Symposium sur l'épaulard résident du sud
Du 10 au 12 octobre 2017
Vancouver (Colombie-Britannique)
Rapport sur « Ce que nous avons entendu »
Table des matières
- Texte Complet
- RÉSUMÉ
- MOT D'OUVERTURE DU SYMPOSIUM
- CONSIDÉRATIONS PRÉLIMINAIRES AU SYMPOSIUM : TOUR D'HORIZON DU GOUVERNEMENT DU CANADA
- PRÉSENTATION DES PREMIÈRES NATIONS SUR LES LIENS ENTRE LES MENACES
- APPEL À L'ACTION
- PRINCIPAUX RÉSULTATS ATTENDUS DU SYMPOSIUM : COMMENTAIRES FORMULÉS PAR LES EXPERTS ET LES DÉLÉGUÉS
- MOT DE LA FIN
- ANNEXE : PROGRAMME DU SYMPOSIUM
APPEL À L'ACTION
L'honorable Marc Garneau, ministre des Transports
Messages clés
Ce Symposium a pour objectif de rassembler des personnes, de discuter des enjeux complexes, des mesures concrètes et des responsabilités partagées permettant de soutenir la protection et le rétablissement de l'épaulard résident du sud.
Dans le cadre du Plan de protection des océans, le gouvernement du Canada investit près de 20 millions de dollars pendant les cinq prochaines années pour cartographier les ports à trafic élevé et les zones côtières de la Colombie-Britannique. Ce nouvel investissement contribuera à assurer une navigation plus sûre dans les zones côtières de la Colombie-Britannique et à protéger les milieux marins pour l'épaulard résident du sud.
Avec le MPO, TC participe à plusieurs initiatives visant à mieux comprendre les répercussions du bruit sous-marin associé aux navires, et à mettre sur pied des stratégies permettant de réduire ses répercussions sur l'épaulard résident du sud. Nous avons déterminé d’éventuelles solutions et certaines d'entre elles sont mises à l'essai, notamment la réduction de la vitesse et le nettoyage des coques.
TC collabore avec la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) des États-Unis, l'État de Washington et l'Organisation maritime internationale, afin de partager les résultats de recherche et les pratiques exemplaires, et de cerner les occasions de prendre des mesures concertées. TC rencontre également régulièrement les intervenants du milieu maritime, les organismes non gouvernementaux et l'industrie du Canada, ainsi que ses partenaires américains, afin de déterminer les possibilités de mesures et de recherches conjointes. Il existe également de multiples exemples de recherches et de mesures déjà en cours.
« Le dialogue que nous amorçons aujourd'hui doit porter sur la marche à suivre à partir de maintenant. Je vous demande de faire preuve d'innovation; je vous demande de faire preuve d'un esprit constructif, d'être pragmatiques et honnêtes. Nous avons besoin d'un plan collectif adaptatif, capable d'intégrer les nouvelles données et les nouveaux renseignements dès qu'ils sont disponibles. Notre plan doit être collaboratif – personne ne peut s'acquitter de ce mandat seul. Notre plan doit mettre l'accent sur la marche à suivre ici et maintenant, mais également à plus long terme. »
Jonathan Wilkinson, secrétaire parlementaire de la ministre de l'Environnement et du Changement climatique
Messages clés
La ministre de l'Environnement et du Changement climatique, tout comme l'ensemble du gouvernement du Canada, prend au sérieux la protection des espèces en voie de disparition. Nous croyons fermement qu'il est possible de mieux protéger les espèces en péril du Canada au moyen d'efforts concertés, incluant des approches multipartites, avec les partenaires et les intervenants.
Les contaminants peuvent provenir de sources diverses, telles que les rejets industriels, les sites contaminés ou les effluents d'eaux usées. Certains de ces contaminants peuvent également parcourir de longues distances, et c'est pourquoi il est important de prendre des mesures internationales. Pour traiter ces contaminants, le gouvernement du Canada participe activement à différents forums internationaux cherchant à encourager la réduction de la présence et de l'utilisation de ces contaminants à l'échelle mondiale. Dans le cadre du Plan de gestion des produits chimiques du gouvernement du Canada, le Canada évalue des milliers de substances et met en place des contrôles pour protéger la santé humaine et l'environnement.
Comme les effluents d'eaux usées contiennent des contaminants, le gouvernement du Canada a remis 400 000 dollars en 2017 au Réseau canadien de l'eau pour que celui-ci effectue l'examen technique des contaminants présents dans les eaux usées et des technologies d'assainissement possibles. Le gouvernement du Canada contribue en outre à hauteur de 170 millions de dollars à la modernisation de l'usine de traitement des eaux usées du District régional de la capitale de Victoria, et à hauteur de 212 millions de dollars pour les travaux d'amélioration de l'usine de traitement des eaux usées de Lions Gate (Vancouver).
« Pour réussir, nous avons tous besoin de voies à suivre fondées sur la science, réfléchies, innovantes et créatives, des voies qui nous permettront d'arriver au résultat désiré en matière de biodiversité, tout en restant sensibles aux préoccupations légitimes de tous les intervenants clés. »
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