Prévention des évasions du poisson d’élevage
Découvrez ce qu’il faut savoir sur la prévention des évasions du poisson d’élevage et comment elle est gérée au Canada.
Sur cette page
- Prévention et déclaration des évasions de poissons des piscicultures
- Rapports nationaux annuels sur les évasions
- Règles provinciales régissant les évasions
- Liens connexes
Prévention et déclaration des évasions de poissons des piscicultures
Empêcher le poisson d’élevage de s’échapper et d’interagir avec le poisson sauvage est une priorité pour :
- les gouvernements
- les peuples autochtones
- l’industrie de l’aquaculture
- les groupes environnementaux
- les pêcheurs commerciaux et récréatifs
Pour réduire au minimum les risques d’évasion, les systèmes d’enclos de poissons (tels que les parcs en filet) doivent pouvoir résister aux conditions météorologiques et océaniques locales. Ces conditions comprennent notamment les tempêtes, les courants et d’autres facteurs environnementaux. Les systèmes d’enclos doivent être inspectés et entretenus régulièrement pour en assurer l’intégrité et pour contrôler les facteurs qui pourraient contribuer à des défaillances, y compris :
- l’accumulation de glace
- l’accumulation de matière biologique
- les interactions avec des mammifères marins
En cas de brèches, les titulaires de permis doivent signaler les évasions à l’autorité réglementaire responsable. Nous pouvons aussi approuver la pêche dans le but de recapturer les poissons fugitifs lorsque cela est justifié et efficace.
Rapports nationaux annuels sur les évasions
Les rapports fédéraux sur les évasions sont compilés à partir des renseignements sur les incidents présentés par les titulaires de permis aux autorités provinciales dans la plupart des provinces. En Colombie-Britannique (C.-B.), les cas d’évasion nous sont déclarés directement. Il n’y a pas de parcs en filet marins au Québec, ni à l’Île-du-Prince-Édouard.
Les chiffres fournis dans les rapports annuels suivants constituent les meilleures estimations possibles. Les chiffres exacts sont difficiles à déterminer.
- Rapport sur les évasions 2017
- Rapport sur les évasions 2016
- Rapport sur les évasions 2015
- Rapport sur les évasions 2014
- Rapport sur les évasions 2013
- Rapport sur les évasions 2012
- Rapport sur les évasions 2011
- Rapport sur les évasions 2010
Règles provinciales régissant les évasions
Les provinces où des poissons à nageoires sont élevés en milieu marin ont des exigences strictes pour éviter des brèches dans le confinement et la déclaration des évasions.
Colombie-Britannique
En C.-B., où nous sommes le principal organisme de réglementation, les titulaires de permis doivent déclarer les évasions au Ministère.
Notre Règlement du Pacifique sur l’aquaculture du MPO et nos conditions de permis obligent les titulaires de permis d’aquaculture des poissons marins à nageoires à prendre diverses mesures pour prévenir l’évasion des poissons d’élevage dans l’océan. Ces mesures comprennent l’entretien adéquat des cages et des filets.
En présence de preuves que des poissons se sont échappés, les détenteurs de permis d’aquaculture doivent signaler l’incident au Ministère dans les 24 heures qui suivent et présenter :
- la cause, l’heure et le lieu de l’évasion
- les espèces, la taille et le nombre de poissons touchés
- des renseignements liés à la santé du poisson à propos du stock, comme l’exposition aux médicaments et aux pesticides
Un rapport écrit plus détaillé doit ensuite être présenté au Ministère dans les 7 jours suivants. Nous publions des rapports détaillés des évasions de spécimens piscicoles en mer à mesure qu’elles surviennent en C.-B.
Nous avons créé le Programme de surveillance du saumon atlantique dans le but de surveiller la présence de saumon de l’Atlantique évadé dans les rivières de la C.-B. À ce jour, il n’existe aucune preuve que des populations établies de saumon de l’Atlantique existent à l’état sauvage en Colombie-Britannique.
Nouveau-Brunswick
Au Nouveau-Brunswick (N.-B.), les exigences en matière de déclarations des évasions sont énoncées dans le sous-paragraphe 14.1(4) du Règlement du N.-B. no 91-158 : Règlement en vertu de la Loi sur l’aquaculture (dispositions générales). Des renseignements supplémentaires sur la gestion de l’aquaculture se trouvent sur le site Web provincial.
Terre-Neuve-et-Labrador
À Terre-Neuve-et-Labrador (T.-N.-L.), la déclaration des évasions est gérée par le Code de confinement (anglais seulement). La déclaration est une condition de tous les permis des sites de salmoniculture dans la province. Le Code exige que vous nous déclariez immédiatement les incidents d’évasion, ainsi qu’au ministère des Pêches, de la Foresterie et de l'Agriculture (en anglais seulement) de la province.
En cas d’incident d’échappée où il est raisonnable de croire qu’il pourrait y avoir eu une perte estimée de poissons provenant de n’importe quelle cage, l’incident est considéré comme un échappée, et le titulaire du permis est tenu d’entamer des discussions avec le MPO dans les 24 heures suivant l’incident, afin de déterminer si des efforts de récupération du poisson devraient être entrepris. T.-N.-L. présente des rapports annuels sur les évasions et les introductions et les transferts (en anglais seulement) [PDF, 128 Ko].
Nouvelle-Écosse
En Nouvelle-Écosse (N.-É.), la déclaration des évasions est détaillée dans les conditions de chaque permis d’aquaculture et est juridiquement contraignante. Consultez le ministère des Pêches et de l’Aquaculture de la N.-É. pour en savoir plus sur son permis d’aquaculture (en anglais seulement).
Liens connexes
- Règlement du Pacifique sur l’aquaculture
- Programme de surveillance du saumon atlantique
- NL Code of Containment for the Culture of Salmonids (en anglais seulement, PDF, 1,45 Mo)
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