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Programme sur les données environnementales côtières de référence - Québec

Découvrez les différents projets visant à mieux connaitre les écosystèmes côtiers de l'estuaire maritime du Saint-Laurent. Nous avons établi le Programme sur les données environnementales côtières de référence (le Programme) en 2017, parmi les nombreuses initiatives créées dans le cadre du pilier « Protection du milieu marin » du Plan de protection des océans du gouvernement du Canada. Nous contribuons à la protection des côtes et des voies navigables en finançant des activités scientifiques qui nous aident à en savoir plus sur les écosystèmes côtiers du Canada.

Transcription

Programme sur les données environnementales côtières de référence
Rive nord de l'estuaire maritime du Saint-Laurent

Yanick Gendreau
Biologiste responsable du programme sur les données environnementales côtières de référence.
Pêches et Océans Canada

Au départ des communautes côtières ont manifesté beaucoup d'intérêt, à savoir qu'il manquait des données sur les écosystèmes côtiers à travers le Canada. Puis, en réponse à ça, le ministère a lancé le programme sur les données environnementales côtières de référence pour permettre aux ministères, mais surtout aux partenaires qui soient des partenaires locaux des Premières Nations et groupes autochtones et aussi des chercheurs scientifiques, des ONG en conservation de participer à la collecte des données.

En fait, il y a six zones qui ont été choisies à travers le Canada pour tous les océans. Pacifique, Arctique et Atlantique. Ça va permettre d'avoir un état de connaissance initiale si on veut du système qu'on n'avait pas avant ou qu'on va pouvoir comparer à ce qui s'en vient dans le futur.

Valérie Desrochers
Coordonatrice des projets
Comité ZIP de Rive Nord de l’Estuaire

Le programme nous a permis de réaliser un projet qui portait la caractérisation des marais littoraux sur notre territoire, donc sur le long de la rive nord de l'estuaire maritime.

Dans la cadre de la caractérisation des marais côtiers, on à quatre composantes à l'étude ont à la volet flores, géomorphologiques, les poissons, les invertébrés et chacun d'entre eux on va utiliser des outils et une technologie différente.

Aujourd'hui, c'était l'inventaire des poissons. On utilisait un verveux pour essayer de nous permettre de capturer une plus grande diversité d'espèces. On vient identifié chaque espèce qui ont été pêchées. Par la suite, on va les dénombrer. Donc on veut savoir en abondance…Il y avait combien d'espèces qui avaient été capturées et on va terminer, on va prendre la longueur des 30 premiers spécimens capturés. Donc ça nous informe à savoir un peu leur quel stade de croissance ont été les poissons qui ont été capturés.

En ce qui concerne le volet morphologique, on va utiliser le drone, ce qui nous a permis de survoler l'entièreté du marais et de prendre des images aériennes pour nous aider par la suite lors de l'analyse des données. On utilise aussi des GPS qui nous permettent d'aller chercher des points de précision pour la localisation de nos stations, mais aussi pour identifier la limite maximale de notre marée, pour un suivi dans le temps, voir si il progresse ou est ce qu'il y a de l'érosion.

Sandrine Vigneron
Directrice des opérations maritimes
Explos-Nature
Éducation-Recherche

Notre collaboration avec le ministère de Pêches et Océans s'est faite assez naturellement, dans le fond. Dans notre organisme, on peut dire on a une expertise en plongée scientifique. Pour notre part, on s'occupe vraiment de la caractérisation de l'État côtier dans la zone infra littorale rocheuse.

Ici, Présentement, on s'entraîne à déployer en transect pour chaque site. Les plongeurs déploient un ruban sur 30 mètres à une profondeur entre six mètres et quatorze mètres. Et sur ce transect de 30 mètres, ils vont dénombrer les, macroinvertébrés. Ils vont aussi prendre une photographie pour avoir une idée de l'abondance des oursins verts, par exemple du fond rocheux. Donc ces photos là, standardisées, qui vont être prises, vont être ensuite analysées pour avoir une idée de la biomasse des oursins, voir un peu la taille. Et puis aussi, ils vont prendre des notes avec du papier hydrofuge et récolter des données sur le nombre d'invertébrés, les espèces qu'ils voient ailleurs, etc.

Ce sont des données aussi qui sont partagées lors des programmes éducatifs d'explos-nature. Le public et les groupes scolaires viennent en apprendre davantage sur les estuaires et c'est aussi l'opportunité à ce moment là pour nous de partager ses connaissances qui viennent d'être acquises pour ensuite profiter à une génération qui, plus tard, va être en mesure de prendre les bonnes décisions et éventuellement apporter des changements.

Valérie Desrochers
Coordonatrice des projets
Comité ZIP de Rive Nord de l’Estuaire

L'importance du programme pour des communautés comme chez nous qu'on a sur la rive nord de l'estuaire. C'est que ça nous a permis de mettre à jour les connaissances, de tracer un état de référence pour, par la suite, l'utiliser au sein de leur municipalité dans leurs mesures de gestion et de conservation, en fonction des priorités qu’ils ont ciblé.

Texte à l'écran : 

Un merci tout particulier à Comité ZIP de la Rive Nord de l'Estuaire et Explos-Nature.

Nous reconnaissons respectueusement les territoires traditionnels, ancestraux et non cédés du Nitassinan (Premières Nation des Innus) sur lesquels cette production a été tournée.

Le Programme sur les données environnementales côtières de référence a été établi comme une initiative clé dans le cadre du Plan de protection des océans du gouvernement du Canada.

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