R et D en aquaculture au Canada de 2011
Table des matières
Mollusques et crustacés
Équipement de triage automatique des huîtres
Actuellement, les transformateurs de mollusques au Canada trient des millions d'huîtres à la main. Considérant uniquement le volume d'huîtres produites en Colombie-Britannique, ce système est inadéquat de par sont manque d'efficacité et d'uniformité. Une nouvelle technologie de triage mécanisé a été développée à l'étranger et présente des avantages considérables tels que l'augmentation de la productivité, la réduction des coûts de main-d'oeuvre et l'uniformité du triage.
Ce projet nécessitait l'adoption rapide d'une technologie de triage mécanisé ayant le potentiel d'accroître la productivité de l'industrie, de renforcer les normes de triage et d'assurer la qualité des mollusques en Colombie-Britannique. Les résultats découlant de l'utilisation de cette nouvelle technologie ont dépassé les attentes du promoteur. L'équipement de triage automatique a presque triplé la production comparativement au volume traité au moyen du triage à la main, ce qui a entraîné une réduction de 65 % des coûts de production, des coûts fixes indirects et des coûts liés à la main-d'oeuvre. Cela se traduit par une augmentation d'un ordre de grandeur de la rentabilité et par une satisfaction accrue des employés. La nouvelle technologie d'imagerie 3D a permis de renforcer les normes de triage et l'uniformité du produit final.
Le marché exige que le produit final présente une qualité uniforme et qu'il puisse être expédié sur une base régulière ; de nombreux marchés n'acceptent le produit qu'en échange d'une promesse de livraisons régulières de volumes élevés. Ce projet durable constitue un modèle pour la transformation des huîtres au Canada et permet à l'industrie de répondre aux besoins du marché.
Mars 2009 –Mars 2010 • Financement :MPO Programme d'innovation en aquaculture et d'accès au marché (PIAAM), d'Odyssey Shellfish Ltée
Équipe du projet : Keith Reid (président d'Odyssey Shellfish Ltée), Derek Diedricksen (Forbidden Alloy Products Ltd.), David McCallum (BCSGA), S.E.D. Shellfish Equipment Pty Ltd.
Information: Keith Reid ( keith@stellarbay.ca) http://www.stellarbay.ca
Nouvelle technologie de récolte mécanisée des myes
En Colombie-Britannique, la technologie de récolte des myes est en retard si on la compare à celle qui est utilisée ailleurs dans le monde, où des récolteuses mécaniques sont utilisées depuis des décennies. En Colombie-Britannique, les myes sont encore récoltées à la main sur les plages à l'aide de râteaux à longues dents. Les vénériculteurs peinent à attirer des ouvriers pour récolter les myes en raison de la nature laborieuse du travail et des salaires incertains.
Afin de démontrer les avantages de la récolte mécanisée, l'Association des conchyliculteurs de la Colombie-Britannique (BCSGA) a conçu puis fabriqué un modèle adapté de récolteuse mécanique de myes. La récolteuse Mark II est maintenant en utilisation en Colombie-Britannique sur les plages où sont cultivées des myes.
La récolteuse Mark II récolte plus de myes, plus rapidement, et nécessite moins d'ouvriers. Elle peut récolter les myes d'une grande plage de deux à trois fois plus rapidement qu'un ramasseur ne le fait à la main ; elle nécessite seulement un ou deux ouvriers, comparativement aux 15 ou 16 ramasseurs nécessaires pour la récolte à la main. La récolteuse peut également opérer sur des plages où la densité des myes est faible et réduit les pertes liées à la mortalité des juvéniles. Une étude sur l'impact environnemental a démontré que la récolteuse n'avait pas plus d'incidence sur l'environnement que la récolte à la main.
En conséquence, la technologie de récolte mécanisée des myes est maintenant à la portée des vénériculteurs de la Colombie-Britannique. Elle leur permet d'augmenter considérablement leur productivité et de profiter d'un avantage concurrentiel sur le marché. La récolteuse Mark II est un exemple d'excellence technique vouée à une utilisation durable des ressources.
Avr. 2009 – Août 2010 • Financement :MPO Programme d'innovation en aquaculture et d'accès au marché (PIAAM), Association des conchyliculteurs de la Colombie-Britannique (BCSGA)
Équipe du projet : Roberta Stevenson (BCSGA), David McCallum (BCSGA), Chris Baker (Taylor Shellfish Ltd.), Derek Deidricksen (Forbidden Alloy Products Ltd.)
Information: Roberta Stevenson ( roberta@bcsga.ca) http://www.bcsga.ca
La coque de Nuttall : une nouvelle espèce pour l'aquaculture en Colombie-Britannique?
L'espèce indigène de la coque de Nuttall (Clinocardium nuttallii) pourrait-elle faire l'objet d'activités d'aquaculture en Colombie-Britannique? Pour répondre à cette question, un projet de recherche a récemment été réalisé grâce à une subvention du MPO – PCRDA et de fonds versés par le CSR et la société Evening Cove Oysters Ltd. La faisabilité de la production de bucardes en aquaculture a été étudiée dans le cadre d'une série d'expériences en laboratoire et sur le terrain. L'étude s'est attardée à la performance de la croissance des semences et à leur qualité, ces facteurs ayant tous deux une incidence sur les possibilités de commercialisation du produit final.
En premier lieu, les effets de la densité de peuplement et du substratum sur la survie et la croissance des semences lors de la phase de la nourricerie ont été examinés. Les chercheurs ont ensuite évalué les effets combinés du mode de culture (intertidal et en suspension) et de la densité initiale de peuplement sur la survie, la croissance et la condition des bucardes durant les premières et deuxièmes années de grossissement. Enfin, des tests ont été effectués afin de mesurer les effets de la profondeur de la culture sur la survie et la croissance des bucardes en milieu suspendu.
Selon le mode de grossissement, la densité de peuplement et la taille minimale exploitable choisis, la proportion exploitable cumulative après la deuxième année de grossissement représentait de 15,5 à 63,1 % des semences initialement implantées. Ces valeurs pourraient être améliorées en perfectionnant davantage les techniques de grossissement de la bucarde et/ou l'industrie pourrait les adapter spécifiquement en tenant compte des conditions propres à chaque site de grossissement.
Août 2008 –Mars 2010 • Financement : MPO Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA), Centre de recherche sur les crustacés et mollusques (CSR), Evening Cove Oysters Ltd.
Équipe du projet : Helen Gurney-Smith (CSR-VIU), Chris Pearce (MPO – SBP), Anya Epelbaum (CSR-VIU/MPO), Nadia Plamondon (CSR-VIU), Simon Yuan (CSR-VIU)
Information: Helen Gurney-Smith ( Helen.Gurney-Smith@viu.ca), Chris Pearce ( Chris.Pearce@dfo-mpo.gc.ca) /aquaculture/acrdp-pcrda/index-fra.htm
Caractérisatisation de la génétique et de la santé de la coque de Nuttall, une espèce indigène à la C.-B.
La coque de Nuttall (Clinocardium nuttallii) est présente sur la côte Nord Américaine du Pacifique, de San Diego à la mer de Béring. On peut l'observer sur les rivages sablonneux et vaseux tout le long de la côte de la Colombie-Britannique ; elle est donc présente dans les cinq zones de transfert de mollusques et de crustacés actuellement utilisées par les organismes de réglementation. De nos jours, la coque de Nuttall suscite un intérêt commercial considérable en raison de son taux de croissance relativement élevé, de sa capacité à utiliser différents substrats et à s'adapter aux eaux froides de la Colombie-Britannique (C.-B.) ainsi que de son importance en tant qu'un des groupes alimentaires de prédilection des Premières nations. Des études antérieures ont fourni de l'information sur le stock de géniteurs, la fécondation, l'éclosion et les premiers stades de croissance. Ces études ont permis de mettre en évidence les possibilités qu'offre l'aquaculture de cette espèce à des fins commerciales.
L'objectif de la présente étude est d'évaluer globalement les caractéristiques de la génétique et l'état de la santé des populations de coques dans toute la Colombie-Britannique. On identifiera et utilisera des marqueurs microsatellites et on effectuera une analyse médicale complète afin de détecter les maladies figurant à la liste de l'OIE et les autres maladies régionales préoccupantes. Cette information sera utilisée pour faciliter l'élaboration de plans de gestion propres à certaines espèces selon la région géographique, lesquels tiendront compte des incidences possibles du transfert sur les plans de la génétique et des maladies. Cela aidera à promouvoir l'aquaculture de la coque en Colombie-Britannique d'une façon durable et respectueuse de l'environnement.
Nov. 2010 –Mars 2012 • Financement :MPO Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA), Première nation We Wai Kai, Association Autochtone de l'Aquaculture (AAA), Centre de recherche sur les mollusques et crustacés (CSR)
Équipe du projet : Helen Gurney-Smith (CSR), Ruth Withler (MPO), Cathryn Abbott (MPO), Stewart Johnson (MPO), Shawn O'Connor (Nation We Wai Kai), Odd Grydeland (AAA)
Information: Helen Gurney-Smith ( Helen.Gurney-Smith@viu.ca), Ruth Withler ( Ruth.Withler@dfo-mpo.gc.ca) http://www.viu.ca/csr/healthandhusbandry/Genetics.asp /aquaculture/acrdp-pcrda/index-fra.htm
Les pratiques d'élevage en aquaculture et la diversité génétique des populations de moules bleues
L'élevage sélectif est courant dans la culture et l'élevage de plantes et d'animaux domestiques et est utilisé depuis des centaines voire des milliers d'années afin d'améliorer la production. Lors de la présente étude, on a examiné la façon dont les pratiques aquacoles habituelles et la sélection de caractères (quantitative et qualitative) peuvent avoir une incidence sur la diversité génétique et qu'elles en seront les conséquences sur les futurs programmes d'élevage de géniteurs.
On a pris plusieurs mesures de la diversité génétique, y compris l'hétérozygotie, de la moule bleue (Mytilus edulis) dans trois populations d'élevage en Colombie-Britannique et une population sauvage dans l'aire de répartition d'origine de l'espèce, à l'Île-du-Prince-Édouard.
L'analyse des populations a révélé la présence d'un nombre considérable d'hybrides parmi les moules bleues et d'autres espèces de populations d'élevage en Colombie-Britannique. Le degré d'hybridation et le complexe d'espèces observés étaient dépendants de la population d'élevage analysée. L'analyse génétique a déterminé qu'il y a une diminution de la diversité génétique entre les populations sauvages et les populations d'élevage, mais qu'il existe également d'importantes différences parmi les populations d'élevage. Cela pourrait être lié aux processus d'élevage et de sélection des géniteurs ou résulter de la nature aléatoire de la dérive génétique. Les niveaux d'hétérozygotie (corrélation positive avec la santé et la résilience générales de l'animal) étaient similaires chez les populations sauvages et d'élevage ; il pourrait s'agir d'une situation temporaire provoquée par un goulot d'étranglement génétique ou par les pratiques d'écloserie utilisées.
Mai 2009 –Mars 2010 • Financement :MPO Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA), Blue Frontier Investment Inc., Island Sea Farms Inc., Taylor Shellfish Canada, Centre de recherche sur les mollusques et crustacés (CSR)
Équipe du projet : Helen Gurney-Smith (CSR), Cathryn Abbott (MPO)
Information: Helen Gurney-Smith ( Helen.Gurney-Smith@viu.ca), Cathryn Abbott ( Cathryn.Abbott@dfo-mpo.gc.ca) http://www.viu.ca/csr/healthandhusbandry/Genetics.asp /aquaculture/acrdp-pcrda/index-fra.htm
Une étude révèle le potentiel de la culture de l'oursin violet en C.-B.
La production de juvéniles sains constitue l'un des principaux obstacles à surmonter lorsque l'on lance des activités d'aquaculture ciblant une nouvelle espèce. Bien que l'on dispose déjà d'informations sur le cycle de reproduction et le frai d'espèces d'oursins présentant un potentiel commercial, on dispose de très peu d'information sur l'élevage des larves et la croissance des juvéniles, surtout en ce qui concerne l'oursin violet (Strongylocentrotus purpuratus). La présente étude sera axée sur le conditionnement du stock de géniteurs et sur la croissance des larves d'oursins violets, un nouveau candidat potentiel pour le développement de l'aquaculture en Colombie-Britannique. Plus précisément, l'étude portera sur les effets de divers aliments destinés aux animaux (régimes alimentaires à base de varech ou préparés) et de la température sur la production des gonades ainsi que les effets de divers aliments naturels destinés aux oursins, des rations alimentaires, des densités d'ensemencement et des températures sur la croissance et la survie des larves.
Sept. 2006 –Mars 2011 • Financement : Régime d'aide financière aux étudiantes et étudiants de l'Ontario, Pêches et Océans Canada (MPO)
Équipe du projet : Chris Pearce (MPO), Scott McKinley (UBC), Kalam Azad (UBC)
Information: Chris Pearce ( Chris.Pearce@dfo-mpo.gc.ca)
Amélioration des techniques de conditionnement du stock de géniteurs de la panope du Pacifique
La présente étude servira à déterminer quels facteurs favorisent une fécondité maximale du stock de géniteurs de panopes du Pacifique (Panopea generosa) cultivées en écloserie. On a étudié les effets de diverses températures, salinités et régimes nutritionnels sur le développement des gonades. Les intervalles de températures et de salinités ont été choisies pour refléter les conditions présentes dans un milieu estuarien de la Colombie-Britannique (de 7 à 19 °C et de 17 à 29 % respectivement).
Une température de 11 °C était optimale : > 90 % des panopes ont maintenu des gonades fonctionnelles contenant un nombre élevé d'ovocytes et ont frayé à de nombreuses reprises. À 7 °C, les gonades demeuraient fonctionnelles mais le frai était inhibé. Les températures supérieures à 15 °C ont entraîné une dégénérescence des gonades. Les salinités de 20 % ou moins étaient létales pour le stock de géniteurs, et le développement des gonades et des gamètes était interrompu lorsque ces salinités atteignaient 24 %, comparativement à 29 %. L'alimentation (combinaisons variées de Isochrysis sp., de Chaetoceros muelleri et de Dunaliella tertiolecta) n'a pas eu d'incidence considérable sur le développement des gonades, mais la suralimentation (l'équivalent de > 5 millions de cellules d'Isochrysis sp. par jour) a eu des répercussions négatives sur la production des gamètes. Les résultats de cette étude joueront un rôle important dans l'amélioration de la production des gamètes (et, par le fait même, la production de larves) dans les écloseries de panopes du Pacifique destinées à un usage commercial.
Jan. 2006 –Mars 2011 • Financement : Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG)
Équipe du projet : Chris Pearce (MPO), Scott McKinley (UBC), Rob Marshall (UBC)
Information: Chris Pearce ( Chris.Pearce@dfo-mpo.gc.ca)
Étude des besoins nutritionnels de l'écrevisse en vue de développer une aquaculture durable
Une étude est actuellement menée sur les besoins nutritionnels et la physiologie digestive des écrevisses signal juvéniles (Pacifastacus leniusculus) faisant l'objet d'une aquaculture intensive. Les crustacés sont d'excellents candidats pour l'aquaculture, car ils affichent un taux élevé de conversion des aliments et que plusieurs d'entre eux, étant omnivores, réagissent bien aux régimes alimentaires à base de plantes. En Europe, la pertinence de l'élevage de l'écrevisse signal est bien reconnue. Cependant, on dispose de peu d'informations sur les besoins nutritionnels nécessaires à la croissance optimale de cette espèce, et seulement quelques tentatives d'élevage ont été faites dans son aire de répartition indigène, qui s'étend jusqu'au sud de la Colombie-Britannique.
La compréhension des besoins nutritionnels, du bilan énergétique et des capacités digestives de l'écrevisse signal fournira un cadre à l'évaluation de la performance des ingrédients locaux, écologiques et bon marché utilisés dans l'alimentation des espèces élevées. Les résultats de cette étude fourniront de l'information importante sur le développement de l'élevage de l'écrevisse au Canada et serviront de fondement à l'introduction d'autres espèces de crustacés dans l'aquaculture.
L'élevage de l'écrevisse est susceptible de stimuler l'économie tout en ayant des effets négligeables sur l'environnement. En fait, son effet net sur le milieu pourrait même se révéler positif. En conséquence, une étude est en cours pour examiner le potentiel de l'écrevisse signal comme agent de contrôle biologique des plantes dans des étangs eutrophes comme ceux que l'on trouve sur de nombreux parcours de golf.
Avr. 2010 –Mars 2012 • Financement :MPO Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA), Terrain de golf Cordova Bay
Équipe du projet : Chris Pearce (MPO), Dan Curtis (MPO), Zeljko Djuric (Asturia Aquaculture Crayfish Consulting), David Groves (Broken Briar Enterprises Ltd.), Dean Piller (Terrain de golf Cordova Bay)
Information: Chris Pearce ( Chris.Pearce@dfo-mpo.gc.ca) /aquaculture/acrdp-pcrda/index-fra.htm
Impacts benthiques potentiels de la culture de la panope du Pacifique
Depuis un certain nombre d'années, on constate un intérêt général pour la culture de la panope du Pacifique en Colombie-Britannique, mais le manque de politiques et de lois gouvernementales ainsi que les préoccupations quant aux répercussions sur l'environnement de la culture et de la récolte de la panope font obstacle à la culture de cette espèce à des fins commerciales. Ces préoccupations portent principalement sur le processus de récolte par lequel on utilise des lances à haute pression pour liquéfier le substrat et dégager les panopes. Il convient de noter que cette technique est utilisée non seulement par les aquaculteurs, mais aussi par les pêcheurs de panopes sauvages. Le présent projet de recherche vise à évaluer les effets de la récolte de la panope sur l'habitat benthique sédimentaire, la population de zostère située à proximité et la concentration de sédiments en suspension. Il vise également à déterminer la manière dont ces effets varient dans l'espace et le temps aux sites d'étude intertidaux et sublittoraux. Les résultats de cette recherche permettront de répondre à des questions portant sur les répercussions potentielles de la récolte commerciale de panopes sur l'habitat benthique sédimentaire et les populations de zostère. Ils aideront également les organismes gouvernementaux à prendre des décisions éclairées au sujet de l'expansion potentielle de la culture de la panope (dans des sites intertidaux et sublittoraux) en Colombie-Britannique.
Sept. 2008 – Déc. 2010•Financement :MPO Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA), Ministère de l'Agriculture de la Colombie-Britannique, Ministère des Forêts de la Colombie-Britannique, BC Timber Sales, West Coast Geoduck Research Corp.
Équipe du projet : Chris Pearce (MPO), Wenshan Liu (MPO), Miriam O (MPO), Grant Dovey (West 1230 Resource Consulting Inc.), Bruce Clapp (West Coast Geoduck Research Corp.), Michelle James (West Coast Geoduck Research Corp.), Sean Williams (Abrupt Shellfish Inc.)
Information : Chris Pearce ( Chris.Pearce@dfo-mpo.gc.ca) /aquaculture/acrdp-pcrda/index-fra.htm
Détermination des rations et des régimes alimentaires à base de microalgues optimaux pour les larves et les juvéviles de panopes du Pacifique
L'industrie de la panope du Pacifique en Colombie-Britannique a été freinée par un manque d'approvisionnement en juvéniles fiables, cette réalité pourrait être attribuable à l'existence de lacunes dans la stratégie actuelle de production en écloserie.
L'objectif du présent projet est d'évaluer les effets de divers régimes alimentaires à base de microalgues (avec une et deux sortes d'algues) sur la croissance et la survie des larves et des juvéniles de panopes du Pacifique. Les principaux objectifs sont de déterminer les régimes alimentaires optimaux et les besoins nutritionnels (surtout en acides gras) des larves et des juvéniles ainsi que de vérifier si les éléments nutritifs essentiels sont présents en quantité suffisante dans les régimes alimentaires. L'étude déterminera également quelles sont les rations optimales à base de microalgues pour les larves ainsi que les juvéniles et examinera la possibilité de remplacer ces régimes alimentaires à base de microalgues vivantes par des régimes reposant sur des microalgues commerciales séchées par pulvérisation.
Les résultats de ce projet contribueront de façon considérable à l'établissement et à l'amélioration des protocoles de culture en écloserie des larves et des juvéniles de panopes du Pacifique ainsi qu'à l'expansion future de l'industrie de la culture de cette espèce en Colombie-Britannique.
Août 2010 – Sept. 2012 • Financement :MPO Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA), Première nation Klahoose
Équipe du projet : Chris Pearce (MPO), Wenshan Liu (MPO), Scott McKinley (UBC), Ian Forster (MPO), Chris Roddan (Première nation Klahoose)
Information: Chris Pearce ( Chris.Pearce@dfo-mpo.gc.ca) /aquaculture/acrdp-pcrda/index-fra.htm
Évaluation des méthodes de lutte contre les tuniciers envahissants
En Colombie-Britannique, on compte actuellement au moins quatre espèces de tuniciers non indigènes et potentiellement envahissantes : une espèce solitaire, l'ascidie jaune (Styela clava) (ascidie plissée) et trois espèces coloniales, Botrylloides violaceus (botrylloïde violet), Botryllus schlosseri (botrylle étoilée) et Didemnum vexillum. Lors de récentes activités de biosurveillance, la présence de ces espèces de tuniciers a été répertoriée au sein de plusieurs concessions de conchyliculture dans les environs de la Colombie-Britannique. Ce projet permet d'évaluer l'efficacité de différentes méthodes de lutte contre les tuniciers dans le cadre de la culture de l'huître creuse du Pacifique, que ce soit de façon mécanique (frottement), biologique (broutage par des oursins) ou chimique (traitements à base de chaux, d'acide acétique, de saumure et d'eau douce). En outre, on évalue diverses concentrations et durées d'immersion pour chaque traitement chimique afin de connaître leurs effets sur les tuniciers envahissants et les mollusques eux-mêmes. Les résultats seront importants pour les initiatives relatives à la conchyliculture, car l'industrie a besoin de méthodes de lutte contre les tuniciers qui sont efficaces, sécuritaires et économiques.
Mai 2009 – Déc. 2010 • Financement :MPO Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA), MPO Espèces aquatiques envahissantes (EAE), Association des conchyliculteurs de la Colombie-Britannique (BCSGA)
Équipe du projet : Tom Therriault (MPO), Chris Pearce (MPO), Soleil Switzer (MPO), Kate Rolheiser (VIU), Anya Epelbaum (MPO), (BCSGA)
Information: Thomas Therriault ( Thomas.Therriault@dfo-mpo.gc.ca), Chris Pearce ( Chris.Pearce@dfompo.gc.ca) /aquaculture/acrdp-pcrda/index-fra.htm
Élaboration de ressources et d'outils pour l'évaluation de la santé des moules de mer (projets de recherche « Myt-OME »)
La côte de la Colombie-Britannique est soumise à une compétition de plus en plus féroce due à l'utilisation de la zone côtière (p. ex. activités aquacoles, activités récréatives, urbanisation) et aux répercussions associées aux changements climatiques. L'utilité des mollusques comme groupe indicateur pour la surveillance de la santé et de la fonction des écosystèmes est bien reconnue. Cependant, ils ne sont pas exploités à leur plein potentiel en raison de l'absence d'outils pouvant servir à l'évaluation de leur condition.
Dans le cadre de ce programme, nous élaborons de l'information génomique et des outils pour étudier les moules de mer (Mytilus sp.). En plus d'occuper une place importante dans la conchyliculture au Canada, les moules sont fréquemment utilisées en tant qu'espèces bio-indicatrices de la qualité de l'écosystème. Des banques soustractives d'ADNc hautement normalisées ont été créées à partir de moules exposées à divers stresseurs. Un séquençage bidirectionnel de ces banques a produit des étiquettes de séquence transcrite (EST), et on sélectionne actuellement des gènes afin de les inclure dans une puce à oligonucléotides conçue sur mesure. On utilisera cette puce dans le cadre d'une analyse de l'expression génétique afin d'examiner la nature et l'ampleur de la réaction aux stresseurs environnementaux. À long terme, ces ressources seront importantes pour les scientifiques et les gestionnaires en aquaculture intéressés par le développement et l'amélioration de la mytiliculture ainsi que pour les personnes qui utilisent des moules pour évaluer la qualité du milieu côtier.
Jan. 2009 –Mai 2011 • Financement : Génome Colombie-Britannique, MPO Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA), MPO Programme de recherche sur la réglementation de l'aquaculture (PRRA), Centre de recherche sur les mollusques et crustacés (CSR), Taylor Shellfish Canada
Équipe du projet : Helen Gurney-Smith (CSR), Stewart Johnson (MPO), Catherine Thomson (CSR-MPO), Daniel Sanderson, Gary Meyer, Kimberly Taylor, Génome Colombie-Britannique, Ben Koop (UVic), Antonio Figueras (Conseil National de recherche, Espagne), Craig Newton (ATG Genetics), Taylor Shellfish Canada
Information: Helen Gurney-Smith ( Helen.Gurney-Smith@viu.ca), Stewart Johnson ( Stewart.Johnson@dfo-mpo.gc.ca) http://www.mytome.ca, http://www.viu.ca/csr/healthandhusbandry/Genomics.asp
Optimisation technico-économique des procédés de production de la chair de moule cuite
La production de chair de moule cuite se présente comme une opportunité intéressante pour diminuer les pertes associées à la production de moules fraîches. En effet, la cuisson des moules permet la conservation de leur qualité initiale et une fois décortiquée, leur chair peut être congelée ou saumurée et vendue. L'objectif du projet était d'optimiser les procédés de production de la chair de moule cuite et des produits obtenus à partir d'un cuiseur à vapeur sous pression, qui constitue une adaptation de la technologie néerlandaise. L'effet des paramètres d'opération tels que le taux de décorticage, le rendement, la qualité de la chair cuite et des produits finis ont été testés sur 3 catégories de moules. À la lumière des résultats obtenus, des standards ont été développés pour les moules de petite et grande taille. Tout au long des essais, le taux de décorticage s'est situé au-dessus des recommandations (98 %). D'autres tests seront nécessaires afin d'obtenir des résultats optimaux. Cette technique de cuisson reste fort prometteuse en ce qui attrait à la transformation et à la commercialisation de la moule bleue au Canada.
Août 2009 – Sept. 2010 • Financement :MPO Programme d'innovation en aquaculture et d'accès aux marchés (PIAAM), Société de développement de l'industrie maricole (SODIM), Centre technologique des produits aquatiques (CTPA)
Équipe du projet : Sylvain Lafrance (SODIM), Robert Vaillancourt (SODIM), Julie Pariseau (SODIM), Marion Voegtlin (Halieutec), Karine Berger (Halieutec), Marie-Joëlle Leblanc (Halieutec), Henri Audet (Halieutec), Luc Leclerc (CTPA), Noëlla Coulombe (CTPA), Françoise Tétreault (Menu Mer Inc.)
Information: Sylvain Lafrance ( sylvain.lafrance@sodim.org)
Outils génomiques pour évaluer les répercussions des activités aquacoles sur la palourde du Pacifique
Souvent considérés comme des espèces clés, les bivalves constituent des éléments importants des écosystèmes côtiers et estuariens. Ils jouent un rôle dominant dans l'élaboration d'indices et de valeurs permettant d'interpréter les niveaux de santé écosystémiques, pouvant ensuite être appliqués aux écosystèmes de manière générale. Le fait que des conditions environnementales stressantes (d'origine naturelle ou anthropique) nuisent au rendement physiologique (p. ex. croissance et fécondité), à la santé et à la survie des animaux aquatiques est bien documenté. Au contraire des poissons, pour lesquels des épreuves biochimiques sensibles, des outils génomiques et des indicateurs visuels du stress sont disponibles, il existe peu d'outils informatifs et fiables pour les bivalves. Dans le cadre de ce projet, nous allons concevoir des outils génomiques pour étudier les réactions de la palourde du Pacifique à des facteurs anthropiques et environnementaux. Ces outils faciliteront l'utilisation de cette espèce comme bio-indicateur dans l'évaluation de la santé et de la résilience d'écosystèmes en présence de stresseurs aquacoles et d'autres stresseurs possibles. En 2008-2009, nous avons reçu des fonds pour établir une banque d'ADNc pour la palourde du Pacifique. Le projet de 2009-2010 consistera au séquençage de l'étiquette de la séquence exprimée en vue de l'identification des gènes qui pourraient servir de bio-indicateurs au stress ou à l'exposition à l'agent chimiothérapeutique SLICE® utilisé en aquaculture.
Avr. 2009 – Mars 2010 • Financement :MPO Programme de recherche sur la réglementation de l'aquaculture (PRRA)
Équipe du projet : Stewart Johnson (MPO)
Information : Stewart Johnson ( Stewart.Johnson@dfo-mpo.gc.ca)
Intégration de l'écologie des écosystèmes dans la mytiliculture pour l'augmentation du rendement
L'avenir de l'aquaculture est tributaire de la recherche développant des méthodes de production économiquement efficaces et durables sur le plan environnemental. Une approche utilisée pour atteindre cet objectif réside dans la compréhension et la gestion des installations d'aquaculture selon les principes des chaînes alimentaires et étant incorporées spatialement dans le milieu naturel d'écosystèmes marins. En collaboration avec l'industrie de la mytiliculture sur les îles de la Madeleine, des expériences sur des mésocosmes in situ ont été menées pour élucider l'impact des moules sur la communauté planctonique. Les moules peuvent avoir un impact sur les communautés planctoniques directement par le broutage et indirectement en modifiant la disponibilité des nutriments. Les effets indirects ont été examinés par la mesure des effets en cascade de l'excrétion des moules sur les composantes de la communauté benthique et pélagique (allant des bactéries benthiques au mésozooplancton). En outre, des expériences en mésocosmes à court terme ont été menées afin d'observer l'impact direct de l'alimentation des moules sur la structure des communautés de plancton, avec une emphase de recherche sur la façon dont les moules se nourrissent du zooplancton compétiteur. Les résultats en attente des deux expériences nous fourniront une image complète des mécanismes de structuration des communautés de plancton dans les élevages de moules. Les données de ce projet pourraient permettre une meilleure prédiction de la capacité de charge des sites et peut suggérer des mesures de gestion qui pourraient tirer profit des interactions biologiques existantes (c.-à-d. recyclage des éléments nutritifs) pour augmenter la condition des moules et la production. Nous avons intitulé le projet « Aquaman : l'aquaculture de moules et d'éléments nutritifs ».
Sept. 2008 – Juin 2011 • Financement : Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), Pêches et Océans (MPO), Société de développement de l'industrie maricole (SODIM), Moules de culture des Iles
Équipe du projet : Gregor Fussmann (U McGill), Philippe Archambault (UQAR-ISMER), Connie Lovejoy (U Laval), Chris McKindsey (MPO), Stéphane Plourde (MPO), Réjean Tremblay (UQAR-ISMER), Bruno Myrand (MAPAQ), Michel Fournier (Moules de culture des Iles)
Information: Gregor Fussmann ( gregor.fussmann@mcgill.ca) https://mcgill.ca/fussmann-lab/research/aquaculture
Évaluation de quelques scénarios d'intervention pour le rétablissement d'ancients sites d'exploitation situés dans l'estuaire du Saint-Laurent
La diminution importante depuis 2000 de la biomasse des myes de taille commerciale (≥ 51 mm) dans la région de la Côte-Nord a semée des inquiétudes quant à la pérennité de l'espèce. À la suite de ce constat, des stratégies visant à la gestion d'un site myicole ont été testées afin de favoriser le rétablissement de la ressource et le développement de la myiculture au Québec. Les travaux ont été réalisés à Cran à Gagnon (48°48'58" N, 68°56'24" O). La technique utilisée pour ce projet consistait à placer des filets, selon deux motifs, sur une batture exploitée intensivement, et ce, afin de favoriser l'installation du naissain de l'année ainsi que la rétention des myes résiduelles et ensemencées. Des échantillonnages ont été réalisés à l'automne 2007, 2008 et 2009 afin de quantifier les changements démographiques de la mye.
Les résultats obtenus montrent que les variations de densité du naissain (myes de 0-10 mm) sont principalement attribuables à la variabilité annuelle du succès de reproduction. Ils révèlent également une augmentation significative de la densité du naissain sur les parcelles avec filet à l'automne 2007 et 2008. Un an après le retrait des filets, les densités étaient toutefois similaires sur tous les traitements. Il appert également que les filets ont contribué à la rétention des myes ensemencées, mais empêché l'installation de myes de plus de 26 mm provenant des environs.
Avr. 2007 – Mars 2011 • Financement :MPO Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA), Programme de collaboration en sciences halieutiques (PCSH), Société de développement de l'industrie maricole (SODIM), Association des cueilleurs de myes de la Haute-Côte-Nord, Comité côtier Les Escoumins à la rivière Betsiamites, Coquillages Nordiques
Équipe du projet : Sylvie Brulotte (MPO), Michel Giguère, Jean-Marie Bélisle (Comité côtier Les Escoumins à la rivière Betsiamites), Claudia Boisvert (Association des cueilleurs de myes de la Haute-Côte-Nord), Bernard Tremblay de (Association des cueilleurs de myes de la Haute-Côte-Nord), Isabel Calderón (SODIM)
Information: Sylvie Brulotte ( Sylvie.Brulotte@dfo-mpo.gc.ca) /aquaculture/acrdp-pcrda/index-fra.htm
Dispersion des myes ensemencées pendant les tempêtes aux Îles de la Madelaine
On note des pertes non-négligeables après l'ensemencement des jeunes myes. La dispersion est un des facteurs qu'il convient d'examiner puisque, aux Îles de la Madelaine, les myes sont ensemencées dans un substrat de sable moyen. Un projet précédent, réalisé dans un canal d'écoulement, a permis de constater que les jeunes myes enfouies dans ce type de substrat pouvaient être délogées à un niveau de turbulence moindre que celui enregistré lors de tempêtes. Les pertes associées à des tempêtes ont été documentées in situ depuis 2008. De petites parcelles expérimentales (40 cm x 40 cm) sont ensemencées avec des myes de 20 et 30 mm (500 myes/m2) en début d'été et recouvertes de filets de protection avec des mailles de 4 mm. Avant une tempête appréhendée, les filets de 6 parcelles sont enlevés et 2 à 3 parcelles sont récoltées immédiatement pour quantifier le nombre de myes présentes juste avant la tempête. Les autres sont récoltées juste après la tempête. La différence entre les deux densités moyennes mesurées est attribuable à la perte due à la tempête. La dynamique des sédiments (sédimentation/érosion) est aussi mesurée sur les parcelles expérimentales. Les pertes liées aux tempêtes sont marginales car très peu de sable (< 1 cm) est érodé pendant les tempêtes.
Avr. 2008 – Mars 2012 • Financement :Ministère de l'Agriculture, des Pêches et de l'Aquaculture du Québec (MAPAQ), Ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation (MDEIE), Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC), Société de développement de l'industrie maricole (SODIM), Centre local de développement des Îles de la Madelaine (CLD)
Équipe du projet : Bruno Myrand (Merinov), Lise Chevarie (ISMER), Réjean Tremblay (ISMER)
Information : Bruno Myrand ( bruno.myrand@mapaq.gouv.qc.ca)
La profondeur d'enfouissement des myes aux Îles de la Madelaine
La dispersion et la prédation sont des facteurs à considérer pour expliquer les pertes importantes qui suivent l'ensemencement des jeunes myes. La vulnérabilité des myes à la prédation et à la dispersion est grandement tributaire de la profondeur à laquelle elles sont enfouies. Plus une mye est enfouie profondément, moins elle est accessible aux prédateurs et moins elle est susceptible d'être transportée par l'érosion des sédiments environnants. L'évolution temporelle de la profondeur d'enfouissement de myes de 20 et 30 mm a été suivie depuis 2008 aux Îles de la Madelaine. Pour y parvenir, un mince fil gradué est collé à la coquille de chaque mye expérimentale. L'autre extrémité du fil est attachée à une tige métallique. La profondeur d'enfouissement est mesurée chaque semaine pendant une bonne partie de la période estivale (mi-juillet à mi-novembre). Les myes atteignent très rapidement (< 1 semaine) la profondeur d'enfouissement qu'elles maintiendront globalement. Les myes de 20 mm sont retrouvées à 4-6 cm de la surface et celles de 30 mm à 5-8 cm de la surface.
Avr. 2008 – Mars 2012 • Financement :Ministère de l'Agriculture, des Pêches et de l'Aquaculture du Québec (MAPAQ), Ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation (MDEIE), Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC), Société de développement de l'industrie maricole (SODIM), Centre local de développement des Îles de la Madelaine (CLD)
Équipe du projet : Bruno Myrand (Merinov), Lise Chevarie (ISMER), Réjean Tremblay (ISMER)
Information: Bruno Myrand ( bruno.myrand@mapaq.gouv.qc.ca)
Mise à l'échelle de la production de larves de homard américain en écloserie pour l'ensemencement et le soutient d'une pêcherie durable
Malgré l'application de mesures de gestion et d'efforts de conservation de la part des pêcheurs, les stocks de homard américain (Homarus americanus) en Gaspésie n'ont toujours pas regagné les sommets historiques répertoriés au début des années 2000. Afin de soutenir la ressource et assurer la durabilité de la pêche au homard en Gaspésie, le RPPSG et Merinov ont mis en place un projet visant à produire des larves de homards américains en écloserie à des fins d'ensemencement. L'objectif du projet est de produire et d'ensemencer, d'ici 2012, plus de 100 000 larves de homard de stade IV+. Le projet, réalisé au Centre aquacole marin de Grande- Rivière (Qc, Canada), vise à établir des protocoles optimisant l'obtention d'un taux de survie moyen à 40 % pour les larves de stade IV et basés sur la méthode de culture en eau verte (mélange d'artémies et de microalgues). Le projet traite également de la sélection de fonds marins propices aux ensemencements, du suivi BACI « before after control impact » de ces sites pour en vérifier le succès ainsi que de l'optimisation des méthodes et des coûts de production.
Mars 2010 – Mars 2013 • Financement : Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC), Ministère de l'Agriculture, des Pêches et de l'Aquaculture du Québec (MAPAQ), Regroupement des Pêcheurs Professionnels du Sud de la Gaspésie (RPPSG), Ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation (MDEIE), Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'occupation des territoires (MAMROT), Université du Québec à Rimouski (UQAR)
Équipe du projet : Jean Côté (Regroupement des Pêcheurs Professionnels du Sud de la Gaspésie), Frédérique Bélanger (Merinov), Jean-François Laplante (Merinov), Louise Gendron (MPO), Équipe du CAMGR (Merinov)
Information: Jean Côté ( jeancote@bmcable.ca)
L'ensemencement de myes après prégrossissement aux Îles de la Madelaine
Les jeunes myes récupérées par captage sont trop petites pour être ensemencées sans pertes considérables. Une étape de prégrossissement est donc nécessaire pour permettre aux myes d'atteindre une taille moyenne d'au moins 20 mm. Après cette étape, les myes sont ensemencées pour poursuivre leur croissance jusqu'à l'atteinte de la taille commerciale de 51 mm. De précédents travaux expérimentaux ont démontré que les pertes demeurent souvent importantes au cours de cette ultime étape malgré l'étape de prégrossissement. Des suivis périodiques (printemps et automne) ont permis de suivre l'évolution des pertes. L'objectif principal de ce projet était de laisser les myes croître pendant deux années complètes sans aucune intervention (pas de suivi périodique) et d'évaluer ensuite le succès de cet ensemencement. Le taux de récupération moyen en octobre 2010, soit 27 mois après l'ensemencement, a été de 40,4 ± 2,7 %. Les myes retrouvées ont atteint une taille de 37,5 ± 0,3 mm, soit une croissance de 13,3 mm (ou 5,9 mm/an).
Avr. 2008 – Mars 2011 • Financement :Ministère de l'Agriculture, des Pêches et de l'Aquaculture du Québec (MAPAQ), Ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation (MDEIE), Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC), Société de développement de l'industrie maricole (SODIM), Centre local de développement des Îles de la Madelaine (CLD)
Équipe du projet : Lise Chevarie (ISMER), Bruno Myrand (Merinov), Réjean Tremblay (ISMER)
Information: Lise Chevarie ( lise.chevarie@partenaires.mapaq.gouv.qc.ca)
Ensemencement de moules pour reconstituer les gisements naturels au Bassin de Havre-Aubert
Il est très avantageux pour les mytiliculteurs madelinots de s'approvisionner en naissain de moule au Bassin de Havre-Aubert. La reproduction hâtive des géniteurs permet d'obtenir une abondance de jeunes moules de 15-30 mm dès l'automne. De plus, leurs caractéristiques génétiques (hétérozygotie élevée) leur assurent une croissance rapide et les rendent plus résistantes au stress. Elles sont donc moins assujetties à des mortalités massives. Depuis 2001, la population naturelle a connu un déclin substantiel caractérisé par une diminution de 98 % de sa biomasse. En conséquence, le captage de naissain est devenu erratique et, certaines années, la situation a des conséquences catastrophiques. Ceci se traduit alors par d'importants problèmes de production. Depuis l'automne 2009, des moules captées au Bassin sont boudinées et laissées sur place afin qu'elles puissent se reproduire l'été suivant. Elles sont ensuite ensemencées directement sur les fonds. Au cours des semaines précédant ces ensemencements, une campagne de contrôle des crabes verts est menée à proximité des sites à ensemencer en utilisant des casiers adaptés. Les moules sont aussi protégées des prédateurs avec des cages grillagées pendant quelques semaines après leur ensemencement. Les 13 500 moules (45-60 mm) ensemencées à l'automne 2010 ont eu une très bonne survie. Cette pratique devrait être adoptée par les mytiliculteurs dans le futur.
Avr. 2009 – Mars 2012 • Financement : Société de développement de l'industrie maricole (SODIM)
Équipe du projet : François Bourque (Merinov), Carole Cyr (Merinov), Bruno Myrand (Merinov)
Information:François Bourque ( francois.bourque@mapaq.gouv.qc.ca)
Utilisation de filets de protection pour contrer la prédation des myes
L'élevage de la mye commune aux Îles de la Madelaine constitue une avenue prometteuse. Afin de limiter les pertes associées à la prédation et à la dispersion suite à l'ensemencement, l'ajout de filets de protection est recommandé. Des travaux ont été consacrés à l'évaluation de l'efficacité de ces filets contre la prédation. Pour ce faire, des observations sur la capacité d'introduction des crabes sous les filets ont été effectuées. Des parcelles d'ensemencement recouvertes d'un filet dont les mailles étaient de 4 mm et entourées de cadres de 40 x 40 cm, ont été utilisées. Bien que les crabes s'enfouissent dans le sable, en bordure du cadre, le filet semble bien protéger les myes. Ce système doit toutefois être installé avec précaution puisque les cadres peuvent être instables et laisser un espace libre par lequel des prédateurs peuvent s'introduire. En 2010, des tests sur la taille refuge des myes face à la prédation du crabe commun, ont été entamés. Le travail se fait en milieu naturel à l'aide d'exclos comportant des combinaisons de tailles de myes et de crabes prédéterminées. Les résultats devraient nous permettre de statuer sur l'importance d'utiliser un filet protecteur durant la seconde année suivant l'ensemencement, pour la protection de myes atteignant alors environ 30 mm.
Juin 2009 – Mars 2012 • Financement :Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ), Développement économique, innovation et exportation (MDEIE), Société de développement de l'industrie maricole (SODIM), Université du Québec à Rimouski (UQAR)
Équipe du projet :Madeleine Nadeau (Merinov), Bruno Myrand (Merinov), Lise Chevarie (ISMER)
Sécurisation du naissain de moules aux Îles de-la-Madeleine et impact de la prédation
Dans les dernières années, les mytiliculteurs madelinots ont connu de mauvaises années de captage au Bassin du Havre-Aubert. Ce phénomène est inquiétant et est à la base d'un vaste projet visant à comprendre les facteurs influençant le succès de captage dans ce plan d'eau. Un des volets de ce projet visait à caractériser l'importance de la prédation sur les gisements naturels, en particulier sur les moules juvéniles. Pour y arriver, diverses cages d'exclusion (fermées, semi-fermées et ouvertes) ont été installées dans deux agglomérations naturelles de moules juvéniles (~20 mm). En 2008, les travaux ont été faits directement sur les populations naturelles tandis qu'en 2009 et 2010, des moules ont été introduites pour obtenir des densités contrôlées. Dans l'ensemble, les résultats ont démontré une grande variabilité spatiale. Dans le site, appelé « le Goulet » les densités de moules dans les cages fermées et ouvertes ont été comparables. Toutefois, dans le site de « la Rivière », des pertes importantes de juvéniles ont été notées. Ce site est reconnu pour la présence d'une population de crabes verts à proximité. Mentionnons également que la population de crabes verts a augmenté de façon substantielle en 2010 au Bassin, confirmant du même coup nos inquiétudes concernant l'impact de la prédation sur les gisements naturels.
Avr. 2008 – Mars 2011 • Financement :Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ), Société de développement de l'industrie maricole (SODIM)
Équipe du projet :Madeleine Nadeau (Merinov), François Bourque (Merinov), Bruno Myrand (Merinov)
Information : Madeleine Nadeau ( Madeleine.Nadeau@mapaq.gouv.qc.ca)
Gestion des opérations de grossissement des myes à l'échelle commerciale
L'objectif de ce projet est de développer et mettre à l'essai un système de pré-élevage de petites myes (4-12 mm), n'ayant toujours pas atteintes la taille refuge à l'automne, engendrant ainsi souvent des pertes importantes. Des bacs de sable ayant des dimensions de 1,22 m x 2,44 m ont été construits et ont été ensemencés selon une densité de 5 600 myes/m2. Trois de ces bacs ont été mis à l'eau au début juillet. Malheureusement, les vagues générées par l'ouragan Danny ont faits des dégâts en vidant les bacs de tout leur contenu. Après plusieurs modifications techniques, un second essai a été effectué en septembre. Bien que les bacs aient démontré une meilleure endurance, ce ne fut pas suffisant pour résister aux tempêtes automnales. À la fin octobre, les bacs étaient de nouveau vidés de leur contenu. Ces essais ont démontré clairement que les bacs en suspension dans la colonne d'eau étaient mal adaptés aux intempéries locales. Avec un financement du gouvernement provincial, la SODIM et l'UQAR, un troisième essai a été lancé en 2010 avec des bacs modifiés de manière à faciliter leur manipulation. Les résultats ont montrés une amélioration de la technique puisque la croissance des myes a atteint l'objectif de 1,06 mm/semaine.
Avr. 2009 – Mai 2011 • Financement :MPO Programme d'innovation en aquaculture et d'accès aux marchés (PIAAM), Société de développement de l'industrie maricole (SODIM), Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ), Université du Québec à Rimouski (UQAR), Institut des sciences de la mer de Rimouski (ISMER)
Équipe du projet : Sylvain Lafrance (SODIM), Julie Pariseau (SODIM), Robert Vaillancourt (SODIM), Bruno Myrand (MAPAQ), Rejean Tremblay (ISMER), Lise Chevarie (ISMER), Guillaume Werstink (MAPAQ/UQAR)
Information : Sylvain Lafrance ( sodim@sodim.org)
Projet mené au Québec pour augmenter la durée de vie et la vitalité du pétoncle transporté vivant jusqu'aux marchés
La commercialisation du pétoncle vivant en coquille représente un marché important pour l'industrie pectinicole québécoise. Le maintien de la vitalité des pétoncles pendant et après leur envoi est le facteur critique pour garder la confiance de la clientèle et favoriser le développement de marchés à l'échelle du continent nord-américain. Conserver des pétoncles hors de l'eau pendant quatre à cinq jours après leur collecte sur le site d'élevage représente toutefois un réel défi. Une bonne évaluation de la vitalité des pétoncles avant l'envoi est déterminant pour s'assurer de leur résistance au transport. La validation d'indices prédictifs de la durée de conservation serait particulièrement importante pour offrir aux acheteurs des produits dont la durée de conservation et la qualité sont garanties.
Un projet mené au Québec a pour objectif l'évaluation de la valeur prédictive de différents indices physiologiques afin d'évaluer la transportabilité et la durée de conservation de pétoncles envoyés vivants sur les marchés. Ces indices ont été déterminés à partir de différents groupes de pétoncles expédiés à différentes périodes de l'année et selon différents protocoles de manutention et d'emballage.
Oct. 2009 – Déc. 2010 • Financement : Société de développement de l'industrie maricole (SODIM)
Équipe du projet : Sophie Gauthier-Clerc (UQAR), Laurent Girault (Merinov), Karine Berger (Merinov), Culti-Mer inc.
Information : Sophie Gauthier-Clerc ( sophie_gauthier-clerc@uqar.qc.ca)
Validation d'un procédé de contention pour les naissains de pétoncles
La mise en contention de bivalves est régulièrement préconisée lors de demandes de transfert afin d'en limiter le risque écologique. La durée requise pour cette contention est toujours estimée à 48 h pour les organismes adultes. Elle s'appuie sur les données de la littérature et a pour but d'éliminer la présence d'espèces phytoplanctoniques vivantes dans les fèces, dans les pseudofèces et dans l'eau intervalvaire des organismes à transférer. Dans le cas de naissain, une durée de 48 h est toujours préconisée pour la contention. La petite taille des organismes laisse néanmoins présager qu'une période de contention plus courte serait toute aussi efficace. La réduction de la durée de la contention serait d'ailleurs bénéfique pour limiter le stress subit par le naissain avant son transfert dans des conditions qui l'exposeront à l'air durant plusieurs heures.
Ce projet a pour objectif de valider l'efficacité d'un protocole de contention de naissain de pétoncles dont la durée serait inférieure à 48 h. Les travaux incluent des expériences en laboratoire et la vérification en entreprise d'un système de filtration à haute performance. Les résultats sont attendus pour la fin de l'année 2011.
Avr. 2009 – Déc. 2011 • Financement :MPO Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA), Société de développement de l'industrie maricole (SODIM)
Équipe du projet : Michael Scarratt (MPO), Sophie Gauthier-Clerc (ISMER/UQAR), Madeleine Nadeau (Merinov), Marie-Gil Fortin (ISMER/MAPAQ)
Information :Michael Scarratt ( michael.scarratt@dfo-mpo.gc.ca) http://www.dfo-mpo.gc.ca/aquaculture/acrdp-pcrda/index-fra.htm
Suivi de la toxicité du pétoncle sur des sites d'élevage en suspension en fonction de la présence de phytoplancton toxique et en comparaison avec la toxicité de la moule
Le principal objectif de ce projet est d'évaluer la dynamique de contamination de pétoncles élevés dans la Baie de Gaspé et la Baie des Chaleurs en fonction de la présence de phytoplancton toxique dans la colonne d'eau. La corrélation entre la toxicité de la chair de moules par rapport à celle des pétoncles et la durée nécessaire à la détoxication de leurs tissus sera également évaluée. La synchronisation potentielle de l'intoxication et de la détoxication de la chair des deux bivalves aurait une valeur prédictive pour estimer le risque commercial d'une cueillette de pétoncles lorsqu'une toxicité est détectée chez des moules récoltées à proximité.
Pour réaliser ce projet, des échantillonnages hebdomadaires de moules et de pétoncles ont eu lieu du mois de juillet au mois de novembre 2010 sur quatre sites conchylicoles gaspésiens. Des analyses de la toxicité (Intoxication paralysante par les phycotoxines (IPP), Intoxication diarrhéique par les mollusques (IDM), Intoxication amnésique par les mollusques (ASP)) de la chair des deux bivalves ont été réalisées. Pour chaque site et chaque période d'échantillonnage, les paramètres physicochimiques de l'eau ont été mesurés et l'analyse taxonomique des espèces phytoplanctoniques échantillonnées est en cours. La conclusion de ce projet est attendue pour mai 2011.
Juin 2010 – Mai 2011 • Financement : Société de développement de l'industrie maricole (SODIM)
Équipe du projet :Michael Scarratt (MPO), Sophie Gauthier-Clerc (ISMER-UQAR), Nathalie Moisan (Merinov), Marie-Gil Fortin (ISMER-UQAR), Jean-Philippe Hébert (Ferme marine du Québec Inc.)
Information :Michael Scarratt ( michael.scarratt@dfo-mpo.gc.ca)
Essais d'élevage en suspension de l'huître américaine (Crassostrea virginica) en lagune et en milieu ouvert aux Îles de la Madelaine
Depuis la fin des années 1990, il y a un grand intérêt chez les ostréiculteurs des Maritimes pour développer/adapter des techniques d'élevage ostréicoles performantes. La taille commerciale des huîtres dans les poches flottantes et sur les lignes d'huîtres collées est atteinte en moins de quatre ans comparativement à sept ans lorsque les huîtres sont ensemencées sur le fond. Au printemps 2010, un projet à été lancer afin de tester trois techniques d'élevage en suspension : les lignes d'huîtres collées installées à la verticale sur la filière, les lignes d'huîtres collées installées à l'horizontale et les lanternes. Ce projet consiste en l'évaluation du potentiel biotechnique de l'ostréiculture aux Îles de la Madelaine en lagune et en milieu ouvert. Les résultats pour les trois techniques utilisées sont très encourageants. Entre juin et octobre, une croissance de 20 mm a été observée sur les huîtres de 30 mm élevées en lagune comparativement à 15 mm pour les huîtres élevées à une profondeur de 7 m dans la baie de Plaisance. Des moules et des hydrozoaires se sont fixés en abondance sur les structures et les huîtres. Lorsque les structures touchaient au fond, la survie était affectée. Le projet devrait se poursuivre jusqu'en 2013 et est mené en partenariat avec deux mytiliculteurs désireux de diversifier leur production.
Avr. 2010 – Mars 2013 • Financement :Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ), Société de développement de l'industrie maricole (SODIM)
Équipe du projet: Carole Cyr (Merinov), Jean-François Laplante (UQAR-MAPAQ), Moules de Culture des Îles, Moules du Large
Information: Carole Cyr ( carole.cyr@mapaq.gouv.qc.ca)
Évaluation des impacts de la mécanisation des opérations liées à l'élevage en boucle d'oreille sur la survie et la croissance du pétoncle géant
La rentabilité de l'élevage en suspension du pétoncle géant (Placopecten magellanicus) jusqu'à l'atteinte de sa taille commerciale n'a pas encore été démontrée au Québec. Les coûts en main-d'oeuvre engendrés par cette stratégie d'élevage sont élevés et augmentent sensiblement les coûts de la production des pétoncles de taille commerciale. Cependant, des équipements mis au point au Japon pour le pétoncle japonais (Pactinopecten yessoensis), permettent de mécaniser certaines des opérations liées à ce type d'élevage. En s'avérant efficaces pour le pétoncle géant, ces équipements permettraient de réduire sensiblement les coûts de production. Le projet initié en 2007 avait comme objectifs : i) d'évaluer l'impact sur la survie et la croissance des pétoncles de trois nouvelles machines acquises pour mécaniser les opérations reliées à l'élevage en suspension par la technique de la boucle d'oreille, ii) de caractériser la vitalité des pétoncles à chacune des principales étapes de la chaîne de production et iii) d'évaluer les besoins en main d'oeuvre avec et sans mécanisation. Ces trois machines sont la laveuse-trieuse, la mimitsuri (machine qui mécanise le perçage et l'installation des pétoncles sur les lignes d'élevage) et la laveuse des pétoncles en boucles d'oreille. L'utilisation de ces trois machines n'a eu aucun impact négatif sur la survie des pétoncles.
Avr. 2007 – Mars 2011 • Financement : Société de développement de l'industrie maricole (SODIM), programme DTM d'Halieutec
Équipe du projet : Carole Cyr (Merinov), Madeleine Nadeau (Merinov), Jean-François Laplante (UQAR/MAPAQ), Culti-mer
Information: Carole Cyr ( carole.cyr@mapaq.gouv.qc.ca)
La prédation des canards de mer sur les élevages de moules : le développement de méthodes d'exclusion non-létales
La prédation par les canards de mer migrateurs est devenu un défi pour les producteurs de moules dans le monde entier. Les moules sont la proie principale des canards de mer comme l'Eider à duvet, la macreuse, le canard à longue queue et le morillon, qui tirent parti des élevages de moules qui leur fournissent une source de nourriture très abondante et facilement accessible.
Les méthodes utilisées pour « effrayer » les canards présents sur les élevages de moules incluent l'utilisation d'un enregistrement à haute voix, la pyrotechnie, le tir, la dissuasion chimique et la chasse avec des bateaux. Ces techniques sont toutes inefficaces. L'installation de filets d'exclusion pour empêcher physiquement les canards de mer de pénétrer dans les élevages de moules ont eu plus de succès, cependant les filets sont coûteux à installer et à entretenir. Ils ont également le potentiel d'étrangler les poissons, les oiseaux plongeurs et les mammifères, engendrant ainsi des conflits avec la conservation et la pêche réglementaire.
Avec la collaboration internationale entre l'Institut norvégien de recherche sur la nature (NINA), l'Université du Québec à Rimouski (UQAR) et Pêches et Océans Canada (MPO), des chercheurs de l'Institut Maurice- Lamontagne (IML) étudient le comportement alimentaire sous-marin de canards en captivité sur les cordes de moules. Ils développeront et testeront des moyens de dissuasion retables en accord avec les principes de la conservation permettant de limiter l'étranglement des poissons et protégeant les stocks de moules. Ces expériences fourniront des informations cruciales pour le développement de méthodes utiles visant à exclure les canards prédateurs des élevages de moules.
Jan. 2010 – Déc. 2012 • Financement : Conseil norvégien de la recherche (CNR)
Équipe du projet : Samantha E. Richman (UQAR), Magella Guillemette (UQAR), Elisabeth Varennes (UQAR), Svienn Are Hanssen (NINA), John Bonardelli (Shellfish Solutions, Norvège), Chris McKindsey (MPO)
Information: Samantha Richman ( Samantha.Richman@dfo-mpo.gc.ca)
Stabilisation des ancrages pour des filières mytilicoles
Les producteurs mytilicoles de la baie de Cascapédia ont été les premiers, il y a quelques années, à soulever les problèmes que représente l'utilisation de blocs de ciment en guise d'ancrage pour l'extrémité des filières maricoles. Certaines d'entre elles se déplacent, sans doute sous l'effet de conditions hydrodynamiques rigoureuses, et s'entremêlent avec les filières voisines. Cette problématique est susceptible de prendre de l'ampleur avec le développement de nouvelles fermes maricoles dans la baie de Plaisance aux Îles de la Madelaine. Pour certains, la remise en état des sites de production, en cas de cessation des opérations, s'avérerait fort difficile dans un contexte où les blocs de ciment seraient ancrés dans un substrat dont la granulométrie est supérieure à celle de la vase. Ainsi, il serait préférable de remplacer les blocs de béton par d'autres types d'ancrages tel que les ancres japonaises, les ancres à vis et les ancres de type Mantha Ray. Le présent projet vise donc à mettre à l'essai et à comparer l'efficacité de différents types d'ancres pour différents substrats en guise de solution alternative aux ancres constituées d'un ou d'une série de blocs de ciment.
2009 – 2011 • Financement : Société de développement de l'industrie maricole (SODIM), Merinov
Équipe du projet : Daniel Fournier (SODIM), C. Forest (MAPAQ – DRG), G. Lapointe (MAPAQ – DRG), S. Morissette (Les moules Cascapédia Ltée), R. Allard (Pêcheries R. Allard inc.) F. Bourque (Merinov), J. Dufresne (Les Moules de Gaspé)
Information: Daniel Fournier ( daniel.fournier@partenaires.mapaq.gouv.qc.ca)
Nouvelle stratégie pour la collecte de naissain de moules en Basse-Côte-Nord : le collecteur en forme de filet maillant
La production de moules jusqu'à l'atteinte de la taille commerciale comprend l'étape cruciale de l'approvisionnement en naissain de moules. Des efforts ont donc été dirigés vers l'optimisation de l'équipement utilisé pour la collecte de naissain de moules. Ce projet propose de comparer des collecteurs traditionnels en chandelle et des collecteurs montés en forme de filet maillant. L'objectif de ce projet est de mettre au point un système de collecte de naissain de moules plus performant et mieux adapté aux conditions prévalant en Basse-Côte-Nord et qui pourrait permettre d'augmenter l'approvisionnement en naissain de moules ainsi que de réduire les coûts associés à cette étape de la production.
Avr. 2010 – Avr. 2012 • Financement : Société de développement de l'industrie maricole (SODIM), MPO Programme d'innovation en aquaculture et d'accès aux marchés (PIAAM)
Équipe du projet : Andrée-Anne Lachance (Merinov), Robert Laguë (SODIM)
Information: Andrée-Anne Lachance ( andree-anne.lachance@partenaires.mapaq.gouv.qc.ca)
Essais d'approches visant à améliorer le rendement des récoltes de naissain et de moules commerciales en réduisant les pertes par égrappage
L'élevage de la moule est pratiqué au large des Îles de la Madelaine, dans la baie de Plaisance, depuis 2007. Les premières données de récolte montrent que les rendements sont inférieurs à ceux attendus. Des pertes par l'égrappage, de naissain ou de moules commerciales, sont observées à la remontée des filières lors de l'ajout de bouées ou lors de la récolte. Un projet a donc été initié afin de réduire les pertes par l'utilisation de diverses approches de captage et divers matériaux de boudinage. Le projet a également comme objectif d'augmenter les connaissances sur le phénomène de l'égrappage des moules dans des conditions d'élevage au large.
Juin 2010 – Juin 2012 • Financement : Société de développement de l'industrie maricole (SODIM)
Équipe du projet :Madeleine Nadeau (Merinov), M. François Bourque (Merinov), M. Jean-François Laplante (Merinov/MAPAQ/UQAR), Denyse Hébert (La moule du large inc.),Christian Vigneau (La moule du large inc.).
Information:Madeleine Nadeau ( madeleine.nadeau@mapaq.gouv.qc.ca)
Développement d'une approche de conservation du pétoncle géant en vivier d'eau de mer
Les régions maritimes de l'est du Canada sont favorables à la mariculture et à l'élevage de différentes espèces de mollusques, dont le pétoncle géant (Placopecten magellanicus). Depuis plusieurs années, des entreprises cultivent ce mollusque au Québec à partir de naissain produits en écloserie ou captés en milieu naturel et le vendent en entier et vivant dans certains cas. Ce produit permet la mise en marché d'un type de pétoncle d'élevage se démarquant des produits importés. Cependant, la vente du pétoncle vivant complique le processus de vente puisque les marchés du pétoncle sont souvent situés à une distance considérable des sites de production. Certains distributeurs seraient prêts à vendre le pétoncle vivant s'il leur était possible de le garder en vivier. Ce projet a donc pour but de développer un protocole adéquat favorisant le maintien de pétoncles vivants dans des systèmes en vivier à circuit fermé, avec de l'eau de mer naturelle ou artificielle, et de déterminer la durée de vie ainsi que l'évolution de la qualité (goût, texture, vitalité) du pétoncle géant en vivier.
Avr. 2010 – Avr. 2011 • Financement : Société de développement de l'industrie maricole (SODIM), MPO Programme d'innovation en aquaculture et d'accès aux marchés (PIAAM)
Équipe du projet : Andrée-Anne Lachance (Merinov), M. Marcel Driscoll (Pec-Nord inc.), Philippe Labadie (Aqua-Labadie enr.)
Information: Andrée-Anne Lachance ( andree-anne.lachance@partenaires.mapaq.gouv.qc.ca)
Évaluation des risques associés au transfert de naissain de pétoncles en provenance des Îles de la Madelaine
Depuis 2003, plusieurs espèces aquatiques envahissantes ont fait leur apparition aux Îles de la Madelaine telles que l'algue verte (Codium fragile ssp. tomentosoides), le crabe vert (Carcinus maenas) et la crevette squelettique (Caprella mutica). Plus récemment, le botrylle étoilé (Botryllus schlosseri) a été observé dans plusieurs plans d'eau aux Îles de la Madelaine et l'ascidie jaune (Ciona intestinalis) a été observée à Cap-aux-Meules ainsi que sur la coquille d'un pétoncle dans la lagune de Havre-aux-Maisons. De plus, le bryozoaire (Membranipora membranacea) est également présent dans l'ensemble de l'archipel. En 2008, des entreprises ont fait des demandes de permis pour le transfert de naissain de pétoncles à partir des Îles de la Madelaine vers la Basse-Côte-Nord et la Gaspésie mais les permis de transfert ont été refusés en raison des risques potentiels d'introduction d'espèces envahissantes dans les régions réceptrices. L'objectif de ce projet est donc de faciliter l'acceptabilité des demandes de transfert de naissain de pétoncles en provenance des Îles de la Madelaine vers d'autres régions maritimes en identifiant les espèces indésirables et en testant l'efficacité d'un protocole de nettoyage permettant de diminuer les risques d'introduction d'espèces envahissantes.
Mai 2009 – Déc. 2010 • Financement : Société de développement de l'industrie maricole (SODIM), MPO Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA)
Équipe du projet : Bernard Sainte-Marie (MPO), M. Nadeau (Merinov), N. Simard (MPO), M. Bourgeois (Culti-mer inc.), H. Bourdages (MPO), S.Gauthier-Clerc (CAMGR)
Information: Bernard Sainte-Marie ( bernard.sainte-marie@dfo-mpo.gc.ca) /aquaculture/acrdp-pcrda/index-fra.htm
Estimation de la chute des moules cultivées sur des collecteurs autogérés
À Carleton (baie des Chaleurs, Québec), quelques mytiliculteurs utilisent une méthode de culture sur collecteur autogéré qui ne nécessite pas de manipulation et qui consiste à cultiver les moules sur des collecteurs sans ajuster leur densité. Dans les endroits où la densité de naissain est élevée et où les collecteurs sont complètement recouverts, la densité des moules sur les collecteurs est réduite au moyen d'un processus d'auto-éclaircissement. On ne sait presque rien sur les différences entre les moules cultivés sur les boudins et sur les collecteurs autogérés. Le but de ce projet était d'obtenir de l'information sur la meilleure manière d'estimer et de simuler la chute dans les collecteurs autogérés. Avec ce type de collecteur, le taux de chute ne peut être estimé qu'en utilisant des simulations par ordinateur, puisque les plongeurs ne retrouvent pas les moules qui coulent au fond, seulement leurs coquilles écrasées dans les pièges en dessous des filières (les crabes entrent dans les pièges et écrasent les moules). Il existe deux approches possibles pour estimer la chute des moules au cours de la croissance en raison de l'auto-éclaircissement. Le but de ce projet était de déterminer quelle approche permettait d'estimer le plus précisément la chute des moules.
L'information obtenue grâce à ce projet permettra aux chercheurs de comparer les taux d'entrée de matière organique au fond (les chutes) entre les deux systèmes de croissance des moules. Les résultats n'ont apporté aucune preuve de non-linéarité dans la relation entre la biomasse et la densité de population, ce qui indique que la croissance individuelle ne dépend pas de la densité de la population. Cette information aidera à déterminer quelle est la méthode appropriée pour calculer la chute des moules.
Avr. 2008 – Mars 2009 • Financement: MPO Programme de recherche sur la réglementation de l'aquaculture (PRRA)
Équipe du projet :Marcel Fréchette (MPO)
Information:Marcel Fréchette ( Marcel.Frechette@dfo-mpo.gc.ca)
Optimisation de la technique d'élevage des huîtres collées à l'horizontale
Ce projet d'un an visait à l'amélioration du procédé pour le collage des huîtres en augmentant l'efficacité du processus de distribution de la colle, en développant la technologie permettant de sécher les huîtres, en évaluant l'utilisation de la colle chaude et en développant un flotteur permettant le soutient de la structure d'élevage des huîtres collées.
Les résultats démontrent que le transfert de colle à partir de la cartouche vers les coquilles d'huîtres par l'intermédiaire d'air comprimé favorise un meilleur contrôle et une plus grande rapidité dans l'application de la colle. L'assemblage d'un séchoir à huîtres a également été réalisée. Finalement, les éléments permettant la mise en place d'entreprises désirant utiliser la technique du collage des huîtres à l'horizontale sont maintenant bien connus et établis. La main d'oeuvre est bien formée et les outils sont soit prêts à être utilisés ou sujets à des recommandations visant à supporter la commercialisation. Les rendements commerciaux sont très prometteurs.
Avr. 2009 – Mars 2010 • Financement : MPO Programme d'innovation en aquaculture et d'accès aux marchés (PIAAM), Ministère de l'Agriculture, des Pêches et de l'Aquaculture du Nouveau-Brunswick (MAPA), Programme d'aide à la recherche industrielle (CNRC-PARI)
Équipe du projet : Norbert Thibodeau (Brantville Aquaculture Ltée), Denis Thibodeau (Brantville Aquaculture), Jacques Mallet (MAPA), Sylvio Doiron (MAPA), André Mallet (Mallet Research Services)
Information: glen10@nbnet.nb.ca
Évaluation des effets liés à l'élevage de bivalves par rapport aux écosystèmes : les impacts des râteaux hydrauliques
Une activité future de l'aquaculture au Québec (et ailleurs) est le développement de la mye (et apparentés) dans l'élevage en zone intertidale ou subtidale peu profonde. Les impacts de ce type d'aquaculture sont susceptibles d'être associés à la récolte exécutée par l'utilisation d'un râteau hydraulique. À cette fin, une étude a été réalisée au Québec en 2003 par Lizon Provencher (non publiée) pour évaluer les impacts de cette activité et la récupération des communautés benthiques dans les conditions locales (sédiments sableux dans les systèmes à faible énergie). Ce projet mettra l'accent sur l'analyse, la rédaction et la publication des résultats de la recherche sur les impacts de la récolte de myes par dragage hydraulique sur les communautés benthiques et la récupération sur les communautés sur une période de 1 an. Un râteau hydraulique a été utilisé pour la récolte des palourdes à coquille molle par prélèvement de 3 sites expérimentaux et de 3 sites de référence immédiatement avant et après la récolte ainsi qu'à 1, 4, 12 et 52 semaines post-récolte au printemps et à l'automne. En bref, l'abondance, la biomasse et la richesse des organismes de moins de 1 mm ont diminué en conséquence des opérations de récolte à l'automne, mais pas au printemps et les organismes ont récupéré sur une période d'un an. L'abondance des grands organismes (autres que les myes) n'a pas été affectée par la récolte.
Avr. 2008 – Mars 2009 • Financement :MPO Programme de recherche sur la réglementation de l'aquaculture (PRRA)
Équipe du projet : Chris McKindsey (MPO)
Information: Chris McKindsey ( Chris.McKindsey@dfo-mpo.gc.ca)
Usine d'affinage multifonctionnelle des coquillages fonctionnant en circuit fermé
Le projet d'une durée de deux ans visait à la mise en place d'une usine d'entreposage multifonctionnelle des coquillages fonctionnant en circuit fermé en prenant avantage d'une nouvelle technologie (SKIM) développée en France. Ce système permet d'enlever les bactéries et les matières organiques dissoutes tout en permettant d'aérer et de faire circuler l'eau. Les promoteurs du projet ont mis en place un infrastructure favorisant l'entreposage et la purification des coquillages qui permet de minimiser les risques d'introduction de maladies ainsi que d'espèces invasives en plus de soutenir la mise en place d'un programme de certification de la salubrité du produit qui soit plus efficace et plus souple. La mise en application du concept de circuit fermé, le design des viviers, le contrôle des débits d'eau, la certification du laboratoire et la stratégie de purification ont tous été réalisés avec succès.
Jul. 2008 – Mars 2010 • Financement : Programme d'innovation en aquaculture et d'accès aux marchés (PIAAM), Ministère de l'Agriculture, des Pêches et de l'Aquaculture du Nouveau-Brunswick (MAPA), Agence de promotion économique du Canada Atlantique (APECA), Fond de développement du nord
Équipe du projet : Amédée Savoie (Maison Beausoleil), Amédée Savoie (Maison Beausoleil), Léon Lanteigne (Maison Beausoleil), Armand Lejeune (EMYG Aquaculture)
Information: Amédée Savoie ( amedee@maisonbeausoleil.ca)
Élaboration de lignes directrices pour le tri des huîtres de culture
Selon une opinion répandue parmi les membres de l'industrie du Nouveau-Brunswick, de 25 à 50 % des huîtres devraient être éliminées au cours du premier tri parce qu'elles sont génétiquement inférieures sur le plan du potentiel de croissance. Cette affirmation est basée sur l'hypothèse voulant que la technique des pochons offre des conditions de croissance égales à tous les individus ; par conséquent, toute variation de la performance de croissance individuelle doit être d'origine génétique. De la même façon, quand le naissain d'huître est retiré à l'origine des collecteurs et trié pour qu'on en retire les individus à « croissance lente », on ne tient pas compte des antécédents différents concernant le temps d'établissement ou des effets liés à la densité. Cette stratégie de tri draconienne nécessite un investissement élevé dans la collecte de naissain. Compte tenu du risque d'échec annuel connu de la fixation du naissain dans les zones clés de production, il est important que les ostréiculteurs puissent baser leurs décisions de tri sur des données scientifiques, afin de ne pas rejeter du naissain commercialement valable.
Ce projet servira à évaluer la performance de croissance d'huîtres de divers groupes de tailles de la même classe d'âge, provenant de deux sources différentes de naissain du Nouveau-Brunswick. Des huîtres de quatre groupes de tailles seront aussi cultivées à l'aide de deux systèmes de culture (p. ex. pochons et boudins) et exposées à différentes conditions environnementales locales (p. ex. activité des vagues en zone hauturière ou côtière). En comparant les profils de croissance et de survie de ces divers groupes de tailles, nous pourrons déterminer une stratégie appropriée d'identification et de tri des véritables individus à « croissance lente ».
Avr. 2009 – Mars 2011 • Financement :MPO Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA), Bar L'Étang Ruisseau Ltée, ville de Shippagan, N.-B.
Équipe du projet :Marie-Hélène Thériault (MPO), Simon Courtenay (MPO/ICR), André Mallet (Bar L'Étang Ruisseau Ltée), Claire Carver (Bar L'Étang Ruisseau Ltée)
Information:Marie-Hélène Thériault ( Marie-Helene.Theriault@dfo-mpo.gc.ca) /aquaculture/acrdp-pcrda/index-fra.htm
Établissement de méthodes d'optimisation de la qualité et de la performance de croissance de la coquille d'huîtres de taille quasi marchande
Cette étude a permis d'évaluer la performance de croissance d'huîtres de diverses catégories de tailles quasi marchandes dans différents systèmes de culture et conditions environnementales. Nous avons aussi étudié des techniques visant à limiter l'encrassement et des méthodes de tri, afin d'accroître la production d'huîtres de taille marchande.
Les essais de croissance des huîtres semblent indiquer que les conditions de croissance dans la zone côtière étaient supérieures (p. ex. température plus élevée et matière organique particulaire accrue) à celles de la zone hauturière. La faible croissance du groupe de 50 à 55 mm par rapport aux trois groupes de taille inférieure de la zone hauturière a été attribuée provisoirement aux dommages causés à la coquille par l'exposition aux vagues. Des essais de limitation de l'encrassement montrent que le trempage dans la saumure suivi d'une exposition à l'air de 24 heures était efficace pour éliminer le naissain d'huître et les jeunes moules. L'encrassement par les moules sur le système de culture était systématiquement plus faible dans les zones côtières plus chaudes où la température de l'eau dépassait les 25 °C. Enfin, cette étude montre que le tri mécanique a eu des effets négatifs sur la coquille des huîtres de plus de 50 mm. Les pochons conservés intacts sur une période de deux ans ont donné un nombre semblable ou supérieur d'huîtres de taille marchande à ceux qui avaient été triés à l'automne ou au printemps, mais avec un taux plus élevé d'infection à l'éponge perforante.
Avr. 2007 – Mars 2009 • Financement :MPO Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA), Bar L'Étang Ruisseau Ltée
Équipe du projet :Marie-Hélène Thériault (MPO), Simon Courtenay (MPO/ICR), André Mallet (Bar L'Étang Ruisseau Ltée), Claire Carver (Bar L'Étang Ruisseau Ltée)
Information:Marie-Hélène Thériault ( Marie-Helene.Theriault@dfo-mpo.gc.ca) /aquaculture/acrdp-pcrda/index-fra.htm
Comparaison d'un site côtier et d'un site extracôtier de la baie des Chaleurs, au Nouveau-Brunswick, où l'ostréiculture est réalisée au moyen de la technique française sur ficelles
Au Nouveau-Brunswick, l'huître américaine (Crassostrea virginica) est cultivée dans des engins suspendus, tels que les poches Vexar™ et les casiers Dark Sea™, qui permettent de diminuer le temps requis pour que les huîtres atteignent une taille commerciale (longueur de la coquille de 65 à 75 mm pour les huîtres cocktails ou de plus de 76 mm pour les autres). Les engins sont habituellement suspendus à des filières, mais ils sont descendus durant l'hiver pour éviter l'accumulation de glace. Une autre technique de culture suspendue des huîtres, mise au point en France méditerranéenne (étang de Thau), a été légèrement modifiée et mise à l'essai dans le nord du Nouveau-Brunswick. Les résultats sont comparables à ceux des techniques utilisées actuellement dans ce secteur. La technique française d'élevage sur ficelles consiste à fixer les huîtres sur des ficelles à l'aide d'un mélange spécial de ciment et à suspendre ces ficelles verticalement sur un support ancré au fond de la colonne d'eau. La technique modifiée nécessite quand même la fixation des huîtres sur des ficelles, mais dans ce cas, les huîtres sont suspendues horizontalement sur un support rigide. En 2009, une nouvelle étude s'est penchée sur la rapidité avec laquelle les huîtres collées à des ficelles et élevées en suspension à deux endroits (un site extracôtier exposé près de Stonehaven, au Nouveau-Brunswick, et un site côtier protégé dans la baie de Caraquet) atteignaient une taille commerciale. De plus, des paramètres océaniques comme les courants et la température ont été mesurés aux deux sites. Jusqu'alors, aucune étude n'avait porté sur la culture extracôtière des huîtres au Nouveau-Brunswick. Le taux de croissance des huîtres extracôtières n'est pas aussi rapide que celui des huîtres côtières ; néanmoins, l'ostréiculture extracôtière est tout de même possible.
Avr. 2009 –Mars 2010 • Financement :MPO Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA)
Équipe du projet : Leslie-Ann Davidson (MPO)
Information: Leslie-Ann Davidson ( Leslie-Ann.Davidson@dfo-mpo.gc.ca) /aquaculture/acrdp-pcrda/index-fra.htm
Physiologie hivernale de l'huître américaine
Nous surveillons divers paramètres chimiques dans les tissus d'huîtres américaines (Crassostrea virginica) hivernant en milieu marin, dans des réservoirs et dans des chambres froides. Nous avons sélectionné des paramètres qui risquent de causer un stress physiologique et de modifier le goût des huîtres. Nous étudions également le comportement relié à l'ouverture des valves à l'aide d'éléments de Hall fixés sur les coquilles. Nos résultats préliminaires suggèrent que l'ouverture des coquilles est presque imperceptible pendant l'hiver chez les huîtres en mer et dans les réservoirs. Au printemps, l'activité valvaire est déclenchée lorsque la température de l'eau atteint 1 à 7 °C, selon l'individu. Elle ne semble pas liée aux fluctuations de chlorophylle a dans l'eau. Une acidification, une augmentation de l'osmolarité et une accumulation d'ammoniac ont été notées durant l'hiver dans l'eau présente à l'intérieur des coquilles. Ces phénomènes étaient plus prononcés chez les huîtres conservées dans les chambres froides que chez celles des deux autres groupes. Les lipides des glandes digestives représentaient la réserve énergétique la plus importante pour les huîtres pendant l'hiver.
Fév. 2010 –Mars 2011 • Financement :MPO Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA), L'Étang Ruisseau Bar inc.
Équipe du projet : Elise Mayrand (U Moncton), Luc Comeau (MPO), André Mallet (L'Étang Ruisseau Bar inc.)
Information: Elise Mayrand ( elise.mayrand@umcs.ca) /aquaculture/acrdp-pcrda/index-fra.htm
Conditionnement des géniteurs d'huîtres américaines à l'aide d'aliments artificiels
L'élevage de mollusques et de crustacés nécessite la production d'une importante quantité de microalgues vivantes, laquelle représente de 30 à 50 % des coûts d'exploitation d'une écloserie. La production d'aliments vivants joue un rôle prépondérant dans le conditionnement des géniteurs, la croissance des larves et le grossissement de naissain. L'objectif de cette étude consistait à déterminer l'effet de mélanges d'algues et de suppléments séchés sur le conditionnement d'huîtres américaines adultes et le rendement de leur progéniture. Les produits alimentaires séchés faisaient partie de la série Ori-GO de Skretting. Deux mélanges (90 % d'algues séchés/10 % de suppléments ; 70 % d'algues séchés/30 % de suppléments) ont été comparés à une diète composée d'algues vivantes. Tous les groupes ont frayé avec succès. La fécondité a été de 3 à 7 millions d'oeufs par traitement, les nombres les plus élevés ayant été observés dans le groupe alimenté avec des algues vivantes. Le taux d'éclosion était de 80 à 90 % pour tous les traitements. Dans l'ensemble, les larves du groupe 90/10 ont présenté la croissance la plus rapide, mais également le taux de mortalité le plus élevé (59 %) par comparaison avec les autres groupes (39 %). Le nombre de larves en mesure de se reproduire et le pourcentage de larves fixées étaient les mêmes pour tous les traitements. Cette étude indique que les géniteurs d'huîtres peuvent être conditionnés au moyen d'aliments artificiels, que les larves produites sont viables et que les coûts de production de naissain dans les écloseries sont réduits.
Nov. 2009 –Mars 2011 • Financement :Ministère de l'Agriculture, des Pêches et de l'Aquaculture du Nouveau-Brunswick (MAPA), Skretting Amérique du Nord
Équipe du projet : Chantal Gionet (IRZC), Mélanie Degrâce (IRZC), Mathieu Landry (IRZC), Steven Mallet (IRZC), Maryline Godin (IRZC), Josée Duguay (IRZC)
Information: Chantal Gionet ( chantal.gionet@irzc.umcs.ca)
Programme de sélection des huîtres américaines au Nouveau-Brunswick
Au cours des cinq dernières années, l'Institut de recherche sur les zones côtières (IRZC) a réalisé un programme de sélection génétique afin d'améliorer le rendement des huîtres américaines (Crassostrea virginica) dans le cadre du Fond d'innovation de l'Atlantique (Agence de promotion économique du Canada Atlantique). L'objectif de ce programme consistait à déterminer, en collaboration avec l'industrie, si les caractères sélectionnés, comme la croissance et la survie, pouvaient être améliorés à différents sites de grossissement. Dans le cadre de ce projet, nous avons produit deux cohortes d'huîtres de première génération (F1) en 2005 et 2007. Des différences sur le plan de la croissance ont été observées entre certaines des quatorze familles produites et mises en culture. La croissance de certaines familles a été de 10 à 21 % plus rapide que celle de naissain d'huîtres récoltés dans la nature. Ces résultats sont encourageants et uniques en Amérique du Nord. La mise en place de ce programme de sélection génétique représente un outil efficace et très utile pour le développement de l'industrie des mollusques et des crustacés, tant au Nouveau-Brunswick que dans l'ensemble du Canada Atlantique.
2005 – 2010 • Financement : Agence de promotion économique du Canada Atlantique (APECA), Fonds d'innovation de l'Atlantique (FIA), Ministère de l'Agriculture, des Pêches et de l'Aquaculture du Nouveau-Brunswick (MAPA), Association des conchyliculteurs professionnels du Nouveau-Brunswick (ACPNB)
Équipe du projet : Chantal Gionet (IRZC), Fabrice Pernet (IFREMER/LER/LR, Sète), Réjean Tremblay (ISMER/UQAR), Jean-Marie Sevigny (MPO), Steven Mallet (IRZC), Gilles David (IRZC), Daniel Chiasson (IRZC), France Béland (IRZC), Mélanie Degrace (IRZC), Mathieu Landry (IRZC), Maryline Godin (IRZC), Josée Duguay (IRZC)
Information: Chantal Gionet ( chantal.gionet@irzc.umcs.ca)
L'ensemencement de larves de homards comme moyen d'augmenter les stocks
L'Union des pêcheurs des Maritimes (UPM) et ses partenaires ont lancé un projet visant à déterminer le potentiel d'ensemencement des larves de homards (Homarus americanus) de stade IV pour maintenir et augmenter les stocks de homards. L'UPM s'est associée à l'Institut de recherche sur les zones côtières (IRZC) pour réaliser ce projet. Le mandat de l'IRZC consiste à mettre au point des techniques efficaces qui peuvent facilement être utilisées par les groupes de pêcheurs désirant produire leurs propres larves. L'IRZC doit également produire un nombre suffisant de larves pour les études de contrôle, avant et après impact, afin d'évaluer si l'ensemencement peut être utilisé comme moyen d'augmenter les stocks de homards dans différentes régions. Les chercheurs de l'IRZC ont mis au point des techniques de culture et une stratégie d'alimentation pour améliorer la croissance et la survie des larves de stade IV. La production de larves est passée de 1 500 en 2002 à plus de 350 000 en 2008. Depuis 2004, grâce au nombre de larves produites, il a été possible de mener des études de contrôle, avant et après impact, dans trois différentes régions. Ces études ont confirmé que l'ensemencement constituait un moyen efficace pour augmenter les stocks. Des travaux sont en cours dans le but de continuer à améliorer les techniques de culture.
Avr. 2002 – en cours • Financement : Homarus inc.
Équipe du projet : Rémy Haché (IRZC), Yves Hébert (IRZC), Caroline Roussel (IRZC), Rémi Benoit (IRZC), Martin Mallet (Homarus Inc.)
Information: Rémy Haché ( remy.hache@irzc.umcs.ca)
Effet des traitements contre les épibiontes sur la survie et l'état des huîtres américaines
Nous avons comparé les effets de deux traitements contre les épibiontes sur la survie et l'état des huîtres américaines (Crassostrea virginica). Les conditions du traitement à l'eau chaude ont été fixées à 60 °C pour une durée de 15 secondes. La mortalité était plus élevée chez les huîtres juvéniles que chez les huîtres adultes pour le traitement à l'eau chaude ou le traitement par dessiccation. L'effet du traitement à l'eau chaude sur les juvéniles variait selon la période de l'année : la mortalité a atteint 50 % en juin comparativement à 11 % en août. Elle était inférieure à 5 % chez les huîtres adultes témoins, les huîtres adultes soumises au traitement par dessiccation et les huîtres adultes traitées avec l'eau chaude. Les traitements n'ont pas eu d'incidence sur la croissance des coquilles ou l'état des tissus, tant chez les juvéniles que chez les adultes. La déstabilisation des membranes lyosomales des globules rouges comme indicateur précoce d'un facteur de stress chez les huîtres s'est révélée peu utile en raison de sa trop grande sensibilité à divers facteurs physiologiques ou environnementaux.
Mai 2008 – Déc. 2010 • Financement :MPO Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA), Acadian Aquaculture Ltée
Équipe du projet : Luc Comeau (MPO), Elise Mayrand (U Moncton), Maurice Daigle (Acadian Aquaculture Ltd.)
Information: Luc Comeau ( Luc.Comeau@dfo-mpo.gc.ca) /aquaculture/acrdp-pcrda/index-fra.htm
Mise au point de technologies d'élevage essentielles à la commercialisation des écloseries de larves de homards
En 2010, l'Institut de recherche sur les zones côtières (IRZC) et son partenaire commercial, Homarus inc., ont lancé un important projet de recherche appliquée visant à réduire les coûts de production des larves de homards (Homarus americanus) de stade IV utilisées pour l'ensemencement. Le projet est financé en partie par le Conseil national de recherches du Canada (CNRC), par l'intermédiaire de son Programme d'aide à la recherche industrielle. Homarus inc. a démontré dans un projet précédent que l'ensemencement de larves de homards a un effet positif sur les stocks naturels de homards. Elle doit maintenant faire de la production de larves une activité commerciale viable. L'IRZC met actuellement au point des technologies pour réduire les coûts de production à un niveau commercialement viable en mettant à contribution son savoir-faire dans le domaine de la production de larves d'organismes marins. Parmi ces technologies, mentionnons l'installation de réservoirs spécialement conçus pour la culture de larves de homards, un système de récolte automatique, l'élaboration de techniques standardisées et l'amélioration de la gestion des géniteurs. Au terme du projet, Homarus inc. et ses partenaires commerciaux seront en mesure d'exploiter les premières écloseries commerciales consacrées à la production de larves de homards aux fins d'ensemencement.
Juin 2010 – Déc. 2011 • Financement : Homarus inc., Conseil national de recherches du Canada - Programme d'aide à la recherche industrielle (CNRC-PARI), Ministère de l'Agriculture, des Pêches et de l'Aquaculture du Nouveau-Brunswick (MAPA), Fonds de développement total (FDT), Société de développement régional du Nouveau-Brunswick (Fonds de développement économique pour le nord)
Équipe du projet : Rémy Haché (IRZC), Yves Hébert (IRZC), Caroline Roussel (IRZC), Rémi Benoit (IRZC), Martin Mallet (Homarus inc.)
Information: Rémy Haché ( remy.hache@irzc.umcs.ca)
Systèmes de traitement innovateurs des tuniciers pour l'élevage de moules à l'Î.-P.-É
Ce projet d'un an comportait plusieurs composantes qui visaient à l'élaboration et à l'évaluation d'équipement conçu pour atténuer l'impact des espèces solitaires et coloniales de tuniciers présentes sur les fermes de mytiliculture. Les objectifs d'origine du projet étaient d'élaborer de l'équipement de traitement des tuniciers coloniaux ainsi qu'une plateforme pour le traitement de diverses espèces de tuniciers. L'objectif final du projet était de mettre au point de l'équipement de traitement existant afin qu'il puisse entrer en phase de pré-commercialisation. Les objectifs d'ensemble du projet ont été atteints. Le projet a permis d'élaborer deux systèmes innovateurs de traitement de tuniciers coloniaux à l'aide de technologies de traitement pouvant être effectuées à l'intérieur et à l'extérieur des eaux. On a mis au point un système plus sécuritaire de pulvérisateur à haute pression déjà en usage par l'entremise d'une configuration novatrice des buses. On a élaboré un dispositif porteur d'équipement complet afin d'aider les mytiliculteurs devant effectuer le traitement des diverses espèces de tuniciers présentes sur leurs fermes.
La prestation de dessins finalisés, avalisés et normalisés pour chacun des systèmes de traitement de ce projet fournira un guide aux mytiliculteurs pour la construction de nouveaux systèmes. Ces dessins permettront donc aux mytiliculteurs d'élaborer de nouveaux systèmes et de communiquer leurs besoins aux fabricants d'équipement.
Juil. 2009 – Juil. 2010 • Financement : MPO Programme d'innovation en aquaculture et d'accès aux marchés (PIAAM), Alliance de l'aquaculture à l'Île-du-Prince-Édouard (PEIAA), Ministère provincial des Pêches, Aquaculture et du Développement rural (PEIDFARD), Fundy Engineering & Consulting Ltd.
Équipe du projet : Jarrod Gunn-McQuillan (PEIAA), Peter Warris (PEIAA), Jennifer LaRosa (PEIAA), Linda Duncan (PEIAA), Stephen Fortune (Blue Bucks Inc.), Carl Reynolds (Reynolds Island Mussel Company Ltd.), Wayne Chiasson (W&R Fisheries), Hal Publicover (W&R Fisheries), Jason Simpson (W&R Fisheries), Neil MacNair (PEIDFARD), Kim Gill (PEIDFARD), Brian Gillis (PEIDFARD), Peter McKelvey (Fundy Engineering)
Information: ed@aquaculturepei.com
Tests de détection précoce pour la surveillance des oeufs et des larves de tuniciers envahissants dans les zones d'aquaculture
On a réussi à mettre au point des tests moléculaires pouvant détecter les oeufs et les larves de cinq espèces de tuniciers envahissants (Ciona intestinalis, Styela clava, Botryllus schlosseri, Botrylloides violaceus et Diplosoma listerianum) prélevées dans des échantillons d'eau. Ces tests affichent une spécificité et une sensibilité élevées et permettent de détecter de façon constante la présence d'un seul oeuf ou d'une seule larve dans 450 L d'échantillon d'eau prélevé dans l'environnement. On a utilisé ces tests pour analyser des échantillons d'eau afin de détecter la présence de propagules de tuniciers envahissants dans les eaux situées à proximité des zones de conchyliculture dans le Canada Atlantique afin de faciliter la détection précoce de nouvelles invasions et de surveiller la reproduction saisonnière des tuniciers déjà établis. Ce niveau d'analyse aide actuellement l'industrie myticole de l'Île du-Prince-Édouard à gérer les invasions de tuniciers dans les secteurs où les mollusques sont présents. Ces tests à grande capacité sont maintenant offerts parmi les services dispensés par le « Shellfish Research Group » du Collège vétérinaire de l'Atlantique
Jan. 2007 – Sept. 2010 • Financement : Réseau national de recherche sur les espèces aquatiques envahissantes (RNREAE)
Équipe du projet : Sarah Stewart-Clark (UPEI), Jessica Willis (UPEI), Jeff Davidson (APECA), Spencer Greenwood (UPEI)
Information: Sarah Stewart-Clark ( seclark@upei.ca)
Élaboration de techniques et de stratégies d'atténuation pour la gestion des espèces envahissantes de tuniciers salissant les installations d'aquaculture
La « Prince Edward Island Aquaculture Alliance » et l'Université de l'Île-du-PrinceÉdouard travaillent en collaboration sur un projet des Fonds d'innovation de l'Atlantique portant sur la détection, la prévention et le traitement des tuniciers envahissants.
Notre équipe de détection élabore une trousse pour le diagnostic rapide de la présence des tuniciers utilisable sur le terrain et conçue à partir de l'ADN et de l'ARN des tuniciers. L'équipe de prévention examine et caractérise des composantes antisalissure qui pourront être incorporées aux engins d'aquaculture.
L'équipe de traitement mène des recherches sur les stratégies d'atténuation des problèmes posés par les tuniciers dans les concessions de mytiliculture. Dans le cadre du projet, on examine de nouveaux agents et de nouvelles méthodes de traitement pour lutter contre les tuniciers établis, on cherche à accroître la force d'attachement des moules tout en diminuant l'établissement des tuniciers ainsi qu'à optimiser les stratégies de traitement et les techniques de sélection actuellement utilisées par les mytiliculteurs. Un exemple d'amélioration des techniques de sélection est la détermination de la date du début et de la fréquence optimale du traitement ; comme les traitements coûtent cher et exigent beaucoup de main-d'oeuvre, si on en diminue la fréquence, on diminuera aussi les coûts pour l'industrie de la mytiliculture.
On évalue également les changements histopathologiques chez les tuniciers causés par des traitements chimiques ainsi que la mortalité saisonnière des tuniciers pendant les mois d'hiver. Il est avantageux de connaître pourquoi et quand les populations de tuniciers meurent vers la fin de l'hiver afin de prévoir de telles mortalités et d'éviter de dépenser pour des traitements potentiellement inutiles sur les filières de moules à l'automne.
Juin 2007 – Juin 2011 • Financement : Alliance de l'aquaculture à l'Île-du-Prince-Édouard (PEIAA), Agence de promotion économique du Canada Atlantique (APECA), Fonds d'innovation de l'Atlantique (FIA), l'Université de l'Île- du-Prince-Edouard, Prince Edward Island Atlantic Shrimp Corporation Inc., Ministère des Pêches, de l'Aquaculture et du Développement rural de l'Î. P. É. (PEIDFARD), Pêches et Océans Canada (MPO)
Équipe du projet : Russ Kerr (UPEI), Jeff Davidson (APECA), Ahmed Siah (UPEI), Prince Edward Island Aquaculture Alliance (PEIAA)
Information: Jarrod Gunn-McQuillan ( ed@aquaculturepei.com)
Mise à jour et révision du Code de bonnes pratiques pour une conchyliculture écologique à l'Île-du-Prince-Édouard (CBPCE)
L'objectif de ce projet d'un an était de réviser le Code de bonnes pratiques pour une conchyliculture écologique à l'Î.-P.-É ainsi que de déterminer les mises à jour nécessaires et les lacunes possibles afin d'assurer la durabilité de l'industrie par le maintien d'un environnement sain pour l'exploitation et de la continuité de la confiance du gouvernement et des consommateurs envers l'industrie. En tant que document évolutif, le Code de pratiques continuera de s'adapter aux changements survenant dans les pratiques et les technologies relatives à l'aquaculture. Le CBPCE compte actuellement 278 signataires ; la majorité d'entre eux sont des conchyliculteurs actifs.
Mis en oeuvre en 2002, le CBPCE est composé de lignes directrices (portant surtout sur la conchyliculture dans la colonne d'eau ou en suspension) qui donnent un aperçu des pratiques recommandées et qui aident à assurer que l'industrie continue d'assumer ses responsabilités environnementales, qu'elle maintient une viabilité économique et qu'elle propose toujours des produits de qualité optimale.
Oct. 2009 –Mars 2010 • Financement : Prince Edward Island Atlantic Shrimp Corp., Ministère des Pêches et des Océans Canada (MPO), Ministère des Pêches, de l'Aquaculture et du Développement rural de l'Île-du-Prince-Édouard (PEIDFARD)
Équipe du projet : Peter Warris (R.-D./PEIAA), Crystal MacDonald (Carpe Diem Consulting)
Information: Peter Warris ( rd@aquaculturepei.com) • http://www.aquaculturepei.com
Production de moules – atténuation et alimentation (MUMIHUS)
De nombreux plans d'eau côtiers connaissent des problèmes d'eutrophisation et d'hypoxie dus à une trop grande charge en éléments nutritifs. Les mollusques de culture sont reconnus pour leur capacité à atténuer l'eutrophisation par l'extraction du phytoplancton. Dans le cadre d'un programme de recherche mené en eaux côtières au Danemark, des mollusques sont cultivés dans le but d'extraire l'azote sous forme d'une biomasse de tissus. En plus de la valeur des moules comme produits de la mer, cette protéine pourrait être utilisée pour nourrir des animaux d'élevage, comme le cochon. Ainsi, l'apport d'azote sous forme d'engrais dans le milieu marin est réduit et l'azote est recyclé à des fins d'agriculture, ce qui permet de réduire l'apport agricole en azote. Des travaux dans les installations mytilicoles implantées dans le fjord Limfjord et des travaux de modélisation ont été entrepris de concert avec des équipes internationales pour explorer cette approche. L'application de l'échange d'azote et de carbone avec l'aquaculture deviendra de plus en plus importante. Des stratégies d'atténuation de l'eutrophisation et de l'hypoxie reposant sur cette approche peuvent être utilisées dans des régions comme l'Île-du-Prince-Édouard, où la culture des moules permet déjà de réduire la charge en éléments nutritifs issus de l'agriculture.
2009 – 2011 • Financement : Conseil danois de recherche stratégique
Équipe du projet : Jens Petersen (Centre Danois des mollsques et crutacés), Jon Grant (U Dalhousie)
Information: Jon Grant ( jon.grant@dal.ca)
Durabilité écologique de la mytiliculture en suspension
Ce projet vise à combler des besoins scientifiques découlant de politiques de réglementation maritime liées à la gestion axée sur l'écosystème au Canada et dans l'Union européenne. Il est conçu de manière à offrir des connaissances scientifiques, des indications de la durabilité, une capacité de modélisation, des approches écologiques durables pour la gestion des fermes mytilicoles et de l'expertise pour répondre à la demande des évaluations à grande échelle de la mytiliculture. Les études dans des cadres géographiques multiples renforcent notre capacité globale de prévision, ce qui mène à une capacité d'évaluation plus générale. Les objectifs du projet comprennent l'élaboration de méthodes d'estimation et d'optimisation de la production de bivalves en suspension à l'échelle de l'écosystème côtier tout en veillant à l'intégrité écologique. Les questions de durabilité propres à la mytiliculture seront évaluées sur la base de l'observation des interactions des bivalves dans des milieux pélagiques à différentes échelles spatiales (de l'unité d'élevage à la baie) à l'aide de critères d'épuisement des sources de nourriture, de prévisions de modèles de la capacité de charge ainsi que de concepts et d'approches de l'aquaculture multitrophique intégrée (AMTI). Les prévisions de modèles à l'échelle des installations aquacoles et de l'écosystème seront validées à l'aide des résultats de la cartographie à haute résolution de l'épuisement des sources de nourriture à l'échelle de la baie. L'élaboration de concepts et d'approches d'AMTI propres à la mytiliculture contribuerait à l'atteinte d'un équilibre entre la production commerciale et la durabilité environnementale.
Avr. 2009 – Mars 2012 • Financement : Pêches et Océans Canada (MPO), Ministère Espagnol des sciences et des innovations
Équipe du projet : P. Cranford (MPO), S. Robinson (MPO), M.J. Fernández-Reiriz, U. Labarta, C. Gonzalez-Castro, S. Piedracoba, X.A. Alvarez-Salgado Conseil supérieur de la recherche scientifique, Institut de recherche marine, Espagne), P. Duarte (Université Fernando Pessoa, Portugal), Proinsa mussel farms (Espagne)
Information: Peter Cranford ( Peter.Cranford@dfo-mpo.gc.ca)
Interactions entre les fermes mytilicoles et le homard d'Amérique dans l'est de Terre-Neuve
Les débarquements de homards ont diminué au cours des dernières années sur les côtes des régions de l'est de Terre-Neuve. Les pêcheurs ont suggéré que ce déclin pouvait être dû à la croissance de l'industrie de la mytiliculture dans la région. Cette étude porte sur les interactions entre les fermes mytilicoles (Mytilus edulis) et les populations de homards (Homarus americanus) dans l'est de Terre-Neuve. Des données à long terme sur la température, la chlorophylle a, le rendement en chair et la biomasse des moules, ainsi que les données sur l'octroi de permis et les débarquements pour la pêche au homard ont été analysés afin de comparer, à la baie Notre Dame à Terre-Neuve, les conditions observées à un site témoin par rapport à des sites où il y a présence d'activités mytilicoles. Les débarquements de homards ont chuté aux deux sites pendant la période de l'étude, tout comme le rendement des fermes mytilicoles. Il est donc peu probable que les fermes mytilicoles soient la cause directe du déclin des populations de homards. Des liens importants entre la température de surface et les débarquements de homards suggèrent que les changements de température entre les décennies peuvent avoir des incidences sur les débarquements de homards. La production primaire, selon ce qui est indiqué par la chlorophylle a, a diminué dans la région à l'étude, ce qui a eu des incidences sur la disponibilité en nourriture à la fois pour les populations de homards et les moules d'élevage. Les changements environnementaux, comme la température et la disponibilité de la nourriture, peuvent aussi pousser les homards à se déplacer vers des eaux plus profondes afin d'atteindre des conditions plus favorables. Les relations à temps décalés entre la température et les débarquements n'étaient pas significatives, ce qui suggère que les facteurs climatiques influencent les débarquements modifiant le comportement des adultes, non pas le recrutement larvaire.
Sept. 2009 – Sept. 2010 • Financement : Université Mémorial de Terre-Neuve (MUN), Newfoundland Aquaculture Industry Association (NAIA), Pêches et Océans Canada (MPO)
Équipe du projet : Allison Foster (MUN), M. Robin Anderson (MPO), Cyr Couturier (MUN)
Information: Cyr Couturier ( cyr@mi.mun.ca)
Projet sur les naissains
En appui au développement du secteur de la mytiliculture, la « Newfoundland Aquaculture Industry Association » (NAIA) achève une étude de cinq ans concernant les sources possibles et actuelles de naissain. Cette initiative, intitulée « Enhancing Sustainable Mussel Industry Production and Growth through Assessment and Removal of Constraints in Seed Supply » (alias le Projet sur les naissain), porte sur l'une des priorités à long terme identifées par les mytiliculteurs : l'assurance pour l'industrie d'avoir un approvisionnement constant en naissain de bonne qualité et disponibles en tout temps. Dans le cadre du projet, on a étudié le potentiel de récolte de naissain dans plusieurs zones de la baie Placentia, de la baie de Bonavista et de la baie Notre Dame.
Jusqu'à maintenant, le travail d'analyse de la récolte (quantité de naissain récoltée à chaque site), d'analyse morphométrique (longueur, largeur et profondeur de la coquille, solidité de la coquille, volume de la cavité, etc.), d'analyse de la croissance et d'analyse de la composition taxinomique (analyse PCR des marqueurs d'ADN « glu-5 » et « ITS ») a été effectué pour de nombreux sites de naissain potentiels et actuels.
Cette année, on terminera l'évaluation du naissain récolté en 2008 et en 2009 et on rédigera un rapport décrivant le projet en profondeur tout en incluant des recommandations sur les zones de récolte de naissain à Terre-Neuve.
Sept. 2010 – Mars 2011 • Financement :Ministère des Pêche et de l'Aquaculture (MPA), Programme d'aide à la recherche industrielle du Conseil national de recherche du Canada (PARI-CNRC), Institut maritime de l'université Mémorial de Terre-Neuve (MI-MUN), MPO Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA), Centre canadien d'innovations des pêches (CCIP)
Équipe du projet : Heather Manuel (MI), Tracy Granter (MI), Christopher Dawe (MI), Kiley Best (MI), Darrell Green (NAIA)
Information: Darrell Green ( dgreen@naia.ca)
Utilisation de nouveaux systèmes hydrauliques pour la manipulation de naissain de moules bleues
Les opérations de récolte, de prélèvement, de tri et de boudinage de naissain de moules bleues sont les activités de la mytiliculture les plus coûteuses et demandant le plus de main-d'oeuvre à Terre-Neuve et au Labrador. Le naissain est manipulé plusieurs fois et entreposé sur des plates-formes de travail pendant des périodes prolongées lors de l'installation et du retrait de chaque pièce d'équipement. La configuration et la conception des systèmes hydrauliques utilisés par tous les mytiliculteurs sont considérées comme inadéquates pour répondre à l'ensemble des besoins liés à la mytiliculture. Habituellement, chaque pièce d'équipement a son propre ensemble hydraulique pour faire fonctionner l'équipement. Un nouveau système hydraulique a été mis à l'essai au printemps 2009 ; sa capacité d'huile permettait de faire fonctionner plusieurs moteurs hydrauliques à la fois. Ce processus a permis d'automatiser la récolte de naissain jusqu'à l'opération du boudinage et a considérablement réduit le coût de production. Les essais effectués pour les opérations de récolte, de prélèvement, de triage et de boudinage de naissain ont indiqué une capacité de boudinage de 250 plateaux par jour ou environ 25 000 lb de naissain boudiné par jour. À l'heure actuelle, ce nombre est passé à 350 plateaux par jour, ce qui est une amélioration du double de la capacité de boudinage par rapport au processus antérieur.
Juil. 2008 – Nov. 2009 • Financement :MPO Programme d'innovation en aquaculture et d'accès au marché (PIAAM), LBA Enterprises Ltée
Équipe du projet : Gilbert Simms (LBA Enterprises Ltée), Scott Simms (LBA Enterprises Ltée), John Pelly Jr. (Western Hydraulics)
Information: Chris Hendry ( Chris.Hendry@dfo-mpo.gc.ca) Résultats du Programme d’innovation en aquaculture et d’accès au marché
Effets de l'attente prolongée des moules d'élevage après leur récolte à Terre-Neuve
L'industrie de la mytiliculture de Terre-Neuve est vouée à l'accroissement de sa production de par l'utilisation accrue des sites actuels d'élevage approuvés, ainsi que du développement de nouveaux sites partout dans la province. Cette expansion entraînera la disponibilité accrue de produits d'élevage frais. Dans plusieurs cas, il arrive que le produit ne soit pas acheminé vers le marché sur-le-champ, mais qu'il soit plutôt gardé aux installations de traitement ou à d'autres installations en attendant leur transport. La durée de l'attente peut être déterminée par un certain nombre de facteurs, dont la disponibilité immédiate d'acheteurs, les retards pour le transport en raison des conditions météorologiques, de problèmes mécaniques, ou d'autres facteurs. Malheureusement, on a constaté que l'entreposage des moules pendant des périodes prolongées entraîne une diminution de la qualité et du rendement en chair, de la capacité à frayer, de la solidité de la coquille ainsi qu'une hausse de la mortalité. Tous ces problèmes entraîneront une perte de valeur sur le marché et, ultimement, la perte de profits pour le mytiliculteur. Il est nécessaire de faire une évaluation des effets de l'entreposage prolongé sur les moules afin d'en comprendre les causes et, ultimement, de mettre au point des solutions pour régler ces problèmes.
Dans cette étude, les chercheurs se concentrent sur la mesure des paramètres morphométriques, sur les caractéristiques histologiques, sur la qualité de la chair, sur la mortalité, sur le profil du génotype, sur la fonction immunitaire et sur le stress physiologique des moules bleues selon les normes industrielles actuelles en matière d'attente à long terme. On établira des comparaisons entre les moules conservées pendant des périodes précises (1 semaine, 1 mois et 3 mois) dans des conditions normales et les moules juste avant leur récolte. Des mesures identiques seront prises pour des échantillons de moules récoltées à différentes périodes de l'année et conservées dans des conditions semblables (c.-à-d., au printemps, en été, en automne et en hiver). Ce travail permettra aux chercheurs de fournir aux mytiliculteurs de l'information sur les effets du stress de l'attente sur la santé des moules et, ultimement, de l'information sur la période pendant laquelle on peut efficacement garder les moules en attente tout en conservant la qualité requise pour le produit.
Avr. 2010 – Mars 2012 • Financement :MPO Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA), Norlantic Processors Ltd.
Équipe du projet : Harry M. Murray (MPO), Jessica Wyatt (MPO/MUN), Sharon Kenny (MPO), Kim Hobbs (MPO), Gehan Mabrouk (MPO), Terry Mills (Norlantic Processors Ltd.)
Information: Harry Murray ( Harry.Murray@dfo-mpo.gc.ca) /aquaculture/acrdp-pcrda/index-fra.htm
Évaluation du rendement du naissain suivant son transfert de deux différents sites de donneurs à un nouveau site receveur
L'industrie de la mytiliculture à Terre-Neuve a historiquement été concentrée sur la côte située au nord de l'île principalement à la baie Notre Dame. Presque toute la collecte et la croissance de naissain se sont faites dans cette région. La récente expansion de l'industrie a produit le besoin de développer des sources nouvelles et constantes de naissain de qualité supérieure pour le ravitaillement. On pense que la qualité et la quantité de ces sources de naissain peuvent être des facteurs limitant l'expansion de l'industrie.
On sait que Terre-Neuve est une zone d'hybridation entre deux espèces de moules, soit Mytilus edulis et Mytilus trossulus. Les travaux antérieurs ont suggérés que les populations de naissain composées principalement de la variété M. edulis fourniraient un produit plus acceptable sur le marché lors de sa récolte.
Des comparaisons du rendement de ces espèces ont constamment indiqué que la culture de stocks monospécifiques de la variété M. edulis présente un excellent potentiel pour améliorer la production sur l'ensemble de l'industrie et la qualité du produit, ainsi que pour réduire, entre les divers sites, la variabilité des caractéristiques recherchées par le marché. Malheureusement, le transfert de stocks de naissain des régions comprenant principalement la variété M. edulis dans des régions comprenant des stocks indigènes d'espèces mélangées a révélé que la variété M. edulis ne donne pas toujours un meilleur rendement que la population indigène mixte. On suppose que la variation génétique au sein du génotype de la variété M. edulis peut en être en partie la cause. Il est clair qu'il est nécessaire d'identifier à la fois les sources de stocks monospécifiques, ou ayant une proportion élevée de la variété M. edulis, et de tester leur rendement aux sites receveurs afin de déterminer leur potentiel comme stocks fournisseurs de naissain.
En considération de ces besoins, on a entrepris une étude afin d'examiner le profil génotypique, les caractéristiques morphométriques et le taux de croissance de deux nouvelles sources possibles les stocks de naissain à Terre-Neuve, ainsi que pour l'évaluation de leur rendement à un site receveur par rapport à une source de naissain indigène au site receveur.
Les résultats de rendement obtenus lors de l'étude ont indiqué que les sites donneurs pour les opérations de transfert de naissain devraient être évalués de façon individuelle en ce qui a trait aux paramètres de rendement ou aux paramètres gérés dans la mesure où seul le meilleur produit final serait disponible pour la croissance et le marché. La faisabilité de ces types d'évaluations à grande échelle soulève des doutes ; cependant, il semble qu'il existe maintenant suffisamment de données pour les profils de typage génique des sites autour de la province de Terre-Neuve afin de permettre de bien prédire le rendement et la qualité du naissain selon la proportion de la variété M. edulis présente dans la population par rapport à la variété M. trossulus.
Sept. 2009 – Mars 2011 • Financement :MPO Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA), Newfoundland Aquaculture Industry Association (NAIA)
Équipe du projet : Harry Murray (MPO), Randy Penney (MPO), Marsha Clark (MPO), Dwight Drover (MPO), Sharon Kenny (MPO), Sean Macneill (MPO), Kim Hobbs (MPO), Gehan Mabrouk (MPO)
Information: Harry Murray ( Harry.Murray@dfo-mpo.gc.ca) /aquaculture/acrdp-pcrda/index-fra.htm
Examen de la disponibilité et de la qualité du naissain de plusieurs baies de Terre-Neuve
L'industrie mytilicole participe désormais de façon importante à l'ensemble de la production d'aquaculture à Terre-Neuve. En 2009, 51 sites d'élevage commercial des moules ont été recensés, soit une superficie totale de 3 689 hectares consacrés à la production. L'expansion de l'industrie est remarquable et a par conséquent entraîné la nécessité d'obtenir des sources nouvelles et constantes de naissain de qualité supérieure. On pense que la qualité et la quantité de ces sources de naissain peuvent être des facteurs limitant l'expansion de l'industrie.
On sait que Terre-Neuve est une zone d'hybridation entre deux espèces de moules, soit Mytilus edulis et M. trossulus. Des études comparatives des caractéristiques morphométriques de ces espèces indiquent que la variété M. trossulus connaît une croissance plus faible pour la coquille et la chair que la variété M. edulis, et qu'elle a des taux élevés relativement aux bris de coquille et à la variation de couleur ; des caractéristiques indésirables pour le développement du marché. La répartition géographique de ces espèces et de leurs hybrides dans le Canada Atlantique repose principalement sur des différences génétiques. Ces observations suggèrent que les populations de naissain composées principalement de la variété M. edulis fourniraient un produit plus acceptable sur le marché lors de sa récolte.
Dans le cadre d'une étude visant à étudier et à évaluer les nouvelles sources possibles de naissain à Terre-Neuve, on a entrepris un examen afin d'avoir une vue d'ensemble du profil génotypique (profil de l'espèce) et des caractéristiques morphométriques des moules provenant de divers sites sélectionnés autour de l'île. La composition de l'espèce pour les échantillons recueillis à partir de sources possibles de stocks de naissain a été établie par deux marqueurs diagnostiques, Me15/16 et ITS, à l'aide de l'analyse de la longueur du fragment de restriction et de la PCR. On a aussi pris des mesures morphologiques standard pour tous les échantillons. Pour la plupart des sites à l'étude, l'espèce était composée à plus de 90 à 100 % de la variété M. edulis pour chaque marqueur. La mesure morphométrique a démontré une variation considérable au sein de l'échantillonnage parmi les sites.
Les données recueillies lors de cet examen fourniront aux mytiliculteurs de l'information précieuse en vue de la sélection et de la gestion des nouveaux sites de collecte du naissain.
Avr. 2008 – Mars 2010 • Financement : MPO Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA), Newfoundland Aquaculture Industry Association (NAIA)
Équipe du projet : Harry Murray (MPO), Randy Penney (MPO), Marsha Clark (MPO), Dwight Drover (MPO), Sharon Kenny (MPO), Sean Macneill (MPO), Kim Hobbs (MPO), Gehan Mabrouk (MPO)
Information: Harry Murray ( Harry.Murray@dfo-mpo.gc.ca) /aquaculture/acrdp-pcrda/index-fra.htm
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