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Les Grands Bancs de Terre-Neuve : Atlas des activités humaines

Les Grands Bancs de Terre-Neuve : Atlas des activités humaines

Les Grands Bancs de Terre-Neuve : Atlas des activités humaines (PDF, 115 Mo)

Division des océans
Direction des océans et de la gestion de l’habitat
Pêches et Océans Canada (Région de Terre-Neuve et du Labrador)

© Sa Majesté la Reine, chef du Canada, 2007

Tous droits réservés. Il est interdit de reproduire ou de transmettre l’information (ou le contenu de la publication ou du produit), sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, reproduction électronique ou mécanique, photocopie, enregistrement magnétique ou autre, ou de la verser dans un système de recherche documentaire, sans l’autorisation écrite préalable du ministre de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, Ottawa, Ontario K1A 0S5, ou de Copyright.Droitdauteur@communication.gc.ca.

No de cat.
Fs114-7/2007
Fs114-7/2007E-PDF
Fs114-7/2007F-PDF
ISBN
978-0-662-49898-8
978-0-662-45273-7 (PDF anglais)
978-0-662-73641-7 (PDF français)
URL
Région de Terre-Neuve et du Labrador

DFO/2007-1238

Publié par :
Pêches et Océans Canada
Région de Terre-Neuve et du Labrador
Direction des communications et
Division des océans, Direction des océans et de la gestion de l’habitat
C. P. 5667
St. John’s (Terre-Neuve) A1C 5X1

Imprimé sur du papier recyclé

Remerciements

Jason Simms, Charlene Coates, Geoff Coughlan et Dawn Mercer ont participé à la rédaction du présent atlas. Les cartes ont été créées par Charlene Coates, qui a aussi participé à la rédaction des textes qui les accompagnent, en compagnie de Geoff Coughlan.

Les auteurs désirent remercier sincèrement les personnes suivantes qui ont bien voulu partager leurs connaissances ou qui ont fourni des données sur divers aspects de l’Atlas sur les activités humaines, en plus de collaborer au processus d’examen des textes : Susan Gover, Dave Hawkins et Lewis Manual de l’Office Canada/Terre-Neuve des hydrocarbures extracôtiers; Neil Peet et Brian Stone de la Garde côtière canadienne, région de Terre-Neuve et du Labrador; Kirk Regular de Digeos; Scott Lewis et Rick Wadman d’Environnement Canada; le capitaine de corvette R. G. Thwaites et le lieutenant de vaisseau Jay Warwick de la Défense nationale et Louis Armstrong de Transports Canada.

Les auteurs désirent aussi remercier les membres du personnel suivants de Pêches et Océans Canada qui leur ont transmis des données et prodigué des conseils, en plus de participer au processus d’examen des textes : Chris Annand, Heather Bishop, Tony Bowdring, Rick Boyce, Heather Breeze, Bill Brodie, Noel Cadigan, Eugene Colbourne, Keith Clarke, Brian Dempson, Glen Herbert, Sean Hinds, Tracey Horseman, Leonard Knight, Morley Knight, Dave Kulka, Roger Menard, Dave Millar, Neil Ollerhead, Mike O’Connell, Richard Palmer, Ann-Marie Russell, Sandra Savory, Murray Scotney, Andrew Smith, Gary Smith, Blair Thorne, Elaine Walker, Ben Whelan et Larry Yetman.

Table des Matières

Débarquements de poisson de fond dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

Le poisson de fond débarqué dans la région de Scotia-Fundy par des navires canadiens (2000-2003) provenant de la zone d’étude a été associé aux espèces ciblées (quotas) pour les divisions suivantes de l’OPANO : 3KLMN, flétan du Groenland; 3O et 3Ps, sébaste; 3Ps, morue; 3LNO, raie et 4VWX3NOPs, flétan. En plus des débarquements des espèces en fonction de quotas, les espèces suivantes ont été capturées comme prises accessoires ou font partie des espèces pour lesquelles il n’y a pas de quotas : plie canadienne, loup (non précisé), brosme, plie grise, aiglefin, grenadier de roche et limande à queue jaune.

Selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements de poisson de fond provenaient principalement des zones suivantes : chenal Laurentien, Banc de Saint-Pierre, sud du Banc de Saint-Pierre, chenal Halibut, chenal  Haddock et chenal Hermitage, pente sud-ouest du Grand Banc et du Banc de la Baleine,  Banc Burgeo, nord-ouest du Platier et zone de la pente au nord du Grand Banc. Voici le total des débarquements de poisson de fond (espèces ciblées ou prises accessoires) pour chacune des quatre années :

  • 2000 – 7 270 tonnes
  • 2001 – 3 970 tonnes
  • 2002 – 2 630 tonnes
  • 2003 – 3 220 tonnes
Carte de débarquements de poisson de fond (2000-2003)

Carte de débarquements de poisson de fond (2000-2003)

Débarquements de sébaste dans la région de Scotia-Sundy (2000 – 2003)

De 2000 à 2003, les données contenues dans les journaux de bord indiquent que les débarquements de sébaste de la région de Scotia-Fundy de la zone d’étude provenaient des divisions 3O et 3Ps. Les débarquements provenaient principalement du chenal Laurentien, du chenal Hermitage, de la pente sud et de la zone des plateaux du Banc Burgeo et du Banc de Saint-Pierre, de la partie sud du chenal Halibut et du chenal Haddock, de même que de la pente sud-ouest du Grand Banc et du Banc de la Baleine. Les débarquements totalisaient 9 620 tonnes. Les débarquements annuels moyens étaient d’environ 2 400 tonnes (maximum : 5 600 tonnes en 2000, minimum : 825 tonnes en 2002). Des prises accessoires de morue dans la division 3Ps ont été signalées par les pêcheurs de sébaste. C’est en hiver que le nombre de prises accessoires est le plus élevé et en été qu’il est le plus bas (Chen, 2004).

Chen, N.Y. 2004. Estimations des prises accessoires de morue dans les pêches au chalut à panneaux de 3Ps. Secrétariat canadien de consultation scientifique. Document de recherche 2004/035.

Carte de débarquements de sébaste (2000-2003)

Carte de débarquements de sébaste (2000-2003)

Débarquements de morue dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

De 2000 à 2003, les données contenues dans les journaux de bord indiquent que les débarquements de morue de la région de Scotia-Fundy de la zone d’étude provenaient des divisions 3O et 3Ps. Les débarquements de la division 3NO étaient des prises accessoires et provenaient de zones où est pratiquée la pêche sélective du flétan de l’Atlantique, de la baudroie, de la raie et de la merluche blanche (le Platier et la pente sud-ouest du Grand Banc et du Banc de la Baleine). La pêche sélective se pratiquait dans la division 3Ps et les débarquements provenaient de la zone de la pente au sud du chenal Halibut et du chenal Haddock, du Banc à Vert et du Banc de Saint-Pierre, de même que du Banc de Saint-Pierre, du chenal Hermitage Channel et du chenal Laurentien.

Les débarquements totaux de morue étaient d’environ 3 040 tonnes. La moyenne annuelle représentait environ 760 tonnes (maximum : 910 tonnes en 2001, minimum : 520 tonnes en 2002).

Carte de débarquements de morue (2000-2003)

Carte de débarquements de morue (2000-2003)

Débarquements de merluche blanche dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

La pêche à la merluche blanche est généralement une pêche mixte de cette espèce et de la morue, de la baudroie et de la raie. Il n’y a pas de quota fixé pour la pêche à la merluche blanche et seules des périodes des fermetures aveint été établies en raison de la quantité trop importante de prises accessoires d’autres espèces (Kulka et al., 2004).

De 2000 à 2003, les débarquements provenaient principalement de la pente sud des Grands Bancs, ce qui correspond à la distribution de merluche en eaux chaudes dans cette zone. Les débarquements provenaient du Platier, de Banc de Saint-Pierre, du chenal Laurentien et du chenal Hermitage. Les données contenues dans les journaux de bord indiquent que les débarquements les plus importants provenaient tout juste de l’intérieur de la limite canadienne des 200 milles marins, de même que des parties sud du chenal Halibut et du chenal Haddock.

De 2000 à 2003, les débarquements de merluche blanche totalisaient environ 1 650 tonnes. La moyenne annuelle était de 415 tonnes (maximum : 730 tonnes en 2002, minimum 270 tonnes en 2001).

Kulka, D.W., K. Sosobee, C.M. Miri et M. Simpson. 2004. The Status of White Hake (Urophycis tenuis), in NAFO Divisions 3L, 3N, 3O, and Subdivision 3Ps. NAFO SCR Doc. 04/57. Organisation des pêches de l’Atlantique nord-ouest.

Carte de débarquements de merluche blanche (2000-2003)

Carte de débarquements de merluche blanche (2000-2003)

Débarquements de flétan de l’atlantique dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

De 2000 à 2002, la moyenne annuelle des captures canadiennes de flétan de l’Atlantique dans la division 3NOP étaient de 442 tonnes (maximum : 518 tonnes en 2001, minimum : 356 tonnes en 2000) (Zwanenburg et al., 2003).

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements de flétan de la région de Scotia-Fundy de la zone d’étude provenaient de la partie sud du rebord de la plate-forme continentale des Grands Bancs, du Platier, du Banc de Saint-Pierre, de la pente ouest du Banc de Saint-Pierre, du chenal Laurentien et du chenal Hermitage. La région de la pente située au sud du chenal Halibut était une zone d’où provenaient des débarquements très élevés.

Les débarquements totaux de flétan étaient d’environ 850 tonnes. La moyenne annuelle était d’environ 210 tonnes (maximum : 265 tonnes en 2003, minimum : 165 tonnes en 2000).

Zwanenburg, K., S. Wilson, R. Branton et P. Brien. 2003. État de la population de flétan du plateau néo-écossais et du sud des Grands Bancs. Document de recherche 2003/046. Secrétariat canadien de consultation scientifique.

Carte de débarquements de flétan (2000-2003)

Carte de débarquements de flétan (2000-2003)

Débarquements de raie dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements de raie de la région de Scotia-Fundy de la zone d’étude provenaient de la zone du plateau sud-ouest du Grand Banc, de la portion sud du chenal Halibut et du chenal Haddock et de la région du plateau et de la pente du Banc de Saint-Pierre.

Les débarquements annuels moyens étaient d’environ 165 tonnes (maximum : 285 tonnes en 2003, minimum : 80 tonnes en 2000). Le fait que le TAC ne soit pas atteint s’explique par la faible valeur de la raie et par le nombre limité des marchés. La pêche à la raie s’effectue au moyen de palangres, de filets maillants et de chaluts à panneaux.

Carte de débarquements de raie (2000-2003)

Carte de débarquements de raie (2000-2003)

Débarquements de baudroie dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements de baudroie de la région de Scotia-Fundy de la zone d’étude provenaient surtout de la zone du plateau et de la pente du Banc de Saint-Pierre, du chenal Halibut, de la pente sud-ouest du Grand Banc et du Banc de la Baleine, du chenal Laurentien et du chenal Hermitage.

Les débarquements annuels moyens étaient d’environ 90 tonnes (maximum : 215 tonnes en 2003, minimum : 3 tonnes en 2000).

Carte de débarquements de baudroie (2000-2003)

Carte de débarquements de baudroie (2000-2003)

Débarquements de goberge dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

La goberge qui se trouve dans les eaux au sud de Terre-Neuve est à la limite nord de sa zone et n’a pas été ciblée de manière importante par la pêche commerciale (MPO, 2003). Cette espèce est réglementée comme une prise accessoire uniquement depuis 1993 et les captures proviennent principalement de la division 3Ps. Beaucoup de débarquements de goberge sont des prises accessoires capturées par des pêcheurs canadiens et français (Saint-Pierre et Miquelon) de morue qui utilisent des chaluts à panneaux et de filets maillants.

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements annuels moyens de la région de Scotia-Fundy de la zone d’étude étaient environ de 60 tonnes (maximum : 115 tonnes en 2000, minimum : 15 tonnes en 2001).

MPO. 2003. Mise à jour de l’état des stocks de poisson de fond de la région de Terre-Neuve et du Labrador. Secrétariat canadien de consultation scientifique. Rapport sur l’état des stocks. 2003/049.

Carte de débarquements de goberge (2000-2003)

Carte de débarquements de goberge (2000-2003)

Débarquements de flétan du Groenland dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

De 2000 à 2003, les débarquements de flétan du Groenland de la région de Scotia-Fundy de la zone d’étude provenaient principalement de la région de la pente au nord du Grand Banc du chenal Laurentien, du chenal Hermitage et des régions du rebord de la plate-forme continentale sur la portion sud des Grands Bancs.

Les débarquements annuels moyens de la région de Scotia-Fundy de la zone d’étude étaient de 45 tonnes (maximum : 115 tonnes en 2001, minimum : 5 tonnes en 2002).

Carte de débarquements de flétan du Groenland (2000-2003)

Carte de débarquements de flétan du Groenland (2000-2003)

Débarquements de mollusques et de crustacés dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

Les mollusques et les crustacés de la zone d’étude débarqués dans la région de Scotia-Fundy par des bateaux canadiens (de 2000 à 2003) étaient associés à la pêche sélective (quotas) de la mactre de Stimpson dans la division 3N, de la crevette nordique dans la division 3L, du crabe des neiges dans la division 3LNOPs et du pétoncle géant dans la division 3Ps. En plus des débarquements des espèces faisant l’objet d’une pêche sélective, des mollusques non précisés, le pitot et la palourde américaine comptaient parmi les principales prises accessoires.

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements de mollusques et de crustacés provenaient principalement du sud-ouest du Grand Banc, de la pente nord du Grand Banc et de la zone du plateau et de la pente du Banc de Saint-Pierre. Des débarquements très importants provenaient de la zone située à l’est du Platier en raison de niveaux élevés de prise de mactre de Stimpson. Voici le total des débarquements de mollusques et de crustacés (espèces ciblées ou prises accessoires) pour chacune des quatre années :

  • 2000 – 3 175 tonnes
  • 2001 – 5 170 tonnes
  • 2002 – 5 960 tonnes
  • 2003 – 6 600 tonnes
Carte de débarquements de mollusques et de crustacés (2000-2003)

Carte de débarquements de mollusques et de crustacés (2000-2003)

Débarquements de mactre de stimpson dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, la majorité des débarquements de mactre de Stimpson dans la zone d’étude provenaient de la division 3N et avaient été capturés entre 51 et 100 mètres de profondeur dans la portion est du Grand Banc. Les débarquements les plus élevés provenaient de la région située au nord-ouest du canyon Carson et près du canyon Lilly. Les données contenues dans les journaux de bord indiquaient que les débarquements annuels moyens de la zone d’étude étaient d’environ 3 440 tonnes (maximum : environ 4 300 tonnes en 2003, minimum : environ 2 380 tonnes en 2000).

La prise accessoire « mollusques non précisés » de pitot et de palourde américaine est associée à la pêche à la mactre de Stimpson et des prises accessoires de presque 5 500 tonnes ont été rapportées dans les journaux de bord pour la période de 2000 à 2003.

Carte de débarquement de mactre de Stimpson (2000-2003)

Carte de débarquement de mactre de Stimpson (2000-2003)

Débarquements de crevette nordique dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, la majorité des débarquements de crevette nordique de Scotia-Fundy dans la zone d’étude provenaient de la division et avaient été capturés dans la division 3L entre 201 et 400 mètres de profondeur au nord du Grand Banc. Les données contenues dans les journaux de bord indiquaient que les débarquements annuels moyens de la zone d’étude étaient de 360 tonnes (maximum : 570 tonnes en 2002, minimum : 0 tonne en 2003).

Carte de débarquements de crevette nordique (2000-2003)

Carte de débarquements de crevette nordique (2000-2003)

Débarquements de crabe des neiges dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord de la région Scotia-Fundy, les débarquements de crabe des neiges dans la zone d’étude provenaient de la pente sud du Banc de Saint-Pierre et du chenal Halibut, de même que de la zone située au nord du Banc de Saint-Pierre. Les données contenues dans les journaux de bord indiquaient que les débarquements annuels moyens de la zone d’étude étaient de 40 tonnes (maximum : 80 tonnes en 2003, minimum : 0 tonne en 2000).

Carte de débarquements de crabe des neiges (2000-2003)

Carte de débarquements de crabe des neiges (2000-2003)

Débarquements de pétoncle géant dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

De 2000 à 2003, la pêche au pétoncle géant était pratiquée de manière très restreinte dans la zone d’étude par des bateaux canadiens qui effectuaient leurs débarquements dans la région de Scotia-Fundy. Selon les données contenues dans les journaux de bord, la pêche a été pratiquée uniquement en 2000 et un total de 34 tonnes de pétoncle ont été capturées dans des eaux peu profondes (moins de 50 mètres) au nord-ouest du Banc de Saint-Pierre.

Carte de débarquement de pétoncle géant (2000-2003)

Carte de débarquement de pétoncle géant (2000-2003)

Débarquements de gros poissons pélagiques dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

Les gros poissons pélagiques débarqués dans la région de Scotia-Fundy et du Labrador dans la zone d’étude par les bateaux canadiens (2002-2003) ont été associés aux pêches sélectives d’espadon, de thon obèse, d’albacore, et de requin-taupe et de mako. En plus des débarquements des espèces ciblées, le requin bleu, le coryphène et le thon rouge font partie des principales espèces rapportées comme prises accessoires.

Selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements de gros poissons pélagiques provenaient principalement des zones suivantes : le rebord de la plate-forme continentale au sud-ouest du Grand Banc, les eaux profondes au sud-est et au sud-ouest du Grand Banc, le sud du Banc de Saint-Pierre et sur le Banc de Saint-Pierre, le Banc à vert, le Banc de la Baleine et les Grands Bancs. Voici le total des débarquements de poissons pélagiques (espèces ciblées ou prises accessoires) pour chacune des quatre années :

  • 2000 – 350 tonnes
  • 2001 – 100 tonnes
  • 2002 – 160 tonnes
  • 2003 – 0 tonne
Carte de débarquements de gros poissons pélagiques (2000-2003)

Carte de débarquements de gros poissons pélagiques (2000-2003)

Débarquements d’espadon dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

Carte de débarquements d’espadon (2000-2003)

Carte de débarquements d’espadon (2000-2003)

La pêche à l’espadon de l’Atlantique au harpon a débuté à la fin des années 1880, tandis que la pêche au palangrier pratiquement actuellement a débuté dans les années 1960. Des 77 permis canadiens de pêche au palangrier, seulement 69 sont détenus par des pêcheurs de la région de Scotia-Fundy (MPO, 2002). Seulement 140 des 1 428 permis de pêche au harpon dans l’Atlantique étaient actifs en 1999. Tous les bateaux font moins de 65 pieds de long, à l’exception de huit qui mesurent entre 65 et 100 pieds. La Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) recommande aussi que des quotas de débarquement soient établis pour la pêche à l’espadon et que le MPO gère ces quotas pour s’assurer qu’ils sont respectés.

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, la majorité des débarquements d’espadon de la région de Scotia-Fundy de la zone d’étude provenaient du rebord de la plate-forme continentale au sud-ouest du Grand Banc et au large de la plate-forme et dans les eaux profondes au sud-ouest du Grand Banc. La région du rebord de la plate-forme continentale au sud-ouest du Grand Banc à l’intérieur de la limite canadienne des 200 milles marins était une zone d’où provenaient des débarquements très élevés. Les données contenues dans les journaux de bord indiquaient que les débarquements annuels moyens de la zone d’étude étaient de 46 tonnes (maximum : 90 tonnes en 2002, minimum : 0 tonne en 2003.

La saison de pêche à l’espadon de l’Atlantique au moyen du est ouverte de mai à novembre et la saison de la pêche au harpon de déroule de juin jusqu’à la fin août.

L’espadon est capturé comme prise accessoire par les pêcheurs de thon et de requin et le thon et le requin sont capturés comme prises accessoires par les pêcheurs d’espadon. Une diminution durant 20 ans des stocks d’espadon dans l’Atlantique nord était évidente entre la fin des années 1970 et la fin des années 1990. Cette espèce est toujours considérée comme étant surpêchée (MPO, 2002).

MPO. 2002. La pêche de l’espadon (Xiphias gladius) dans l’Atlantique canadien. Plan de gestion intégrée 2000-2002. Pêches et Océans Canada.

Débarquements de requin-taupe dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

Carte de débarquements de requin-taupe commun (2000-2003)

Carte de débarquements de requin-taupe commun (2000-2003)

La pêche au requin dans l’Atlantique a été pratiquée pour la première fois par la Norvège en 1961. Le Canada a commencé à la pratiquer en 1991 (MPO, 2002). La pêche cible principalement le requin-taupe, et le mako et requin bleu sont souvent capturés comme prises accessoires. Les requins sont aussi des prises accessoires des pêcheurs aux palangres de poissons pélagiques comme l’espadon et le thon. Aujourd’hui, il y a 25 permis de pêche au requin-taupe et au requin bleu dans l’Atlantique alors qu’il y en avait 58 au départ, en 1995 (MPO, 2002). Cette pêche s’effectue à l’aide de palangres, de lignes à main et de cannes avec moulinet.

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, les débarquements de requin-taupe de la région de Scotia-Fundy de la zone d’étude provenaient du Grand Banc, du Banc de la Baleine, du Banc à Vert et du Banc Saint-Pierre. Des débarquements provenaient aussi des régions hors plateau situées au sud-ouest du Grand Banc et au sud du Banc Saint-Pierre. Les données contenues dans les journaux de bord indiquaient que les débarquements annuels moyens de la zone d’étude étaient d’environ 80 tonnes (maximum : 254 tonnes en 2000, minimum : 0 tonne en 2003). De 2000 à 2003, les débarquements de mako totalisaient 20 tonnes et ceux de requin bleu, huit tonnes.

La pêche au requin-taupe se pratique à la fin de l’automne sur les Grands Bancs.

Le MPO (2002) a indiqué que la population actuelle de requin-taupe était sérieusement réduite et que le taux de mortalité par pêche doit être diminué de beaucoup pour que la population se rétablisse. Par conséquent, la pêche au requin-taupe n’est plus pratiquée depuis 2002.

MPO. 2002. Plan de gestion intégrée des pêches des requins pélagiques du Canada atlantique (2002-2007). Pêches et Océans Canada.

Débarquements de thon obèse et d’albacore dans la région de Scotia-Fundy (2000 – 2003)

Carte de débarquements de thon obèse et d’albacore (2000-2003)

Carte de débarquements de thon obèse et d’albacore (2000-2003)

La pêche aux « autres thonidés (autres que le thon rouge) » est pratiquée le long de la côte est du Canada depuis les années 1860 (MPO, 1998). La Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) surveille la gestion des stocks de ces thonidés. Parmi les « autres thonidés », on retrouve le thon obèse, l’albacore et le thon à nageoires jaunes. Au cours des dernières années, cette pêche a été pratiquée par un détenteur de permis de pêche aux « autres thonidés », de même que par les détenteurs de permis de pêche à l’espadon au palangrier (77 détenteurs) et de pêche au thon rouge. Seuls les pêcheurs de thon rouge qui sont présents sur la plate-forme néo- écossaise ou sur les Grands Bancs et qui utilisent des lignes tendues ou des cannes avec moulinet peuvent conserver les « autres thonidés » capturés.

De 2000 à 2003, selon les données contenues dans les journaux de bord, la majorité des débarquements d’« autres thonidés » de la région de Scotia-Fundy de la zone d’étude étaient capturés en eaux profondes au sud-ouest et en eaux profondes à l’est et au sud-est du Grand Banc. Les débarquements étaient composés principalement de thon obèse et d’albacore. Les débarquements d’albacore ont été rapportés uniquement comme provenant du sud-ouest du Grand Banc. Les données contenues dans les journaux de bord indiquaient que les débarquements annuels moyens d’« autres thonidés » de la zone d’étude étaient de 15 tonnes (maximum : environ 30 tonnes en 2000, minimum : 0 tonne en 2003). La majorité des débarquements d’« autres thonidés » étaient composés de thon obèse.

Le MPO (1998) a indiqué que même si les débarquements d’« autres thonidés » étaient relativement bas, cela ne signifie pas que les stocks sont sous-utilisés. En fait, toutes les trois espèces sont pêchées en fonction du rendement équilibré maximal estimé ou au-delà.

MPO. 1998. Plan de gestion intégré des pêches de l’Atlantique canadien : Thon obèse (Thunnus obesus), albacore (Thunnus albacares), germon (Thunnus alalunga), 1998-1999. Pêches et Océans Canada.

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