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Mytilicola porrecta (copépodes rouges) des moules

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Catégorie

Catégorie 3 (hôte pas au Canada)

Noms courants et généralement admis de l'organisme ou de l'agent pathogène

Parasitisme par Mytilicola, copépode rouge.

Nom scientifique ou classification taxonomique

Mytilicola porrecta (copépodes, famille des Mytilicolidae) [pas un ver].

Répartition géographique

Golfe du Mexique.

Espèces hôtes

Geukensia (=Modiolus) demissa (moule côtelée de l'Atlantique), Ischadium (=Mytilus, =Brachidontis) recurvum (moule crochue). Peut aussi être présent chez certaines espèces de palourdes (par exemple Mercenaria mercenaria) et d'huîtres.

Impact sur les hôtes

On ne connaît rien de la relation entre ce parasite et ses hôtes pélécypodes.

Techniques de diagnostic

Observations générales

Tease open the stomach and intestine of fresh whole bivalves to reveal reddish to brownish orange coloured elongate copepods. Mytilicola porrecta peut être différenciée de M. orientalis et de M. orientalis et de M. intestinalis par la plus petite taille de la femelle adulte (environ 5 mm de longueur en comparaison de 8 mm ou plus pour les deux autres espèces) et par la présence de quatre segments sur la seconde antenne chez les adultes des deux sexes. Les deux autres espèces ont trois segments ou moins sur la seconde antenne. Le mâle adulte de M. porrecta a des protubérances thoraciques postéro-latérales réduites qui sont presque invisibles. La griffe du maxillipède est courte, robuste et fortement crochue, comparativement à celle des mâles de M. orientalis et de M. intestinalis, qui est allongée et pas très crochue.

Histologie

Examiner les sections transversales du corps pour déceler la présence de gros copépodes dans la lumière de l'intestin.

Digestion

La perturbation chimique des tissus exposera les copépodes et facilitera la quantification. Plus précisément, la digestion de la chair retirée de la coquille des bivalves par la pepsine, suivie d'une filtration des tissus désintégrés par des tamis (pores de 348 µm et 124 µm), et l'examen des résidus de Mytilicola grâce à un microscope binoculaire est une technique utilisée pour détecter tous les stades parasitaires, notamment les sacs vitellins et les stades infectieux précoces intacts (0,45  µm de longueur) [Dare 1982]. Ce processus est recommandé pour les études à grande échelle plutôt que des diagnostics.

Méthodes de contrôle

On ne connaît pas de méthode de prévention ou de contrôle.

Références

Cheng, T.C. 1967. Marine molluscs as hosts for symbioses with a review of known parasites of commercially important species. In: F.S. Russel (ed.) Advances in Marine Biology. Volume 5. Academic Press Inc., London, p. 293-296.

Dare, P.J. 1982. The susceptibility of seed oysters of Ostrea edulis L. and Crassostrea gigas Thunberg to natural infestation by the copepod Mytilicola intestinalis Steuer. Aquaculture 26: 201-211.

Humes, A.G. 1954. Mytilicola porrecta n. sp. (Copepoda: Cyclopoida) from the intestine of marine pelecypods. The Journal of Parasitology 40: 186-194.

Lauckner, G. 1983. Diseases of Mollusca: Bivalvia. In: O. Kinne (ed.) Diseases of Marine Animals. Volume II: Introduction, Bivalvia to Scaphopoda. Biologische Anstalt Helgoland, Hamburg, p. 827-829.

Citation

Bower, S.M. (2010) : Précis des maladies infectieuses et des parasites des fruits de mer exploités commercialement : Mytilicola porrecta (copépodes rouges) des moules.

Date de la dernière révision : Janvier 2010
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Date de modification :