Principales personnes-ressources, faits saillants et infocapsules
Coordonnées des principales personnes-ressources
Adresse du bureau du Ministre :Tours Centennial
200, rue Kent
15e étage, bureau 1526
Ottawa ON K1A 0E6 Adresse électronique générale du Ministère :
DFO.Minister-Ministre.MPO@dfo-mpo.gc.ca Cabinet du Premier ministre
Téléphone : 613-992-4211 Chambre des communes (hall d’entrée)
Téléphone : 613-996-7441
Principales personnes-ressources du cabinet du ministre :
Bureau du chef de cabinet (salle no. 15N131)Téléphone : 613-943-2458 Bureau du directeur des Communications (salle no. 15N133)
Téléphone : 613-947-4511 Chauffeur ministériel (salle no. 15N116)
Téléphone : 613-947-4441 Réception du cabinet du ministre
Téléphone : 613-990-8185
Principales personnes-ressources du Ministère
Timothy SargentSous-ministre
Téléphone : 613-993-2200 Jeffery Hutchinson
Commissaire
Garde côtière canadienne
Téléphone : 613-990-5813 Maja Kostic
Adjoint ministériel
Téléphone : 613-947-4557 Jody Proctor
Chef de cabinet du sous-ministre
Téléphone : 613-993-9226
Autres personnes-ressources :
Poste du commissaireTéléphone : 613-993-5859 Renseignements généraux du MPO
Téléphone : 1-833-212-1438
Engagements électoraux
Enjeux | Engagements |
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Conservation marine |
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Gestion des pêches |
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Aquaculture |
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Ports pour petits bateaux (PPB) |
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Changement climatique et pollution marine |
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Espèces envahissantes |
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Transport maritime et Garde côtière |
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Faits saillants : Secteur maritime canadien
- Le secteur maritime a contribué pour 30 milliards de dollars, soit 1,5 % du PIB du Canada en 2015
- Les pêches (récolte, transformation et aquaculture) ont contribué pour 8,7 milliards de dollars
- En 2015, les industries maritimes ont soutenu 323 582 emplois (1,8 % de l’emploi) dans l’économie canadienne
- La valeur économique annuelle de l’économie bleue/océanique est estimée à 2,5 billions de dollars. C’est la septième plus grande économie du monde en termes de PIB, et 90 % du commerce mondial se fait par la mer
- L’économie océanique devrait plus que doubler d’ici à 2030
- Les États-Unis constituent le plus important marché d’exportation du Canada pour le poisson et les fruits de mer, représentant 62 % de nos exportations en valeur, soit 4,3 milliards de dollars en 2018
- La Garde côtière canadienne soutient l’économie océanique du Canada en permettant un flux sûr 5 et efficace d’échanges commerciaux maritimes de l’ordre de 251 milliards de dollars, et la manutention de plus de 342 millions de tonnes de marchandises essentielles
- Le poisson et les fruits de mer comptent parmi les principaux produits alimentaires exportés par le Canada
- En 2018, les exportations les plus lucratives du Canada par espèce étaient le homard (2 milliards de dollars), le saumon de l’Atlantique (971 millions de dollars), le crabe des neiges (886 millions de dollars) et la crevette (468 millions de dollars)
- En 2018, ces espèces ont représenté près des deux tiers de la valeur totale des exportations et près de la moitié du volume total des exportations de pois son et fruits de mer
- Le homard demeure l’espèce exportée par le Cana da la plus lucrative, d’une valeur de plus de 2 millions de dollars en 2018
Faits saillants : Pêches canadiennes
Statistiques sur les pêches commerciales (2017) | |
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Nombre de bateaux de pêches immatriculés | 17 636 |
Nombre d'installations aquacoles | 948 |
Valeur brute de la production | |
Débarquements, pêches commerciales marines et d'eau douce | 3,88 G$ |
Production aquacole | 1,39 G$ |
Recetttes de la préparation et de l'emballage de poissons et de fruits de mer | 6,47 G$ |
Emploi | |
Nombre de pêcheurs commerciaux et de membres d'équipage | 45 578 |
Opérations d'aquaculture | 3 460 |
Préparation et emballage de poissons et de fruits de mer | 27 998 |
Commerce international | |
Valeur des exportations de poissons et de fruits de mer | 6,92 G$ |
Statistiques sur les pêches commerciales (2017)
- Nombre de bateaux de pêches immatriculés : 17 636
- Nombre d'installations aquacoles : 948
Valeur brute de la production
- Débarquements, pêches commerciales marines et d'eau douce : 3,88 G$
- Production aquacole : 1,39 G$
- Recettes de la préparation et de l'emballage de poissons et de fruits de mer : 6,47 G$
Emploi
- Nombre de pêcheurs commerciaux et de membres d'équipage : 45 578
- Opérations d'aquaculture : 3 460
- Préparation et emballage de poissons et de fruits de mer : 27 998
Commerce international
- Valeur des exportations de poissons et de fruits de mer : 6,92 G$
Faits sur le Ministère
- Le MPO compte plus de 12 000 employés, dont environ 6 000 à la Garde côtière
- Il y a plus de 350 lieux de travail au pays; plus de 75 % des employés travaillent à l’extérieur de la région de la capitale nationale
- En plus de la région de la capitale nationale, le MPO comprend sept régions (Pacifique, Centre, Arctique, Québec, Terre-Neuve-et-Labrador, Golfe et Maritimes) et la Garde côtière comprend quatre régions (Ouest, Centre, Arctique et Atlantique)
- Le Ministère gère un budget d’environ 3,8 milliards de dollars pour l’année 2019-2020, pour l’ensemble du pays, et sa base d’actifs, évaluée à 44,6 milliards de dollars, se classe au deuxième rang parmi tous les ministères fédéraux.
- Le MPO possède l’un des plus importants portefeuilles de biens immobiliers fédéraux, avec plus de 85 % des investissements dans la flotte de la Garde côtière, les ports pour petits bateaux et les biens immobiliers
- Le MPO possède l’un des plus importants portefeuilles de biens immobiliers fédéraux, avec plus de 85 % des investissements dans la flotte de la Garde côtière, les ports pour petits bateaux et les biens immobiliers
- Les ressources de recherche et de sauvetage de la Garde côtière canadienne au Canada comprennent :
- 3 centres conjoints de coordination des opérations de sauvetage
- 2 centres secondaires de sauvetage maritime
- 42 stations de recherche et sauvetage
- 26 stations saisonnières de petites embarcations de sauvetage côtier
- 1 poste d’aéroglisseurs
- 1 équipe de plongée
- Le secteur des Sciences du MPO compte environ 2 000 employés et 12 installations scientifiques nationales dans l’ensemble du pays
- Au total, 680 agents des pêches sont en poste à 106 endroits dans le pays
- Le MPO gère plus de 200 pêches sur trois côtes
Enjeux lors des points de presse – Infocapsules
- Moyens de subsistance convenables pour les Autochtones
- Baleines noires de l’Atlantique Nord
- Mactre de Stimpson
- Glissement rocheux à Big Bar
- Saumon du Pacifique
- Pipeline de Trans Mountain (TMX)
- Pollution des océans par les plastiques
- Réconciliation avec les Autochtones
- Aquaculture
- Garde côtière canadienne
- Conservation marine
Moyens de subsistance convenables pour les Autochtones
Enjeu : Les tensions entre les pêcheurs autochtones et non autochtones dans le sud-ouest de la Nouvelle Écosse en ce qui concerne la pêche automnale au homard persistent depuis un certain temps. À l’automne 2019, les Premières Nations Listiguj (Québec) et Sipekne’katik (Nouvelle-Écosse) ont annoncé leur intention de vendre du homard en vertu de leur droit issu d’un traité à des moyens de subsistance convenables. Ces pêches sont considérées comme des pêches non autorisées, car aucune des deux Nations n’a conclu d’entente avec le MPO relativement à une pêche commerciale. Le 12 octobre 2019, un bateau de pêche commerciale autochtone appartenant à la Première Nation Membertou a été incendié au cap Breton. La police mène une enquête.
Infocapsules :
- Le MPO travaille avec les organisations autochtones, les groupes de l’industrie et les pêcheurs afin d’assurer la conformité à la Loi sur les pêcheurs afin d’assurer la conformité à la Loi sur les pêches et à son règlement d’application, ainsi que le maintien de pêches pacifiques et ordonnées qui soient accessibles à tous les titulaires de permis
- Nous continuerons de surveiller toutes les pêches non autorisées et nous travaillerons avec tous les pêcheurs pour nous assurer que la Loi sur les pêches et son règlement d’application, de même que les droits de pêche autochtones, sont respectés
- La sûreté et la sécurité de tous les pêcheurs sont notre principale priorité
Baleines noires de l’Atlantique Nord
Enjeu : L’année 2019 est la troisième année où le gouvernement du Canada met en œuvre des mesures spécifiques pour aider à protéger les baleines noires de l’Atlantique Nord. La série de mesures vise à prévenir les empêtrements au moyen de fermetures ciblées de la pêche au crabe des neiges et au homard. Ces mesures appuient notre conformité aux dispositions d’importation de la Marine Mammal Protection Act (MMPA) des États-Unis, qui visent à réduire les prises accessoires de mammifères marins par les pêcheurs commerciaux étrangers. Pour maintenir l’accès au marché américain, tous les pays exportateurs doivent démontrer qu’ils ont mis en place un programme de réglementation qui respecte ou surpasse les normes américaines visant à atténuer les dommages causés aux mammifères marins par les activités de pêche.
Infocapsules :
- Nous sommes déterminés à prendre toutes les mesures nécessaires pour aider à protéger les baleines noires de l’Atlantique Nord contre d’autres dommages
- Nos mesures de gestion de la pêche visent à protéger les baleines en voie de disparition contre les préjudices, tout en réduisant au minimum les effets possibles liés au marché pour l’industrie et les collectivités côtières
- Les mesures tiennent compte des meilleures données scientifiques disponibles et des commentaires des gouvernements provinciaux, des collectivités autochtones, du milieu universitaire, des organisations non gouvernementales et d’autres intervenants
- Le MPO continuera de travailler en toute coopération avec l’industrie canadienne et ses homologues américains pour que le Canada soit en mesure de respecter les nouvelles dispositions en matière d’importation en vigueur aux États-Unis, et d’éviter toute éventuelle incidence sur cette relation commerciale importante pour le secteur
Mactre de Stimpson
Enjeu : En septembre 2017, le ministre de l’époque (LeBlanc) a annoncé son intention de délivrer un quatrième permis pour la mactre de Stimpson représentant 25 % du total autorisé des captures pour cette pêche (les trois permis délivrés à ce moment-là étaient détenus par Clearwater Seafoods). En février 2018, un nouveau permis a été annoncé pour la Five Nations Clam Company. En juillet 2018, la délivrance du quatrième permis de pêche pour la mactre de Stimpson a été annulée. En août 2018, le MPO a commencé à élaborer un plan pour lancer une nouvelle déclaration d’intérêt, en faisant appel à une tierce partie indépendante pour évaluer les soumissions en fonction de critères comprenant des avantages particuliers et importants pour les collectivités autochtones, et la volonté du promoteur d’aller de l’avant et poursuivre la pêche en 2020. Le 11 mars 2019, Clearwater et 14 Premières Nations de la Nouvelle-Écosse et de Terre Neuve ont conclu une entente de partenariat de 50 ans.
Infocapsules :
- Le MPO demeure déterminé à améliorer l’accès à la pêche de la mactre de Stimpson de façon à élargir la répartition des avantages socioéconomiques de cette ressource publique, et à faire progresser les efforts de réconciliation
- À cet égard, le MPO prendra le temps nécessaire pour évaluer la proposition de Clearwater et envisager des options pour l’avenir
Glissement rocheux à Big Bar
Enjeu : Le 23 juin 2019, le MPO a été avisé d’un glissement rocheux près de Big Bar, en Colombie-Britannique (C.-B.), et a enquêté sur cette région éloignée du fleuve Fraser le 25 juin. Le poste de commandement de l’incident de Big Bar a été établi le 29 juin à Lillooet (C.-B.) avec des experts et des spécialistes en intervention du gouvernement du Canada, de la province de la Colombie-Britannique et des Premières Nations.
Infocapsules :
- Des efforts soutenus sont en cours pour réduire les effets du glissement de roches sur les futurs stocks de saumon
- Le rétablissement du passage naturel du poisson dans la région, ainsi que la sécurité des travailleurs et du public, demeure une priorité absolue pour le MPO
- Au début de septembre, grâce aux efforts des équipes chargées de l’épierrement en vue de manipuler les roches, et à la baisse des niveaux d’eau sur le site du glissement, une partie du saumon a réussi à migrer en amont naturellement
- Cela signifie que certains saumons parviennent à nager à travers du glissement
Cela signifie que certains saumons parviennent à
- Nous suivons de près la migration continue du saumon rouge, du saumon quinnat et du saumon rose qui ont réussi leur passage au-delà du glissement rocheux
- Le passage naturel du poisson demeure le meilleur moyen d’assurer que le plus grand nombre possible de saumons peuvent atteindre leurs frayères au printemps prochain
- La majeure partie de la migration des saumons devrait être terminée en octobre, et un plus petit nombre de saumons devrait continuer à remonter le fleuve en novembre et en décembre
Enjeu : Des réductions importantes de la pêche de saumon quinnat ont été mises en œuvre pour la période 2019-2020, afin de conserver les stocks préoccupants de saumon quinnat du fleuve Fraser qui sont en voie de disparition ou menacés. Bon nombre de stocks de saumon quinnat de la Colombie-Britannique sont en déclin depuis de nombreuses années, ce qui soulève d’importantes préoccupations pour la conservation tant du saumon quinnat que d’autres espèces, pour lesquelles il constitue une source de nourriture indispensable, notamment les épaulards résidents du Sud. Certains qualifient cette saison de pire saison de pêche commerciale en 50 ans et demandent aux gouvernements fédéral et provincial de leur accorder une aide financière.
Saumon du Pacifique
Infocapsules :
- Au cours des 50 dernières années, les populations d’espèces sauvages ont diminué de 60 % à l’échelle mondiale. Au Canada, 521 espèces ont été définies comme étant en péril. Des évaluations récentes du saumon quinnat du réseau hydrographique du fleuve Fraser ont révélé que le saumon quinnat est également menacé de disparition du Canada
- Les décisions relatives à la gestion des pêches du saumon quinnat en 2019 visaient à créer un environnement qui permettra d’améliorer les populations de saumon et d’encourager le retour de migrations saines et abondantes pour l’avenir
Si on insiste au sujet des demandes d’assistance financière :
- Je travaillerai avec mon Ministère ainsi qu’avec Emploi et Développement social Canada pour m’assurer qu’ils continuent de discuter de toutes les options pour répondre aux préoccupations économiques de la côte Ouest en ce qui concerne la pêche au saumon
Pipeline de Trans Mountain (TMX)
Enjeu : Le 12 septembre 2019, le MPO a délivré une autorisation en vertu de la Loi sur les pêches, à Trans Mountain Pipeline ULC (le promoteur) pour la construction de l’agrandissement du terminal portuaire Westridge dans la baie Burrard, en Colombie-Britannique, dans le cadre du projet TMX. La construction de l’agrandissement du terminal augmentera la capacité d’amarrage et le trafic de pétroliers faisant escale au terminal, qui passera de 5 à 34 pétroliers par mois. Fort de cette autorisation, le promoteur a repris les travaux de construction dans l’aire marine du lot aquatique du terminal portuaire de Westridge.
Infocapsules :
- À la suite d’un examen rigoureux et approfondi de la demande du promoteur, le MPO a délivré une autorisation en vertu de la Loi sur les pêches pour des travaux liés à l’agrandissement du terminal portuaire de Westridge
- Le MPO a consulté 33 groupes autochtones susceptibles d’être touchés au sujet des ouvrages, entreprises, et activités proposés pour l’agrandissement du terminal portuaire de Westridge
- Dans le cadre de l’autorisation, le promoteur doit respecter certaines conditions pour éviter, atténuer et compenser les répercussions sur le poisson et son habitat
- Le MPO effectuera des inspections mensuelles sur place au terminal portuaire de Westridge avec les observateurs autochtones du Comité consultatif et de surveillance autochtone, pour vérifier la conformité aux conditions de l’autorisation et à la Loi sur les pêches
Pollution des océans par les plastiques
Enjeu : Plus de huit millions de tonnes de plastique se retrouvent chaque année dans les océans du monde, où elles mettent en danger la vie marine et polluent les écosystèmes. Les engins de pêche abandonnés, perdus ou rejetés (parfois appelés engins de pêche fantômes) contribuent de façon importante aux débris marins plastiques. Le MPO est responsable de la protection de nos eaux et joue un rôle dans le règlement de ce problème à l’appui des efforts déployés par le gouvernement du Canada pour lutter contre la pollution par les plastiques (sous la direction d’Environnement et Changement climatique Canada).
Infocapsules :
- Le gouvernement du Canada s’est engagé à collaborer avec ses partenaires mondiaux, l’industrie et les collectivités afin de trouver des solutions concrètes pour réduire la pollution par les plastiques dans nos océans
- Le Canada joue un rôle de chef de file dans l’amélioration de la santé et de la durabilité de nos océans en réduisant les déchets marins et la pollution par les plastiques
- Le MPO prêche par l’exemple. Nous sommes devenus le premier ministère fédéral à mettre en place une politique visant à réduire l’achat et l’utilisation des plastiques à usage unique
- Nous collaborons également avec l’industrie des pêches et de l’aquaculture pour prévenir et éliminer les engins fantômes au moyen d’un nouveau Programme de contributions, visant à soutenir des solutions en matière de pêche durable et la récupération des engins de pêche
- Dans le cadre du programme Solutions innovatrices Canada, nous avons également mis au défi les petites entreprises du Canada de trouver des moyens novateurs, qui visent à empêcher les déchets plastiques de se retrouver dans nos milieux aquatiques, d’aider à nettoyer nos océans et nos cours d’eau, et de réduire au minimum les répercussions des débris marins et des engins fantômes
Réconciliation avec les Autochtones
Enjeu : Le MPO reconnaît que les pêches, les océans, l’habitat aquatique et les voies navigables marines revêtent une importance considérable sur les plans social, culturel, spirituel et économique pour de nombreux peuples autochtones. Par conséquent, nous jouons un rôle majeur dans la transformation de la relation du gouvernement du Canada avec les peuples autochtones.
Infocapsules :
- Le gouvernement du Canada travaille avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis, en vue d’élaborer un cadre de reconnaissance et de mise en œuvre des droits
- Le MPO, en partenariat avec les collectivités autochtones, a mis en place des programmes pertinents dans le cadre de son engagement à renouveler ses relations avec les peuples autochtones
- Notre objectif commun est de créer un avenir où les peuples autochtones du Canada pourront définir et réaliser leurs propres visions et priorités pour le mieux-être de leurs nations et de leurs collectivités
- En juin 2019, la nouvelle Loi sur les pêches a reçu la sanction royale. La Loi stipule clairement qu’elle vise à défendre les droits des peuples autochtones du Canada. En vertu de la loi révisée, le savoir traditionnel autochtone, lorsqu’il est fourni, doit éclairer les décisions relatives à l’habitat
- Le MPO a également mis au point une approche pan-ministérielle à long terme tournée vers l’intérieur, visant à promouvoir une véritable réconciliation avec les peuples autochtones
Mortalité du saumon à Terre-Neuve-et-Labrador
Enjeu : Un taux élevé de mortalité du saumon a été observé au site aquacole Northern Harvest, dans la baie Fortune, à Terre-Neuve. Les vétérinaires provinciaux ont conclu que les températures chaudes de l’eau ont causé le dépérissement. L’assainissement incombe à l’entreprise et, au cours de ce processus, la matière organique du poisson est rejetée dans l’océan.
Infocapsules :
- Je comprends et partage les préoccupations du public au sujet de l’assainissement en cours, particulièrement en ce qui concerne les éventuelles répercussions sur le poisson et son habitat
- Le MPO continue de surveiller la situation et les efforts d’assainissement de l’entreprise
- L’aquaculture à Terre-Neuve-et-Labrador est une responsabilité partagée entre les gouvernements fédéral et provincial.
Orthoréovirus pisciaire (RVP)
Enjeu : En février 2019, la Cour fédérale a ordonné au MPO de revoir sa politique sur le RVP, en réponse aux demandes de la Première Nation ‘Namgis et d’Alexandra Morton, qui contestaient la décision du Ministère de ne pas exiger de tests de dépistage du RVP. La Cour a indiqué que le MPO devrait réexaminer l’interprétation des règlements applicables, et a expressément laissé au Ministère le soin de déterminer s’il devait maintenir ou non sa « politique sur le RVP ».
Après avoir examiné et analysé tous les renseignements pertinents, le MPO a communiqué, à la Première Nation ‘Namgis et à Alexandra Morton, sa décision selon laquelle les tests de dépistage du RVP-1 ne sont pas requis.
Les ‘Namgis ont interjeté appel de la décision du MPO, et la date d’audience a été fixée au 20 novembre 2019.
Les médias régionaux ont exprimé un fort intérêt à l’égard de cette question.
Infocapsules :
- Après un examen et une analyse approfondis, y compris des points de vue exprimés par les intervenants, le MPO a déterminé qu’il n’est pas nécessaire de procéder à des tests de dépistage du RVP-1, une souche de la Colombie-Britannique, pour autoriser un permis d’introduction ou de transfert
- Cette décision est fondée sur les meilleures informations et données scientifiques qui sont disponibles actuellement
- Nous nous attendons à un travail actif, à d’autres engagements et à des avis qui orienteront notre démarche de gestion du RVP au cours des mois à venir et au-delà
- Le MPO adopte une approche de gestion adaptative de l’aquaculture. Cette approche permet d’apporter des ajustements au fur et à mesure que de nouveaux résultats ou de nouvelles informations deviennent disponibles
- Nous estimons qu’il s’agit de la bonne décision, compte tenu de l’information actuelle. Toutefois, le MPO continuera d’évaluer ce dossier en évolution et étudiera activement les nouvelles données scientifiques à mesure qu’elles seront disponibles
Renouvellement de la flotte de la Garde côtière
Enjeu : Jusqu’à 18 grands navires pour la Garde côtière canadienne sont visés par des investissements du gouvernement du Canada. La Stratégie nationale de construction navale a fait l’objet de critiques au fil des années, surtout en ce qui concerne le processus d’acquisition et la lenteur de la construction des grands navires. Le public a soulevé des préoccupations au sujet du coût de construction des nouveaux navires, du temps que prend la construction, et de la capacité de la flotte actuelle de continuer à fournir des services jusqu’à ce que de nouveaux navires soient construits.
Infocapsules :
- Les nouveaux navires permettront de recapitaliser considérablement la flotte, fourniront aux équipages des outils à la fine pointe de la technologie, et préserveront le régime de sécurité maritime de calibre mondial dont jouit le Canada
- Ce renforcement de la Stratégie nationale de construction navale contribuera à soutenir la croissance économique, à assurer la sécurité des voies navigables et à soutenir l’industrie maritime
- Les 18 grands navires donneront à la Garde côtière canadienne les outils et l’équipement dont elle a besoin pour faire son travail. Ces navires seront exploités dans toutes les régions du pays
- La Garde côtière continuera d’offrir des services aux Canadiens qui en dépendent (fournitures essentielles, missions scientifiques et soutien aux marins dans les environnements les plus difficiles)
Brise-glace polaire
Enjeu : Le nouveau brise-glace polaire remplacera le NGCC Louis S. St-Laurent dans l’Arctique et servira de navire-amiral de la Garde côtière canadienne et de symbole de la souveraineté du Canada dans le Nord. Le public a soulevé des préoccupations au sujet de la stratégie d’approvisionnement actuelle, de la date de livraison prévue et des répercussions sur les opérations de la Garde côtière jusqu’à ce que le nouveau navire soit livré.
Infocapsules :
- Le brise-glace de classe polaire sera un atout important pour le programme de la Garde côtière dans l’Arctique
- Il renforcera la capacité de la Garde côtière d’appuyer la science dans l’Arctique, de patrouiller alors que l’état des glaces est de plus en plus imprévisible, de soutenir les collectivités arctiques et de protéger la souveraineté du Canada et ses intérêts nationaux dans l’Arctique
- La Garde côtière collabore avec Services publics et Approvisionnement Canada afin d’explorer des options d’approvisionnement pour accélérer la livraison du brise-glace polaire
- La date de livraison du brise-glace polaire sera précisée lorsque le projet démarrera
- Le budget actuel du brise-glace polaire s’élève à 1,3 milliard de dollars
Brise-glaces destinés aux programmes / Troisième chantier naval
Enjeu : Le gouvernement du Canada investit dans six brise-glaces destinés aux programmes pour la Garde côtière canadienne. De plus, le Canada a lancé un processus concurrentiel pour ajouter un troisième chantier naval canadien comme partenaire stratégique dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale. Ce nouveau chantier naval, qui n’a pas encore été choisi, construira les nouveaux brise-glaces destinés aux programmes pour la Garde côtière.
Infocapsules :
- Le gouvernement du Canada investit dans la construction de six nouveaux brise-glaces destinés aux programmes pour renouveler la flotte de brise-glaces de la Garde côtière
- Les nouveaux brise-glaces destinés aux programmes permettront à la Garde côtière de disposer des navires nécessaires pour continuer à fournir les services de déglaçage essentiels, sur lesquels les Canadiens comptent
- Il s’agit notamment d’assurer la sécurité maritime, d’appuyer l’industrie du transport maritime en assurant la circulation des marchandises dans nos eaux et de réapprovisionner les collectivités nordiques
- Les brise-glaces destinés aux programmes fourniront une capacité de déglaçage dans le Canada atlantique, la voie navigable du Saint- Laurent, la région des Grands Lacs, et l’Arctique, pour que l’économie maritime du Canada demeure opérationnelle toute l’année et que l’on puisse répondre à la croissance générale des demandes de services de déglaçage
- Les dates précises de livraison des nouveaux navires seront négociées une fois qu’un chantier naval aura été choisi
- Le coût des navires sera déterminé à la suite de négociations contractuelles avec le chantier naval retenu
Objectifs de conservation marine
Enjeu : Au cours de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique de 2010 à Aichi, au Japon, le gouvernement du Canada a accepté de se conformer à 20 objectifs internationaux en matière de biodiversité d’ici 2020. Le 11e objectif d’Aichi prévoit que, d’ici 2020, au moins 17 % des zones terrestres et des eaux intérieures et 10 % des zones côtières et marines, en particulier les zones présentant une importance particulière pour la biodiversité et les services fournis par les écosystèmes, seront protégés.
Infocapsules :
- Près de 14 % des zones marines et côtières du Canada ont été protégées, surpassant ainsi notre objectif de protection de 10 % des zones marines et côtières du Canada d’ici 2020
- La conservation du milieu marin joue un rôle important en assurant la santé et la durabilité de nos océans dans l’intérêt des Canadiens
- Le gouvernement du Canada a travaillé en étroite collaboration avec ses partenaires provinciaux et territoriaux, les collectivités autochtones et les industries maritimes, pour atteindre un équilibre entre la protection des écosystèmes marins et le maintien d’une économie prospère
- Nous continuerons de travailler avec nos partenaires internationaux et nationaux pour trouver la meilleure façon d’aller de l’avant
Normes pour les zones de protection marines
Enjeu : En avril 2019, le MPO a annoncé de nouvelles normes de protection pour les zones de protection marine, qui se fondent sur le rapport définitif du Comité consultatif national sur les normes concernant les zones de protection marine (ZPM). Ce rapport comprend 13 recommandations sur la planification et la conception collaboratives, les relations Couronne-Autochtones, les normes de protection et la planification spatiale marine. Le Comité a fondé ses recommandations sur les normes et directives de l’Union internationale pour la conservation de la nature, les rapports du Comité permanent des pêches et des océans et les avis des Canadiens.
Infocapsules :
- La conservation du milieu marin joue un rôle important en assurant la santé et la durabilité de nos océans dans l’intérêt des Canadiens
- Le gouvernement du Canada a adopté de nouvelles normes pour améliorer la protection dans les ZPM fédérales
- Cette approche permet d’améliorer la santé des océans, de rendre le processus décisionnel plus cohérent et d’offrir plus de clarté et de prévisibilité à nos partenaires et aux intervenants
- Ces normes de protection sont conformes aux recommandations que nous avons reçues de la part du Comité consultatif national sur les normes concernant les ZPM et aux lignes directrices internationales sur la protection marine
- L’exploration et l’exploitation pétrolières et gazières, l’exploitation minière, le déversement en mer et le chalutage de fond sont interdits dans toutes les nouvelles zones de protection marine fédérales
Site d’intérêt des îles de la côte Est
Enjeu : Le site d’intérêt (SI) des îles de la côte Est a été annoncé en mars 2018. Le site a été choisi comme site d’intérêt en raison de sa grande valeur de conservation et des considérations de faisabilité, y compris les vastes zones terrestres protégées, les efforts continus de conservation du saumon, et l’intérêt local pour l’expansion du tourisme axé sur la nature, et la recherche et la surveillance menées par l’industrie.
Au cours des dernières années, la couverture médiatique des zones de protection marine (ZPM) en Nouvelle-Écosse a été mitigée. Depuis l’annonce de ce site d’intérêt, l’opposition à la création d’une ZPM des îles de la côte Est se fait de plus en plus vive.
Infocapsules :
- La côte Est est un écosystème côtier remarquable qui mérite l’attention d’une gestion proactive. Nous voulons que les résidents qui tirent leur subsistance de l’eau et qui ont les connaissances nécessaires dans ce domaine aient leur mot à dire sur l’avenir de ces eaux
- En août 2019, le gouvernement du Canada s’est engagé à faire en sorte que les voix de toutes les parties soient entendues au moment d’envisager la conservation de cette zone; cela comprend plusieurs nouvelles mesures qui renforceront l’engagement communautaire, notamment la nomination d’un facilitateur communautaire
- Le MPO a terminé une première ébauche de l’évaluation des risques écologiques pour la côte Est. Les résultats de cette évaluation feront l’objet de discussions avec les intervenants locaux et d’autres partenaires avant d’être mis au point. L’une des principales constatations de l’évaluation est que la pêche au homard sur la côte Est est entièrement compatible avec une ZPM, au cas où elle serait établie
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