Écrevisse à taches rouges et écrevisse marbrée
Table des matières :
- Les envahisseurs aquatiques
- Vecteurs de propagation
- Menaces pour l'environnement, l'économie et la société
- Portrait d'un envahisseur bien établi
- Ce que vous pouvez faire
Les espèces aquatiques envahissantes au Québec
- Cladocère épineux
- Puce d'eau en hameçon
- Crevette tueuse
- Petite crevette d'eau douce
- Crevette rouge sang
- Écrevisse à taches rouges
- Écrevisse marbrée
- Moule zébrée
- Moule quagga
- Vivipare chinoise
- Vivipare géorgienne
- Nasse de la Nouvelle-Zélande
- Poisson Rouge
- Carpe de roseau
- Crapet vert
- Gobie à taches noires
- Tanche
- Poisson à tête serpent
- Gardon rouge
Écrevisse à taches rouges
(Faxonius rusticus)
Crédit photo : Doug Watkinson, Pêches et Océans Canada
Caractéristiques
- entre 7,5 cm et 13 cm;
- bandes noires au bout des pinces et espace de forme ovale au creux des pinces fermées;
- taches de couleur rouille de chaque côté de la carapace (près de la queue);
- couleur de la carapace entre le gris-bleu et le brun verdâtre foncé.
Crédit photo : Doug Watkinson, Pêches et Océans Canada
Origine
L'écrevisse à taches rouges est un crustacé d'eau douce ressemblant à un petit homard, qui appartient à l'ordre des décapodes (10 pattes). L'écrevisse à taches rouges provient du bassin de la rivière Ohio, aux États-Unis. On pense que cette espèce a été disséminée comme appât pour la pêche récréative ou par l'aquariophilie. Elle a été observée une première fois en Ontario au début des années 1960. Au Québec, elle était présente uniquement en Outaouais jusqu'au début des années 2000. Depuis, elle est également observée en Montérégie.
Habitat
Étant capable de s'adapter aux conditions de faibles ou de forts courants, l'écrevisse à taches rouges peut vivre aussi bien dans les étangs, les ruisseaux et les lacs que dans les rivières. Elle préfère les fonds parsemés de roches, de cailloux et d'objets qui forment des abris. On peut aussi l'observer sur des fonds sablonneux ou limoneux et dans les zones couvertes de plantes aquatiques. C'est une espèce qui tolère bien les grands écarts de température (0 °C à 39 °C).
Espèces semblables
Plusieurs espèces d'écrevisses se ressemblent et il est facile de confondre l'écrevisse à taches rouges avec d'autres espèces d'écrevisses indigènes. Elle ressemble notamment à l'écrevisse à pinces bleues (Faxonius virilis) et l'écrevisse à rostre caréné (Faxonius propinquus). Outre ses taches de couleur rouille, l'écrevisse à taches rouges se distingue en étant plus grosse que les autres et ses pinces possèdent des bandes noires à leur extrémité.
Écrevisse à pinces bleues
Écrevisse à pinces bleuesÉcrevisse marbrée
(Procambarus virginalis)
Crédit photo : C. Chucholl
Caractéristiques
- taille maximale de 13 cm, généralement moins de 10 cm;
- pinces plutôt minces ou étroites, comme des griffes;
- marbrures brunes ou vertes sur la carapace, foncées en milieu naturel et plus claires chez les individus en captivité.
Crédit photo : Klaus Rudloff
Origine
L'écrevisse marbrée est un crustacé d'eau douce qui ressemble à un petit homard et qui appartient à l'ordre des décapodes (10 pattes). L'écrevisse marbrée serait issue de l'accouplement en captivité de 2 écrevisses des marécages. Elle n'est donc indigène à aucun territoire. Signalée une première fois en 1995, elle a été introduite intentionnellement à Madagascar pour l'alimentation. On la retrouve maintenant dans plusieurs pays d'Europe et au Japon. Bien qu'elle n'ait pas encore été observée en milieu naturel en Amérique du Nord, la situation est préoccupante, car on trouve cette écrevisse dans les commerces (alimentation, appâts, aquariophilie).
Habitat
Comme l'écrevisse marbrée est capable de s'adapter à diverses conditions de courants (faibles ou forts), elle peut vivre dans les étangs, les ruisseaux, les lacs et mêmes les rivières. La température d'eau optimale pour cette écrevisse est de 20 °C, mais l'espèce s'est maintenant adaptée aux eaux plus froides des zones tempérées. Hors de l'eau, l'écrevisse marbrée a la capacité de survivre à des conditions de sécheresse s'étirant jusqu'à 3 jours.
Espèces semblables
Il est possible de confondre l'écrevisse marbrée avec des espèces indigènes comme l'écrevisse à épines (Faxonius limosus). Cependant, les marbrures sur la carapace de l'écrevisse marbrée permettent de la distinguer. Elle ressemble aussi à Faxonius immunis, une écrevisse indigène en Ontario, mais introduite au Québec.
Écrevisse à épines
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