Zone de conservation du détroit de Davis
- Emplacement
- Biorégion de l’est de l’Arctique (Nunavut)
- Contribution approximative en superficie (km²) aux objectifs de conservation marine
- 17 298 km²
- Contribution approximative en pourcentage de couverture aux objectifs de conservation marine
- 0,30 %
- Objectifs de conservation
- Conserver les zones benthiques vulnérables.
Composantes écologiques d'intérêt
Espèces d’importance régionale : coraux, pennatules et éponges.
- Raison de leur importance : Les coraux, les pennatules et les éponges sont des espèces structurantes fragiles qui se rétablissent lentement.
Habitat important pour la conservation de la biodiversité : Importantes concentrations de petites et grandes gorgones, de pennatules et d’éponges.
- Raison de leur importance : Ces espèces assurent une fonction importante pour de nombreuses formes de vie marine.
Interdictions
Les composantes écologiques d’intérêt sont efficacement conservées grâce aux interdictions suivantes :
Toute activité de pêche entrant en contact avec le fond.
Autres Considérations
Aucune activité anthropique incompatible avec la conservation des composantes écologiques qui revêtent un intérêt particulier ne peut être exercée ou prévue dans la zone.
Contexte environnemental
La zone de conservation du détroit de Davis se situe dans la zone d’importance écologique et biologique du bassin Hatton, de la mer du Labrador et du détroit de Davis.
Cette fermeture protège d’importantes concentrations de petites et grandes gorgones, de pennatules et d’éponges. Les avantages en matière de conservation visent également les espèces de poissons benthiques et les invertébrés, y compris ceux d’une importance commerciale (p. ex., flétan du Groenland, crevette nordique). De nombreuses espèces utilisent l’habitat structurel à des fins diverses, notamment pour le frai, la reproduction, et les aires d’alevinage.
L’interdiction des engins entrant en contact avec le fond peut protéger non seulement les coraux, les pennatules et les éponges, mais aussi une foule d’autres espèces de poissons et d’invertébrés qui utilisent l’habitat structurel qu’ils fournissent. Cette zone peut servir de refuge naturel et contribuer à accroître la productivité des espèces, celle-ci pouvant à son tour mener à une plus grande abondance à l’intérieur et à proximité de la zone.
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