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Psorospermium spp. (infection protozoaire) des écrevisses australien

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Catégorie 1 (non observé au Canada)

Noms courants et généralement admis de l'organisme ou de l'agent pathogène

Psorospermium sp. de l'écrevisse australienne, protozoose.

Nom scientifique ou affiliation taxonomique

Psorospermium sp. probablement plus d'une espèce (la révision des affinités taxonomiques de Psorospermium est en cours).

Répartition géographique

Australie

Espèces hôtes

Cherax tenuimanus, Cherax quadricarinatus, et Cherax quinquicarinatus. d'autres espèces de Psorospermium se trouvent dans diverses espèces d'écrevisses en Amérique du Nord et en Europe.

Impact sur les hôtes

Des stades de type amibe et de type spore envahissent les tissus de l'écrevisse sans signe de pathogénicité. l'infection semble s'accumuler avec le temps puisque les C. quadricarinatus les plus grandes et sans doute les plus âgées étaient plus gravement infectées que les plus petites.

Techniques de diagnostic

Observations générales

Les animaux infectés peuvent avoir des points orange caractéristiques sur la carapace. On a observé quelques cas d'encapsulation hémocytaire et de rares cas de mélanisation.

Préparations pour la technique d'écrasement

De grandes spores ovoïdes (40-55 × 94-100 µm) ayant des parois cellulaires à plusieurs couches réfractées (de 6 à 8 µm d'épaisseur). Les spores sont généralement situées dans le tissu conjonctif, particulièrement dans les branchies et les tissus neutres. Elles se situent occasionnellement dans les membranes ovariennes, le muscle cardiaque et le muscle squelettique des C. quadricarinatus dans le nord du Queensland (Herbert 1987). Les spores de Psorospermium sp. chez C. tenuimanus originaires de l'ouest de l'Australie étaient de même largeur, et les joints des parois étaient seulement visibles au milieu de la spore et se trouvaient à l'intérieur d'une cannelure de la paroi cellulaire (Henttonen et al. 1997). Peuvent présenter d'autres formes de parois fines. Les spores restent sur les écrevisses jusqu'à trois jours après la mort et peuvent supporter la dessiccation.

Histologie

La couche extérieure de la paroi à couches multiples est fine et amorphe. Elle ne se colore pas rapidement et la couche suivante est composée d'épaisses plaques irrégulières. Celles-ci sont fortement acidophiles lorsqu'elles sont colorées à l'hématoxyline et à l'éosine. La forme australienne diffère de Psorospermium spp. décrit en Europe et en Amérique du Nord, car elle possède deux plaques qui se rejoignent au centre de la spore pour créer une cannelure circulaire centrale (Edgerton et al. 2002).

Méthodes de contrôle

Les méthodes de transmission ne sont pas comprises. On ne connaît pas de méthode de contrôle.

Références

Aiken, D. 1989. Marron fungus? The author responds. World Aquaculture 20: 6-7.

Edgerton, B.F. et L. Owens. 1999. Histopathological surveys of the redclaw freshwater crayfish, Cherax quadricrinatus, in Australia. Aquaculture 180: 23-40.

Edgerton, B.F., L.H. Evans, F.J. Stephens et R.M. Overstreet. 2002. Synopsis of freshwater crayfish diseases and commensal organisms. Aquaculture 206: 57-135.

Evans, L.H. et B.F. Edgerton. 2002. Pathogens, parasites and commensals; Chapter 10. In: Holdich, D.M. (ed.) Biology of Freshwater Crayfish. Blackwell Sciences Ltd., Oxford, England. pp. 377-438.

Henttonen, P., J.V. Huner, P. Rata et O.V. Lindqvist. 1997. A comparison of the known life forms of Psorospermium spp. in freshwater crayfish (Arthropoda, decapoda) with emphasis on Astacus astacus L. (Astacidae) and Procambarus clarkii (Girard) (Cambaridae). Aquaculture 149: 15-30.

Herbert, B. 1987. Notes on diseases and epibionts of Cherax quadricarinatus and C. tenuimanus (Decapoda: Parastacidae). Aquaculture 64: 165-173.

Citation

Bower, S.M. (2006) : Précis des maladies infectieuses et des parasites des mollusques et des crustacés exploités commercialement: Psorospermium spp. (infection protozoaire) des écrevisses australien.

Date de la dernière révision : Juin 2006
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Date de modification :