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La panope (Panopea generosa) : Anatomie, histologie, développement, pathologie, parasites et symbiontes

Épibiontes de la panope

La surface de panopes cultivées juvéniles maintenues dans des systèmes en suspension (par exemple, dans des paniers japonais) pendant plusieurs mois avant d’être transplantées dans le substrat était colonisée par divers épibiontes. Les épibiontes étaient fixés sur la surface du tégument couvrant le siphon et le manteau musculaire et sur la coquille. Bien que les épibiontes et leurs hôtes aient été en relation très étroite à quelques reprises, aucune pathologie n’a été observée. Des exemples de coupes histologiques de certains des divers épibiontes présents sur la surface des panopes juvéniles (classe annuelle 1995) sont présentés dans les figures suivantes.

Figure 2a. Coupe d’un ver polychète (flèche) à la surface de la coquille à côté de deux bryozoaires.

Figure 2b. Coupe d’un ver polychète (flèche) sur la surface du siphon, entouré des cuticules vides d’un bryozoaire colonial. Le tube du polychète est fusionné au périostracum, mais il n’y a aucun signe de dommage aux tissus de la panope juvénile.

Figure 3. Coupe de deux bryozoaires sur la surface de la coquille d’une panope juvénile.

Figure 4. Le test d’un tunicier (flèche) est fusionné au périostracum acellulaire du siphon d’une panope juvénile sans dommage apparent pour aucun des organismes.

Figure 5. De nombreux œufs d’invertébrés fixés sur la surface du siphon d’une panope juvénile. Dans cet exemple, la structure du périostracum acellulaire n’a pas été altérée et le tissu sous-jacent semble intact.

Tous les épibiontes ont disparu peu après la transplantation des panopes juvéniles (naissain) dans le substrat. Bien qu’on n’ait observé aucun dommage apparent (histopathologie) causé par les épibiontes, les données sur la croissance indiquent que les épibiontes semblent entrer en compétition directe avec les panopes pour la nourriture planctonique. La procédure de maintenir le naissain de panopes dans des systèmes de culture en suspension pendant de longues périodes n’est plus pratiquée.

Références

Bower, S.M., J. Blackburn and G.R. Meyer. 1992. Parasite and symbiont fauna of Japanese littlenecks, Tapes philippinarum (Adams and Reeve, 1850) in British Columbia. Journal of Shellfish Research 11(1): 13-19.

Cheng, T.C. 1967. Marine molluscs as hosts for symbioses with a review of known parasites of commercially important species. In: F.S. Russell (ed.). Advances in Marine Biology. Volume 5. Academic Press Inc., London, p. 315-335.

Simkiss, K. 1988. Molluscan Skin (excluding Cephalopods). The Mollusca Vol. 11 Form and Function. E.T. Truman and M.R. Clarke. Academic Press Inc. pp. 11 - 35.

Citation Information

Bower, S.M. and Blackbourn, J. (2003): Geoduck clam (Panopea generosa): Anatomy, Histology, Development, Pathology, Parasites and Symbionts: Epibonts of the Geoduck Clam.

Date last revised: August 2020
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