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Sélection de sites

Bien sélectionner les sites d’installations aquacoles constitue un outil important pour réduire au minimum les impacts environnementaux. Cela peut aider à maintenir la productivité des écosystèmes aquatiques dans lesquels l’aquaculture est entreprise, non seulement pour les espèces d’élevage, mais aussi pour les autres espèces aquatiques qui utilisent ces zones. La recherche et les avis scientifiques sur les interactions de l’aquaculture constituent le fondement des décisions concernant le choix des sites d’aquaculture. Une localisation appropriée peut réduire au minimum les interactions environnementales négatives, y compris la transmission de maladies et de parasites entre les sites d’élevage et la réduction de la quantité de déchets organiques qui s’accumule sous les cages.

Toutes les provinces, sauf l’Île-du-Prince-Édouard, sont responsables de l'octroi des concessions aux établissements piscicoles et conchylicoles. À l’Île-du-Prince-Édouard, Pêches et Océans Canada, au moyen du protocole d’entente pour le développement de l’aquaculture commerciale du gouvernement du Canada et l’Î.-P.-É, accorde et gère les baux sur les fonds marins provinciaux ou se pratique l’aquaculture des mollusques. À la demande d'une province, le MPO fournira des renseignements et des conseils sur les décisions concernant le choix des sites d’aquaculture; en C.-B., la sélection de l’emplacement des sites est une décision qui relève à la fois du provincial et du fédéral.

Il est particulièrement important de bien choisir l'emplacement des sites des installations piscicoles marines. En vertu du Règlement sur les activités d’aquaculture, les requérants de sites de pisciculture en eau marine, nouveaux ou agrandis, produisant plus de cinq tonnes par année sont tenus de réaliser un relevé de référence qui identifie les poissons et leur habitat, autant sur le fond marin loué pour les activités de l’installation que dans la colonne d’eau au-dessus. Les organismes de réglementation se servent de cette information pour évaluer l’empreinte probable du site nouveau ou agrandi et les interactions possibles avec les espèces de poissons. Les exploitants aquacoles doivent soumettre les résultats du relevé au MPO au moins 300 jours avant d’empoissonner un nouveau site ou dans les 30 jours suivant la soumission d’une demande provinciale d’agrandissement.

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