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Sirolpidium zoophthorum (mycose larvaire) de l'huître

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Catégorie

Catégorie 4 (Importance négligeable au Canada)

Nom courants et généralement admis de l'organisme ou de l'agent pathogène

Mycose larvaire.

Nom scientifique ou classification taxonomique

Sirolpidium zoophthorum.

Répartition géographique

Des mortalités ont été signalées dans des écloseries le long de la côte est des États-Unis. Il y en a également eu dans les populations sauvages, mais le lien avec les mortalités observées n'a pas encore été établi.

Espèces hôtes

Crassostrea virginica; (affecte également Mercenaria mercenaria).

Impact sur les hôtes

Les larves touchées sont de différentes tailles, soit des larves véligères précoces aux juvéniles postmétamorphiques d'un diamètre allant jusqu'à 400 µm. Le champignon se propage dans les tissus mous et entraîne leur dégradation. Le sporange produit des tubes qui font saillie à l'extérieur de la coquille et qui libèrent des zoospores motiles à deux flagelles responsables de la transmission de la maladie. Dans les cultures de larves très infectées, plus de 90 % des larves peuvent mourir en deux jours. Les zoospores de S. zoophthorum peuvent germer et croître sur de la gélose nutritive en l'absence de larves de bivalves. La maladie est probablement liée à de mauvaises conditions d'élevage.

Techniques de diagnostic

Préparations humides

Les larves contiennent un mycélium annulaire peu ramifié avec des étranglements à intervalles entre les segments, qui peuvent être gonflés et fréquemment lobés. Le champignon peut être détecté dans une larve vivante placée dans une solution d'eau de mer rouge neutre. Il prend une couleur rouge plus foncée que l'huître, ce qui permet de le distinguer plus facilement.

Méthodes de contrôle

Pas de traitement connu. Les lots qui comptent des individus infectés devraient être détruits selon une méthode approuvée, et tous les contenants ainsi que l'équipement qui ont été en contact avec le stock infecté devraient être désinfectés. Le faible nombre de signalements de cette maladie semble indiquer que son apparition peut être limitée par le traitement des eaux ainsi que par les procédures d'élevage et d'assainissement qui sont habituellement en vigueur de nos jours dans les écloseries à l'échelle de la production.

Références

Davis, H.C. et V.L. Loosanoff. 1955. A fungus disease in bivalve larvae. Proceedings of the National Shellfisheries Association 45: 151-156.

Davis, H.C., V.L. Loosanoff, W.H. Weston et C. Martin. 1954. A fungus disease in clam and oyster larvae. Science 120: 36-38.

Elston, R.A. 1999. Health management, development and histology of seed oysters. Chapter 13. Fungal infections of oyster larvae. pp. 81-82. World Aquaculture Society, Baton Rouge, Louisiana, USA. 110 pp.

Johnson, T.W. et F.K. Sparrow. 1961. Fungi in Oceans and Estuaries. Cramer, Weinheim, p 347-356.

Vishniac, H.S. 1955. The morphology and nutrition of a new species of Sirolpidium. Mycologia 47: 633-645.

Citation

Bower, S.M. (2001): Précis des maladies infectieuses et des parasites des mollusques et des crustacés exploités commercialement : Sirolpidium zoophthorum (Mycose larvaire) d'huîtres.

Date de la dernière révision : Avril 2001
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Date de modification :