARD avec quatre Premières Nations (25 % de la population totale des communautés signataires de traités) et il y a une possibilité d’en conclure d’autres avant l’échéance du mandat, en avril 2023.

En 2021, on a annoncé les plans de pêche à des fins de subsistance convenable comme nouvelle approche de mise en œuvre des droits.

Les plans de pêche à des fins de subsistance convenable sont établis dans le respect des saisons de pêche commerciale, prévoient des restrictions similaires à celles de permis commerciaux réguliers et doivent être exécutés uniquement par les membres de la communauté pour leur propre avantage. Il est à noter que ces plans constituent des ententes et non des accords formels. Les nations signataires de traités développent un plan de pêche communautaire et le MPO délivre une autorisation parallèle au plan.

Jusqu’à présent, depuis 2021, dix ententes ont été conclues avec quinze communautés signataires de traités pour la pêche au homard et/ou à la civelle. Il y a un intérêt envers la poursuite de telles ententes pour les saisons de pêche à venir en 2023.

Le MPO planifie actuellement la prochaine phase de mise en œuvre de la subsistance convenable, ce qui impliquera de travailler en collaboration avec les nations signataires de traités pour déterminer la nouvelle voie à suivre.

Plusieurs litiges relatifs aux droits issus des traités sont en cours, notamment une demande d’une communauté signataire de traités qui conteste la mise en œuvre du droit du MPO ainsi qu’un contrôle judiciaire de la part d’un groupe industriel qui remet en question la légalité des accords de reconnaissance des droits.

En octobre 2020, la ministre des Pêches et des Océans et de la Garde côtière canadienne et le ministre des Relations Couronne-Autochtones ont nommé Allister Surette à titre de représentant spécial du gouvernement fédéral afin qu’il agisse comme tiers neutre, en ayant pour mandat de rassembler les différents points de vue sur les problèmes qui contribuent au conflit entre les autochtones et l’industrie; de chercher à favoriser la compréhension et à trouver un terrain d’entente pour réduire les tensions entre les nations signataires de traités et l’industrie; et de trouver des possibilités d’améliorer les relations. M. Surette a présenté son rapport final et ses recommandations en mars 2021. Le MPO a fait des progrès dans la mise en œuvre de certaines des recommandations.

Le ministère continue de tenir des réunions régulières et fréquentes à divers niveaux avec les intervenants de l’industrie de la pêche non autochtone pour répondre aux questions concernant la pêche à des fins de subsistance convenable et donner à l’industrie l’occasion de donner son point de vue. Toutefois, l’industrie non autochtone continue de critiquer le fait qu’elle est exclue des discussions avec les nations signataires de traités et le manque de transparence concernant l’approche à long terme du Canada en matière des activités de pêche basées sur les droits.

Le 12 juillet 2022, le Comité sénatorial permanent des pêches et des océans a publié le rapport intitulé « Paix sur l’eau : Faire progresser la mise en œuvre complète des pêches fondées sur les droits des Mi’kmaq, des Wolastoqiyik et des Peskotomuhkati ». Une réponse du gouvernement sera rendue publique en février 2023.

Réconciliation - changement de culture

Enjeu

Que fait le Ministère pour éliminer le racisme systémique envers les peuples autochtones?

Réponse

Contexte

En ce qui a trait à l’éducation et à la formation des employés, l’École de la fonction publique du Canada a préparé une série d’événements contre le racisme afin de faciliter les discussions au sein de la fonction publique sur les questions des pratiques racistes et des obstacles systémiques qui existent pour les groupes marginalisés et racialisés au Canada.

Des événements et des discussions destinés aux fonctionnaires de tous les niveaux sont organisés périodiquement, alors que quelques événements s’adressent précisément aux gestionnaires et aux cadres. D’autres produits d’apprentissage, comme des trousses d’orientation et des outils de travail, ont également été mis à disposition pour appuyer cette série d’apprentissages.

Le programme de réconciliation offert par l’École de la fonction publique du Canada permet également aux fonctionnaires d’avoir accès à des ressources, à des cours autodirigés et en classe, à des ateliers et à des événements sur l’histoire, la culture, les droits et les perspectives des Autochtones au Canada.

Au MPO, les employés des secteurs de programme qui travaillent avec les partenaires autochtones sont encouragés à participer à diverses occasions d’accroissement de la sensibilisation à la culture par l’intermédiaire de la formation pour le perfectionnement des compétences en relations, de la formation sur la perception autochtone, et des ateliers d’exercice de couverture pour s’assurer qu’ils comprennent les droits issus de traités et apprécient les perspectives des Autochtones. Le MPO fait régulièrement la promotion de nouvelles activités et de nouveaux outils d’apprentissage afin de faciliter l’éducation et la formation continues des employés du gouvernement du Canada.

Le Ministère reconnaît l’importance de rendre l’information sur les pêches fondées sur les droits facilement accessible aux intervenants et au grand public. Le MPO a lancé une page Web publique intitulée « La pêche visant à assurer une subsistance convenable », qui contient des renseignements historiques sur les traités de paix et d’amitié dans la région des Maritimes et en Gaspésie, ainsi que sur les décisions Marshall, qui ont affirmé les droits découlant de ces traités.

En septembre 2022, le MPO a également lancé une page Web publique intitulée « Pêche à des fins alimentaires, sociales et rituelles » détaillant le droit en vertu duquel les pêcheurs autochtones peuvent pêcher à des fins alimentaires, sociales et rituelles, et qui est protégé par l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982. Ces pages Web seront tenues à jour et actualisées pour informer les Canadiens et les employés du gouvernement du Canada sur le contexte important lié aux pêches fondées sur les droits.

Le MPO a également terminé un examen des systèmes d’emploi qui a permis de cerner les obstacles systémiques et comportementaux aux possibilités d’emploi pour les groupes visés par l’équité en matière d’emploi, et particulièrement les Autochtones. Le Ministère a commencé à s’attaquer à certains des obstacles identifiés lors de l’élaboration du plan d’action 2022-2027 sur l’équité en matière d’emploi, la diversité et l’inclusion.

Mise en œuvre de la Loi sur les Pêches modernisée

Enjeu

Quel est le statut de la mise en œuvre de la Loi sur les pêches modernisée?

Réponse

Contexte

La lettre de mandat du ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne a été publiée le 16 décembre 2021. Elle comprenait un engagement à travailler pour soutenir des pêches durables, stables et prospères grâce à la mise en œuvre continue de la Loi sur les pêches modernisée, qui rétablit les protections perdues et reconstitue les populations de poissons et intègre des mesures de protection modernes afin que les poissons et leurs habitats soient protégés pour les générations futures et que les pêches du Canada puissent continuer à faire croître l’économie et à soutenir les collectivités côtières.

Pour soutenir la mise en œuvre de la Loi sur les pêches modernisée, d’importantes activités de mobilisation se poursuivent pour la deuxième année avec les peuples autochtones, les partenaires, les intervenants et le public sur l’élaboration de politiques, de cadres, d’instruments et d’orientations. Ceux-ci inclus:

D’autres rondes de mobilisation futures seront entreprises sur la mise en œuvre des dispositions de protection du poisson et de l’habitat du poisson de la Loi sur les pêches, y compris : l’approche du Ministère en matière de mobilisation, la prise en compte des effets cumulatifs dans la prise de décision et des codes de pratique additionnels visant à éviter les impacts sur le poisson et l’habitat du poisson.

En 2018, le gouvernement a alloué 284,2 millions de dollars sur cinq ans (2018-19 to 2022-23) pour mettre en œuvre les modifications à la Loi sur les pêches. Une partie de cette allocation comprend un nouveau programme de subventions et de contributions de 50 millions de dollars pour la période de 2018-19 à 2022-23 qui assurera une participation accrue des peuples autochtones à la conservation et à la protection du poisson et de son habitat. Le Programme de participation des Autochtones à l’habitat appuie la participation des Autochtones aux consultations sur les décisions d’autorisation de projet en vertu de la Loi sur les pêches, la participation à l’élaboration d’initiatives politiques et réglementaires, ainsi que les projets de collaboration et le renforcement des capacités des collectivités.

Fonds de restauration des écosystèmes aquatiques

Enjeu

Qu’est-ce que le Fonds de restauration des écosystèmes aquatiques ?

Réponse

Contexte

En 2021, la Ministre de Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne était mandatée à renouveler et élargir l’étendue du Fonds pour la restauration côtière (FRC), un programme quinquennal de 75 millions de dollars lancé en 2017 dans le cadre du Plan de protection des océans (PPO) pour préserver et restaurer les écosystèmes marins. Le FRC a permis de financer plus de 60 projets sur toutes les côtes et a pris fin en mars 2022.

Le renouvellement du programme a été possible grâce aux investissement faits au niveau du Budget 2022, dans le cadre duquel le Gouvernement a annoncé un financement de 2 milliards de dollars sur neuf ans pour le renouvellement du PPO (2.0); Cela comprend 75 millions de dollars sur cinq ans pour le Fonds de restauration des écosystèmes aquatiques (FRÉA).

Grâce au financement sous forme de contributions, les projets du FRÉA porteront sur les impacts sur les environnements aquatiques côtiers canadiens (par exemple, le changement climatique, les nouveaux contaminants, la prolifération d’algues, le ruissellement agricole).

Ce nouveau programme appuie l’engagement du MPO à continuer de protéger et de restaurer nos océans et nos milieux côtiers en :

Le programme appuie des projets sur toutes les côtes canadiennes avec une portée géographique élargie pour inclure la restauration des milieux aquatiques intérieurs.

Pour atteindre les objectifs du programme, les organisations Autochtones, organisations communautaires, organismes à but non lucratif ainsi que les chercheurs et établissements d’enseignement universitaires ont été mobilisés en appui aux approches coordonnées de projets.

Vu le succès du FRC, le FRÉA a été établi sur le cadre existant et a adopté une approche élargie pour s’attaquer aux effets sur les milieux côtiers et marins du Canada.

Le programme se concentrera sur les zones prioritaires qui revêtent la plus grande valeur stratégique, la priorisation des activités les plus efficaces contre les menaces sur les écosystèmes côtiers, et les activités qui s’attaquent aux causes principales des effets sur les zones côtières.

Le FRÉA continue à solliciter la participation des groupes Autochtones afin de protéger les zones côtières du Canada.

Dans le cadre de son appel de propositions, le programme a reçu 130 demandes pour un total de 263 millions de dollars. Les décisions de financement sont attendues d’ici la fin mars 2023.

Espèces aquatiques envahissantes

Enjeu

Qu’est-ce que le gouvernement fait pour prévenir la propagation des espèces aquatiques envahissantes ?

Réponse

Si on insiste - Moules zébrées et quagga

Si on insiste - L’achigan à petite bouche envahissant dans le système de la Miramichi

Si on insiste - Le crabe vert

Si on insiste - Carpes asiatiques

Si on insiste - Poissons rouges

Si on insiste - Ascidie jaune

Contexte

Espèces aquatiques envahissantes

La partie canadienne du Programme de lutte contre la lamproie marine (PLLM) a été établie par le Ministère en 1954, à la suite de la ratification de la Convention sur les pêcheries des Grands Lacs. a Convention a établi la Commission des pêcheries des Grands Lacs (CPGL) dans le cadre d’un engagement binational visant à contrôler la lamproie marine pour protéger les poissons et les pêcheries des Grands Lacs.

Le Règlement sur les espèces aquatiques envahissantes a été adopté en 2015 en vertu de la Loi sur les pêches afin de créer les outils nécessaires pour l’adoption de mesures fédérales et la conclusion de partenariats avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, ce qui a suscité de grandes attentes à l’égard de la capacité collective du Canada à contrôler les EAE.

Pour la gestion des EAE à l’échelle nationale, le budget de 2017 prévoyait un financement de 43,8 millions de dollars sur cinq ans et de 10,8 millions de dollars pour les années subséquentes spécifiquement pour: établir un programme national pour les EAE; étendre et rendre permanent le programme de lutte contre les carpes asiatiques; et, élargir le PLLM et accroître l’engagement du Canada envers le CPGL.

Le budget de 2017 a augmenté l’engagement du Canada envers la Commission des pêcheries des Grands Lacs (CPGL), l’organisme de coordination du PLLM; il est passé de 8,1 millions de dollars à 10,6 millions de dollars en financement continu.

La commissaire à l’environnement et au développement durable a effectué un audit sur les efforts du MPO en matière d’EAE menés à ce jour et présenté ses constatations le 2 avril 2019. En réponse à cette recommandation, le MPO, l’ASFC et d’autres partenaires ont élaboré de nouveaux protocoles, outils et procédures pour améliorer l’application du Règlement aux frontières internationales.

Le budget 2022 prévoit un montant supplémentaire de 45 millions de dollars sur cinq ans, et 9 millions de dollars en permanence pour accroître les efforts de lutte contre la lamproie marine, de faciliter davantage la gestion collaborative des pêches et de fournir un soutien supplémentaire à la recherche sur les Grands Lacs.

Moules zébrées et moules quaggas

Les moules zébrées et les moules quaggas peuvent avoir des répercussions économiques importantes sur les plaisanciers, l’approvisionnement en eau municipale et industrielle, et les infrastructures de production d’électricité. L’importation de ces deux espèces est interdite aux termes du Règlement sur les espèces aquatiques envahissantes.

Depuis les années 1980, les moules zébrées se sont répandues vers l’ouest du Canada jusqu’au lac Manitoba, tandis ce que les moules quaggas sont présentes dans le sud des Grands Lacs. Les moules zébrées et les moules quaggas sont aussi présentes dans le fleuve Saint-Laurent, et ont récemment été détectées dans le lac Memphrémagog (2020), lac Massawippi (2021) et le lac Temiscouata (2022), lequel est situé à la tête du bassin versant de la Rivière Saint-Jean.

En mars 2021, des moules zébrées envahissantes interdites ont été découvertes dans des boules de mousse, un type de produit végétal pour aquarium composé d’algues vertes. Le MPO a mené des activités d’intervention nationales d’urgence en collaboration avec l’ASFC et les gouvernements provinciaux et territoriaux pour stopper l’importation et la distribution de produits infestés au Canada. Le MPO a collaboré avec les grandes plateformes de commerce électronique pour empêcher la vente de boules de mousse au Canada par des parties tierces.

Le MPO verse du financement pour plusieurs initiatives visant les moules envahissantes :

Lac Miramichi et rivière Miramichi

Découvert en 2008 dans cette région, l’achigan à petite bouche est un prédateur et un compétiteur efficace pouvant nuire au saumon atlantique.

Le MPO maintien des barrières pour empêcher l’achigan à petite bouche de s’échapper du lac Miramichi. Il investit annuellement environ 50 000 $ dans différentes méthodes pour capturer l’achigan a petite bouche.

Le MPO a autorisé le projet d’éradication chimique en 2021, mais le promoteur s’est heurté à l’opposition de groupes communautaires et de propriétaires de chalets, de 2021 à 2022.

Le 8 septembre 2022, le promoteur a complété la première phase du projet d’éradication chimique en épandant de la roténone dans la rivière Southwest Miramichi, en aval du lac Miramichi. Cependant, la seconde phase du projet a été reportée indéfiniment à cause de l’opposition soutenue du publique vis-à-vis de ce dernier.

Le MPO continue d’opérer une barrière a poisson à la décharge du lac Miramichi pour empêcher la propagation de l’achigan à petite bouche dans le réseau de la rivière Miramichi, et il examinera les autres propositions qui lui seront soumises proposant d’utiliser des pesticides pour contrôler l’achigan à petite bouche dans le lac Miramichi.

Crabe vert

Le crabe vert est une espèce aquatique qui consomme ou fait de la compétition aux espèces indigènes, par exemple, les mollusques, les crabes et le homard, et endommage les habitats estuariens, par exemple, les herbiers de zostère et les marais salés.

Le MPO continue de financer et de travailler avec ses partenaires de la région de Terre Neuve et Labrador pour contrôler le crabe vert, dont la Fish Food and Allied Workers’ Union, la bande Mi’kmaq de Three Rivers, le Marine Institute et l’Association Mi’kmaq Alsumk Mowimsikik Koqoey.

En Colombie-Britannique, des populations de crabe vert ont été premièrement découvertes en 1998. Le MPO collabore avec ses partenaires autochtones et les groupes d’intendance pour déterminer l’étendue des incursions, évaluer si les populations sont établies, et élaborer et mettre en place des plans d’intervention et de contrôle, y compris fournir du support en terme d’expertise, et du financement provenant du « BC Salmon Restoration and Innovation Fund », au Coastal Restoration Society (2 millions de $) et au Conseil de la nation Haida (1,2 million de $).

EAE comme appâts

Bien qu’il puisse sembler souhaitable d’utiliser les EAE comme appâts, nourriture ou autres, une utilisation accrue des EAE signifie des risques accrus d’introduction dans de nouvelles zones, et des risques accrus de propagation de l’espèce, entraînant des conséquences négatives involontaires sur les poissons indigènes et leur habitat.

La pêche illicite, non réglementée et non déclarée

Enjeu

Qu’est-ce que le gouvernement fait pour s’attaquer au problème de la pêche illicite?

Réponse

Si on insiste

Contexte

On estime que la pêche INN représente jusqu’à 30 % des débarquements de poissons à l’échelle mondiale. Elle prive aussi l’économie mondiale de revenus annuels totalisant près de 30 milliards de dollars. Par ailleurs, cette pêche est de plus en plus liée à d’autres crimes, comme le trafic de drogue et l’esclavage, et pose un donc un risque majeur pour la sécurité dans le monde en plus de contribuer au déclin de l’habitat marin.

La majorité des zones en haute mer, au-delà des limites de la compétence nationale, ne sont pas suffisamment surveillées, voire pas du tout. Ces zones sont particulièrement susceptibles de faire l’objet d’activités de pêche INN.

Au Canada, la pêche INN pose un risque majeur pour l’économie (75 000 emplois dans le secteur primaire de la pêche et celui de l’aquaculture) et les ressources naturelles (en particulier les stocks chevauchants et les stocks de grands migrateurs).

Le Canada est membre de sept organisations régionales de gestion des pêches (ORGP), et Pêches et Océans Canada (MPO) y est le responsable de la mobilisation du gouvernement. En plus d’obtenir un accès pour le Canada aux stocks de poissons gérés par ces organisations, les représentants du MPO travaillent aussi afin que des mesures de gestion fermes et efficaces, fondée sur les meilleures données scientifiques existantes, soient adoptées. L’objectif général du Canada est d’empêcher la surpêche et les activités qui pourraient nuire à la durabilité de ces espèces faisant l’objet d’une gestion internationale (y compris celles qui sont capturées accidentellement). Un élément fondamental du travail des ORGP visant à améliorer la conformité avec les mesures de gestion adoptées est la mise en œuvre d’un plan robuste de contrôle, de suivi et de surveillance, y compris un régime d’arraisonnement et d’inspection en haute mer.

Le Groupe de haut niveau pour une économie océanique durable a accepté un engagement principal de gestion durable à 100 % des océans de responsabilité nationale d’ici 2025. Pour le Canada, cela se fera par l’élaboration d’une stratégie nationale de l’économie bleue. Un pilier essentiel d’une économie océanique durable repose sur la santé des océans, dans lesquels la chaîne alimentaire océanique qui soutient la sécurité alimentaire dans le monde est un élément clé. D’un point de vue des pêches, l’objectif d’éliminer la pêche INN fait partie intégrante de l’atteinte des objectifs généraux d’assurer la durabilité des produits de la mer, par conséquent, une économie océanique durable. Le Canada participe activement aux négociations de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en vue d’atteindre l’objectif de développement durable (ODD) 14.6 des Nations Unies, c’est-à-dire d’éliminer les subventions qui contribuent à la pêche INN et d’interdire certaines formes de subventions aux pêches durables, ce qui mène à la surcapacité et à la surpêche, tout en reconnaissant le besoin de mettre en place un traitement spécial et différencié adéquat et efficace pour les pays en développement et les pays les moins avancés. En juin 2022, ces efforts ont donné lieu à l’adoption de l’Accord de l’OMC sur les subventions à la pêche, une étape décisive, qui interdit les subventions qui contribuent à la pêche INN et les subventions pour la pêche ou les activités liées à la pêche en haute mer et au-delà de la compétence d’une ORGP, et qui comprend des disciplines visant les subventions pour la pêche des stocks surexploités.

Pêches et Océans Canada continue à mettre en œuvre les engagements énoncés dans le Plan d’action de Charlevoix (G7) pour la santé des océans, qui comprend un financement de 11,6 M$ pour le développement de nouvelles technologies satellitaires pour suivre la pêche illégale, un financement pour développer un réseau de partage de renseignements et une collaboration avec les ONG pour lutter contre la pêche INN partout dans le monde.

Le Canada maintient une forte présence en ce qui a trait à la surveillance et aux inspections, et la pêche INN est réduite grâce à la coopération internationale ainsi qu’à des missions mixtes d’application de la loi. Le Canada participe activement aux opérations multilatérales visant à combattre la pêche INN et à protéger les stocks de poissons migrateurs dans l’Atlantique et le Pacifique, notamment en déployant des aéronefs et du personnel d’inspection dans les eaux internationales.

Le Canada a ratifié l’Accord relatif aux mesures du ressort de l’État du Port en 2019. Cet accord vise à empêcher les navires qui pratiquent une pêche INN de débarquer leurs prises dans les ports des États membres.

En juin 2022, lors de la Conférence des Nations Unies sur les océans qui s’est tenue à Lisbonne, au Portugal, le Canada, de concert avec les États-Unis et le Royaume-Uni, a lancé l’alliance de lutte contre la pêche INN afin de diriger les efforts mondiaux de lutte contre la pêche INN grâce à une plus grande transparence, à l’utilisation de la technologie et au soutien de partenariats étatiques et non étatiques.

Propriété étrangère

Enjeu

Comment le ministère répond-t-il aux préoccupations concernant les allégations de propriété étrangère dans la pêche commerciale ?

Réponse

Si on insiste sur les restrictions en matière de propriété étrangère au Canada atlantique

Contexte

La question de la propriété étrangère des entreprises canadiennes, et plus particulièrement des sociétés de pêche canadiennes, a été mise en évidence dans le cadre du rapport du Comité permanent des pêches et des océans de la Chambre des communes (FOPO) intitulé « Les pêches de la côte Ouest : Partager les risques et les retombées ». Ce rapport contenait 20 recommandations qui préconisaient des changements importants au régime actuel de gestion des pêches et de délivrance des permis, y compris une recommandation selon laquelle " aucune vente future de quotas et/ou de permis de pêche ne doit se faire à des propriétaires bénéficiaires non canadiens ". Dans sa réponse, le gouvernement a appuyé l’objectif général du rapport, soit des pêches économiquement viables et durables, et la prise en compte des facteurs sociaux et culturels dans leur gestion. Le Pêches et Océans Canada (MPO) s’est également engagé à évaluer davantage les recommandations, à faire participer un large éventail d’intervenants pour appuyer les efforts continus d’amélioration des politiques et à entreprendre une analyse comparative des politiques et des règlements sur les pêches en vigueur sur les côtes Est et Ouest du Canada.

Au printemps 2020, le MPO a lancé une analyse de ses politiques actuelles en matière de propriété étrangère et des répercussions de tout changement éventuel. Au cours des étapes préliminaires de cette analyse, le Ministère a conclu qu’il ne disposait pas des informations nécessaires pour quantifier les préoccupations exprimées par le Comité permanent et certains intervenants. En février 2021, le Ministère a retenu les services du Groupe de la gestion juricomptable, sous l’égide de Services publics et Approvisionnements Canada, pour élaborer un sondage (le sondage sur la propriété effective) qui permettrait de déterminer qui bénéficie des permis et des quotas de pêche commerciale et de valider les préoccupations exprimées par les parlementaires.

Au cours de l’été 2021, le Ministère a mobilisé des intervenants clés de toutes les régions pour leur présenter l’intention, les objectifs et l’échéancier du sondage sur la propriété effective. Les commentaires des principaux intervenants de l’industrie ont appuyé le désir du Ministère de mieux comprendre ses détenteurs de permis et les participants de l’industrie.

Le sondage sur la propriété effective a débuté le 30 janvier 2022 et était obligatoire pour la plupart des détenteurs de permis de pêche commerciale et des propriétaires de navires, à l’exception des pêcheurs commerciaux côtiers et communautaires de l’Atlantique. Le sondage a pris fin le 30 avril 2022 et le MPO communique maintenant avec tous les participants qui n’ont pas encore soumis leur sondage pour s’assurer que tous les sondages en suspens sont soumis rapidement.

L’analyse se fera au cours de l’été et de l’automne 2022, et les résultats seront subséquemment publiés sur le site Web du MPO et communiqués aux principaux intervenants. À la suite de la publication des résultats du sondage, le MPO invitera les principaux intervenants, y compris la Fédération des pêcheurs indépendant du Canada, à discuter des répercussions des résultats et des solutions stratégiques possibles, le cas échéant. Il faudra examiner attentivement les répercussions possibles sur les détenteurs de permis actuels dans toutes les pêches commerciales, ainsi que les obligations commerciales internationales du Canada, avant d’introduire des changements de politique ou d’envisager des modifications réglementaires.

En février 2021, le MPO a resserré l’application actuelle de ses restrictions sur la propriété étrangère dans le Canada Atlantique. En vertu du "renforcement de l’application des restrictions sur la propriété étrangère", l’exigence de 51 pour cent de propriété canadienne est appliquée à l’ensemble de la structure d’entreprise des titulaires de permis potentiels pour toutes les réémissions futures de permis dans les pêches semi-hauturières, hauturières et de la flotte exemptée au Canada atlantique et au Québec, où cette politique s’applique.

Plan de protection des océans

Enjeu

Que fait le Canada pour protéger nos océans?

Réponse

Contexte

Le trafic maritime continue d’augmenter pour soutenir l’économie croissante du Canada, et le gouvernement prend des mesures supplémentaires pour renforcer la sécurité maritime, protéger les écosystèmes marins et créer des partenariats plus solides avec les communautés autochtones et côtières.

Le lancement du PPO élargi a été annoncé par le Premier Ministre le 19 juillet 2022.

Le Budget 2022 a annoncé un montant supplémentaire de 2 milliards de dollars pour protéger les côtes et les voies navigables du Canada pendant notre reprise économique et au-delà. Ce nouveau financement s’ajoute au 1,5 milliard de dollars initialement annoncé en 2016 et porte le total des investissements à l’appui du plan à 3,5 milliards de dollars. Le PPO est le plus grand investissement jamais réalisé pour protéger les côtes et les voies navigables du Canada, tout en faisant croître notre économie.

Les nouveaux investissements essentiels pour Pêches et Océans Canada (MPO) et la Garde côtière canadienne (Garde côtière) comprennent 1,1 milliard de dollars sur neuf ans, à compter de 2022-23, et 68 millions de dollars en continu.

Le plan renouvelé et élargi permettra de réaliser de nouveaux progrès dans les domaines suivants :

La mise en œuvre du PPO est un effort pangouvernemental, la responsabilité étant partagée entre Transport Canada, le MPO, la Garde côtière, Environnement et Changement climatique Canada, Ressources naturelles Canada et Santé Canada.

Depuis le 2 décembre 2022, date de la dernière comparution des hauts fonctionnaires du MPO et de la ministre Murray devant le Comité permanent des pêches et des océans pour discuter du Budget supplémentaire des dépenses (B) de 2022-23, deux annonces importantes du MPO en lien avec le renouvellement du PPO ont été faites :

Lors de la première phase du PPO (2017-2022), MPO et la Garde côtière ont accompli les réalisations suivantes :

La Commission des Pêcheries des Grands Lacs

Enjeu

Qu’est-ce que le gouvernement fait pour protéger les Grands lacs?

Réponse

Si on insiste

Si on insiste sur les autres efforts du gouvernement

Contexte

La Commission des pêcheries des Grands Lacs (CPGL) a été créée dans le cadre de la Convention sur les pêcheries des Grands Lacs, traité instauré entre le Canada et les États-Unis en 1954, dans le but de protéger et de maintenir la pêche dans les Grands Lacs.

La Convention de 1954 confère cinq tâches principales à la Commission :

La CPGL compte huit commissaires (quatre au Canada et quatre aux États-Unis) et un délégué américain intérimaire. Elle exerce ses activités sous la direction des commissaires et fonctionne indépendamment du gouvernement.

Les gouvernements du Canada et des États-Unis appuient la Commission en vertu d’un accord de partage des coûts reflétant la répartition des eaux territoriales et la valeur des pêches de chaque nation. Le Canada a accepté, lors de la réunion inaugurale aux termes de la Convention de 1954, de contribuer à hauteur de 31 pour cent au financement des travaux de lutte transfrontalière contre la lamproie marine, et à hauteur de 50 pour cent aux autres coûts de recherche et d’administration (p. ex. secrétariat/salaires). Les États-Unis fournissent le reste du financement.

Dans le cadre du processus budgétaire de 2022, Pêches et Océans Canada (MPO) a présenté avec succès une proposition visant à obtenir un financement supplémentaire de 44,9 millions de dollars sur cinq ans et de 9 millions de dollars par la suite pour les travaux de la Commission, afin de s’assurer que le Canada respecte les exigences du traité bilatéral avec les États-Unis; ce qui porte la contribution du Canada à près de 19,44 millions de dollars en 2022 et les années suivantes. Ce financement permettra d’augmenter les activités canadiennes de lutte contre la lamproie marine et de soutenir la recherche scientifique de la Commission et la coordination binationale de la gestion des pêches dans les Grands Lacs.

Au cours des dernières années, la CPGL a fait pression sur les principaux intervenants du Canada et des États-Unis, notamment sur les membres du Parlement canadien, les sénateurs et les représentants américains, pour demander un changement de portefeuille. En avril 2021, 18 députés ont écrit au ministre Garneau pour demander le transfert de la responsabilité relative à la CPGL de MPO à Affaires mondiales Canada (AMC).

Le MPO et AMC, avec l’appui du Bureau du Conseil privé (BCP)et le ministère de la Justice, évaluent les implications que pourraient avoir un possible changement de responsabilités fédéraux de leadership et fiscal par rapport au CPGL. La mise-en-œuvre du programme complet de lutte contre la lamproie marine  Une motion a également été présentée en juin 2021, au cours de la session précédente de la Chambre des communes, pour demander le transfert immédiat à AMC de toutes responsabilités liées à la CPGL. En raison de la dissolution de la 43e législature le 15 août 2021, la motion n’est plus à l’étude.

Le 20 octobre 2022, deux nouveaux commissaires, nommés par le gouvernement de l’Ontario, ont été approuvés par le gouverneur en conseil pour représenter le Canada au sein de la CPGL.

[Les renseignements ont été retranchés, conformément à la Loi sur l'accès à l'information.] Le premier versement du nouveau financement (~ 9,5 millions de dollars) a été effectué à la Commission en février 2023.

La réunion intérimaire 2022 du CPGL, initialement prévue pour le 30 novembre, 2022 a été reportée étant donné la section américaine n’avait pas tous ses quatre commissaires en place et puisque le niveau de financement du Canada prévu pour la Commission pour le prochain exercice budgétaire 2023 n’avait pas été finalisé.

Le secrétariat de la CPGL dispose maintenant de l’information dont il a besoin pour établir le budget de l’année à venir et travaille activement avec les commissaires canadiens et américains pour planifier la réunion intérimaire.

Les discussions avec le secrétariat se poursuivent au sujet des transferts de 2023 (qui proviennent de notre exercice budgétaire 23-24) afin de déterminer le financement requis pour le Programme de lutte contre la lamproie marine et de réaliser d’autres aspects importants du mandat de la CPGL.

Le 22 février 2023, le ministre des Transports, l’honorable Omar Alghabra, a annoncé un financement de 12,5 millions de dollars pour lancer le Programme d’innovation pour les eaux de ballast dans le cadre du Plan de protection des océans du Canada. Le programme, qui est un élément central des efforts du gouvernement du Canada pour faire progresser la mise en œuvre et l’application du Règlement sur l’eau de ballast de 2021, jouera un rôle important dans la réduction de la propagation des espèces aquatiques envahissantes dans les régions des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent en permettant des investissements dans des solutions novatrices de gestion de l’eau de ballast et qui garantissent que ces systèmes de gestion de l’eau de ballast sont optimisés pour les environnements aquatiques uniques des régions des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent.

Le 23 septembre 2023, Terry Duguid, secrétaire parlementaire du ministre de l’Environnement et du Changement climatique, a annoncé un investissement de plus de 3,9 millions de dollars sur trois ans pour soutenir la réalisation de 39 nouveaux projets en Ontario par le truchement de l’Initiative de protection des Grands Lacs, dans le cadre du Plan d’action sur l’eau douce du gouvernement du Canada. Par l’Initiative de protection des Grands Lacs, le gouvernement du Canada prend des mesures pour relever les défis environnementaux les plus importants touchant la qualité de l’eau et la santé de l’écosystème des Grands Lacs en respectant les engagements pris par le Canada dans l’Accord Canada–États-Unis relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs.

Transformation de l’Office de commercialisation du poisson d’eau douce

Enjeu

Y a-t-il des mises à jour sur la transformation de l’Office de commercialisation du poisson d’eau douce?

Réponse

Si on insiste

Contexte

Basée à Winnipeg, au Manitoba, l’OCPED est une société d’État fédérale créée en 1969.

En vertu de la Loi sur la commercialisation du poisson d’eau douce (Loi, LCPED), l’OCPED a le droit exclusif de commercialiser et d’échanger du poisson d’eau douce sur les marchés interprovinciaux et d’exportation en produits désignés fournis par les pêcheurs commerciaux dans les administrations participantes. L’OCPED a été créée pour fonctionner de façon autonome sans crédits gouvernementaux.

Au cours des 12 dernières années, l’environnement d’exploitation de la Société a connu des changements importants. L’Ontario, la Saskatchewan et le Manitoba se sont retirés de la Loi en faveur d’un marché libre en 2011, 2012 et 2017 respectivement, tandis que l’Alberta a fermé sa pêche commerciale dans les eaux intérieures en 2014. Les Territoires du Nord-Ouest sont donc la seule administration toujours participante conformément à la Loi. Toutefois, de nombreux pêcheurs du Manitoba et de la Saskatchewan continuent de vendre leurs poissons à l’OCPED dans le cadre de contrats.

Afin de rester compétitif sur le marché libre, l’OCPED a développé des stratégies pour fonctionner plus efficacement, notamment en passant d’un modèle commercial axé sur l’offre à un modèle axé sur la demande des clients en diversifiant les revenus, et en ciblant agressivement de nouveaux marchés de vente.

Étant donné le besoin d’adaptation au nouvel environnement opérationnel, en 2018, un comité consultatif ministériel a été mis sur pied pour explorer les moyens de transformer l’OCPED afin qu’il demeure moderne et compétitif sur le marché libre.

Sur la base des conseils du comité consultatif ministériel, un interlocuteur a été nommé pour mobiliser les pêcheurs et les autres parties prenantes de la pêche en eau douce dans le cadre du processus de transformation. En mars 2020, l’interlocuteur a convoqué le Comité intérimaire des pêcheurs intérieurs pour le conseiller dans sa recommandation à la ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne.

En septembre 2020, l’interlocuteur a soumis un rapport de conclusions et de recommandations pour examen par la ministre, dans lequel on recommande que le MPO s’engage à continuer de travailler avec le comité intérimaire pour transformer l’OCPED, et de fournir un soutien au Comité intérimaire pour obtenir une expertise administrative et technique afin de lui permettre d’officialiser son rôle de représentation des pêcheurs au Manitoba, en Saskatchewan et dans les Territoires du Nord-Ouest. Le 21 janvier 2021, l’ancienne ministre a annoncé la réception du rapport de l’interlocuteur.

Tout au long de l’année 2021, le MPO a travaillé avec le Comité intérimaire afin d’obtenir l’expertise administrative et technique nécessaire pour lui permettre d’officialiser son rôle de représentant des pêcheurs du Manitoba, de la Saskatchewan et des Territoires du Nord-Ouest.

En août 2021, le Comité intérimaire s’est établi comme étant la Freshwater Fish Harvesters Association Inc. (FFHAI), une organisation sans but lucratif.

Le MPO a conclu des négociations avec la FFHAI pour permettre à l’organisme d’obtenir le soutien administratif et l’expertise technique, d’étudier des modèles potentiels de gouvernance coopérative, de recueillir de l’information sur les activités de l’OCPED, de commencer à évaluer l’actif et le passif de l’OCPED, et de s’engager auprès des pêcheurs en eau douce. Le travail de la FFHAI est en cours et se poursuivra pour guider les approches potentielles de transformation.

Leadership du Canada dans la gouvernance des océans

Enjeu

Que fait le Canada à l’échelle internationale pour favoriser une gouvernance responsable des océans et la conservation du milieu marin?

Réponse

Si on insiste

Contexte

Les océans du monde entier sont de plus en plus touchés par les changements climatiques, le déclin et la disparition des espèces, la dégradation et la disparition des écosystèmes, les espèces aquatiques envahissantes et les effets néfastes des déchets et autres polluants. Le Canada collabore à l’échelle nationale avec ses partenaires fédéraux, provinciaux, territoriaux et autochtones, ainsi qu’avec d’autres nations maritimes dans le cadre de forums internationaux, afin de préserver les fonctions des écosystèmes marins et de protéger la biodiversité de nos océans.

Le Canada est membre de sept organisations régionales de gestion des pêches (ORGP), au sein desquelles Pêches et Océans Canada (MPO) s’efforce de garantir l’accès du Canada aux stocks de poissons gérés par ces organisations et de veiller à l’adoption de mesures de gestion solides et efficaces, fondées sur les meilleures données scientifiques disponibles. Globalement, l’objectif du Canada est de prévenir la surpêche et d’autres activités susceptibles de compromettre la durabilité à long terme des espèces gérées à l’échelle internationale.

En juillet 2020, le Canada s’est joint à l’Alliance mondiale pour les océans (Global Ocean Alliance ou GOA), coalition de pays dirigée par le Royaume-Uni qui s’est engagée à atteindre l’objectif mondial ambitieux de protéger au moins 30 % des océans de la planète d’ici 2030 grâce à la création et à la gestion efficace d’aires marines protégées (AMP) et d’autres mesures de conservation efficaces par zone (AMCEZ). À ce jour, 75 pays, dont le Canada, ont adhéré à l’Alliance. L’adhésion à cette alliance est un élément clé du plaidoyer du Canada en faveur d’une action internationale visant à accroître la conservation et la protection des océans de la planète d’ici 2030. En plus de soutenir la mise en œuvre de l’objectif de 30 % d’ici 2030, l’Alliance vise à maintenir l’attention sur les questions relatives aux océans dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique et d’autres forums internationaux.

Le premier ministre est membre du Groupe de haut niveau pour une économie océanique durable, au sein duquel le Canada collabore avec des partenaires internationaux pour établir un programme ambitieux de protection et d’utilisation durable de nos océans. Le 2 décembre 2020, il a approuvé le rapport du Groupe de haut niveau intitulé Transformations for a Sustainable Ocean Economy: A Vision for Protection, Production and Prosperity (Transformations pour une économie océanique durable : une vision pour la protection, la production et la prospérité), qui vient notamment appuyer l’objectif mondial de protéger 30 % des océans d’ici 2030. Cette approbation affirme le soutien du gouvernement du Canada à la gestion durable de 100 % de la zone océanique du Canada d’ici 2025. Le Canada est à élaborer la Stratégie de l’économie bleue afin de respecter cet engagement.

Le 9 juin 2022, le Canada et le Chili ont coparrainé le lancement de la Déclaration conjointe des Amériques pour la protection de l’océan lors du Sommet des Amériques. La Déclaration vient établir une coalition régionale pour faciliter la collaboration et la coopération, ainsi que la coordination des aires marines protégées et d’autres mesures de conservation marine dans le Pacifique. Cet instrument de collaboration régionale permet au Canada de travailler avec le Chili et d’autres partenaires de la région (États-Unis, Mexique, Costa Rica, Panama, Colombie, Équateur et Pérou) pour faire progresser l’objectif mondial de 30 % d’ici 30 ans. Le Canada collabore avec le Chili pour achever l’élaboration du plan de travail et orienter la mise en œuvre des objectifs de la déclaration.

La 15e Conférence des Parties (CdP 15) à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (CDB), qui s’est tenue à Montréal du 7 au 19 décembre 2022, a adopté avec succès le Cadre mondial pour la biodiversité (CMB) de Kunming-Montréal, qui comprend quatre objectifs et 23 nouvelles cibles, remplaçant les objectifs d’Aichi et établissant un nouveau plan pour transformer la relation de la société avec la biodiversité et assurer la concrétisation de la vision de 2050, qui est de vivre en harmonie avec la nature. La CdP 15 tenue à Montréal a été une occasion unique de démontrer l’engagement du Canada en faveur d’un CMB et d’objectifs ambitieux en matière de biodiversité, en accord avec ses engagements nationaux à l’égard de la conservation et du rétablissement de la nature, comme l’objectif de conserver 30 % de ses terres et de ses eaux d’ici 2030.

À la suite de la CdP 15 de la CDB, le Canada a tenu avec succès le cinquième Congrès international des aires marines protégées (IMPAC5) avec les Premières Nations hôtes – Musqueam, Squamish et Tsleil-Waututh – ainsi que l’Union internationale pour la conservation de la nature, la Société pour la nature et les parcs du Canada et la province de la Colombie-Britannique, du 3 au 9 février 2023. Tout au long d’IMPAC5, le gouvernement du Canada et ses partenaires ont annoncé plusieurs initiatives importantes, notamment le dévoilement de la voie proposée par le Canada jusqu’en 2025 (17 aires marines) qui est prise en considération pour conserver 25 % de nos océans d’ici 2025. IMPAC5 s’est terminé par la tenue du Forum de leadership, qui a réuni des ministres et hauts fonctionnaires de gouvernements nationaux et infranationaux, des représentants d’organisations internationales, des dirigeants autochtones, de jeunes professionnels, ainsi que des représentants de la société civile, des fondations philanthropiques, du monde universitaire et de l’industrie qui partagent l’ambition du Canada en matière de conservation des océans. IMPAC5 et le Forum de leadership ont permis au Canada de présenter son parcours pour atteindre l’objectif d’Aichi de 10 % en matière de conservation des océans et d’échanger les leçons apprises avec les pays qui s’efforcent d’augmenter leur niveau de protection des océans.

Le Canada a participé activement aux négociations d’un nouveau traité juridiquement contraignant dans le cadre de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM) pour assurer la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine dans les zones ne relevant pas de la compétence nationale, qui se sont achevées le 4 mars 2023. Le traité établit la structure de gouvernance et les mécanismes de gestion en vue de mettre en œuvre les objectifs de protection environnementale et de conservation de la CNUDM au moyen de la conservation et de la gestion par zone, de l’évaluation des répercussions sur l’environnement et du renforcement des capacités. Les dispositions du traité respectent la compétence des cadres et instruments mondiaux et régionaux, comme les ORGP, et visent à renforcer la coopération entre eux, notamment par l’échange de données scientifiques et la mise en commun de l’expertise technique. Après l’examen technique juridique du texte final, les délégations se réuniront à nouveau à New York pendant une demi-journée pour adopter officiellement le traité dans ses six langues officielles (probablement en juin 2023, en même temps que la 33e réunion des États parties à la CNUDM). Une fois adopté, le traité sera ouvert à la signature. Soixante ratifications seront nécessaires pour que le traité entre en vigueur. Le traité sur la biodiversité marine dans les zones ne relevant pas de la compétence nationale fera partie intégrante de l’atteinte des objectifs mondiaux de conservation marine, tout en complétant l’action nationale du Canada en matière de conservation.

Le Canada est membre du Conseil de l’Autorité internationale des fonds marins et participe activement aux négociations sur la réglementation de l’exploitation des minéraux des fonds marins afin d’assurer une protection efficace du milieu marin. Le 8 février 2023, dans le cadre d’IMPAC5, le Canada a réitéré sa position sur l’exploitation minière nationale des fonds marins, déclarant qu’il ne dispose actuellement d’aucun cadre juridique national qui permettrait l’exploitation minière des fonds marins et qu’il n’autorisera aucune activité de ce genre dans les zones relevant de sa compétence en l’absence d’un rigoureux régime de réglementation.

Dans le cadre de la Stratégie pour l’Indo-Pacifique, le Canada dirigera le Fonds commun pour les océans (84,3 millions de dollars sur cinq ans), qui viendra renforcer la coopération maritime et créer un milieu marin sain dans la région indo-pacifique, tout en soutenant les mesures de lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). Cette nouvelle initiative contribuera à soutenir la gestion des océans et à renforcer la santé du milieu marin dans la région indo-pacifique grâce au soutien du gouvernement canadien à une série de mesures renforcées contre la pêche INN.

Après plus de 20 ans de négociations, l’Accord de l’OMC sur les subventions à la pêche a été adopté lors de la 12e Conférence ministérielle (CM12) tenue le 17 juin 2022. L’Accord répond en partie aux exigences de l’objectif de développement durable (ODD) 14.6 des Nations Unies, qui vise à lutter contre les subventions à la pêche préjudiciables, comme celles qui contribuent à la pêche INN. Bien que d’autres négociations soient nécessaires pour atteindre l’ODD 14.6 des Nations Unies dans son ensemble, cet accord constitue une avancée majeure pour la durabilité des océans, car il cible les subventions nuisibles qui contribuent à l’exploitation non durable des stocks halieutiques mondiaux. Le Canada a été un participant clé tout au long de ces négociations et a pu mettre de l’avant des politiques exclusivement canadiennes dans le texte convenu (soit l’interdiction des subventions dans les zones non réglementées et pour les espèces non réglementées en haute mer). Il mène actuellement un processus de ratification de l’accord à l’échelle nationale.

Développement de l’énergie marémotrice

Enjeu

Pourquoi le gouvernement du Canada n’appuie-t-il pas le développement de l’énergie marémotrice renouvelable?

Réponse

Contexte

En mai 2022, Pêches et Océans Canada (MPO) a reçu une demande de Sustainable Marine Energy Canada Ltd. (SMEC), en vue d’obtenir une autorisation en vertu de la Loi sur les pêches et un permis en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) relativement à un projet de production d’énergie marémotrice.

SMEC propose de mettre en place et d’exploiter un dispositif d’énergie marémotrice flottant (c.-à-d. une plateforme) avec six turbines tripales au site d’essai du Centre de recherches Fundy Ocean Research Center for Energy (FORCE), dans le Passage Minas, environ 7 km à l’ouest de Parrsboro, dans le comté de Cumberland, en Nouvelle-Écosse.

En 2020, Ressources naturelles Canada a accordé un financement de 28,5 millions de dollars à SMEC pour faire progresser la technologie de l’énergie marémotrice. Le MPO comprend que le financement avait été approuvé sur la base d’une production de 9 mégawatts (MW), soit la mise en place d’environ vingt et une (21) plateformes.

Le déploiement actuel proposé est distinct du déploiement antérieur d’une plateforme d’essai dans le Grand Passage qui avait été autorisé par le Ministère afin qu’elle soit mise à l’essai et que l’entreprise élabore son Programme d’études de suivi des effets sur l’environnement (ESEE). De plus, le MPO a émis plusieurs autorisations en vertu de la Loi sur les pêches relativement à des projets d’énergie marémotrice au cours des cinq dernières années.

Le Grand Passage diffère du Passage Minas parce qu’il n’est pas un important corridor migratoire pour les poissons et que les vitesses des courants de marée y sont considérablement moins élevées que dans le Passage Minas.

Le Passage Minas et le Bassin Minas font partie d’une zone d’importance écologique et biologique, caractérisée par les plus hautes marées du monde. Actuellement 85 espèces de poissons différentes, plusieurs espèces de mammifères marins et des invertébrés marins fréquentent cette région. Le Passage Minas est un important corridor migratoire pour bon nombre de ces espèces, y compris de nombreuses espèces d’importance économique et culturelle.

SMEC a communiqué un plan pour la production de 5 mégawatts (MW), impliquant la mise en place initiale de trois plateformes flottantes dans le Passage Minas qui passeront à six plateformes et finalement à huit plateformes. Chaque plateforme serait constituée de six turbines marémotrices, condition minimale pour recevoir le financement des investisseurs.

Le MPO continue de communiquer une voie réglementaire claire avec des prévisions d’échéanciers pour appuyer une approche progressive du développement de l’énergie marémotrice. Cela implique d’installer d’abord une seule plateforme et de fournir un programme de surveillance acceptable. Dans le cadre de cette approche progressive du développement de l’énergie marémotrice, le Ministère a autorisé la plateforme d’essai dans le Grand Passage.

Cette approche par étapes est importante avant qu’un projet dont les risques d’incidences sur les poissons sont élevés puisse passer à l’étape suivante de son développement (c.-à-d., réseau marémoteur de grande taille ou à risque élevé).

Le MPO continue de chercher à obtenir des renseignements supplémentaires auprès de SMEC sur la façon dont l’entreprise prévoit surveiller les incidences potentielles sur le poisson et son habitat par l’intermédiaire de son Programme d’études de suivi des effets sur l’environnement.

À l’heure actuelle, il n’existe aucun équipement de surveillance des effets environnementaux capable de recueillir des renseignements et des données pour éclairer sur les risques de mortalité, de blessures ou de troubles du comportement.

Lorsque le promoteur a indiqué qu’il avait retiré sa demande, l’examen du projet par le MPO a été suspendu. Dès que SMEC aura proposé une autre approche, le personnel du MPO reprendra son examen.

Le MPO tient compte de divers facteurs lorsqu’il examine un projet d’énergie marémotrice, notamment les spécifications des turbines, la conception et l’emplacement du projet, les mesures d’évitement et d’atténuation, la documentation scientifique pertinente et la capacité de surveiller les incidences potentielles. Les décisions sur la délivrance ou non d’une autorisation en vertu de la Loi sur les pêches sont guidées par les meilleurs renseignements scientifiques disponibles et les objectifs ministériels, et les décisions sont prises en consultation avec les partenaires autochtones. Le principe de précaution est appliqué en cas d’incertitude.

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