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Gestion des maladies et des parasites

Les poissons d’aquaculture sont exempts de signes cliniques de maladie lorsqu’ils sont introduits dans le milieu marin, mais les poissons d’élevage peuvent être exposés à des pathogènes des animaux aquatiques (comme des bactéries et des virus) et à des parasites (comme le pou du poisson) provenant de poissons sauvages. En l’absence de traitement, les maladies et les parasites peuvent nuire à la santé des poissons d’élevage et risquent d’être transmis à nouveau aux populations sauvages. Les aquaculteurs prennent diverses mesures pour assurer la protection de la santé des populations sauvages et d’élevage. Voici certaines de ces mesures :

En Colombie-Britannique (C.-B.), les conditions de permis imposent des mesures de gestion du pou du poisson afin de réduire au minimum le risque de transmission de celui-ci entre les poissons sauvages et d’élevage. Au printemps, durant la dévalaison des saumons juvéniles sauvages des rivières à l’océan, les exploitants aquacoles intensifient la surveillance de l’abondance du pou du poisson. Lorsque le seuil réglementaire de trois poux mobiles (pou au stade du cycle de vie où il se déplace librement) de saumon (L. salmonis) par poisson est dépassé, les titulaires de permis doivent appliquer les mesures de gestion appropriées afin de réduire les niveaux de poux, notamment la récolte de saumons d’élevage, l’utilisation de médicaments ajoutés à la nourriture ou les bains thérapeutiques topiques.

Les mesures réglementaires visant à contrôler les niveaux d’infestation des sites salmonicoles par le pou du poisson sont établies par Pêches et Océans Canada (MPO) en C.-B. et par les gouvernements des provinces côtières ailleurs. En général, le pou du poisson est géré par la récolte, les pesticides topiques et les médicaments ajoutés à la nourriture. On encourage également l’élaboration d’autres méthodes pour le contrôle et le traitement du pou de poisson au moyen de stratégies de lutte intégrée contre les ravageurs et d’investissements dans la recherche.

Les chercheurs canadiens du MPO et d’ailleurs ont fourni des avis scientifiques sur la dynamique du pou du poisson, les voies de transmission entre les poissons sauvages et d’élevage, les répercussions, la conception d’un programme de surveillance efficace, les considérations importantes liées à l’établissement de seuils de traitement et d’autres mesures de gestion connexes. Ces avis scientifiques et la recherche continue améliorent notre compréhension de la dynamique potentielle des infections par le pou du poisson et la caractérisation des répercussions des méthodes de lutte contre le pou du poisson sur l’environnement.

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