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La panope (Panopea generosa) : Anatomie, histologie, développement, pathologie, parasites et symbiontes

APX – Spores apicomplexes (grégarines) chez les panopes

APX (Apicomplexan Protozoan Unknown, les spores du protozoaire apicomplexe inconnu) ont été observés dans les tissus conjonctifs des palpes labiaux et du manteau musculaire ainsi que dans les branchies des panopes. Ces spores apicomplexes de forme ovale (semblables à Nematopsis) ressemblent à des ookystes de grégarines (Figure 1). Des panopes infectées ont été détectées dans tous les secteurs de gestion des pêches échantillonnés, mais la prévalence et l’intensité de l’infection par APX étaient toujours très faibles. De plus, aucune évidence de pathologie associée n’a été observée.

Figure 1 Coupe histologique de deux spores du protozoaire apicomplexe inconnu APX, (flèches) situés dans le tissu conjonctif des palpes labiaux d’une panope. Coloration à l’hématoxyline-éosine.

Le parasitisme par des Apicomplexes (grégarines) a été largement documenté chez les palourdes de partout à travers le monde. Par exemple, la présence de plusieurs espèces de la famille des Porosporidés (classe Conoidasida, ordre des Eugregarinorida, sous-ordre Septatorina), y compris Nematopsis veneris, Nematopsis ostrearum et Nematopsis schneideri, a été rapportée chez diverses espèces de palourdes (Cerastoderma (=Cardium) edule, Cardium lamarcki, Saxicava rugosa, espèces du genre Tellina, Venerupis (=Tapes) philippinarum et Protothaca staminea) ainsi que chez d’autres bivalves marins, y compris les huîtres, les moules etles pétoncles. Les gymnospores et les ookystes (spores grégarines contenant un ou plusieurs sporozoïtes vermiformes uninucléés) ou les sporozoïtes nus (selon l’espèce impliquée) se rencontrent généralement à l’intérieur d’un phagocyte pouvant migrer à l’intérieur du tissu conjonctif vers la plupart des organes, mais ils sont plus fréquemment observés dans les branchies. L’infection est habituellement associée à une réponse inflammatoire localisée, bénigne, sans effet appréciable sur la santé des panopes. Chez les bivalves, la multiplication des grégarines est généralement très limitée, voire absente. La multiplication et la fin du cycle biologique se déroulent habituellement dans la lumière du tractus intestinal chez les arthropodes marins.

En Colombie-Britannique, les Apicomplexes sont communément observés dans les branchies de palourdes (Venerupis (=Tapes) philippinarum et Protothaca staminea), y compris les panopes et autres bivalves, mais sans évidence de maladie associée. Jusqu’ici, l’identité spécifique des parasites impliqués et l’identité des hôtes arthropodes restent inconnues.

Références

Bower, S.M. (2002): Synopsis of Infectious Diseases and Parasites of Commercially Exploited Shellfish: Gregarine Parasitism of Clams and Cockles.

Bower, S.M., J. Blackbourn and G.R. Meyer. 1992. Parasite and symbiont fauna of Japanese littlenecks, Tapes philippinarum (Adams and Reeve, 1850), in British Columbia. Journal of Shellfish Research 11: 13-19.

Lauckner, G. 1983. Diseases of Mollusca: Bivalvia. In: O. Kinne (ed.). Diseases of Marine Animals. Volume II: Introduction, Bivalvia to Scaphopoda. Biologische Anstalt Helgoland, Hamburg, p. 542-548.

Citation Information

Bower, S.M. and Blackbourn, J. (2003): Geoduck clam (Panopea generosa): Anatomy, Histology, Development, Pathology, Parasites and Symbionts: APX – Spores apicomplexes (grégarines) chez les panopes.

Date last revised: August 2020
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