Pêche commerciale et aquaculture
3.1 Pêche commerciale marine
Après l'effondrement des stocks de morue de l'Atlantique en 1992 et le moratoire subséquent sur cette espèce dans plusieurs zones du Canada Atlantique, la pêche commerciale a été durablement transformée au Canada. Alors qu'au début des années 1990, les poissons de fond (et surtout la morue) occupaient une place majeure tant dans le secteur de la capture que celui de la transformation du poisson, après l'effondrement des stocks de morue de l'Atlantique et au fil du temps leur importance a chuté : en 2004, l'ensemble des poissons de fond comptait pour moins de 10 % de la valeur totale des débarquements des pêches commerciales marines au Canada.
Ce sont les crustacés qui ont largement remplacé les poissons de fond comme espèces principales et, étant donné leur prix relativement élevé, ont également fait augmenter la valeur totale générée par l'industrie de la capture. En 2004, la valeur des débarquements de crustacés représentait près de 70 % de la valeur totale des débarquements au Canada. En volume cependant, les poissons marins dominent les crustacés. Ces derniers, même s'ils représentent plus du deux tiers de la valeur de la pêche canadienne, ne comptaient que pour un peu plus de 30 % du volume total des débarquements en 2004.
Graphique 3.1 : Valeur totale au débarquement, principales espèces commerciales marines, Canada, 2002-2004
Source : MPO, Analyses économiques et statistiques.
Les crustacés les plus importants sont le homard, le crabe des neiges et la crevette. À elles seules, ces trois espèces représentaient en moyenne plus de 65 % de la valeur totale des débarquements d'espèces marines au Canada entre 2002 et 2004. La valeur des débarquements de crabe des neiges a connu une hausse remarquable de 126 M$ (26 %) en 2004 par rapport à 2002, pour atteindre un total de 613 M$. Cette hausse est attribuable à un prix exceptionnellement élevé de 5,93 $/kg en 2004, et malgré une légère baisse du volume des débarquements de 3 %.
Les prix du homard et de la crevette ont tous deux diminué en 2004, de 5 % et 20 % respectivement. La baisse de 3 % des débarquements de homard, conjuguée à la baisse de son prix, s'est traduite par une baisse globale de 8 % de la valeur des débarquements de homard en 2004.
La valeur des débarquements de crevette a toutefois légèrement augmenté (3 %) malgré la baisse des prix, en raison de l'abondance de cette espèce qui a conduit à une hausse des quotas de près de 30 % par rapport à ceux de 2002.
Parmi les autres espèces marines commerciales au Canada, on note les hausses importantes, entre 2002 et 2004, de la valeur des débarquements du flétan du Groenland (+23 M$), du crabe dormeur du Pacifique (+19 M$), de la mactre de Stimpson (+12 M$), du capelan (+7 M$) et du merlu du Pacifique (+4 M$). Les baisse les plus importantes, en 2004, sont le hareng du Pacifique (-15 M$), la morue de l'Atlantique (-14 M$), le pétoncle (-12 M$), l'aiglefin (-8 M$) et la morue charbonnière (côte pacifique, -6 M$).
Le détail de l'évolution du volume, de la valeur et du prix au débarquement des espèces marines principales au Canada entre 2002 et 2004 est présenté à l'annexe II, tableaux 6.1 à 6.3. On retrouve également un portrait des flottilles de pêche principales au Canada Atlantique à l'annexe I, tableaux 5.1 à 5.5.
3.1.1 Provinces
Parmi les six provinces qui possèdent une industrie des pêches marines, la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et- Labrador sont les deux provinces où la pêche atteint la valeur la plus importante.
En 2004, 30 % (332 Mt) du volume total de la pêche commerciale marine au Canada était débarqué en Nouvelle-Écosse, pour un total de 744 M$, soit 33 % de valeur de l'ensemble des débarquements au pays. Il s'agit d'une baisse d'environ 10 % par rapport à 2002, où les débarquements en Nouvelle-Écosse atteignaient 368 Mt pour une valeur de 809 M$, soit 37 % de valeur totale de la pêche au Canada.
Graphique 3.2 : Valeur totale au débarquement, espèces commerciales marines, par province, Canada, 2002-2004
Source : MPO, Analyses économiques et statistiques.
Entre 2002 et 2004, la province de Terre-Neuve-et-Labrador (TNL) a au contraire connu une hausse de près de 30 % du volume et de la valeur des débarquements, d'un total de 514 M$ (275 Mt) en 2002 à 645 M$ (358 Mt) en 2004. Sa part dans l'ensemble des débarquements canadiens a du coup augmenté de 5 % durant la même période, passant de 24 % de valeur totale des débarquements dans les ports de mer au pays en 2002 à 29 % en 2004.
Le troisième rang des débarquements au Canada est occupé par la Colombie-Britannique, qui contribuait à 15 % de la valeur totale de la pêche en 2004 au pays, pour un total de 339 M$ (187 Mt). Le volume et la valeur des débarquements dans cette province sont restés à peu près au même niveau entre 2002 et 2004.
Le Québec et le Nouveau-Brunswick occupent les quatrième et cinquième rangs, et possèdent une industrie des pêches de taille comparable. La valeur des débarquements au Nouveau-Brunswick était de 193 M$ en 2004, contre 200 M$ au Québec. Les débarquements effectués dans ces deux provinces représentent 17 % de la valeur totale des débarquements au Canada. Le Nouveau-Brunswick a toutefois connu une baisse de 5 % de la valeur de ses débarquements entre 2002 et 2004, alors que la valeur de ceux du Québec a crû de 13 % durant la même période.
L'Île-du-Prince-Édouard occupe le sixième rang pour le volume et la valeur des pêches au Canada. En 2004, 6 % de la valeur totale des prises dans les eaux canadiennes étaient débarquées à l'Île-du-Prince-Édouard, soit 140 M$.
3.1.2 Zones de l'OPANO, Canada Atlantique
Parmi les zones de pêche de l'Organisation des pêches de l'Atlantique nord-ouest (OPANO), la zone où la pêche a atteint la valeur la plus importante au Canada entre 2002 et 2004 est le sud du Golfe du Saint-Laurent. La présence d'importants stocks de homard et de crabe des neiges explique la valeur importante de la pêche dans cette zone. Le nord-est de Terre-Neuve et le sud de la plateforme néo-écossaise ont également été des zones très performantes durant les mêmes années, contribuant à plus de la moitié de la valeur totale des débarquements d'espèces marines sur la côte atlantique canadienne. En 2004, ces trois zones réunies représentaient 70 % du volume des débarquements et 76 % de leur valeur totale dans le Canada atlantique.
Zones de l'OPANO | Valeur au débarquement ($m) | % du total
(2004) |
||
---|---|---|---|---|
2002 | 2003 | 2004 | ||
Sud du Golfe du Saint-Laurent | 513 | 509 | 548 | 29% |
Nord-est de Terre-Neuve | 390 | 429 | 466 | 24% |
Sud du plateau néo-écossais | 478 | 489 | 440 | 23% |
Nord du plateau néo-écossais | 103 | 128 | 120 | 6% |
Nord du Golfe du Saint-Laurent | 113 | 98 | 109 | 6% |
Nord du Labrador et Île de Baffin | 78 | 96 | 96 | 5% |
Sud de Terre-Neuve | 65 | 68 | 70 | 4% |
Banc Georges | 98 | 94 | 62 | 3% |
Autres | 9 | 11 | 11 | 1% |
Total | 1 846 | 1 921 | 1 922 | 100% |
Source : MPO, Analyses économiques et statistiques.
3.1.3 Mois d'activité au Canada Atlantique
Sur la côte atlantique du Canada, la majorité des débarquements ont lieu entre mai et octobre (80 % des débarquements en 2004). C'est toutefois en mai et en juin que les débarquements atteignent la plus grande valeur : en 2004, les débarquements au cours de ces deux mois ont atteint une valeur d'environ 892 M$, soit presque la moitié de la valeur totale des débarquements de l'année sur la côte atlantique canadienne.
Il y a peu et pas de débarquements durant les mois d'octobre à mars, au Nouveau-Brunswick, à l'Île-du-Prince Édouard et au Québec. À Terre-Neuve-et-Labrador, les débarquements sont répartis sur toute l'année, avec une valeur plus élevée durant les mois de mai à juillet. Les débarquements sont élevés durant les douze mois de l'année en Nouvelle-Écosse, avec une valeur plus élevée entre mai et juillet et en décembre.
Mois | Valeur au débarquement ($m) | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
NÉ | NB | ÎPE | Qué | TNL | Total | |
Janvier | 40 | 2 | 0 | 9 | 15 | 66 |
Février | 31 | 2 | 0 | 0 | 16 | 49 |
Mars | 31 | 2 | 0 | 0 | 19 | 52 |
Avril | 42 | 2 | 0 | 26 | 33 | 103 |
Mai | 134 | 79 | 71 | 82 | 154 | 520 |
Juin | 88 | 47 | 39 | 49 | 148 | 372 |
Juillet | 88 | 8 | 3 | 17 | 114 | 230 |
Août | 64 | 14 | 11 | 8 | 55 | 151 |
Septembre | 37 | 14 | 10 | 6 | 32 | 99 |
Octobre | 33 | 6 | 4 | 2 | 29 | 73 |
Novembre | 20 | 12 | 1 | 0 | 16 | 50 |
Décembre | 136 | 5 | 0 | 0 | 15 | 156 |
Total | 744 | 193 | 140 | 199 | 645 | 1 922 |
Source : MPO, Analyses économiques et statistiques.
3.1.4 Engins de pêche
Près de 60% de valeur de la pêche marine au Canada en 2004 provenait d'espèces capturées à l'aide de pièges et de casiers, comme le crabe des neiges et le homard. Le chalutage contribuait à 17 % du total canadien en termes de valeur des captures, mais à 32 % en termes de volume, puisque les prix des espèces pêchées par chalutage comme les poissons de fond et la crevette sont typiquement moins élevés que ceux des espèces pêchées au casier, comme le crabe et le homard.
Graphique 3.3 : Valeur totale au débarquement d'espèces marines au Canada, selon le type d'engin de pêche, 2004
Source : MPO, Analyses économiques et statistiques.
3.1.5 Bateaux
En 2004, on dénombrait 16 596 bateaux « actifs » au Canada, c'est-à-dire des bateaux pour lesquels un ou plusieurs débarquements d'espèces marines étaient enregistrés durant l'année. Ce nombre a diminué légèrement par rapport à 2002, où on dénombrait 16 750 bateaux actifs.
La grande majorité (90 %) de ces bateaux sont des bateaux de pêche côtière, soit d'une longueur de moins de 45'. Les bateaux semi-hauturiers et hauturiers (plus de 45' de longueur), qui atteignaient moins de 10 % de l'ensemble des bateaux de pêche actifs au Canada en 2004, représentaient toutefois plus de 45 % de la valeur de tous les débarquements au pays.
Longueur de bateau | Nombre de bateaux actifs1 | % du total
(2004) |
||
---|---|---|---|---|
2002 | 2003 | 2004 | ||
1' - 34'11'' | 8 370 | 7 730 | 8 048 | 48% |
35' - 44'11'' | 7 020 | 6 856 | 7 064 | 42% |
45' - 64'11'' | 1 186 | 1 482 | 1 324 | 8% |
65' - 99'11'' | 211 | 210 | 215 | 1% |
Plus de 100' | 94 | 92 | 83 | 0% |
Total | 16 750 | 16 248 | 16 596 | 100% |
1 Bateaux pour lesquels au moins un débarquement est enregistré durant l'année
Source : MPO, Analyses économiques et statistiques.
Graphique 3.4 : Valeur totale au débarquement, espèces commerciales marine, selon la longueur du bateau, Canada, 2004
Source : MPO, Analyses économiques et statistiques.
La valeur moyenne des débarquements par bateau de pêche était de 136 200 $ au Canada en 2004. Parmi les principales espèces commerciales, les débarquements moyens de crevette nordique (pandalus borealis) et de hareng du Pacifique affichaient la valeur la plus élevée en 2004, à plus de 330 000 $ par bateau en moyenne. La valeur moyenne des débarquements de homard et de morue de l'Atlantique était beaucoup moins élevée mais occupait un nombre très important de bateaux, soit plus de 12 000.
Espèces majeures | Nombre de bateaux et valeur moyenne au débarquement par bateau1 | ||
---|---|---|---|
# de bateaux actifs | % du # total de bateaux | Débarquements moyens par bateau ($) | |
Crabe des neiges | 3 480 | 21% | 176 153 |
Homard | 8 654 | 52% | 68 194 |
Crevette, p. borealis2 | 565 | 3% | 433 450 |
Pétoncles | 719 | 4% | 166 102 |
Crabe dormeur, Pac. | 223 | 1% | 209 887 |
Flétan du Pacifique | 260 | 2% | 145 869 |
Flétan du Groenland | 812 | 5% | 45 927 |
Hareng, Pacifique | 106 | 1% | 339 961 |
Hareng | 1 570 | 9% | 22 809 |
Morue, Atlantique | 4 088 | 25% | 8 663 |
Total | 16 596 | 100% | 136 211 |
1 Il n'existe pas de lien direct entre la valeur des débarquements et les revenus nets par bateau, puisque les coûts d'exploitation varient largement d'une pêche à l'autre.
2 Cette espèce représentait plus de 90 % de la valeur totale des débarquements de crevettes au Canada en 2004.
Source : MPO, Analyses économiques et statistiques.
Plus du tiers (37 %) des bateaux de pêche actifs au Canada en 2004 ont effectué des débarquements dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador (6 226 bateaux). La Nouvelle-Écosse arrivait au second rang avec 3 911 bateaux, 23 % du total canadien. Depuis 2002, le nombre de bateaux actifs a diminué pour toutes les provinces sauf l'Île-du-Prince-Édouard.
Province | Nombre de bateaux actifs1 | % du total
(2004) |
||
---|---|---|---|---|
2002 | 2003 | 2004 | ||
Nouvelle-Écosse | 3 918 | 3 911 | 3 911 | 23% |
Nouveau-Brunswick | 1 994 | 1 943 | 1 958 | 12% |
Île-du-Prince-Édouard | 1 400 | 1 358 | 1 416 | 8% |
Québec | 1 257 | 1 182 | 1 236 | 7% |
Terre-Neuve-et-Labrador | 6 268 | 5 949 | 6 226 | 37% |
Colombie-Britannique | 2 483 | 2 442 | 2 403 | 14% |
Total2 | 16 750 | 16 248 | 16 596 | 100% |
1 Bateaux pour lesquels au moins un débarquement est enregistré durant l'année
2 La somme des lignes peut différer du total parce que certains bateaux débarquent dans plus d'une province
Source: MPO, Analyses économiques et statistiques.
3.2 Pêche commerciale d'eau douce
Au Canada, la pêche commerciale d'espèces d'eau douce est relativement modeste quand on la compare à la pêche marine. Avec une valeur totale au débarquement de 64 M$ en 2004, la pêche d'eau douce représentait moins de 3 % de la valeur de la pêche commerciale au Canada. Les principaux plans d'eau où se fait cette pêche sont les lacs Winnipeg, Cedar, Manitoba, Winnipegosis, et le Grand lac des Esclaves.
Entre 2002 et 2004, la valeur totale des débarquements d'espèces d'eau douce a diminué de 21 M$ (-25 %). Le volume des prises n'a diminué que 11 % en 2004 par rapport à 2002, mais les prix des espèces d'eau douce ont perdu près de 20 % dans l'ensemble, ce qui explique la baisse importante de la valeur totale des prises.
Espèces | Valeur au débarquement (milliers de dollars) | Part du total
en 2004 (%) |
||
---|---|---|---|---|
2002 | 2003 | 2004 | ||
Doré jaune | 33 131 | 29 059 | 26 130 | 41% |
Perchaude | 16 475 | 14 265 | 12 694 | 20% |
Corégone | 15 014 | 12 877 | 10 790 | 17% |
Éperlan | 2 235 | 1 787 | 3 121 | 5% |
Achigan blanc | 3 009 | 2 666 | 2 562 | 4% |
Doré noir | 3 528 | 2 580 | 1 866 | 3% |
Brochet | 2 072 | 1 589 | 1 203 | 2% |
Meuniers | 1 544 | 1 207 | 756 | 1% |
Truite de lac | 506 | 620 | 586 | 1% |
Autres | 7 587 | 4 639 | 4 086 | 6% |
Total | 85 101 | 71 289 | 63 794 | 100% |
Source : MPO, Centre et Arctique, Secteur des politiques.
Les principales espèces d'eau douce qui font l'objet d'une pêche commerciale au Canada sont le doré jaune, la perchaude et le corégone (poisson blanc). Les débarquements de ces trois espèces représentaient à eux seuls près de 80 % des débarquements totaux d'espèces d'eau douce au Canada en 2004.
L'Ontario et le Manitoba sont les deux provinces où la pêche commerciale d'eau douce est la plus importante, avec des valeurs au débarquement de 30 M$ et 25 M$ respectivement en 2004. Les débarquements de ces deux provinces représentaient 85 % de la valeur de l'ensemble des débarquements d'espèces d'eau douce au Canada en 2004.
Provinces | Valeur au débarquement (milliers de dollars) | % du total
(2004) |
||
---|---|---|---|---|
2002 | 2003 | 2004 | ||
Ontario | 38 702 | 31 782 | 29 513 | 46% |
Manitoba | 33 228 | 27 245 | 24 655 | 39% |
Saskatchewan | 5 836 | 4 346 | 2 985 | 5% |
Québec | 2 864 | 2 715 | 2 977 | 5% |
Alberta | 2 300 | 3 034 | 2 249 | 4% |
Territoires du N.-O. | 1 475 | 1 231 | 1 009 | 2% |
Nouveau-Brunswick | 697 | 936 | 406 | 1% |
Total | 85 101 | 71 289 | 63 794 | 100% |
Source : MPO, Centre et Arctique, Secteur des politiques.
3.3 Aquaculture
La production totale de l'aquaculture a atteint une valeur de 527 millions de dollars au Canada en 2004. Près de 75 % de ces revenus provenaient de l'aquaculture du saumon en Colombie-Britannique et au Nouveau- Brunswick. Comme la production de saumon d'aquaculture canadien a connu une baisse importante en 2004, la valeur de l'ensemble de la production de l'aquaculture a également diminué, de l'ordre de 16 %, malgré une hausse de valeur des autres espèces comme les moules à l'Île-du-Prince-Édouard.
Espèces | Valeur de la production canadienne d'aquaculture (milliers de dollars) | Variation
2002-2004 (%) |
||
---|---|---|---|---|
2002 | 2003 | 2004 | ||
Saumon | 502 036 | 441 471 | 387 038 | -23% |
Moules | 31 281 | 30 929 | 32 761 | 5% |
Truite | 32 643 | 25 714 | 22 086 | -32% |
Huîtres | 15 176 | 19 208 | 16 207 | 7% |
Palourdes | 7 100 | 7 903 | 7 052 | -1% |
Total aquaculture | 628 318 | 590 984 | 526 562 | -16% |
Source : Statistique Canada, Division de l'Agriculture.
La Colombie-Britannique et le Nouveau-Brunswick dominent la production aquacole canadienne et surtout celle du saumon, dont la production était concentrée dans ces deux provinces en 2004. L'Île-du-Prince-Édouard, qui compte une importante aquaculture de moules, arrivait au troisième rang canadien pour la valeur de sa production aquacole la même année.
Provinces | Valeur de la production canadienne d'aquaculture (milliers de dollars) | |||
---|---|---|---|---|
Saumon | Moules | Truite | Total | |
Colombie-Britannique | 212 038 | 278 | 714 | 227 788 |
Nouveau-Brunswick | 175 000 | 500 | 4 000 | 181 005 |
Île-du-Prince-Édouard | x | 23 249 | x | 33 175 |
Terre-Neuve-et- Labrador | x | 5 055 | 0 | 22 055 |
Nouvelle-Écosse | x | 3 198 | 0 | 19 127 |
Ontario | 0 | 0 | 15 500 | 15 500 |
Québec | 0 | 481 | 1 831 | 11 439 |
Canada | 387 038 | 32 761 | 22 086 | 526 562 |
Source : Statistique Canada, Division de l'Agriculture.
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