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Perkinsus (perkinsose) des huîtres du Pacifique Nord et de l'océan Austral

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Catégorie

Catégorie 1 (non observé au Canada)

Noms courants et généralement admis de l'organisme ou de l'agent pathogène

Perkinsus spp. des huîtres dans le Pacifique Nord et l'océan Austral

Nom scientifique ou classification taxonomique

L'identité précise de certains de ces parasites n'a toujours pas été confirmée. On a attribué aux rapports portant sur le même parasite un code alphabétique qui est appliqué à tous les renseignements existants sur ce parasite dans chacune des sections suivantes.

  1. Perkinsus beihaiensis (Moss et al. 2008a).
  2. Espèce de Perkinsus qui présente des ressemblances génétiques avec P. beihaiensis (Sabry et al. 2009). d'autres analyses phylogénétiques réalisées par Sabry et al. (2013) ont fournis de fortes indications que ce parasite fait partie du groupe Perkinsus beihaiensis. Toutefois, dans le texte suivant, ce parasite est connu sous le nom de « P. beihaiensis brésilien ». Ce parasite, d'autres espèces de Perkinsus non identifiées et Perkinsus marinus ont également été signalés au Brésil (da Silva et al. 2012, Brandão et al. 2013, Queiroga et al. 2013, Sabry et al. 2013). La présence de P. marinus a été confirmée par da Silva et al. (2013) à l'aide d'analyses phylogénétiques.
  3. Protiste de type Perkinsus (Norton et al. 1993).
  4. Perkinsus sp. (Taveekijakarn et al. 2008).
  5. Perkinsus olseni a été identifié par analyse moléculaire chez l'huître Pinctada fucata (Sanil et al. 2010); Perkinsus beihaiensis et « P. beihaiensis brésilien » ont été identifiés par analyse moléculaire chez l'huître Crassostrea madrasensis (Sanil et al. 2012). On considère le cas rapporté par Muthiah et Nayara (1988) du parasite Perkinsus marinus détecté dans les tissus de C. madrasensis à l'aide de la procédure de diagnostic non spécifique de Ray en milieu liquide au thioglycollate (RFTM) comme une erreur d'identification (Sanil et al. 2010, 2012).

Répartition géographique

  1. La localité type a été désignée comme la préfecture de Beihai, Zhuang du Guangxi, en Chine. d'après des échantillons d'huître examinés au moyen d'une réaction en chaîne de la polymérase (PCR) spécifique à P. beihaiensis, la répartition géographique comprend la côte sud de la Chine, à partir de Tong'an, dans la province du Fujian jusqu'à Qinzhou, et quelques emplacements autour de Beihai, province Zhuang du Guangxi (Moss et al. 2008a).
  2. Signalé initialement dans l'estuaire de la rivière Pacoti dans l'État du Ceará, dans le nord-est du Brésil (Sabry et al. 2009, 2013), le « P. beihaiensis brésilien » ainsi que d'autres espèces de Perkinsus non identifiées ont été détectés dans les estuaires des fleuves rio Paraíba et rio Mamanguape, dans l'État de Paraíba, situé au nord-est du Brésil (da Silva et al. 2012, Queiroga et al. 2013). La présence de Perkinsus marinus est confirmée dans l'estuaire du fleuve rio Paraíba (da Silva et al. 2013). Par ailleurs, des espèces non identifiées de Perkinsus ont été signalées sur la côte de l'État de Bahia, au Brésil (Brandão et al. 2013).
  3. La Grande Barrière de corail, en Australie (Goggin et Lester 1987). De plus, on a constaté que les huîtres de la zone de Cooktown dans la Grande Barrière, au large de la côte nord du Queensland (Australie), étaient infectées après avoir été transplantées et maintenues 12 mois dans une exploitation du détroit de Torrès, en Australie (Norton et al. 1993).

    d) Bangplasoy dans la province de Chonburi, en Thaïlande, dans la partie en amont du golfe de Thaïlande (Taveekijakarn et al. 2008).

  4. Bangplasoy dans la province de Chonburi, en Thaïlande, dans la partie en amont du golfe de Thaïlande (Taveekijakarn et al. 2008).
  5. Perkinsus olseni et P. beihaiensis ont été signalés à plusieurs emplacements le long du golfe de Mannar, sur la côte sud-est de l'Inde (Sanil et al. 2010, 2012) et le « P. beihaiensis brésilien » a aussi été détecté dans cette zone ainsi que sur la côte sud-ouest de l'Inde (Sanil et al. 2012).

Espèces-hôtes

  1. Crassostrea hongkongensis (hôte type) et Crassostrea ariakensis. Également identifié à l'aide d'une analyse de PCR spécifique à P.beihaiensis chez les huîtres perlières Pinctada margaritifera et Pinctada martensii ainsi que chez quelques espèces de mollusques bivalves non identifiées dans le même emplacement que les huîtres infectées (Moss et al. 2008a). On a trouvé Crassostrea virginica et Mercenaria mercenaria vulnérables par cohabitation expérimentale en laboratoire (Moss et al. 2008b).
  2. Crassostrea rhizophorae (Sabry et al. 2009, 2013; da Silva et al. 2012, 2013; Brandão et al. 2013). On signale également une espèce de Perkinsus non identifiée chez l'huître Crassostrea gasar (=brasiliana) (da Silva et al. 2012, Queiroga et al. 2013).
  3. Les huîtres perlières Pinctada margaritifera, Pinctada sugillata et Pinctada maxima de même que les huîtres subtidales Alectryonella plicatula et Malleus regula (Goggin et Lester 1987, Norton et al. 1993).
  4. Saccostrea forskali. Détecté par examen histologique chez une seule huître parmi les 150 huîtres de plus d'un an échantillonnées en novembre 2004 (Taveekijakarn et al. 2008).
  5. Crassostrea madrasensis (Muthiah et Nayara 1988, Sanil et al. 2012) et chez la Pinctada fucata sauvage et d'élevage (Sanil et al. 2010).

Impact sur l'hôte

  1. Perkinsus beihaiensis a été initialement détecté chez les huîtres asiatiques lors d'un examen visant à déceler d'éventuels agents pathogènes ou maladies avant d'évaluer leur introduction potentielle dans la baie de Chesapeake (États-Unis) pour rétablir les populations presque épuisées de Crassostrea virginica (Moss et al. 2007). On a observé une prévalence important de l'infection s'élevant jusqu'à 60 % des huîtres chez les populations touchées. l'observation histopathologique de l'infiltration défensive d'hémocytes dans les tissus infectés et la présence de P. beihaiensis dans les tissus épithéliaux de l'estomac, de l'intestin ainsi que des tubules et conduits digestifs suggère que l'infection a des effets nuisibles sur les huîtres et pourrait perturber l'absorption de nutriments (Moss et al. 2008a). De plus, on a constaté que l'intensité de l'infection chez quelques huîtres moribondes ou mortes était très forte (Moss et al. 2008a). Cependant, aucun cas apparent de mortalité provoquée par l'agent pathogène ou la maladie n'a été signalé chez les espèces d'huîtres du genre Crassostrea dans l'aire de répartition géographique connue de P. beihaiensis.
  2. L'impact des espèces Perkinsus sur la population d'huîtres au Brésil n'a pas été évaluée. Da Silva et al. (2013) ont certes constaté une prévalence moyenne de l'infection de 81,5 % chez l'huître C. rhizophorae du nord-est du Brésil, mais on n'a pas évalué la pathologie associée. Brandão et al. (2013) ont aussi observé une prévalence élevée de l'infection (entre 87 % et 92 % à un emplacement) chez C. rhizophorae sur la côte de l'État de Bahia, mais sans manifestation histopathologique significative et sans effet apparent sur la santé des huîtres. Toutefois, sans indication de mortalité associée, Queiroga et al. (2013) ont observé une augmentation de la mortalité des hémocytes, l'arrêt de la phagocytose et de la production des dérivés réactifs de l'oxygène et, possiblement, une prolifération accrue d'hémocytes chez les huîtres C. gasar fortement infectées de l'estuaire du fleuve rio Mamanguape, dans l'État de Paraíba.
  3. Des protistes de type Perkinsus ont été observés chez 3 des 14 huîtres Pinctada maxima qui ont fait l'objet d'un examen histologique après 12 mois de mortalité élevée à la suite de leur transplantation. Cependant, l'importance des infections demeure inconnue, et la mortalité a été attribuée à de mauvaises pratiques de manipulation des huîtres avant leur arrivée à l'exploitation (Norton et al. 1993).
  4. Des trophozoïtes et des tomontes de taille variable étaient dispersés dans les zones nécrotiques de la gonade et le tissu conjonctif entre les tubules en dégénérescence de la glande digestive. La plupart des parasites étaient des tomontes, mais l'on a aussi observé des trophozoïtes typiques en « bague à chaton » (Taveekijakarn et al. 2008).
  5. On n'a pas pu attribuer aux espèces de Perkinsus, de manière concluante, des cas de mortalité au sein des populations d'huîtres en Inde (Muthiah et Nayara 1988). Chez Crassostrea madrasensis, le pourcentage d'huîtres infectées se situait entre 10 %, en février, et 60 %, en mai 1985 (Muthiah et Nayara 1988). Sanil et al. (2012) n'ont pas détecté de mortalité, de pathologie ni de signes cliniques macroscopiques associés à des infections à Perkinsus chez l'huître C. madrasensis. Cependant, Sanil et al. (2010) ont suggéré que la perkinsose pourrait être une des principales causes du déclin des populations de P. fucata dans le golfe de Mannar. l'intensité de l'infection chez les huîtres P. fucata recueillies à l'état sauvage était apparemment plus élevée que celle des huîtres élevées en écloserie (Sanil et al. 2010).

Techniques de diagnostic

Histologie

nbsp;: a) Trophozoïtes (sphériques, cellules en « bague à chaton » de 2 µm à 8 µm de diamètre) avec un seul noyau excentrique qui contient un nucléole proéminent et une grande vacuole excentrique (qui peut contenir une vacuoplaste éosinophiles) qui occupe une grande partie du volume de la cellule. La multiplication s'effectue par la schizogonie d'une cellule mère (tomont) de 4 µm à 12 µm qui produit des amas de cellules filles (Moss et al. 2088a). La morphologie des trophozoïtes n'a pas de valeur taxonomique, car elle peut être influencée par l'hôte, le moment de l'année et la disponibilité de nutriments (Villalba et al. 2004). Les lésions habituellement associées à l'infection comportent plusieurs cellules de Perkinsus entourées d'hémocytes d'huître (principalement non granulocytaires) ainsi que quelques parasites présents dans les hémocytes. Moss et al. (2008a) ont constaté que P. beihaiensis est présent, avec une fréquence décroissante, dans le tissu conjonctif viscéral, l'épithélium de l'estomac et de l'intestinal, le manteau, le tissu conjonctif des branchies ainsi que l'épithélium de la glande digestive.

b, c, d et e) l'analyse histologique a mis en évidence la présence de trophozoïtes en « bague à chaton » (de 3 µm à 8 µm de diamètre) et de tomontes (schizontes, de 3 µm à 8 µm de diamètre) qui infectent le tissu conjonctif de plusieurs organes (principalement du manteau, des branchies, des muscles, des gonades et adjacent au tube digestif) et de l'épithélium digestif (Norton et al. 1993, Taveekijakarn et al. 2008, Sabry et al. 2009, Sanil et al. 2012, Brandão et al. 2013). Bien que Sanil et al. (2010) aient observé des organismes protozoaires de 4,7 µm à 7,3 µm de diamètre dans les tissus des huîtres perlières (Pinctada fucata) infectées, ils n'ont pas détecté de trophozoïtes typiques en « bague à chaton » dans les préparations histologiques examinées.

Sondes à ADN

nbsp;: a) Analyse des séquences nucléotidiques de la région de l'espaceur transcrit interne (ITS) de l'ARN de la petite sous-unité du ribosomique ainsi que de l'ARN de la grande sous-unité ribosomique ainis que les gènes codant pour l'actine (type 1), prélevées de clades monophylétiques qui confirmaient l'affiliation générique des espèces de Perkinsus, mais qui permettaient de distinguer P. beihaiensis des autres six espèces acceptées de Perkinsus décrites avant 2008 (Moss et al. 2008a). Ces séquences ont été ajoutées à la base de données de GenBank (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/Genbank). On a mis au point et optimisé une réaction en chaîne de la polymérase (PCR) pour détecter P. beihaiensis spécifiquement (en excluant les autres espèces de Perkinsus, de protistes apparentés ou encore d'autres agents pathogènes des huîtres) (Moss et al. 2008a). Un essai d'hybridation in situ au moyen d'une sonde à ADN propre à P. beihaiensis a aussi été mis au point pour cibler l'ARN de la grande sous-unité ribosomique de P. beihaiensis dans une coupe histologique d'huîtres infectées (Moss et al. 2008a).

b) l'application de la technique de polymorphisme de longueur des fragments de restriction et de PCR (RFLP-PCR) propre au genre Perkinsus, suivie du clonage et du séquençage du complexe de gènes de la région de l'espaceur transcrit interne (ITS) de l'ARN ribosomique (ARNr), a permis de découvrir une étroite relation phylogénique entre le « P. beihaiensis brésilien » et le P. beihaiensis qui infecte les huîtres en Chine (Sabry et al. 2009). À partir d'analyses phylogéniques supplémentaires des séquences de l'ITS d'autres isolats de ce parasite et des séquences équivalentes déjà existantes dans la base de données de GenBank, Sabry et al. (2013) ont conclu qu'il s'agissait du parasite P. beihaiensis. Au moyen de procédures semblables, Silva et al. (2013) ont constaté que le parasite du genre Perkinsus prélevé chez huit huîtres infectées C. rhizophorae et cultivé in vitro était en fait P. marinus.

c et d) Aucun renseignement.

e) Les résultats de l'examen des tissus de l'huître perlière P. fucata à l'aide d'amorces spécifiques du genre Perkinsus, suivi du séquençage des produits amplifiés de la PCR, correspondaient à Perkinsus olseni à 99 %. Les valeurs de la distance génétique entre paires et l'analyse phylogénique confirment également que l'isolat provenant de P. fucata appartenait au clade de P. olseni (Sanil et al. 2010). Grâce à l'analyse basée sur l'utilisation du programme BLAST (« basic local alignment search tool »), il a été déterminé, d'après les séquences de l'espaceur transcrit (ITS), que les six isolats de Perkinsus prélevés chez C. madrasensis correspondaient à P. beihaiensis (deux des six isolats) et au clade du « P. beihaiensis brésilien » (quatre isolats) avec 98 % à 100 % de coïncidence. Les valeurs de la distance génétique entre paires et l'analyse phylogénétique ont confirmé ces résultats (Sanil et al. 2013). Selon Sanil et al. (2013), les données sur la divergence génétique, la grande affinité entre P. beihaiensis et le « P. beihaiensis brésilien », ainsi que leur coexistence chez les mêmes espèces hôtes et dans le même habitat semblent indiquer qu'il s'agit de deux variantes de l'espèce P. beihaiensis qui sont associées à deux différentes lignées évolutives. d'après le séquençage des gènes codant l'actine, il n'y a pas de divergence entre les différents échantillons étudiés (Sanil et al. 2013).

Culture

Bien que ce ne soit pas un bouillon de culture à proprement parler, l'analyse de Ray en milieu liquide au thioglycollate (RFTM) est souvent utilisée pour détecter les espèces de Perkinsus. Selon la procédure décrite par Ray (1966), la culture en milieu RFTM consiste à faire incuber des tissus (habituellement du rectum, des branchies ou du manteau) dans un milieu liquide au thioglycollate enrichi (FTM) et à exposer la culture à des antibiotiques pendant 5 à 7 jours, pour ensuite procéder à une coloration au Lugol. Une méthode alternative à l'analyse de Ray en milieu liquide au thioglycolate (ARFTM) a été décrite par La Peyre et al. (2003). Si les résultats des deux techniques sont positifs, on observe des prézoosporanges bleu-noir (hypnospores de 5 µm à 55 µm) dans les tissus des huîtres infectées (Moss et al. 2008a). Cependant, cette procédure n'est pas spécifique et peut révéler d'autres organismes qui n'appartiennent pas aux espèces du genre Perkinsus (Villalba et al. 2004).

  1. Le transfert de prézoosporanges grossis de P. beihaiensis d'un milieu ARFTM à un milieu nutritif s'est soldé par la zoosporulation de certaines cellules. Les zoosporanges (de 35 µm à 63 µm de diamètre) possèdaient un seul tube et un seul pore polaire. Ils développaient des zoospores mobiles (3 à 5 µm de long). Cependant, les zoospores sont restées à l'intérieur des zoosporanges aux parois épaisses et la prolifération n'a pas eu lieu, bien que la formulation du milieu nutritif était la même que celle du milieu utilisé pour la culture in vitro d'autres espèces de Perkinsus (Moss et al. 2008a).
  1. La culture en RFTM est couramment utilisés au Brésil pour détecter les infections par le genre Perkinsus et en évaluer l'intensité (Sabry et al. 2009, 2013; da Silva et al. 2013; Brandão et al. 2013; Queiroga et al. 2013). Les prézoosporanges de l'espèce de Perkinsus chez C. rhizophorae, incubés dans le RFTM et ensuite transférés dans de l'eau de mer filtrée, se sont développés en zoosporanges qui ont libéré de nombreuses zoospores mobiles (de 2 µm de longueur) après 48 à 96 heures (Sabry et al. 2009). Silva et al. (2013) se sont servis de tissu branchial d'huîtres infectées de l'espèce C. rhizophorae pour multiplier des trophozoïtes de P. marinus, dont certains sont devenus de zoosporanges qui ont libéré des zoospores dans le milieu nutritif.
  1. et d. Aucun renseignement.
  1. Des prézoosporanges bleu-noir typiques ont été détectés dans le tissu du manteau et du rectum d'huîtres au moyen de la culture en RFTM (Muthiah et Nayara 1988, Sanil et al. 2010, 2013).

Méthodes de contrôle

On ne connaît aucune méthode de prévention ou de contrôle.

Références

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Citation

Bower, S.M. (2013)  : Sommaire des maladies infectieuses et des parasites des mollusques et crustacés exploités commercialement : Perkinsus (perkinsose) des huîtres du Pacifique Nord et de l'océan Austral.

Date de la dernière révision  : Décembre 2013
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