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Une journée dans la vie d’un échantillon d’huître

Apprenez-en davantage sur la cueillette et la salubrité des mollusques.

Transcription

On prélève des échantillons d’huître creuse du Pacifique aux fins de détection de maladies et de parasites.

On utilise d’abord un vernier électronique pour mesurer et consigner la longueur de la coquille des échantillons d’huître.

Dans le laboratoire de nécropsie, on utilise des outils stérilisés pour pratiquer la nécropsie d’une huître.

On commence par ouvrir l’épaisse coquille à l’aide d’un couteau à huitre, puis on sépare l’huître de sa coquille avec un scalpel.

On entame le processus de dissection en coupant l’huître en petits segments transverses contenant chacun une partie de la glande digestive et des branchies.

On place ensuite ces tranches de tissus dans des cassettes pour les préserver jusqu’à leur traitement au laboratoire d’histologie.

Toute lésion ou anomalie est retirée à des fins d’analyse supplémentaire.

Dans le laboratoire d’histologie, on transfère les échantillons préservés dans une machine de traitement des tissus qui retire toute l’eau des tissus et les imbibe de paraffine.

Toujours dans sa cassette, l’échantillon est inséré dans un moule rempli de paraffine.

Une fois la cire refroidie, on place l’échantillon dans le microtome, qui tranche l’échantillon en rubans ultraminces de tissus en coupe transverse.

Les rubans sont transférés dans un bain d’eau tiède, triés puis placés sur des lames de microscope.

Les lames sont lavées, réchauffées et séchées à plusieurs reprises afin de fixer et de colorer chaque section transversale de tissus sur la lame de microscope.

La coloration révèle les caractéristiques à l’échelle cellulaire sur l’échantillon.

La lame est maintenant prête à analyser.

Les chercheurs utilisent des microscopes composés pour magnifier les cellules de tissus colorés.

Ils veulent déceler la présence d’organismes pathogènes des mollusques préoccupants.

Leur analyse fournit un avis scientifique en vue de gérer la propagation ou le déplacement des maladies des mollusques, tant à l’échelle locale qu’internationale.

Cette science est vitale pour gagner la confiance générale dans les exportations canadiennes de produits de la mer et pour protéger une ressource essentielle à la population canadienne.

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