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Vivipare chinoise, vivipare géorgienne et nasse de la Nouvelle-Zélande

Les envahisseurs aquatiques : Carnet d’identification d’espèces envahissantes d’eau douce du Québec

Les envahisseurs aquatiques : Carnet d’identification d’espèces envahissantes d’eau douce du Québec (PDF 4,6 Mo)

Table des matières :

Les espèces aquatiques envahissantes au Québec

Vivipare chinoise

(Cipangopaludina chinensis) Vivipare chinoiseCrédit photo : L. M. Campbell Saint Mary’s University

Vivipare géorgienne

(Viviparus georgianus)Vivipare géorgienneCrédit photo : MPO

La vivipare chinoise et la vivipare géorgienne sont 2 mollusques qui font partie de la classe des gastéropodes. Ces escargots d'eau douce auraient été introduits en Amérique du Nord par l'aquariophilie.

Caractéristiques

Vivipare chinoise Vivipare géorgienne
  • entre 6,5 cm et 7 cm;
  • coquille sphérique épaisse;
  • enroulement de la coquille constitué de 6 à 7 tours séparés par des sutures (lignes de contact entre les tours) proéminentes;
  • couleur allant du vert olive au brun verdâtre ou brun rougeâtre.
  • entre 3,5 cm et 4 cm;
  • coquille mince et sphérique qui s'enroule vers la droite avec des tours séparés par des sutures profondes;
  • couleur du jaune au brun verdâtre et présentant des bandes spirales plus foncées.
Vivipare chinoise

Crédit photo : D. Boudreau Saint Mary’s University

Vivipare géorgienne

Crédit photo : Severn Sound Environmental Association

Origine

La vivipare chinoise est originaire de l'Est de la Russie et du Sud-Est asiatique (Chine, Japon, Corée) et la vivipare géorgienne vient du Centre-Est des États-Unis. La vivipare chinoise a été signalée une première fois dans la rivière Niagara en 1931, puis dans le lac Érié dans les années 1940, et plus récemment dans le lac Champlain en 2003. La vivipare géorgienne a été observée une première fois dans les lacs Michigan et Érié dans le début du dernier siècle et dans la portion québécoise du Saint-Laurent dès 1953. Après leur introduction, ces mollusques ont été disséminés par de nombreux vecteurs dont l'industrie des jardins d'eau, les activités nautiques et la pêche récréative.

Habitat

La vivipare chinoise et la vivipare géorgienne vivent dans une variété de plans d'eau (étangs, marais, rivières, lacs et canaux d'irrigation) dans les zones de moins de 3 m de profondeur, là où la circulation est lente et les fonds sont couverts de boue ou de limon. On les retrouve aussi dans des fonds de sable et de gravier. Ces escargots sont habituellement absents des grosses rivières avec de forts courants, bien que la vivipare géorgienne soit présente dans le fleuve Saint-Laurent.

Espèces semblables

Plusieurs espèces d'escargots d'eau douce sont indigènes au Québec et, parfois, seuls des experts sont capables de les différencier. Aussi la vivipare chinoise ressemble beaucoup à Cipangopaludina japonica, un escargot introduit provenant du Sud-Est asiatique, mais dont la coquille est plus allongée. Cette dernière espèce est présente dans le lac Érié.

Cipangopaludina japonica

Cipangopaludina japonica, une espèce semblable aux vivipares chinoise et géorgienne

Crédit photo : Carnegie Museum of Natural History

Nasse de la Nouvelle-Zélande

(Potamopyrgus antipodarum)

New Zealand Mud Snail

Crédit photo : Ryan Utz, Carnegie Museum of Natural History

Caractéristiques

Nasse de la Nouvelle-Zélande

Crédit photo : Michal Maňas

Origine

La nasse de la Nouvelle-Zélande provient de la Nouvelle-Zélande et des îles environnantes. Signalé une première fois dans le lac Ontario et le fleuve Saint-Laurent en 1991, cet escargot d'eau douce aurait été introduit en Amérique du Nord par les activités d'aquariophilie. Après leur introduction, ces escargots ont été disséminés par de nombreux vecteurs dont l'industrie des jardins d'eau, le trafic maritime, les activités nautiques et de pêche récréative.

Habitat

La nasse de la Nouvelle-Zélande vit dans une variété de plans d'eau (étangs, marais, rivières, lacs et canaux d'irrigation), là où les fonds sont couverts de limon, d'argile, de sable, de gravier ou de grosses algues. Cet escargot vit principalement en zone littorale, mas il peut survivre jusqu'à 25 m de profondeur.

Similar species

Plusieurs espèces d'escargots d'eau douce sont indigènes au Québec et, parfois, seuls des experts peuvent les différencier. La nasse la Nouvelle-Zélande ressemble à Potamopyrgus estuarinus et Potamopyrgus pupoides, mais ces 2 espèces d'escargots vivent en eaux saumâtres.

Potamopyrgus estuarinus

Potamopyrgus estuarinus, une espèce semblable à la nasse de la Nouvelle-Zélande

Crédit photo : Stephen Moore Manaaki Whenua, Landcare Research New Zealand

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