Les océans du Canada maintenant : Écosystèmes de l’Arctique, 2023 - Réponse de l’omble chevalier aux modifications de l’habitat

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Réponse de l’omble chevalier aux modifications de l’habitat
L’omble chevalier réagit à plus d’un changement dans son habitat. Cela crée des possibilités et des défis
Au centre, on voit deux personnes accrocher de l’omble sur un cadre pour le faire sécher.
Le texte au-dessus dit ceci :
- L’omble hiverne et fraie habituellement dans les lacs et migre vers l’océan en été pour se nourrir
Le texte au-dessous indique ce qui suit :
- « L’omble chevalier est important sur le plan culturel pour les communautés autochtones. Il est essentiel à la nutrition, à la sécurité alimentaire locale, à la culture et au bien-être. »
Une grande rivière coule du haut à droite de l’image, jusqu’au centre, et revient en haut à gauche. On voit beaucoup d’ombles qui nagent dans cette rivière; ils sont gros et abondants du côté droit, tandis que ceux de gauche sont petits, clairsemés et l’un d’entre eux flotte sur le dos.
Le côté gauche de la rivière est coloré en orange et en jaune, et on peut voir du texte disposé ici et là expliquant les risques découlant du réchauffement de l’eau fluviale :
- Certaines rivières se réchauffent déjà à plus de 20 °C
- Le réchauffement des habitats peut nuire à l’activité et à la santé de l’omble chevalier
- L’omble devra modifier son comportement pour trouver des habitats plus frais
- L’omble peut être forcé de modifier le moment ou le lieu des migrations en amont pour éviter les températures élevées de la rivière
Sur le côté droit de la rivière, des proies de l’omble sont montrées en bleu, en jaune et en orange. Le texte disposé à différents endroits explique les avantages tirés d’une saison plus longue sans glace et deux proies de l’omble (amphipode en jaune et krill en orange) sont agrandies et montrées dans des cercles :
- L’omble peut accéder à l’océan plus tôt et y rester plus longtemps pour manger davantage de proies marines (comme l’amphipode et le petit crustacé illustrés de ce côté-là de la rivière).
- L’omble peut accumuler plus de gras et être en meilleur état.
- Les poissons peuvent donc être de meilleure qualité pour la récolte communautaire.
En bas à gauche, un encadré présente les risques d’augmentation des températures démontrés par la mesure de l’activité des ombles. À 16 °C, le cœur des ombles subit un stress, mais les poissons demeurent actifs; la silhouette d’un omble est illustrée dans une posture dynamique avec de nombreuses lignes ondulées derrière elle, une icône de cœur au-dessus est presque toute colorée. À 20 °C, leur cœur commence à défaillir, et l’activité ralentit; la silhouette d’un omble apparaît dans une posture plus statique avec des lignes légèrement ondulées derrière elle, une icône de cœur au-dessus est à moitié colorée. À 23 °C, la nage n’est plus possible; la silhouette d’un omble apparaît dans une posture molle sans lignes ondulées derrière elle, une icône de cœur au-dessus n’est presque pas colorée. Un autre encadré à droite se lit comme suit :
- Une exposition antérieure à des eaux chaudes peut aider l’omble à tolérer certaines températures qui augmentent.
Liens connexes
- Version Inuktitut (PDF, 1,9 Mo)
- Version Inuinnaqtun (PDF, 1,87 Mo)
- Rapport : Les océans du Canada maintenant : Écosystèmes de l’Arctique, 2023
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