Gouvernance et diplomatie
Gouvernance
La gestion efficace des stocks de poissons et de leurs écosystèmes est primordiale afin d'assurer la durabilité des ressources marines, que ce soit dans les eaux canadiennes ou en haute mer. La gouvernance internationale des pêches et des océans a des dimensions juridiques, sociales et économiques. Pour qu'elle soit efficace, la gouvernance se doit d'être assez flexible pour tenir compte des différences importantes dans ces domaines entre les pays de pêche permettant la mise en place de règlements applicables. La Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et d'autres instruments juridiques et accords internationaux forment un cadre solide pour la gouvernance des pêches.
Deux concepts clés de la gouvernance moderne internationale des pêches et des océans sont l'approche de précaution et la gestion écosystémique des pêches.
L'approche de précaution vise l'utilisation de la prudence lors de la prise de décisions concernant des espèces pour lesquelles les données scientifiques sont minimales ou lorsqu'il existe un risque important de nuire à cette espèce ou à son écosystème.
La gestion écosystémique tient compte des effets qu'ont les activités humaines et les facteurs environnementaux sur les écosystèmes marins lors de la prise de décisions. Elle reconnaît que les décisions de gestion des pêches doivent tenir compte non pas d'une seule espèce, mais de tous les organismes présents qui ont des relations avec cette espèce et son habitat. Les décisions portant sur la gestion d'une espèce et de son écosystème sont fondées sur les meilleures données scientifiques existantes.
Diplomatie
Le Canada collabore avec des pays et des organisations aux objectifs similaires afin de lutter contre la surpêche et d'améliorer la gestion mondiale des stocks de poisson et des écosystèmes marins en bâtissant des partenariats solides avec d'autres gouvernements, des organisations internationales et non gouvernementales et d'autres intervenants axés sur les enjeux entourant les pêches et les océans.
Les efforts diplomatiques ont permis au Canada de conclure des ententes et des accords officiels et non officiels portant sur les pêches, les océans et des enjeux scientifiques avec plusieurs états. Par exemple, le Canada a signé des protocoles d'entente qui visent la coopération avec plusieurs pays dans le domaine des pêches.
Au niveau du Cabinet de la ministre, le ministre des Pêches et des Océans du Canada se réunit avec les ministres des pêches et des hauts fonctionnaires d'autres pays pour discuter de leurs préoccupations communes et de possibilités de coopération. Le Canada a également nommé un ambassadeur pour la conservation des pêches qui représente les ministres des Affaires étrangères et de Pêches et Océans. De plus, l'ambassadeur des pêches se réunit avec des intervenants nationaux et internationaux pertinents pour discuter de sujets liés à la surpêche et à la gestion des stocks de poisson.
Au niveau du Ministère, des représentants de Pêches et Océans Canada (MPO) et d'Affaires étrangères et Commerce international (MAECI) travaillent étroitement avec leurs homologues d'autres pays sur une série de questions internationales, notamment l'élaboration de politiques, la recherche scientifique et les communications.
Le MPO et le MAECI collaborent également avec le personnel des ambassades et des consulats canadiens dans les pays de pêche pour s'assurer qu'ils possèdent les renseignements nécessaires sur la position du Canada concernant les questions internationales liées à la pêche et pour organiser des rencontres entre ces pays. (Veuillez consulter notre information disponible en d'autres langues).
D'autres efforts de diplomatie et de défense des intérêts canadiens auprès de pays étrangers visent à renforcer les relations avec les organisations représentant l'industrie, les groupes environnementaux, les médias et les consommateurs.
- Date de modification :