Transcription
Mon nom est Nathalie Simard, je suis biologiste à l'Institut Maurice-Lamontagne à Mont-Joli et je travaille sur les espèces aquatiques envahissantes.
Une espèce aquatique envahissante,c'est soit une espèce animale, végétale ou même ça pourrait être un micro-organisme qui de devrait pas se retrouver dans nos eaux, donc qui arrive d'ailleurs et qui peut avoir des conséquences écologiques, économiques et même sociales très importantes.
Dans le cadre de mon travail, je suis responsable du programme de monitorage des espèces aquatiques envahissantes de la région du Québec.
Donc à chaque année, on va sur le terrain, on installe ce qu'on appelle nous des collecteurs dans les différents ports et les différentes marinas pour tenter de détecter les nouvelles espèces envahissantes dès leur arrivée et aussi pour suivre la progression des espèces qui sont déjà présentes dans nos eaux. C'est vraiment important d'essayer de détecter ces espèces-là le plus tôt possible parce qu'une fois qu'elles sont arrivées et bien établies, c'est quasi impossible de s'en débarasser.
Donc on a beaucoup de travail aussi pour améliorer nos méthodes de détection et, de plus en plus, on travaille avec les chercheurs en génétique pour utiliser des outils moléculaires comme méthode de détection. Je travaille également à l'étude des moyens de transport, c'est à dire ce que nous on appelle les vecteurs d'introduction qui sont responsables de l'arrivée de ces espèces-là dans nos eaux. C'est important de travailler et de maximiser nos efforts à ce niveau-là parce que c'est là qu'on peut agir pour empêcher les espèces envahissantes d'arriver dans nos eaux.
Mon rôle en tant que biologiste, c'est de contribuer à la protection des écosystèmes marins et je crois que la recherche sur les espèces aquatiques envahissantes auxquelles je contribue aide à atteindre cet objectif.