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Centre d'expertise sur les mammifères marins : Rapport de recherche scientifique 2006-2008

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Centre d'expertise sur les mammifères marins : Rapport de recherche scientifique 2006-2008

Centre d'expertise sur les mammifères marins : Rapport de recherche scientifique 2006-2008 (PDF, 8.07 MB)

Remerciements

La publication du présent document n'aurait pas été possible sans la contribution et le concours des nombreux chercheurs spécialistes des mammifères marins du ministère des Pêches et des Océans au Canada. Nous remercions le personnel de soutien, les examinateurs et tous ceux qui ont offert une aide précieuse pour la production de cette publication. Nous tenons en outre à remercier Christine Abraham, Estelle Couture et Kerri Swail pour toutes les heures de travail consacrées à l'élaboration du rapport.

Nous aimerions remercier plus particulièrement les personnes suivantes qui ont contribué à la rédaction du texte:

Message du directeur du Centre d'expertise sur les mammifères marins

Mike Hammill, directeur du CEMAM
Photo: Garry Stenson

  • Le Centre d'expertise sur les mammifères marins (CEMAM) du ministère des Pêches et des Océans (MPO) est un organisme virtuel qui repose sur le travail acharné et le dévouement d'une quarantaine de professionnels et employés de soutien en poste dans sept laboratoires du pays. Il a pour mandat de formuler des avis au gouvernement fédéral sur les problèmes se rapportant aux mammifères marins au Canada. Lorsque je suis entré en fonction au MPO il y a bien longtemps, la majorité des questions que nous abordions portaient principalement sur l'évaluation des stocks à l'appui de la formulation d'avis sur le total autorisé des captures. Au fil des ans, même si notre mandat est demeuré le même, notre champ de recherche s'est élargi et nous nous sommes intéressés à l'évaluation des répercussions du développement industriel (Loi sur les pêches), à la formulation d'avis concernant l'habitat essentiel, aux possibilités de rétablissement et aux plans connexes (Loi sur les espèces en péril) et à la formulation d'avis sur les mammifères marins dans les zones de protection marines et les zones étendues de gestion des océans (Loi sur les océans).
  • L'effectif du CEMAM dépend de l'éventail de compétences dont il dispose et de la façon dont ces compétences sont déployées au sein de l'organisation et dans les différentes régions. À l'instar de nombreux groupes du Ministère, notre effectif vieillit et nous devons envisager sérieusement des moyens de le renouveler au cours des prochaines années. Ce renouvellement nous obligera à maintenir notre savoir-faire quantitatif en évaluation des populations et à recruter des personnes possédant des compétences variées ainsi qu'à offrir des possibilités de formation en vue de répondre à la diversité des demandes d'avis que nous recevons. De nouveaux défis nous attendent. Il faudra entre autres essayer de définir l'habitat essentiel dans le milieu marin, que nous avons examiné par le passé sous un angle régional, mais qu'il faudra envisager dans le contexte du bassin océanique pour tenir compte des grandes échelles spatiales dans lesquelles évoluent nombre de ces grands mammifères marins. Parmi les autres nouveaux défis, mentionnons l'évaluation des répercussions de l'accroissement du niveau de bruit dans l'océan sur le comportement de prospection alimentaire et la communication des mammifères marins ainsi que l'évolution des conditions environnementales associée au changement climatique planétaire.
  • Si la formulation d'avis demeure le principal volet de notre mandat, les scientifiques du CEMAM s'intéressent également à la recherche fondamentale de pointe. C'est ainsi que nous avons participé aux relevés internationaux de grands cétacés dans l'Atlantique Nord, dont le volet canadien a fourni pour de nombreuses espèces (cétacés, tortues et pèlerins) les premières estimations relatives à l'abondance et à la répartition le long de la côte atlantique du Canada. Par ailleurs, nous avons participé activement à l'élaboration d'un nouveau cadre pour la gestion des phoques, installé des caméras sur les phoques pour étudier leur comportement de prospection alimentaire, étudié l'utilisation de l'habitat du rorqual bleu et du béluga à l'aide d'enregistreurs de temps et de profondeur et élaboré de nouvelles méthodes d'analyse des données; documenté l'augmentation des épaulards observés dans l'Arctique; examiné les déplacements des phoques munis d'un enregistreur à liaison satellite et les réactions des baleines boréales à l'activité sismique; étudié la prédation de l'épaulard sur d'autres cétacés; mené à bien la première estimation jamais réalisée de l'abondance du rorqual à bosse dans le Pacifique et étudié les changements continus dans la survie de l'épaulard et son lien étroit avec les stocks de saumon quinnat.
  • Depuis 2006, les scientifiques du CEMAM ont formé plus de 60 employés hautement qualifiés. Ces titulaires de diplôme d'études supérieures – maîtrise en sciences, doctorat, études postdoctorales – contribuent grandement à notre connaissance des mammifères marins et de leur rôle dans les écosystèmes marins. Parallèlement, leurs programmes de recherche les amènent souvent à travailler aux côtés d'intervenants issus d'horizons très divers, ce qui leur permet de constater par eux-mêmes l'incidence de leurs travaux de recherche sur les Canadiens. Ces nouveaux scientifiques sont l'avenir de la recherche sur les mammifères marins au Canada et à l'étranger.
  • Dans notre premier rapport, nous avons souligné les différentes approches utilisées pour étudier des questions comme la composition du régime alimentaire ou l'évaluation de l'abondance. Dans notre deuxième rapport, nous mettons davantage l'accent sur divers résultats de la recherche obtenus au cours des trois dernières années.
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