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Compte de valeur ajoutée

Au Canada, l'aquaculture est née dans les années 1970 en réaction à la demande mondiale croissante pour les poissons et les fruits de mer. Au cours des 50 dernières années, le secteur est devenu une activité commerciale importante pour le Canada. Vous trouverez dans cette section les estimations annuelles produites par Statistique Canada sur la valeur ajoutée de l'aquaculture de 1997 à 2022. L'information s'y trouve regroupée en quatre catégories principales, à savoir la production, les intrants de produits, la valeur ajoutée brute et les autres intrants primaires (travail).

Entre 2010 et 2022, la production nationale brute totale est passée de 1 milliard de dollars à plus de 1,4 milliard de dollars, ce qui représente une augmentation de 43 %. Cependant, le coût total des intrants est passé de 650 millions de dollars à plus de 1,2 milliard de dollars, soit près du double au cours de la même période. L'augmentation plus rapide du coût des intrants par rapport à la production totale a réduit la rentabilité de l'industrie, entraînant une diminution de la valeur brute ajoutée de 381 millions de dollars en 2010 à 241 millions de dollars en 2022.

La pandémie de COVID-19 a eu un effet mesurable sur la production brute de l'aquaculture en 2020. La production brute a diminué de 16 %, passant de 1,3 milliard de dollars à 1,1 milliard de dollars de 2019 à 2020, pour revenir à 1,3 milliard de dollars en 2021.

À l'échelle régionale, la Colombie-Britannique représente la plus grande part de l'activité aquacole canadienne. Avec 940 millions de dollars, la province représentait 69 % des ventes nationales en 2022. La Nouvelle-Écosse s'est classée au deuxième rang (157 millions de dollars), suivi du Nouveau-Brunswick (103 millions de dollars).

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