Vivipare chinoise, vivipare géorgienne et nasse de la Nouvelle-Zélande
Table des matières :
- Les envahisseurs aquatiques
- Vecteurs de propagation
- Menaces pour l'environnement, l'économie et la société
- Portrait d'un envahisseur bien établi
- Ce que vous pouvez faire
Les espèces aquatiques envahissantes au Québec
- Cladocère épineux
- Puce d'eau en hameçon
- Crevette tueuse
- Petite crevette d'eau douce
- Crevette rouge sang
- Écrevisse à taches rouges
- Écrevisse marbrée
- Moule zébrée
- Moule quagga
- Vivipare chinoise
- Vivipare géorgienne
- Nasse de la Nouvelle-Zélande
- Poisson Rouge
- Carpe de roseau
- Crapet vert
- Gobie à taches noires
- Tanche
- Poisson à tête serpent
- Gardon rouge
Vivipare chinoise
(Cipangopaludina chinensis) Crédit photo : L. M. Campbell Saint Mary’s University
Vivipare géorgienne
(Viviparus georgianus)Crédit photo : MPO
La vivipare chinoise et la vivipare géorgienne sont 2 mollusques qui font partie de la classe des gastéropodes. Ces escargots d'eau douce auraient été introduits en Amérique du Nord par l'aquariophilie.
Caractéristiques
Vivipare chinoise | Vivipare géorgienne |
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Crédit photo : D. Boudreau Saint Mary’s University
Crédit photo : Severn Sound Environmental Association
Origine
La vivipare chinoise est originaire de l'Est de la Russie et du Sud-Est asiatique (Chine, Japon, Corée) et la vivipare géorgienne vient du Centre-Est des États-Unis. La vivipare chinoise a été signalée une première fois dans la rivière Niagara en 1931, puis dans le lac Érié dans les années 1940, et plus récemment dans le lac Champlain en 2003. La vivipare géorgienne a été observée une première fois dans les lacs Michigan et Érié dans le début du dernier siècle et dans la portion québécoise du Saint-Laurent dès 1953. Après leur introduction, ces mollusques ont été disséminés par de nombreux vecteurs dont l'industrie des jardins d'eau, les activités nautiques et la pêche récréative.
Habitat
La vivipare chinoise et la vivipare géorgienne vivent dans une variété de plans d'eau (étangs, marais, rivières, lacs et canaux d'irrigation) dans les zones de moins de 3 m de profondeur, là où la circulation est lente et les fonds sont couverts de boue ou de limon. On les retrouve aussi dans des fonds de sable et de gravier. Ces escargots sont habituellement absents des grosses rivières avec de forts courants, bien que la vivipare géorgienne soit présente dans le fleuve Saint-Laurent.
Espèces semblables
Plusieurs espèces d'escargots d'eau douce sont indigènes au Québec et, parfois, seuls des experts sont capables de les différencier. Aussi la vivipare chinoise ressemble beaucoup à Cipangopaludina japonica, un escargot introduit provenant du Sud-Est asiatique, mais dont la coquille est plus allongée. Cette dernière espèce est présente dans le lac Érié.
Cipangopaludina japonica
Crédit photo : Carnegie Museum of Natural History
Nasse de la Nouvelle-Zélande
(Potamopyrgus antipodarum)
Crédit photo : Ryan Utz, Carnegie Museum of Natural History
Caractéristiques
- entre 0,5 cm et 0,7 cm;
- coquille mince et de forme variable, formée de 5 à 7 tours s'enroulant vers la droite, séparés par des sutures profondes (lignes de contact entre les tours);
- couleur dans les teintes de bruns, clairs ou foncés.
Crédit photo : Michal Maňas
Origine
La nasse de la Nouvelle-Zélande provient de la Nouvelle-Zélande et des îles environnantes. Signalé une première fois dans le lac Ontario et le fleuve Saint-Laurent en 1991, cet escargot d'eau douce aurait été introduit en Amérique du Nord par les activités d'aquariophilie. Après leur introduction, ces escargots ont été disséminés par de nombreux vecteurs dont l'industrie des jardins d'eau, le trafic maritime, les activités nautiques et de pêche récréative.
Habitat
La nasse de la Nouvelle-Zélande vit dans une variété de plans d'eau (étangs, marais, rivières, lacs et canaux d'irrigation), là où les fonds sont couverts de limon, d'argile, de sable, de gravier ou de grosses algues. Cet escargot vit principalement en zone littorale, mas il peut survivre jusqu'à 25 m de profondeur.
Similar species
Plusieurs espèces d'escargots d'eau douce sont indigènes au Québec et, parfois, seuls des experts peuvent les différencier. La nasse la Nouvelle-Zélande ressemble à Potamopyrgus estuarinus et Potamopyrgus pupoides, mais ces 2 espèces d'escargots vivent en eaux saumâtres.
Potamopyrgus estuarinus
Crédit photo : Stephen Moore Manaaki Whenua, Landcare Research New Zealand
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