Débarquements commerciaux et production

Au Canada, l’industrie de la pêche comprend trois activités économiques principales, soit la pêche commerciale, l’aquaculture (pisciculture) et la transformation du poisson. Les débarquements commerciaux s’élevaient à 766 402 tonnes en 2019, ce qui représente une baisse de 9 % par rapport à 2018. Ces débarquements ont été évalués à 3,7 milliards de dollars, soit une légère diminution par rapport à l’année précédente.

Les débarquements commerciaux des pêches en mer ont baissé de 7 % pour atteindre 742 634 tonnes en 2019, tandis que leur valeur a baissé de 1 %, atteignant 3,6 milliards de dollars. Les trois espèces pour lesquelles on a observé les plus importantes baisses des débarquements sont la crevette (diminution de 23 911 tonnes), le hareng (diminution de 23 027 tonnes) et le saumon (diminution de 13 023 tonnes). Les fruits de mer représentaient 51 % des débarquements commerciaux des pêches en mer en 2019, ce qui est une augmentation par rapport à 47 % des débarquements en 2018. Les baisses de la valeur des débarquements de plusieurs espèces, y compris la crevette (diminution de 146 millions de dollars) et le saumon (diminution de 72 millions de dollars), ont presque été complètement contrebalancées par les hausses des débarquements d’autres espèces, particulièrement le homard (augmentation de 177 millions de dollars). Sur le plan de la valeur, les fruits de mer représentaient 85 % des débarquements commerciaux des pêches en mer, ce qui est une augmentation par rapport à 82 % des débarquements en 2018.

Les débarquements commerciaux des pêches en eau douce ont baissé de 10 % pour atteindre 23 768 tonnes en 2019, tandis que la valeur des débarquements a baissé de 13 %, atteignant 68 millions de dollars. Le corégone (diminution de 1 252 tonnes), la perchaude (diminution de 893 tonnes) et l’éperlan (diminution de 541 tonnes) représentaient la plus grande partie de la baisse des débarquements. Le corégone (diminution de 3,2 millions de dollars) et la perchaude (diminution de 2,8 millions de dollars) ont connu les plus importantes baisses en ce qui concerne la valeur. Le doré jaune représentait plus d’un tiers (35 %) des débarquements commerciaux des pêches en eau douce et plus de la moitié (54 %) de la valeur des débarquements.

En 2019, la production aquacole s’élevait à 187 026 tonnes, ce qui représente une baisse de 2 % par rapport à 2018. La baisse de 23 % de la production du Nouveau Brunswick d’une année à l’autre représentait la majorité du déclin à l’échelle nationale. Les importantes baisses de la production de saumons (5 894 tonnes) et d’huîtres (1 332 tonnes) étaient les principaux facteurs de la faible production dans la province en 2019.

La valeur de la production aquacole nationale en 2019 a baissé de 14 % pour atteindre 1,2 milliard de dollars; cette baisse était presque entièrement attribuable à une diminution de 200 millions de dollars touchant la production de saumons. Les trois provinces qui produisent des saumons, soit la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et la Colombie-Britannique, ont connu des déclins représentant un pourcentage à deux chiffres en ce qui concerne la production de saumons.

En plus des industries de la pêche et de l’aquaculture, l’industrie de la transformation des produits connexes ajoute aussi une valeur considérable à l’économie canadienne, y compris des ventes s’élevant à 6,7 milliards de dollars* en 2019, ce qui représente une hausse de 6 % par rapport à 2018.

* Statistique Canada. Tableau 16-10-0117-01 : Statistiques principales pour les industries manufacturières, selon le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) (x 1 000)

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