Sélection de la langue

Recherche

Plan de gestion de la zone de protection marine du mont sous-marin SGaan Kinghlas-Bowie Gin siigee tl’a damaan kinggangs gin k’aalaagangs

Plan de gestion de la zone de protection marine du mont sous-marin SGaan Kinghlas-Bowie Gin siigee tl’a damaan kinggangs gin k’aalaagangs

Plan de gestion de la zone de protection marine du mont sous-marin SGaan Kinghlas-Bowie Gin siigee tl’a damaan kinggangs gin k’aalaagangs (PDF, 8.27 Mo)

Table des matières

Liste des encadrés

Liste des figures

Liste des tableaux

Glossaire

Gestion adaptative
Principe de gestion et de surveillance qui guide les décisions liées aux processus scientifiques. Il s’agit d’une méthode normative, formelle et systématique qui permet aux gestionnaires de tirer des leçons des résultats obtenus grâce aux mesures de gestion mises en œuvre.
Cogestion adaptative
Approche de gouvernance émergente adoptée pour les systèmes socioécologiques complexes qui permet de lier la fonction d’apprentissage de la gestion adaptative à la fonction connexe de cogestion.
Donnée de référence
Condition de référence des composantes de l’écosystème par rapport à laquelle on surveillera ou évaluera les changements.
Biodiversité
Variabilité des organismes vivants provenant de toutes les sources, y compris des écosystèmes terrestres, marins et aquatiques et des complexes écologiques dont ils font partie. La biodiversité comprend la diversité au sein d’une espèce et entre les espèces, ainsi que la diversité des écosystèmes.
Prises accessoires
Prises accidentelles, conservées ou non, d’espèces non ciblées, y compris des poissons, des coraux et éponges d’eau froide, des plantes marines et des oiseaux.
Conservation
Protection, entretien et réhabilitation des ressources marines vivantes, de leurs habitats et des écosystèmes qui permettent leur subsistance.
Cadre d’évaluation du risque écologique (CERE)
Structure décisionnelle systématique et fondée sur des données scientifiques conçue pour faciliter la transition entre des principes et des buts généraux ambitieux et des objectifs opérationnels plus tangibles et plus précis. Lorsqu’un CERE est utilisé, il évalue les risques potentiels individuels et cumulatifs qui menacent les composantes importantes de l’écosystème que posent les activités anthropiques et les facteurs de stress connexes. Les résultats de cette mise en œuvre permettent d’éclairer la détermination et le classement par ordre de priorité des indicateurs potentiels.
Écosystème
Complexe dynamique composé de communautés de végétaux, d’animaux, de microorganismes et de leur milieu non vivant qui interagissent comme une unité fonctionnelle.
Composante de l’écosystème
Élément fondamental de l’environnement biologique, physique ou chimique qui représente une espèce, un habitat, une fonction, une structure ou un attribut explicite et tangible (c.-à-d. mesurable ou observable).
Gestion écosystémique
Démarche adaptative ayant pour but de gérer les activités humaines de manière à assurer la coexistence d’écosystèmes sains et entièrement fonctionnels et des communautés humaines. Le but de la gestion écosystémique est de maintenir les caractéristiques spatiales et temporelles des écosystèmes de façon à assurer la pérennité des espèces et des processus écologiques qui en font partie et à maintenir et améliorer le bien-être des êtres humains. La mise en œuvre d’une approche de gestion écosystémique exige des assises scientifiques solides et l’intégration des connaissances traditionnelles et locales.
Fonction de l’écosystème
Processus ou attributs physiques, chimiques et biologiques qui contribuent à l’autosuffisance de l’écosystème.
Réseau trophique
Transfert d’énergie alimentaire entre les niveaux trophiques au sein d’une communauté écologique.
Tourbillons Haïda
Grands tourbillons anticycloniques (l’eau tourne dans le sens horaire à partir d’un centre plus chaud et moins salé) qui se forment au large de la côte ouest de Haida Gwaii et qui transportent des eaux côtières plus chaudes et riches en plancton et en nutriments vers le large de l’océan Pacifique Nord.
Indicateur
Variable quantitative ou qualitative ou paramètre mesuré ou observé pouvant être utilisés pour décrire des situations existantes et mesurer les changements ou les tendances au fil du temps.
Plan de gestion intégrée des pêches
Plan utilisé par le MPO pour gérer les pêches en vertu de la Loi sur les pêches afin de permettre la conservation et l’utilisation durable des ressources marines.
Grands navires
Navire, bateau ou embarcation présentant une jauge brute de plus de 150 tonneaux qui sont utilisés ou peuvent être utilisés pour la navigation sur l’eau, dans l’eau ou à flot, indépendamment de son mode de propulsion.
Connaissances locales
Connaissances actuelles qu’ont les individus vivant dans une communauté. Tous les individus qui ont passé beaucoup de temps sur les terres ou sur les eaux à observer la nature et les processus naturels peuvent acquérir ces connaissances.
Évaluation de la stratégie de gestion
Approche fondée sur la simulation qui vise à évaluer le rendement relatif des procédures de gestion envisagées dans des conditions qui imitent des dynamiques plausibles (quoiqu’incertaines) de stocks et de pêches.
Surveillance
Activité de gestion continue fondée sur la collecte systématique de renseignements sur certains indicateurs pour offrir aux gestionnaires et aux intervenants des indicateurs dénotant l’ampleur des progrès réalisés relativement à l’atteinte des buts et des objectifs de gestion.
Biorégion du plateau nord (BPN)
La BPN comprend une zone marine d’une superficie d’environ 102 000 km2 qui s’étend de la base de la pente du plateau continental à l’ouest jusqu’au bassin hydrographique côtier à l’est (les bassins hydrographiques terrestres adjacents ne sont pas inclus), et de la frontière internationale qui sépare les États-Unis du Canada en Alaska jusqu’à la péninsule Brooks au nord-ouest de l’île de Vancouver, et jusqu’à l’île Quadra au sud. La BPN est unique sur le plan écologique en raison de la diversité des caractéristiques océaniques qu’elle présente et de l’habitat important qu’elle offre pour différentes espèces.
Objectifs
Les objectifs se rapportent à un état futur souhaité et sont plus précis et plus concrets qu’un but. Ils représentent le moyen à prendre pour atteindre les buts et répondent à la question « Quelles étapes doivent être prises pour atteindre le but? »
Conditions pélagiques
Qualités océanographiques au sein de la zone pélagique (caractéristiques physiques, chimiques et biologiques).
Zone pélagique
Partie de la colonne d’eau qui s’étend de la surface de l’océan jusqu’à la zone qui se trouve juste au-dessus du plancher océanique. La zone pélagique comprend cinq couches différentes au sein de la colonne d’eau : couche épipélagique (< 200 m), couche mésopélagique (200 1 000 m), couche bathypélagique (1 000 4 000 m), couche abyssopélagique (4 000 6 000 m), et couche hadopélagique (> 6 000 m).
Protection
Éviter les dommages causés au poisson, à l’habitat du poisson et aux autres ressources naturelles par les activités anthropiques grâce à la surveillance, à l’application de la loi et à l’adoption de mesures de gestion favorisant le respect des politiques, des plans et des règlements pertinents (p. ex. protection des espèces en péril).
Correspondance à l’état naturel
Variation naturelle des conditions, de la portée ou de la répartition d’une composante de l’écosystème (espèces, processus écologique, qualité environnementale). Dans les zones où se déroulent des activités anthropiques, cela signifie que ces activités ne causent pas de différences mesurables.
Programme de rétablissement
Document précisant les buts à long terme et les objectifs à court terme pour le rétablissement d’une espèce en péril, d’après les meilleurs renseignements scientifiques de base disponibles.
Risque
Incertitude liée aux événements et résultats futurs. Expression de la probabilité qu’un effet écologique néfaste se produise à la suite de l’exposition à un ou à plus d’un agent de stress.
Habitat benthique vulnérable
À l’instar des zones benthiques vulnérables, les habitats benthiques vulnérables sont des habitats sensibles aux activités anthropiques proposées ou existantes. La vulnérabilité est déterminée selon le degré des dommages que les activités anthropiques peuvent produire dans l’habitat benthique, notamment en dégradant des fonctions de l’écosystème ou en perturbant la productivité. Les habitats biogéniques, comme ceux qui sont créés par les coraux et les éponges d’eau froide, ainsi que les éléments physiques complexes du fond marin, sont des exemples courants d’habitats benthiques vulnérables.
Agent de stress
Tout agent physique, chimique ou biologique pouvant produire une réaction négative. Les agents de stress peuvent avoir des effets néfastes sur des ressources naturelles particulières ou des écosystèmes en entier, y compris les végétaux et les animaux, de même que sur l’environnement avec lequel ils interagissent.
Habitat structurel
Fait référence à la présence de structures physiques abiotiques et biotiques au sein d’un système, au point où ces structures ont une incidence sur les processus et les schémas écologiques. L’habitat structurel est synonyme d’hétérogénéité et de complexité; il fournit des niches, un accès à de la nourriture et à d’autres ressources, ainsi qu’un abri à l’écart des prédateurs. Par conséquent, la présence d’un habitat structurel entraîne souvent une plus grande abondance et une plus grande richesse des organismes du système.
Connaissances traditionnelles
Renseignements culturels, spirituels, sociaux, environnementaux et économiques transmis oralement ou par écrit d’une personne à une autre, de génération en génération. Les connaissances traditionnelles sont une combinaison de connaissances environnementales traditionnelles, de modes d’utilisation traditionnels des ressources, des territoires et des milieux marins, ainsi que de pratiques, de croyances et de lois traditionnelles. Il s’agit d’un processus durable d’échange de renseignements transformés et adaptés aux connaissances actuelles.
Population migratrice
Population qui est présente ponctuellement dans une zone au fil du temps en raison de sa dispersion dans des régions environnantes, et qui ne présente pas de population locale viable.
Structure trophique
Dans un écosystème, rapports alimentaires qui contribuent à l’acheminement du flux d’énergie et aux modèles des cycles chimiques.
Date de modification :