Transcription
Je m'appelle Megan Otu, et je suis biologiste à Pêches et Océans Canada.
Je travaille à l'Institut des eaux douces.
Mon rôle est d'étudier les impacts sur l'habitat aux alentours des installations aquacoles.
Mes recherches sur l'écologie benthique consistent à examiner la composition chimique des sédiments autour des fermes piscicoles.
En ce qui concerne l'aquaculture en il s'agit d'un filet ouvert et il y a rejet de déchets en dessous.
Donc, lorsque les poissons se nourrissent, ils font également leurs besoins.
Ainsi, au bout du compte, on commence à déceler un changement dans la composition chimique des sédiments et des dépôts, et les invertébrés qui vivent dans ces éléments doivent tolérer certaines conditions.
Il y aura une décomposition de cette matière organique, et cela est important pour les Canadiens parce que les sédiments peuvent ressembler à de la boue dans le fond des lacs.
Nous ne nous penchons pas sur ce phénomène très souvent, mais il est bien réel et très dynamique, et il joue un rôle important dans la décomposition et le recyclage des éléments nutritifs et dans la fourniture d'aliments aux animaux des niveaux trophiques supérieurs comme les poissons; par conséquent, il appuie les pêches au poisson sauvage, et nos études contribuent à étayer la réglementation et la délivrance de permis afférentes à l'aquaculture.
Je suis très fière du travail que mes collègues et moi accomplissons. Je considère qu'il est important, et je me réjouis de l'étendue de nos travaux et de nos études.