Sélection de la langue

Recherche

Réglementation et surveillance des installations de pisciculture marine de la Colombie-Britannique 2011–2014

Table des matières

  1. Résumé de la pisciculture marine en Colombie-Britannique
  2. Modes de réglementation des installations aquacoles
  3. Évaluation de la conformité
    1. Méthode d'évaluation du rendement des installations aquacoles par le MPO
    2. Options d'application de la loi
    3. Résumé des poursuites et des condamnations
    4. Détails sur les activités des agents des pêches
    5. Irrégularités en 2011
    6. Irrégularités en 2012
    7. Irrégularités en 2013
    8. Irrégularités en 2014
  4. Exigences en matière de rapports et rapports présentés
    1. Exigences générales en matière de rapports
    2. Rapports programmés
    3. Rapports d'incident
  5. Surveillance et vérifications : santé des poissons
    1. Plans de gestion de la santé des poissons
    2. La santé des poissons en 2011
    3. La santé des poissons en 2012
    4. La santé des poissons en 2013
    5. La santé des poissons en 2014
    6. Pou du poisson
    7. Mortalité du poisson
  6. Surveillance et vérifications : environnement
    1. Surveillance du milieu benthique (fond marin)
    2. Programme de vérification du milieu benthique du MPO
    3. Évasions
    4. Prises accidentelles
    5. Interactions avec les mammifères marins
    6. Utilisation d'éclairage
    7. Utilisation de produits chimiques, de nourriture et d'autres substances
  7. Surveillance et vérifications : Inventaire et statistiques sur l'aquaculture
    1. Plans d'inventaire et transferts des stocks
    2. Rapport statistique annuel sur l'aquaculture
  8. Résumé

Le MPO a résolument adopté une approche réglementaire qui garantit que les activités de l'industrie de l'aquaculture sontdurables et qu'elles ont un impact minimal sur les stocks de poissons sauvages. Depuis 2010, les permis de pisciculture marinesont valables pendant un an au maximum. Les conditions de permis sont révisées chaque année en consultation avec l'industrie,les Premières Nations et les organisations non gouvernementales de l'environnement afin de renforcer les exigences réglementaireset de simplifier certaines exigences en matière de rapports. Par conséquent, entre 2011 et 2014, certaines exigences en matière derapports et fréquences de rapports ont été modifiées. Le volet « inspection » du programme sur le terrain a également été revu enraison de la modification des conditions de permis et de l'évolution des priorités en matière de surveillance.

Surveillance et vérifications : santé des poissons

Plans de gestion de la santé des poissons

Les exploitants des piscicultures doivent transmettre régulièrement des rapports au MPOsur la santé de leurs stocks et sur les traitements qui leur sont appliqués. Ces rapportssont examinés par des vétérinaires du MPO afin de déterminer si des mesures appropriées sontprises et de déceler le plus tôt possible toute maladie potentiellement grave. Les professionnels de la santé des poissons du MPO inspectent aussi les sites et s'assurent que les titulaires d'unpermis d'aquaculture respectent leur plan de gestion de la santé (PGS). Les méthodes et protocolesassociés à cette surveillance sont consultables à l'adresse : Réglementation et surveillance des installations de pisciculture marine de la Colombie-Britannique 2011–2014.

Le personnel du MPO effectue des vérifications et des inspections de la santé des poissonsdans les exploitations salmonicoles en activité tout au long de l'année pour s'assurer que lespoissons élevés sont en bonne santé et que le PGS de l'exploitation est respecté. Lorsqu'ilscontrôlent la santé des poissons sur place, les employés du MPO vérifient :

Pendant les inspections, le personnel du MPO prélève des carcasses de poissons morts récemmentafin de vérifier la surveillance et les rapports réguliers des vétérinaires de l'exploitationrelativement aux maladies naturelles courantes chez les poissons sauvages et les poissonsd'élevage en C.-B. Au cours des vérifications de la santé des poissons, le MPO compare lesrésultats de l'inspection aux rapports trimestriels présentés par les entreprises aquacoles.

La santé des poissons en 2011

La figure 9 résume les résultats des inspections menées par le MPO en 2011 dans le cadredu plan de gestion de la santé des poissons. Au total, 71 inspections ont été menées dans lecadre du PGS. Au cours de 24 de ces visites, aucune irrégularité n'a été décelée. Sur les3 416 composantes du PGS évaluées au cours des inspections, le MPO a relevé 104 irrégularités.

Inspections des exploitations salmonicoles de la C.-B. menées par le MPO en 2011 dans le cadre du plan de gestion de la santé des poissons
Figure 9. Inspections des exploitations salmonicoles de la C.-B. menées par le MPO en 2011 dans le cadre du plan de gestion de la santé des poissons - Version tableau
Total des composantes du PGS évaluées 3 416
Détail des irrégularitiés observées 104

Détail des irrégularités observées

La santé des poissons en 2012

La figure 10 résume les résultats des inspections menées par le MPO en 2012 dans le cadre duplan de gestion de la santé des poissons. Au total, 118 inspections ont été menées dans le cadredu PGS. Au cours de 77 de ces visites, aucune irrégularité n'a été décelée. Sur les 4 201 composantesdu PGS évaluées au cours des inspections, le MPO a relevé 70 irrégularités.

Inspections des exploitations salmonicoles de la C.-B. menées par le MPO en 2012 
				dans le cadre du plan de gestion de la santé des poissons
Figure 10. Inspections des exploitations salmonicoles de la C.-B. menées par le MPO en 2012 dans le cadre du plan de gestion de la santé des poissons - Version tableau
Total des composantes du PGS évaluées 4 201
Détail des irrégularitiés observées 70

Détail des irrégularités observées

La santé des poissons en 2013

La figure 11 résume les résultats des inspections menées par le MPO en 2013 dans le cadredu plan de gestion de la santé des poissons. Au total, 120 inspections en vertu du PGS ontété menées. Au cours de 83 de ces visites, aucune irrégularité n'a été décelée. Sur les3 705 composantes du PGS évaluées au cours des inspections, le MPO a relevé 60 irrégularités.

Inspections des exploitations salmonicoles de la C.-B. menées par le MPO en 2013 dans le cadre du plan de gestion de la santé des poissons
Figure 11. Inspections des exploitations salmonicoles de la C.-B. menées par le MPO en 2013 dans le cadre du plan de gestion de la santé des poissons - Version tableau
Total des composantes du PGS évaluées 3 705
Détail des irrégularitiés observées 60

Détail des irrégularités observées

La santé des poissons en 2014

La figure 12 résume les résultats des inspections menées par le MPO en 2014 dans le cadredu plan de gestion de la santé des poissons. Au total, 114 inspections ont été menées dansle cadre du PGS. Au cours de 70 de ces visites, aucune irrégularité n’a été décelée. Sur les2 928 composantes du PGS évaluées au cours des inspections, le MPO a relevé 74 lacunes.

Inspections des exploitations salmonicoles de la C.-B. menées par le MPO en 2014 dans le cadre du plan de gestion de la santé des poissons
Figure 12. Inspections des exploitations salmonicoles de la C.-B. menées par le MPO en 2014 dans le cadre du plan de gestion de la santé des poissons - Version tableau
Total des composantes du PGS évaluées 2 928
Détail des irrégularitiés observées 74

Détail des irrégularités observées

Pou du poisson

Les titulaires de permis doivent dénombrer les poux du poisson dans les piscicultures marines en activité tout au long del'année : tous les mois du 1er juillet au 28 février, et toutes les deux semaines du 1er mars au 30 juinlorsque les saumoneaux sauvages émigrent. Si le nombre moyen de Lepeophtheirus salmonis motiles (une espèce de pou dupoisson) est supérieur à trois par poisson, le titulaire de permis doit signaler ce résultat au MPO dans un délai de sept jours.

Le MPO réalise son propre dénombrement des poux du poisson dans les exploitations de saumon de l'Atlantique en activitésélectionnées afin d'évaluer les procédures de dénombrement des poux du poisson de l'industrie. Le personnel du MPO effectueégalement des vérifications régulières des registres pour s'assurer de l'exactitude des rapports de l'industrie.

Il peut être risqué ou nuisible de compter les poux du poisson à certaines périodes, car des phénomènes naturels comme laprolifération d'algues et la faible teneur en oxygène dissous (hypoxie) peuvent perturber, voire tuer les poissons. Durantces périodes, on limite la manipulation des poissons d'élevage pour dénombrer les poux du poisson.

Bien que l'on compte différentes espèces et stades biologiques du pou, les mesures de gestion ne s'avèrent nécessaires quelorsqu'on dépasse le seuil de Lepeophtheirus salmonis motiles dans une exploitation. Le tableau ci-dessous illustre lepourcentage de sites où le nombre de Lepeophtheirus salmonis motiles par poisson a dépassé le seuil, d'après lesrapports de l'industrie et les vérifications relatives au pou du poisson du MPO.

La figure 13 résume les dénombrements des poux du poisson réalisés par l'industrie et le MPO. En 2012, les exigencesrelatives à la surveillance du pou du poisson en C.-B. ont été suspendues à la suite d'une épidémie de nécrose hématopoïétiqueinfectieuse. Entre 2011 et 2014, pendant la période d'émigration du saumon sauvage, soit entre le 1er mars et le 30juin, une moyenne de 96 % des sites était au-dessous du seuil de trois poux par poisson.

Les résultats plus détaillés de la surveillance sont disponibles sur le site Web du MPO.

Figure 13. Dénombrements des poux du poisson Lepeophtheirus salmonis motiles entre mars et juin (2011–2014)

 Dénombrements des poux du poisson Lepeophtheirus salmonis motiles entre mars et juin (2011–2014)
Figure 13. Dénombrements des poux du poisson Lepeophtheirus salmonis motiles entre mars et juin (2011–2014) - Version tableau
  2011 2012 2013 2014
Sur le terrain par le MPO Déclaré par l'industrie Sur le terrain par le MPO Déclaré par l'industrie Sur le terrain par le MPO Déclaré par l'industrie Sur le terrain par le MPO Déclaré par l'industrie
Dénombrement au-dessus du seuil 0 1 0 8 1 11 1 8
Dénombrement au-dessous du seuil 15 412 20 238 20 255 21 172

Mortalité du poisson

Les titulaires de permis doivent déclarer le nombre de poissons morts dans les exploitations aquacoleset la cause de leur mort. Il est normal d'observer un certain taux de mortalité chez toute populationimportante d'animaux. Un rapport sur la mortalité par cause indiquant le nombre de poissons morts (poissonssauvages ou d'élevage) et la cause de leur mort dans l'exploitation doit être transmis chaque trimestre auMPO. Ce rapport mentionne également tous les agents thérapeutiques ou anesthésiques utilisés pour traiterles poissons d'élevage pendant ce trimestre..

Le titulaire de permis doit envoyer un avis urgent au MPO dans les 24 heures suivant la découverte d'unépisode de mortalité majeur selon la définition des conditions de permis. Cet avis fournit autant de détailsque possible au MPO au sujet de la nature et de l'importance de l'épisode. Après l'avis urgent, le titulairede permis doit transmettre un rapport détaillé précisant le poids total des poissons morts, leur nombre et lepourcentage de la population perdu dans un délai de dix jours. Si l'épisode se poursuit, des rapports de miseà jour doivent être soumis tous les dix jours jusqu'à ce que les niveaux de mortalité reviennent à la normale

Entre 2011 et 2014, les causes les plus courantes des épisodes de mortalité étaient la proliférationd’algues nuisibles et une faible teneur en oxygène dissous. Au cours de cette période, 42 épisodes demortalité déclarés ont été attribués à ces causes. Pendant cette même période, d’autres causes commeles maladies infectieuses, les maladies non infectieuses, les maladies bactériennes et la maturation ontcausé 11 autres épisodes de mortalité.

Le tableau 5 résume le nombre total d'avis de mortalité parcause que le MPO a reçus entre 2011 et 2014. Pour obtenir des renseignements plus détaillés sur la mortalitépar cause et sur les épisodes de mortalité, veuillez consulter l'adresse : Méthode d'évaluation du rendement des installations aquacoles par le MPO.

Date de modification :