Programme sur les données environnementales côtières de référence – Baie Placentia
Découvrez les différentes méthodes utilisées pour surveiller les changements environnementaux dans la baie de Placentia.
Nous avons établi le Programme sur les données environnementales côtières de référence (le Programme) en 2017, parmi les nombreuses initiatives créées dans le cadre du pilier « Protection du milieu marin » du Plan de protection des océans du gouvernement du Canada. Nous contribuons à la protection des côtes et des voies navigables en finançant des activités scientifiques qui nous aident à en savoir plus sur les écosystèmes côtiers du Canada.
Transcription
Nadine Templeman : Le Programme sur les données environnementales côtières de référence a été établi en 2017 pour permettre une meilleure prise de décision dans les zones où le trafic maritime est déjà élevé ou en augmentation. Les objectifs du programme sont de déterminer les données de référence physiques, chimiques et biologiques sur six sites au Canada, et ceux-ci se trouvent en région côtière.
Lindsey Freeman : La baie Placentia est l’une des rares baies de Terre-Neuve considérée comme ayant une navigation en eau libre de glace toute l’année. Et c’est en partie pour cela qu’elle a été choisie à l’origine comme principal site pilote pour le Programme sur les données de référence.
Rachel Sipler : La baie Placentia est un très bon point de départ pour Terre-Neuve, surtout parce que la région a une grande importance économique et culturelle, et nous pouvons voir qu’il y aura une reprise économique, vous savez, dans l’avenir de l’utilisation de la baie Placentia. Cela nous donne l’occasion d’en apprendre plus sur le plan scientifique, mais aussi de nous donner un point de départ pour comprendre comment la baie pourrait évoluer.
Olivia Dillon : J’étudie la répartition spatiale des microplastiques dans la baie Placentia. Nous examinons la concentration de microplastiques, la concentration de méthane ainsi que les dynamiques des zooplanctons. Le Programme sur les données de référence nous permettra de mieux comprendre comment les choses évoluent en raison des différents effets environnementaux.
Colleen McBride : Dans ma partie du projet, nous avons utilisé un filet d’échantillonnage du zooplancton. En gros, j’utilise ce filet à mailles de 200 microns et je le traîne dans l’eau pour attraper tout ce qui dépasse 200 microns. En général, on considère que c’est du zooplancton. Le zooplancton est très important parce qu’il joue un rôle essentiel de connecteur entre les niveaux les plus bas de la chaîne alimentaire, comme le phytoplancton et les bactéries, et ensuite aux niveaux supérieurs de la chaîne alimentaire, comme les poissons.
Ian Woolfrey : ACAP Humber Arm est un organisme environnemental à but non lucratif qui se concentre sur la surveillance et la restauration du milieu marin. Aujourd’hui, nous avons effectué des relevés de la végétation marine à la recherche de zostères, mais aussi de différents types de roches, de mauvaises herbes aquatiques et d’ascophyllum. Nous avons également effectué une étude sur certaines espèces aquatiques envahissantes, en recherchant simplement leur présence et leur absence.
Greg Moore : Nous avons récemment acquis un VTG pour effectuer des relevés de la végétation marine. Nous l’avons donc mis en marche à travers le littoral. Nous avons 140 mètres de câble que nous pouvons utiliser pour faire le tour du littoral et documenter la quantité de zostères présentes et leur répartition. Nous pouvons aussi enregistrer ce que nous voyons. Nous pouvons utiliser ces données dans le Programme de données de référence également.
Rachel Sipler : Nous utilisons donc un grand nombre d’outils différents, mais en faisant travailler ensemble un grand nombre de groupes différents, nous pouvons appliquer un grand nombre de techniques différentes en même temps. Et cela nous donne cet instantané vraiment distinct.
Colleen McBride : C’est vraiment passionnant pour moi de pouvoir contribuer à approfondir ces travaux et ces données de référence pour les futures générations de chercheurs.
Olivia Dillon : J’aimerais utiliser mes connaissances en ingénierie et mon nouveau diplôme de biologie marine pour créer un système mécanique, qui aidera à nettoyer l’océan des microplastiques et autres déchets et débris.
Greg Moore : C’est très important, car une grande partie de notre croissance économique est générée par l’eau. Je pense qu’il est extrêmement important d’adopter une approche d’intendance et de prendre soin de nos océans.
Ian Woolfrey : En tant que Canadiens, nous sommes entourés de mers d’un océan à l’autre. Beaucoup de ces mers contiennent des ressources marines très importantes pour beaucoup de gens différents, qu’il s’agisse de stocks de poissons, de mammifères marins; c’est un type d’habitat différent que l’on trouve à la fois près du rivage et au large. Ce programme a permis de recueillir des données pour créer cette base de référence préliminaire afin de pouvoir détecter les tendances à venir.
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