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R et D en aquaculture au Canada de 2013

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Pêches et Océans Canada

Pêches et Océans Canada (MPO) offre des programmes et des services qui appuient l’exploitation et l’utilisation durables des cours d’eau et des ressources aquatiques du Canada. Au nom du gouvernement du Canada, le MPO doit élaborer et mettre en œuvre des politiques et des programmes au profit des intérêts scientifiques, écologiques, sociaux et économiques du Canada dans les océans et les eaux intérieures. La mission du MPO consiste à offrir aux Canadiens :

  • des voies navigables accessibles et sécuritaires;
  • des écosystèmes aquatiques sains et productifs; et
  • des pêches et une aquaculture durables.

Pour atteindre ces résultats, le Ministère se laisse guider par deux principes : les connaissances scientifiques solides et la gestion efficace.

Le MPO est le ministère fédéral chargé de veiller à la gestion durable des pêches et de l’aquaculture. Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux se partagent la responsabilité de la gestion et du développement (de la gouvernance) de l’aquaculture. Nous travaillons ensemble, avec de nombreux autres partenaires, pour que le cadre législatif et réglementaire de l’aquaculture réponde aux besoins du public et de l’industrie.

La recherche sur l’aquaculture effectuée par le MPO vise à combler les lacunes dans les connaissances réglementaires ainsi que les besoins en recherche et développement en collaboration avec l’industrie aquacole. La collaboration facilite le transfert des dernières technologies à l’industrie aquacole. La recherche sur les effets environnementaux de l’aquaculture fournit également une base scientifique solide pour la conservation et la protection du poisson et de l’habitat du poisson dans les écosystèmes marins et dulcicoles. Effectuer constamment des recherches accroît les certitudes scientifiques en ce qui concerne les activités aquacoles et leur interaction avec le milieu aquatique.

Au cours des dernières années, l’objectif des activités de recherche du MPO a été d’améliorer la compréhension des effets environnementaux de l’aquaculture sur l’habitat et les écosystèmes marins et d’eau douce. Nous investissons aussi en recherche sur la santé des animaux aquatiques pour comprendre les meilleures façons de prévenir, d’atténuer et de traiter les maladies. Comme la diversification des espèces est souvent considérée comme un moyen d’augmenter la part du Canada sur les marchés mondiaux, les scientifiques du MPO jouent un rôle important en recherches innovantes.

En mettant en œuvre des programmes de financement de la recherche, le MPO permet la réalisation de recherches sur l’aquaculture au Canada. Le mandat de ces programmes varie, d’où une stratégie complète de financement de la recherche scientifique, du développement ou de la précommercialisation. Ces projet sont menés par des équipes de recherche composées de chercheurs du Ministère ou d’autres organisations, et représente un large éventail en ce qui concerne le budget et la durée.

Les quatre programmes suivants du MPO financent à l’heure actuelle la recherche et le développement en aquaculture au Canada :

Programme de recherche sur la réglementation de l’aquaculture (PRRA)

Le Programme de recherche sur la réglementation de l’aquaculture (PRRA) est un programme à l’intention des scientifiques de Pêches et Océans Canada (MPO) qui finance des projets visant à élargir les connaissances scientifiques qui appuient et éclairent la réglementation environnementale écosystémique du MPO et la prise de décisions pour le secteur aquacole.

Depuis qu’il a été lancé en 2008 dans le cadre de la nouvelle initiative de programme d’aquaculture (maintenant, le Programme d’aquaculture durable), le PRRA a évolué de manière à cibler les priorités de recherche. Ces propriétés on été établies en consultation avec les organismes de réglementation et les gestionnaires de l’aquaculture qui ont explicitement exprimé leurs besoins en matière de réglementation. Depuis 2010, les priorités réglementaires nationales et régionales ont orienté la recherche vers des domaines tels que les répercussions de la conchyliculture ainsi que de l’élevage des poissons marins et d’eau douce sur l’habitat benthique afin d’appuyer les décisions relatives au choix des sites; la gestion de la santé du poisson afin de mieux comprendre le devenir et les effets des traitements contre le pou du poisson sur les organismes non ciblés; les interactions entre le saumon sauvage, le saumon d’élevage et le pou du poisson afin d’améliorer la gestion du pou du poisson dans les élevages et d’atténuer les conséquences potentielles sur les populations de saumons d’élevage; la capacité de charge des mollusques à l’échelle des baies; et les incidences de la conchyliculture sur la végétation marine.

Depuis 2010, le PRRA a approuvé et financé plus de 40 projets ciblés, d’une valeur totale de plus de 5 millions de dollars.

Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA)

Le Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA) est une initiative de Pêches et Océans Canada visant à accroître la recherche et le développement réalisés en collaboration par l’industrie aquacole, le Ministère et, dans certains cas, d’autres partenaires financiers. Le PCRDA apparie l’industrie à des chercheurs de Pêches et Océans Canada en vue d’établir des activités de recherche qui correspondent au mandat du Ministère, mais également fondées sur les besoins et les priorités de l’industrie aquacole. Les fonds du PCRDA sont affectés à des projets de recherche collaborative qui sont proposés et cofinancés par des producteurs aquacoles partenaires. Le financement du PCRDA est d’environ 2 millions de dollars par année; les projets sont financés à la suite d’un concours national.

Les principaux objectifs du Programme consistent à améliorer la compétitivité et la viabilité de l’industrie aquacole canadienne, à augmenter la recherche effectuée en collaboration par le Ministère et l’industrie, à faciliter le transfert de technologies et la mobilisation des connaissances ainsi qu’à accroître la capacité scientifique de l’industrie aquacole canadienne en matière de recherche et de développement essentiels.

Les deux grands objectifs de la recherche et du développement, en fonction desquels les priorités nationales et régionales sont établies, sont :

  • La santé optimale des poissons,
  • Le rendement environnemental de l’industrie.

Depuis le début du programme en 2001, plus de 330 projets ont été approuvés et financés.

Au cours des cinq dernières années, le MPO a investi plus de 25 millions de dollars dans les collaborations de recherche pour le PCRDA.

Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site Web du PCRDA.

Programme d’innovation en aquaculture et d’accès au marché (PIAAM)

En 2008, le ministère des Pêches et des Océans a annoncé la création d’un nouveau programme de contributions pour favoriser le développement, la commercialisation ou l’adoption précoce de techniques novatrices dans le secteur canadien de l’aquaculture. Au cours des cinq années du programme, 23,5 millions de dollars ont été accordés à des projets d’innovation et d’accès au marché et 100 millions de dollars additionnels ont été obtenus de l’industrie et d’autres partenaires.

Le PIAAM s’efforce de catalyser les investissements du secteur privé, ainsi que ceux d’autres secteurs, dans l’industrie aquacole pour 1) améliorer la compétitivité et la viabilité de cette industrie au Canada en encourageant le développement et l’adoption de technologies et de techniques de gestion novatrices pour améliorer la compétitivité de ce secteur à l’échelle mondiale ainsi que sa performance environnementale, et 2) positionner les produits aquacoles canadiens de manière à obtenir une valeur élevée sur le marché en raison de leur rendement environnemental, de leur traçabilité et d’autres facteurs.

Depuis 2008, 164 projets ont été financés par le PIAAM dans les priorités suivantes : 1) la production durable, 2) les technologies vertes, et 3) la diversification des espèces.

Le PIAAM finance surtout des projets qui en sont à l’étape de la précommercialisation au cours du continuum de la recherche et du développement.

Pour plus de renseignements, veuillez consulter le site Web du PIAAM, à l’adresse :
Résultats du Programme d’innovation en aquaculture et d’accès au marché

Initiative de recherche et développement en génomique (IRDG)

Pêches et Océans Canada (MPO) utilise la génomique pour l’industrie aquacole et la gestion de la pêche sauvage. Ces outils permettent d’améliorer l’identification des maladies et de mieux les combattre, d’élaborer des techniques pour déterminer avec exactitude la structure démographique des poissons marins sauvages et repérer les espèces en péril, ainsi que de minimiser la pêche illégale ou les prises faites par inadvertance. Technologie de pointe, la génomique fournit des outils puissants et de l’information précise pour appuyer les mandats opérationnels ainsi que les politiques et décisions réglementaires.

La raison d’être de l’IRDG est la constitution et le maintien dans les ministères de la capacité d’effectuer des recherches en génomique. Grâce à des investissements ciblés, l’initiative a favorisé l’établissement d’une masse critique de recherches en génomique qui appuie l’innovation dans des secteurs canadiens essentiels et grâce à laquelle les ministères fédéraux peuvent mobiliser leur soutien pour l’effort national global en génomique (p. ex., les projets financés par Génome Canada, les IRSC). Les programmes financés par l’IRDG augmentent également les ressources humaines et contribuent à la création de partenariats avec d’autres ministères, les universités et l’industrie (le cas échéant) par le partage de plateformes technologiques et la collaboration dans des domaines de recherche qui chevauchent les secteurs ministériels traditionnels.

Pour obtenir de l’information, veuillez communiquer avec Mark Hovorka (Mark.Hovorka@dfo-mpo.gc.ca), ou consultez le site Biotechnologie et génomique

Plus de renseignements sur les priorités, les plans, les programmes et les projets veuillez consulter le site Web du MPO, à l’adresse www.dfo-mpo.gc.ca

Les investissements du CRSNG en aquaculture

Attisés par les efforts déployés actuellement par le gouvernement fédéral pour répondre aux besoins dans le secteur des pêches et les industries connexes, les investissements en recherche sur l’aquaculture effectués par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et ses partenaires de l’industrie et du gouvernement sont en voie d’édifier une industrie solide.

Le CRSNG soutient la recherche et l’innovation en aquaculture

Le CRSNG a investi plus de 4,3 millions de dollars en 2011-2012 dans des partenariats de recherche en aquaculture. Diverses subventions du CRSNG, nouvelles ou non, sont offertes aux universités et aux collèges canadiens pour qu’ils effectuent de la recherche et du développement en collaboration avec l’industrie aquacole. Ces subventions visent à mettre les chercheurs en communication avec l’industrie afin de répondre aux besoins en matière d’innovation du secteur aquacole et de former la prochaine génération de chercheurs, à la fois pour la recherche universitaire et celle du secteur privé.

En mettant les chercheurs en rapport avec les entreprises canadiennes, le CRSNG contribue à encourager l’innovation. Près de 1700 nouveaux partenariats ont été formés entre des chercheurs universitaires et des entreprises canadiennes avec l’aide des subventions d’engagement partenarial (SEP) du CRSNG. Ce programme offre des subventions pouvant atteindre 25 000 $ pour que des chercheurs travaillent pendant six mois à résoudre les défis technologiques propres à une entreprise. Ce type d’entente peut aussi jeter les bases de relations de recherche à long terme.

Les subventions d’engagement sont une des initiatives de la Stratégie en matière de partenariats et d’innovation (SPI) du CRSNG. Cette stratégie axée sur l’industrie, qui vise à faciliter la recherche effectuée en collaboration par le monde universitaire et l’industrie, a entraîné les changements suivants au CRSNG depuis 2009 :

  • Activités structurées de développement des entreprises appuyées à l’échelle régionale par les cinq bureaux régionaux du CRSNG (Atlantique, Québec, Ontario, Prairies et Pacifique), qui présentent les uns aux autres les entreprises et les chercheurs désireux de travailler ensemble et leur offrent de l’aide;
  • Soutien pour la gestion de projets dans le cadre de ses subventions de partenariat;
  • Soutien pour des études de marché afin de contribuer à la commercialisation d’inventions prometteuses et d’éclairer les orientations de la recherche dans le cadre de ses subventions ciblées;
  • Changements à sa politique sur les droits de propriété intellectuelle pour élargir les options entre l’industrie et les établissements d’enseignement postsecondaire, y compris l’affectation des droits de PI aux partenaires de l’industrie.

Le CRSNG a de plus élargi l’éventail des possibilités de financement pour les entreprises qui désirent tirer parti de l’expérience des cégeps et des collèges communautaires du Canada. Les collèges peuvent recevoir de nouvelles subventions pour bâtir un centre d’accès aux technologies, ce qui aidera les entreprises à avoir accès à l’expertise et aux installations d’un collège, à travailler avec un partenaire universitaire pour commercialiser des technologies ou à faire effectuer par des spécialistes du collège du travail à court terme qui répondra à des défis qui sont propres à l’entreprise en question en matière de R&D.

La série d’options de subventions à long terme du CRSNG reste un outil puissant pour les projets auxquels participent plusieurs partenaires industriels et dont l’horizon est plus long : les subventions de recherche et développement coopératifs, les professeurs-chercheurs industriels et les programmes stratégiques continuent de recevoir des demandes solides et de voir des résultats positifs.

CRSNG: Ouvert pour la recherche et les entreprises

Au cours des trois dernières années, de nouvelles options flexibles, combinée avec les subventions de premier plan du CRSNG, ont aidé plus d’entreprises que jamais à travailler avec des chercheurs afin de tirer parti de leur budget en R&D. Aujourd’hui, plus de 2 400 entreprises travaillent avec le CRSNG pour établir des relations de recherche critique, développer des produits et services nouveaux et améliorés, ainsi que découvrir de nouvelles opportunités d’affaires.

Pour en savoir plus sur la façon dont le CRSNG peut vous aider, veuillez consulter le site
www.nsercpartnerships.ca, ou communiquer avec l’équipe de partenariats de recherche au
1-877-454-1767 ou par courriel à:
rpp@nserc-crsng.gc.ca.

Ressources Aquatiques Québec (RAQ)

Ressources Aquatiques Québec (RAQ) est un regroupement stratégique soutenu par les Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies (FRQNT). Ses membres réguliers sont affiliés à l’Université du Québec à Rimouski, l’Université Laval, l’Université du Québec à Chicoutimi, l’Université de Sherbrooke, l’Université de Montréal, l’Université du Québec à Montréal, l’École Polytechnique de Montréal, l’INRS-IAF, l’Université McGill et le CÉGEP Gaspésie-Les Îles. Plusieurs chercheurs gouvernementaux en provenance de divers ministères fédéraux et provinciaux ainsi que des chercheurs d’autres provinces canadiennes ou d’autres pays y sont également affiliés en tant que chercheurs gouvernementaux ou chercheurs hors Québec. Ses membres réalisent des projets de recherche en lien avec l’aquaculture ainsi que les pêches récréatives et commerciales.

Dans le domaine de l’aquaculture, les chercheurs du RAQ s’intéressent à la production de poissons, de mollusques, de crustacés, de micro et de macroalgues. Ils participent également à des projets conjoints mettant à profit leurs compétences en génie, génomique, génétique quantitative, santé, microbiologie, physiologie, nutrition, comportement et écologie.

Le RAQ entretient depuis toujours une relation très étroite avec le secteur aquacole du Québec incluant la Société de développement de l’industrie maricole Inc. (SODIM), la Société de recherche et de développement en aquaculture continentale Inc. (SORDAC), le Centre de transfert et sélection des salmonidés (CTSS) ainsi que plusieurs partenaires privés et gouvernementaux.

Information : Céline Audet, PhD,
(celine_audet@uqar.qc.ca)

Site Web : http://raq.uqar.ca/

Résumé du rôle et des investissements de l’APECA dans l’industrie aquacole au Canada atlantique

Établie en 1987, l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) est l’organisme fédéral chargé des activités de développement économique du gouvernement du Canada au Nouveau-Brunswick, à l’Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador. Ayant des bureaux partout au Canada atlantique, l’APECA collabore avec les entreprises et les collectivités pour rendre l’économie de cette région plus novatrice, productive et concurrentielle. L’APECA veille de plus à ce que les politiques et les programmes élaborés par d’autres ministères et organismes du gouvernement fédéral tiennent compte des intérêts du Canada atlantique.

L’APECA a pour vaste mandat d’accroître les possibilités d’emploi et le revenu gagné dans la région de l’Atlantique. L’Agence considère l’aquaculture comme l’un des secteurs stratégiques pour le Canada atlantique. Par le truchement du Fonds d’innovation de l’Atlantique (FIA) et du Programme de développement des entreprises (PDE), l’APECA travaille en partenariat avec des intervenants de l’industrie pour réaliser des investissements en innovation et dans l’infrastructure qui tirent parti des avantages concurrentiels de l’industrie. Par exemple, au cours des 10 dernières années, l’APECA a contribué aux projets de R&D suivants en aquaculture :

Projets de R&D en aquaculture relatifs aux poissons

  • Génome Atlantique (panatlantique) : Génomique de la morue franche et développement du stock de géniteurs pour améliorer la commercialisation de l’industrie de l’élevage de la morue
  • Université du Nouveau-Brunswick (N.-B.) : Recherche et développement en aquaculture multitrophique intégrée en vue d’atténuer les répercussions sur l’environnement de l’élevage en cage en milieu marin
  • Université du Nouveau-Brunswick (N.-B.) : Système de traitement des effluents pour l’aquaculture terrestre afin d’atténuer les rejets d’effluents
  • Novartis Animal Health Canada (Î.-P.-É.) : Développement d’une plateforme et d’un vaccin à ADN contre le virus de l’herpès de la carpe koï
  • Université de Moncton (N.-B.) : Travaux de recherche et développement sur un stock d’ombles chevaliers hautement sélectionnés afin d’accroître les possibilités de commercialisation
  • Scotian Halibut Limited (N.-É.) : Mise au point d’un stock de flétans géniteurs certifié afin d’accroître les possibilités de commercialisation
  • Centre des sciences de la mer Huntsman (N.-B.) : Mise sur pied d’installations pour le stock de saumons atlantiques géniteurs afin d’accroître les possibilités de commercialisation
  • Conseil de la recherche et de la productivité (N.-B.) : Mise au point d’un nouvel outil de diagnostic des pathogènes du poisson pour l’industrie aquacole
  • Université Memorial (T.-N.-L.) : Soutien pour la constitution d’un stock de morues reproductrices et l’établissement de protocoles de gestion de la santé des poissons afin d’accroître les possibilités de commercialisation de l’industrie aquacole
  • Collège vétérinaire de l’Atlantique (Î.-P.-É.) : Création d’un centre des sciences de la santé aquatique pour soutenir l’industrie aquacole de la région
  • Génome Atlantique (Î.-P.-É.) : Développement de la Camelina comme aliment complémentaire pour l’industrie aquacole
  • Aqua Bounty Canada Inc. et Aqua Bounty Farms Inc. (Î.-P.-É.) : Mise au point d’une technologie pour obtenir des saumons atlantiques stériles
  • Atlantech Engineering & Associates Incorporated (Î.-P.-É.) : Faire progresser la technologie du traitement des effluents et de la recirculation de l’eau pour l’aquaculture terrestre
  • Solarvest (PEI) Inc. (Î.-P.-É.) : Huiles de microalgues pour des applications nutraceutiques dans le domaine de l’alimentation du saumon
  • Cooke Aquaculture Inc. (N.-B.) : Mise au point et mise en œuvre d’un système de traçabilité des stocks d’aquaculture
  • Novartis Animal Health Canada Inc. (Î.-P.-É.) : Atténuation de l’anémie infectieuse du saumon (AIS) grâce à la vaccination et à la sélection génétique

Projets de R&D en aquaculture relatifs aux mollusques/crustacés et aux algues

  • PEI Aquaculture Alliance (Î.-P.-É.) : Gestion des espèces envahissantes (p. ex., tuniciers) qui salissent les exploitations aquacoles
  • Université de Moncton (N.-B.) : Technologies et services visant à améliorer les possibilités de commercialisation de l’industrie conchylicole (p. ex., huîtres)
  • Acadian Seaplants Limited (N.-É.) : Culture d’une biomasse d’algues pour l’alimentation humaine et d’une biomasse pour les composés actifs qui seront utilisés dans divers secteurs (p. ex., agriculture, nutrition)

Pour plus de renseignements sur le FIA et le PDE, veuillez consulter le site www.acoa-apeca.gc.ca

Le PARI du CNRC permet aux petites et moyennes entreprises aquacoles d’avoir du succès grâce à l’innovation

Offert par un réseau de plus de 210 professionnels répartis dans plus d’une centaine de collectivités partout au Canada, le Programme d’aide à la recherche industrielle (PARI) du Conseil national de recherches du Canada (CNRC) répond aux besoins des petites et moyennes entreprises (PME) se livrant à des activités technologiques ou innovantes.

Ce programme fournit une série de services consultatifs, d’occasions de réseautage et de liens, ainsi qu’une aide financière non remboursable aux PME. Ces services sont adaptés aux caractéristiques industrielles, socio-économiques et géographiques des PME afin qu’une réponse personnalisée soit apportée à leurs besoins de développement.

En 2011, le PARI a été choisi pour l’exécution du Programme pilote d’adoption de la technologie numérique (PPATN), d’une durée de trois ans, dans le cadre de la Stratégie sur l’économie numérique du gouvernement du Canada. Le PPATN, qui tente d’accroitre la productivité des PME appartenant à toutes les branches de l’industrie à travers le Canada en les incitant à adopter des technologies numériques, représente un investissement important dans l’économie canadienne.

Depuis le 1er avril 2011, le PARI a remis environ 2,5 millions de dollars en soutien financier à des PME du secteur aquacole de tout le Canada afin de contribuer à leurs initiatives de développement, d’amélioration et d’adoption de nouveaux produits et processus. Voici des exemples de l’aide offerte à l’industrie aquacole pendant cette période.

Le PARI a aidé la Red Hat Co-operative à élaborer un cadre pour quantifier les conditions de croissance et de fonctionnement et évaluer objectivement l’incidence de l’utilisation des effluents d’une installation aquacole afin de pouvoir elle-même mieux analyser l’économie et efficacité de son système, et de permettre à d’autres exploitants d’installations aquaponiques d’en faire autant. L’évaluation d’un système aquaponique doit tenir compte des intrants, comme les éléments nutritifs, l’eau, les services publics, la gestion des déchets et le coût de la main-d’œuvre. Ce cadre facilitera la production d’information sur l’équilibre hydrique et le bilan énergétique, et des paramètres d’analyse comparative aideront à déterminer l’avantage net de la combinaison aquaculture et culture hydroponique. Pour plus de renseignements, communiquez avec K. B. Takeda (kbt@trimarkeng.com).

Microthalassia Consulting Inc. a reçu l’aide du PARI pour élaborer et améliorer un programme de surveillance des algues nuisibles sur la côte de la Colombie-Britannique. Ce projet a permis à son président d’embaucher et de former un technicien hautement compétent dans les méthodologies liées à l’identification des microalgues marines nuisibles. La firme a également examiné de nouveaux produits et services qu’elle pourrait commercialiser dans un avenir proche pour appuyer les industries aquacoles de la Colombie-Britannique. La firme a maintenant entrepris un programme coopératif de recherche et développement en aquaculture (PCRDA) avec le ministère des Pêches et des Océans (MPO) pour améliorer son programme de surveillance. Pour plus de renseignements, veuillez communiquer avec Nicky Haigh (microthalassia@telus.net).

Pour plus de renseignements sur le programme et pour communiquer avec votre conseiller en technologie industrielle du PARI, veuillez consulter le site www.nrc.gc.ca/pari.

Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) et Merinov

Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) favorise le développement durable et la compétitivité du secteur des pêches et de l’aquaculture au Québec. Le MAPAQ contribue, avec ses partenaires, à la mise en œuvre de stratégies et de programmes pour favoriser l’innovation.

Par son programme d’appui financier Innovamer, le MAPAQ soutient des projets de recherche et de développement, des activités de transfert technologique, des services d’aide technique et de monitoring des données aquacoles et environnementales ainsi que des initiatives de diffusion de l’information. Il encourage la collaboration entre l’industrie, les institutions et les organismes en R&D.

Le MAPAQ finance le fond dédié à la recherche et au transfert en aquaculture d’eau douce géré par la Société de recherche et de développement en aquaculture continentale Inc. (SORDAC). Il finance des organismes de R&D tel que Merinov et le Centre de transfert et de sélection des salmonidés (CTSS). Le MAPAQ siège également sur les conseils d’administration de ces organismes.

Merinov, le Centre d’innovation de l’aquaculture et des pêches du Québec, a été créé en juin 2010 par le MAPAQ, le Cégep de la Gaspésie et des Îles et l’Université du Québec à Rimouski (UQAR). Il est issu du regroupement d’organisations et d’équipes reconnues depuis plusieurs années :

  • le Centre maricole des Îles-de-la-Madeleine (CeMIM) du MAPAQ
  • le Centre aquacole marin de Grande-Rivière (CAMGR) du MAPAQ
  • le Centre technologique des produits aquatiques (CTPA) du MAPAQ
  • Halieutec, un centre collégial de transfert de technologies du Cégep
  • des équipes de recherche de l’UQAR

Merinov fournit des services en innovation à l’ensemble de l’industrie des pêches et de l’aquaculture du Québec. Le Centre mène des projets de recherche appliquée, de développement expérimental et de transfert technologique pour générer des nouvelles connaissances et technologies utiles à l’industrie de la pêche, de l’aquaculture et de la transformation des produits aquatiques. Il fournit de l’aide technique aux entreprises partout au Québec et il est impliqué dans le monitoring et la diffusion de l’information.

Merinov dispose de quatre centres en région maritime équipés de salles de bassins, d’usines pilotes, de laboratoires et d’équipements polyvalents. Il dispose de bateaux et d’équipements de mesure pour les opérations en mer et en lagunes. Merinov compte sur près de 90 employés reconnus pour leurs compétences pluridisciplinaires, leur savoir-faire et la qualité de leur travail dans le développement de solutions innovantes. Ils travaillent avec plusieurs organisations du secteur des pêches et de l’aquaculture ainsi qu’avec les universités québécoises et étrangères.

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