Gestion intégrée de la Baie Placentia, Terre-Neuve-et-Labrador
Table des matières
- Texte Complet
- Gestion intégrée
- Pourquoi la baie Placentia?
- Introduction
- Reliefs côtiers (géomorphologie)
- Inventaires communautaires des ressources côtières
- Couloirs de navigation et profondeur de l'eau (bathymétrie)
- Plantes et animaux
- Pêches et aquaculture
- Réserves écologiques et espaces particuliers
- Industries
- Situation actuelle
- Bibliographie
Industries
La baie Placentia compte comme industries une raffinerie de pétrole, un chantier naval, une gare maritime et un terminal de transbordement du pétrole extracôtier. S'y trouvaient aussi autrefois une station navale américaine et une usine de transformation du phosphore élémentaire, mais toutes deux ont maintenant été déclassées. Il est prévu dans l'avenir d'installer dans la région une seconde raffinerie de pétrole, une usine de gaz naturel liquéfié et une centrale d'électricité éolienne.
Chantier naval de Marystown et usine de fabrication de Cow Head
Kiewit Offshore Services (KOS) exploite actuellement un chantier naval à Marystown et une usine de fabrication à Cow Head. Le chantier naval de KOS est le plus grand du genre dans la province. Les travaux qui y sont effectués vont de la construction et de la réparation des navires de pêche à la mise en service, à l'entretien et au déclassement des plateformes de l'industrie pétrolière extracôtière. Le chantier naval et l'usine de fabrication ont tous deux produit de grandes composantes de la plateforme de production d'Hibernia et des systèmes connexes.Footnote 9 Le chantier naval, auquel on doit aussi les remorqueurs spécialisés utilisés par la Newfoundland Transshipment Limited, a également effectué des travaux de fabrication associés à la mise en valeur du champ Terra ainsi que d'autres travaux dans le cadre des opérations d'exploration à White Rose.Footnote 10
Gare maritime d'Argentia
La gare maritime d'Argentia offre des installations d'accostage et de débarquement pour le traversier qui assure l'été le service entre Argentia (Terre-Neuve-et-Labrador) et North Sydney (Nouvelle-Écosse). Elle est gérée par Marine Atlantic Inc., qui est une société d'État du Canada.
North Atlantic Refining Limited
La North Atlantic Refining Limited est la seule raffinerie de pétrole de la province. De toutes les installations du genre en Amérique du Nord, c'est aussi celle qui a le plus grand quai.Footnote 13 Elle comporte un port en eau profonde libre de glace qui est plus proche des sources internationales de pétrole brut de la mer du Nord, d'Afrique occidentale et du Golfe persique que toute autre raffinerie d'Amérique du Nord. Elle a été construite en 1971 et ses produits sont aujourd'hui exportés dans plus de 25 pays. Actuellement, la raffinerie a une capacité de production de 105 000 barils de pétrole par jour. Il a aussi un entrêpot de butane d'une capacité de 300 000 barils.
Newfoundland Transshipment Limited
La Newfoundland Transshipment Limited possède et exploite des installations de manutention du pétrole à Whiffen Head, le long de la côte nord-est de la baie Placentia. Elles sont entrées en service en octobre 1998 et servent actuellement à longueur d'année à entreposer et à transborder du pétrole brut provenant des champs pétrolifères d'Hibernia et de Terra Nova. Ce pétrole arrive par des pétroliers-navettes et est entreposé temporairement dans des citernes à terre, d'où il est subséquemment transporté par des pétroliers conventionnels. L'infrastructure d'entreposage se compose de six citernes, d'une capacité de 500 000 barils chacune.Footnote 12 Le terminal offre aussi des possibilités associées à la mise en valeur d'autres champs pétrolifères extracôtiers, comme White Rose et Hebron.
Vale Inco Newfoundland & Labrador Limited (Vale Inco NL)
La Vale Inco NL prévoit de construire une usine de transformation commerciale du minerai de nickel concentré à Long Harbour, dans la baie Placentia. Si le procédé hydrométallurgique s'avère techniquement et économiquement viable, l'entreprise procédera à la construction de cette usine, d'une capacité annuelle théorique de 50 000 tonnes de nickel fini, ainsi que de produits connexes de cobalt et de cuivre. L'autre option envisagée porte sur la construction d'une usine de matte, ayant la même capacité théorique, mais faisant appel à une technique de pointe qui a fait ses preuves. Les deux techniques de transformation envisagées ont fait l'objet d'une évaluation environnementale et la construction de l'usine devrait commencer sous peu et être terminée d'ici la fin de 2011.
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