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État des résultats prospectif
Pour l’exercice se terminant le 31 mars 2024 et le 31 mars 2025

État des résultats prospectif (non audité)

pour l'exercice se terminant le 31 mars


(en milliers de dollars)
  Résultats
projetés de
2023-2024
Résultats
prévus de
2024-2025
Charges
Pêches 1 382 744 $ 1 066 328 $
Écosystèmes aquatiques 575 568 478 628
Navigation maritime 353 720 341 791
Opérations maritimes et intervention 1 000 046 888 711
Services internes 695 433 642 933
Total des charges 4 007 511 3 418 391
Revenus
Vente de biens et de services 82 898 83 391
Autres revenus 5 228 4 816
Revenus gagnés pour le compte du gouvernement (48 115) (48 196)
Total des revenus 40 011 40 011
Coût de fonctionnement net avant le financement et les transferts du gouvernement 3 967 500 $ 3 378 380 $

Les notes complémentaires font partie intégrante de l’état des résultats prospectif.

 

Notes à l'état des résultats prospectif
(non audité)

1. Méthodologie et hypothèses importantes

L’état des résultats prospectif a été établi en fonction des priorités du gouvernement et des plans ministériels qui sont décrits dans le plan ministériel.

Les renseignements présentés dans les résultats projetés de l’exercice 2023-24 sont fondés sur les résultats réels en date du 31 octobre 2023 et sur les prévisions pour le reste de l’exercice. Des prévisions ont été réalisées pour les résultats prévus de l’exercice 2024-25.

Les hypothèses principales qui sous-tendent les prévisions sont les suivantes :

Ces hypothèses sont adoptées en date du 31 octobre 2023.

 

2. Variation et évolution des prévisions financières

Même si tous les efforts ont été déployés pour prévoir les résultats définitifs pour le reste de l’exercice 2023-24 et pour 2024-25, les résultats réels des deux exercices risquent de différer des prévisions financières présentées et l’écart pourrait être important.

Lors de la préparation du présent état des résultats prospectif, Pêches et Océans Canada a établi des estimations et des hypothèses à l’égard d’événements futurs. Ces estimations et hypothèses pourraient différer des résultats financiers réels subséquents. Elles sont fondées sur l’expérience acquise et d’autres facteurs notamment les prévisions relative aux événements futurs qui sont considérés comme raisonnables compte tenu des circonstances et sont évaluées de façon continue.

Les facteurs qui pourraient donner lieu à des écarts importants entre l’état des résultats prospectif et l’état des résultats historique incluent :

Une fois que le Plan ministériel est déposé au Parlement, Pêches et Océans Canada ne fera pas de mise à jour des prévisions, quelles que soient les modifications apportées aux ressources financières dans les budgets supplémentaires des dépenses. Les écarts seront expliqués dans le Rapport sur les résultats ministériels.

 

3. Sommaire des principales conventions comptables

L’état des résultats prospectif a été préparé conformément aux conventions comptables du gouvernement du Canada en vigueur pour l’exercice financier 2023-24 et s’appuie sur les normes comptables canadiennes pour le secteur public. La présentation et les résultats qui découlent de l’utilisation des conventions comptables énoncées ne donnent lieu à aucune différence notable par rapport aux normes comptables canadiennes pour le secteur public.

Les principales conventions comptables sont les suivantes :

  1. Charges

    Les charges sont comptabilisées selon la méthode de comptabilité d’exercice.

    Les charges de fonctionnement de Pêches et Océans Canada sont constatées lorsque les biens sont reçus ou que les services sont rendus y compris les services fournis gratuitement pour les locaux, les cotisations de l’employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires, les services juridiques et les indemnités d’accident du travail qui sont comptabilisés à titre de charges de fonctionnement à leur coût estimatif. Les indemnités de vacances et de congés compensatoires ainsi que les indemnités de cessation d’emploi sont accumulées et comptabilisées au fur et à mesure que les employés en acquièrent le droit en vertu de leurs conditions d’emploi.

    Les paiements de transfert sont passés en charges lorsque les bénéficiaires répondent aux critères d’admissibilité et les transferts sont autorisés au plus tard le 31 mars. Dans le cas des transferts qui ne s’inscrivent pas dans le cadre d’un programme existant, les transferts sont considérés être autorisés lorsque le gouvernement annonce une décision de procéder à un transfert non récurrent en autant que la loi habilitante ou l’autorisation de paiement soit approuvée par le Parlement avant l’achèvement des états financiers.

    Les charges incluent également des provisions qui tiennent compte de changements dans la valeur d’actifs. Cela comprend des provisions pour créances douteuses sur les comptes débiteurs ainsi que la désuétude des stocks ou les passifs, dont les passifs éventuels, les passifs environnementaux et l’obligation de mise hors service d’actifs dans la mesure où l’événement futur est susceptible de se produire et où une estimation raisonnable peut être établie.

    Les charges incluent également l’amortissement des immobilisations corporelles lesquelles sont capitalisées à leur coût d’acquisition. Les immobilisations corporelles sont amorties selon la méthode de l’amortissement linéaire sur la durée de vie utile estimative de l’actif.

  2. Revenus

    Les revenus provenant de droits réglementaires sans obligations de prestation sont constatés lorsqu’il existe une autorité pour réclamer des entrées de ressources économiques et l’opération ou l’événement s’est produit.

    Les fonds reçus de parties externes à des fins déterminées sont comptabilisés à leur réception en tant que revenus reportés. Ces revenus sont constatés dans l’exercice au cours duquel les charges correspondantes sont engagées.

    Les revenus reportés se composent des montants reçus avant la fourniture de biens ou de services qui seront reconnus à titre de revenus dans un exercice ultérieur où l’obligation de prestation sont remplies.

    Les autres revenus sont constatés dans l’exercice ou s’est produit l’évènement qui a donné lieu aux revenus et l’on s’attend à recevoir des avantages économiques futurs.

    Les revenus non disponibles pouvant maintenant être dépensés ne peuvent servir à acquitter les passifs du ministère. Bien que l’on s’attende à ce que l’administrateur général maintienne le contrôle comptable, il n’a pas l’autorité pour disposer des revenus non disponibles pouvant maintenant être dépensés. Par conséquent, les revenus non disponibles pouvant maintenant être dépensés sont considérés comme étant gagnés pour le compte du gouvernement du Canada et sont présentés en réduction du montant brut des revenus de l’entité.

 

4. Autorisations parlementaires

Le ministère est financé par le gouvernement du Canada au moyen d’autorisations parlementaires. La formule de comptabilisation des autorisations consenties au ministère ne correspond pas à celle des rapports financiers établis selon les principes comptables généralement reconnus étant donné que les autorisations sont principalement fondées sur les besoins de trésorerie. Les postes comptabilisés dans l’état des résultats prospectif d’un exercice donné peuvent être financés au moyen d’autorisations parlementaires approuvées au cours d’un exercice précédent, de l’exercice en cours ou d’exercices futurs. Par conséquent, le coût de fonctionnement net du ministère pour l’exercice diffère suivant qu’il est calculé selon les principes du financement public ou selon la méthode de comptabilité d’exercice. Les différences sont rapprochées dans les tableaux suivants :

(a) Rapprochement du coût de fonctionnement net et des autorisations demandées

(en milliers de dollars)
  Résultats
projetés de
2023-2024
Résultats
prévus de
2024-2025
Coût de fonctionnement net avant le financement et les transferts du gouvernement 3 967 500 $ 3 378 380 $
Rajustements pour les postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais aucune incidence sur les autorisations :
Amortissement des immobilisations corporelles (337 854) (361 185)
Perte nette découlant de l'aliénation des immobilisations corporelles (18 187) (17 169)
Services fournis gratuitement par d’autres ministères (181 795) (173 483)
(Augmentation) diminution des indemnités de vacances et de congés compensatoires (20 520) 10 727
Augmentation des passifs environnementaux et obligations liées à la mise hors service d’immobilisations (23 826) (24 524)
Diminution des avantages sociaux futurs 2 544 3 526
Augmentation des passifs éventuels (57 904) 0
Créances douteuses 1 618 1 618
Remboursement de charges des exercices antérieurs 8 763 10 753
Augmentation des comptes affectés des amendes supplémentaires pour infractions (21) (27)
Autres 4 012 2 494
Total des postes qui ont une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais aucune incidence sur les autorisations (623 170) (547 270)
Rajustement pour les postes qui n'ont pas incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui ont une incidence sur les autorisations :
Acquisition d’immobilisations corporelles 1 710 305 1 826 756
Augmentation de l’inventaire 17 696 21 700
Prêts émis 10 550 10 322
Diminution des charges payés d’avance (14 758) (4 708)
Total des postes qui n'ont pas d'incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui ont une incidence sur les autorisations 1 723 793 1 854 070
Autorisations demandées 5 068 123 $ 4 685 180 $

(b) Autorisations demandées

(en milliers de dollars)
  Résultats projetés de
2023-2024
Résultats prévus de
2024-2025
Autorisations demandées
Crédit 1 – Dépenses de fonctionnement 2 374 204 $ 2 175 846 $
Crédit 5 – Dépenses en capital 1 710 305 1 826 756
Crédit 10 – Subventions et contributions 775 605 491 765
Montants des postes législatifs 208 009 190 813
Autorisations demandées totales 5 068 123 $ 4 685 180 $
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