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Examen de la mise en œuvre des droits de pêche commerciale autochtones

Comité permanent des Pêches et des Océans

Séance d'information à l'intention de la ministre des Pêches et des Océans pour son apparition à POFO le 15 juin 2021

MPO Affaires parlementaires - Juin 2021

Table des matières

Le discours prononcé fait foi

Bonjour Monsieur le Président. Merci de me donner l’occasion de m’adresser aux honorables membres de ce comité. Je me joins à vous aujourd’hui [Les renseignements ont été retranchés, conformément à la Loi sur l'accès à l'information.] de Mi’kma’ki – le territoire traditionnel non cédé du peuple mi’kmaq.

Avant tout, j’aimerais prendre un moment pour dire que mes pensées vont à la Première Nation Tk’emlúps te Secwépemc (tuh-kam-loops-tuh-she-kwe-pem) et à toutes les communautés autochtones du Canada, alors que le pays continue de pleurer la perte des 215 enfants enterrés dans l’ancien pensionnat de Kamloops. [Les renseignements ont été retranchés, conformément à la Loi sur l'accès à l'information.] C’est un rappel horrifiant du travail qu’il reste à faire pour faire progresser la réconciliation.

Je suis cette étude avec intérêt, et je tiens à remercier les sénateurs d’avoir entrepris ce travail et d’avoir engagé des discussions réfléchies avec les nombreux chefs et témoins qui ont comparu devant ce comité. Je tiens également à informer le Comité que le gouvernement du Canada appuie pleinement la motion M-40 du sénateur Francis, qui a été adoptée au Sénat le mois dernier. Comme nous en discutons aujourd’hui, je m’en voudrais de ne pas reconnaître le travail soutenu des membres de ce comité, notamment les sénateurs Christmas et Francis, qui proviennent de collectivités directement touchées et qui ont toujours participé aux discussions sur la subsistance convenable. Je vous remercie de votre contribution à ce jour, et je me réjouis à l’avance de recevoir les commentaires et suggestions de tous les membres de ce comité.

Aujourd’hui, je suis accompagnée de :

Après mon bref exposé, mes collaborateurs et moi serons heureux de répondre à vos questions.

En tant que ministre fédérale des Pêches, j’ai la responsabilité de veiller à ce que nos ressources marines soient gérées de manière à garantir leur protection à long terme et dans l’intérêt public. Il m’incombe également de faire progresser les engagements du Canada en matière de réconciliation, en veillant à ce que mon ministère travaille en étroite collaboration avec les peuples autochtones pour gérer les pêches du Canada.

Cela n’est possible que si nous travaillons ensemble à trouver des solutions conformes aux protections constitutionnelles accordées aux droits ancestraux et issus de traités.

La collaboration de Nation à Nation fait partie intégrante de notre approche pour la mise en œuvre des droits issus de traités, reconnus par la Cour suprême aux groupes autochtones Mi’kmaq, Wolastoqey et Peskotomuhkati (Passamaquoddy) à Skutik (Scoo-dik), de pêcher en vue d’assurer une subsistance convenable.

Quand les Canadiens ont élu un gouvernement libéral en 2015, notre gouvernement a élargi le mandat des négociations sur la subsistance convenable. Ces changements ont mené à la signature de deux accords-cadres sur les droits et la réconciliation en 2019. Plus récemment, nous avons assoupli davantage ce processus à la suite des commentaires des Premières Nations. Ces changements nous ont permis d’aller de l’avant dans le cadre de notre accord avec la Première Nation de Listuguj. Comme vous l’a dit le chef Gray, l’accord quinquennal met en place un processus de collaboration pour la gestion des pêches entre la Première Nation Mi’kmaq de Listuguj et Pêches et Océans Canada.

Les discussions de Nation à Nation se poursuivent avec d’autres Premières Nations alors que nous travaillons à la mise en œuvre de ce droit au Québec et dans les Maritimes.

Nous nous sommes aussi engagés sérieusement auprès des associations de l’industrie et de leurs membres. Nous avons nommé un représentant spécial fédéral pour nous conseiller sur la façon de renforcer les relations au sein de nos communautés de pêcheurs. Et nous renforçons notre communication avec le public, en étant ouverts et transparents sur ce qui nous attend.

Récemment, comme vous le savez, notre gouvernement a adopté une nouvelle voie à suivre qui permettra aux Premières Nations de pêcher en vue d’assurer une subsistance convenable.

Cette approche est conforme aux arrêts Marshall, qui orientent les activités du MPO depuis plus de 20 ans; l’approche est basée sur trois principes fondamentaux : le respect de la conservation, la gestion transparente et prévisible, et la réconciliation.

Notre objectif est d’avoir une pêche pacifique, productive et prospère, qui respecte les décisions Marshall et qui permet aux collectivités des Premières Nations d’exercer leurs droits issus de traités, selon la vision et les besoins de leur Nation.

Grâce à cette approche, nous travaillons en toute collaboration avec les Premières Nations participantes afin d’élaborer des plans de pêche visant à assurer une subsistance convenable, qui sont uniques à chaque communauté ou groupe de communautés et qui sont autorisés et agréés.

Conformément à cette approche, les Premières Nations peuvent pêcher cette saison, en cours de saison, avant les accords sur les droits et la réconciliation à plus long terme.

Étant donné que nos pêches sont pleinement exploitées, cette approche garantit que l’effort de pêche n’augmentera pas afin d’assurer la durabilité à long terme de nos stocks. De plus, des saisons de pêche bien établies et réglementées nous aident à prévenir la surpêche et nous permettent de préserver la santé de nos ressources marines communes et limitées.

Je tiens également à souligner qu’il ne s’agit pas de la seule approche, mais d’une option qui est possible au cas où les Premières Nations cherchent un plan à court terme leur permettant de pêcher cette saison.

Plus tôt ce mois-ci, le Canada et la Première Nation de Potlotek ont conclu une entente pour que les membres de leur collectivité pêchent pour gagner leur vie de façon convenable et vendent leurs prises cette saison.

Le plan de pêche de Potlotek a été élaboré par la collectivité avec l’appui de l’Assemblée des chefs Mi’kmaq de la Nouvelle-Écosse et du Bureau de négociation du KMK.

Nous remercions la collectivité pour son partenariat continu, et nous sommes heureux que cette pêche renforce l’autodétermination et l’autonomie économique de sa collectivité.

La saison de pêche de 2021 est l’occasion pour nous tous de travailler ensemble, et même si la voie à suivre peut parfois être difficile, nous poursuivons tous les mêmes objectifs : l’utilisation durable de nos pêches, tout en mettant en œuvre le droit des Premières Nations à pêcher pour assurer une subsistance convenable.

Je suis ravie de pouvoir répondre maintenant à vos questions.

Contexte

Arrêts Marshall

Contexte

Initiative de l’après-Marshall

Contexte

Initiative des pêches commerciales intégrées de l'Atlantique

Contexte

Négociations Marshall

a) Historique

b) Accords de conciliation des droits

Contexte 

Historique

Accords de réconciliation des droits

État des relations (secteur de la pêche autochtone et commerciale )

Contexte 

Mobilisation de l’industrie

Contexte 

Rôle du représentant spécial fédéral

Contexte

Plan prospectif - [Les renseignements ont été retranchés, conformément à la Loi sur l'accès à l'information.]

Contexte

Pêches autochtones pour assurer une subsistance convenable

Contexte

Permis en réserve

Contexte

Régime canadien de gestion du homard

(Origines et justifications des contrôles de l’effort – restrictions de zones, restrictions saisonnières, limites des casiers, taille de la carapace, etc.)

Histoire de gestion du homard au Canada:

Objectif des saisons de pêche au homard:

Contexte

Débarquements et valeur — Ensemble des pêches

Contexte

Valeur au débarquement dans la région des Maritimes, par groupes d’espèces, 1998-2019 (données préliminaires)

voir description ci-dessous

Description

Le graphique montre la valeur au débarquement dans la région des Maritimes du MPO, par année, pour les principales espèces commerciales. La valeur au débarquement a atteint des niveaux records de 1,56 milliard de dollars en 2019 (données préliminaires). La pêche côtière du homard (barres rouges) a généré le plus de revenus pour les pêcheurs. Elle représentait tout juste au-delà de 940 millions de dollars en 2019, soit environ 60 % de la valeur au débarquement dans la région. Les autres pêches des mollusques et crustacés dans la région des Maritimes, en particulier celles du pétoncle, de la crevette et du crabe des neiges, ont généré environ 405 millions de dollars, soit 26 % de la valeur totale au débarquement. Les pêches du poisson de fond, en particulier celles du flétan et de l’aiglefin, ont généré une valeur au débarquement de 92 millions de dollars en 2018, tandis que les pêches du poisson pélagique et les autres poissons ont généré 109 millions de dollars.

Permis, débarquements et valeur du homard côtier

Contexte

Débarquements et valeur des pêches commerciales communautaires

Contexte

Achat de Clearwater par une coalition de Premières nations de l'Atlantique et par Premium Brands

En cas de questions sur l'arrêt Marshall, le principe de la subsistance convenable ou les droits issus de traités :

Contexte

Autre notes autochtones

Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones

Contexte

Civelle

Contexte

Processus de RCAANC

Contexte :

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